Quand on « soignait » les homos avec du LSD et de la mescaline dans les hôpitaux Psy Français

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Rick
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Dans les années 60, deux jeunes hommes ont été internés en hôpital psychiatrique dans le Haut-Rhin pour être « soignés » de leur homosexualité, a découvert une chercheuse en histoire contemporaine. Du LSD et de la mescaline leur étaient injectés à très fortes doses dans le but de créer un choc psychique. On a joué avec leur psyché, peut-être jusqu’aux limites de la folie. Une torture répétée pendant des semaines.



Ils s’appellent Michel et Bernard. Le premier a 15 ans, le second 18, et ils sont des « pervers sexuels délinquants », d’après le rapport médical. Michel a été surpris en « flagrant délit » de masturbation avec un de ses camarades, Bernard se prostituait. Diagnostic : « homosexualité ».

Nous sommes en 1961, à l’hôpital psychiatrique de Rouffach, au sud de Strasbourg, dans le Haut-Rhin, et les deux jeunes hommes sont internés sur décision d’un juge pour enfants pour y suivre une « thérapie de conversion ». Le but de cette « cure » : les faire changer d’orientation sexuelle et les rendre hétéros. « Ce type de placement était chose commune », rappelle Zoë Dubus, doctorante en histoire de la médecine à l’origine de la découverte. Mais « deux aspects de ces expérimentations sont cependant particulièrement originaux : d’une part l’usage de substances comme la mescaline et le LSD, d’autre part le type même de « thérapie » mise en place », ajoute-t-elle.

En soi, il n’y a rien d’étonnant à utiliser des psychotropes dans les services psychiatriques. Le LSD était « l’une des substances médicamenteuses les plus étudiées au monde dans les années 1950-1970 », rappelle la chercheuse, notamment dans le cadre de « psychothérapies accélérées » qui permettaient au patient de se livrer plus facilement. La mescaline, quant à elle, est un alcaloïde issu d’un cactus mexicain, le peyotl. Utilisée dans des rites chamaniques, elle l’a aussi rapidement été pour traiter la dépression ou les états anxieux. Sauf que, « si de nombreux services français ont utilisé ces psychédéliques pendant cette période », leur utilisation dans cet hôpital de Rouffach semble avoir été « unique au monde ».




Un psychiatre « progressiste » et « novateur »

C’est le docteur Roland Lanter qui dirige alors le service, et il expérimente « une nouvelle forme de cure de dégoût à destination de « deux catégories de malades difficiles : les pervers sexuels délinquants, et les éthyliques chroniques » ». L’homme, à l’époque, est perçu comme « progressiste », proche de ses patients, novateur. Il se fait un honneur de tester de nouvelles formes de traitement pour les sortir de leurs dépendances ou difficultés. Lui-même, comme la plupart des psychiatres qui travaillent sur le LSD à l’époque, l’a expérimenté. Mais là où, aux Etats-Unis par exemple, on utilise le LSD pour aider le patient – consentant et majeur – à se livrer et à faire tomber les barrières psychiques, dans un cadre rassurant, à petites doses et sous une lumière tamisée, c’est sous les néons d’une salle d’examens que Michel et Bernard sont traités de force.

Le but de la thérapie par aversion est de « choquer » les patients pour leur faire perdre le comportement dont on veut les débarrasser, en l’occurence le désir homosexuel. La mescaline ou le LSD sont administrés en intraveineuse et intramusculaire à très fortes doses, allant jusqu’à 800 mg pour le LSD (une dose « récréative est normalement de 100 microgrammes, et elle est avalée) et de 200 à 1400 mg pour la mescaline (300 à 500 au niveau récréatif). En intraveineuse, l’effet est « plus fort, plus rapide ». Le « choc » encore plus violent.

« Afin de créer le « choc psychique », les effets des substances sont immédiatement stoppés par l’injection de chlorpromazine, un puissant neuroleptique », ajoute Zoë Dubus. Les patients, en pleine « montée », sont renvoyés brutalement à la réalité. Comme un coup de massue, qui les fauche en plein trip. Ils entrent alors dans la stupeur, ou l’agitation. Déchirent leurs draps ou leurs pyjamas, s’agrippent à l’examinateur. Qui recommence, encore et encore.


Plus d’une séance par semaine, pendant près de six mois

Bernard commencera par une « cure de sommeil » : pendant trois semaines, gavé de médicaments, on le fait dormir 15 à 20 heures par jour. Ça ne marche pas, alors on passe à la mescaline. En 118 jours, Bernard subira 16 séances, soit une par semaine en moyenne. Il est « hagard », « mutique », notent froidement les médecins. Viendra ensuite le LSD, jusqu’à 4 séances en 10 jours.

Michel se verra injecter de la mescaline tous les six jours en moyenne. Au début, le médecin ne note aucune réaction. Michel est sans doute prostré, mais cela ne veut pas dire que sa psyché vole déjà en éclats. Le docteur Lanter considère qu’il faut augmenter les doses, jusqu’à dépasser l’entendement. Alors, oui, il observe la colère de son patient, son anxiété, et même son grasping, le réflexe qu’ont les bébés qui serrent leur main lorsqu’on leur met un objet entre les doigts. Michel n’est sans doute plus vraiment dans ce qu’on pourrait appeler « la conscience ». Il est ensuite envoyé en centre d’observation, où il entame une correspondance avec Roland Lanter. Un jour, il lui raconte avoir éprouvé du désir pour un homme. Immédiatement réprimé, le rassure-t-il. De peur que ça recommence.


Une expérience unique au monde

« Il semblerait, en l’état actuel des connaissances sur l’emploi de LSD et de mescaline en thérapeutique psychiatrique, que ces expériences aient été des faits isolés », rassure la chercheuse. Rien n’a jamais été documenté pour la mescaline et, dans le cas du LSD, il était utilisé pour faciliter une psychothérapie auprès d’adultes volontaires, et jamais dans le but de créer un « choc psychique ». L’expérience a probablement cessé en 1963, avec le départ du directeur de l’hôpital, qui ne publiera plus par la suite.

Qu’est-ce qui est passé par la tête de Roland Lanter, lui qui vivait au sein de l’unité psychiatrique, recevait parfois les patients à dîner, et incitait ses enfants à jouer avec eux dans la cour de l’établissement ? Personne ne le sait. Il semble se baser sur une étude de 1960, qui évoque l’utilisation de « chocs psychiques » réalisés avec des psychédéliques. Pourtant, de tout cela, l’étude originelle ne dit rien. Il pourrait s’agir d’une erreur de traduction.

Zoë Dubus ne nous dit pas ce que sont devenus Michel et Bernard. Les deux hommes sont morts dans les années 2010, et leurs noms complets sont probablement inscrits quelque part dans les archives de l’hôpital, qui ne seront accessibles que vingt-cinq ans après leur décès. D’eux, on ne connait que cet épisode de torture. On ne peut qu’imaginer leur souffrance, hagards, prostrés, en attendant la prochaine séance. Et le fait, évidemment, qu' »aucun des deux ne deviendra par la suite hétérosexuel ».

* Zoë Dubus écrit actuellement une thèse intitulée « Médicament ou poison ? Médecins, médecine et psychotropes du XIXe siècle à nos jours »

https://www.neonmag.fr/michel-et-bernar … 50400.html

Dernière modification par Rick (02 mars 2020 à  03:02)

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Intéressant merci CObe

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Ocram homme
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Bonjour,

On a déjà parlé de cela il y a quelques jours... mais c est toujours autant affligeant...
https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … tf#p479631

Ocram

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Anonyme3894
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on faisais un peu la même avec des skizophrène dans les hp americain, mais c'était pas trop pour soigner si je me souvient bien,

https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_MK-Ultra

voila ça venais du projet mk ultra.

je vous consseille la lecture de LSD et CIA quand l'amerique était sous acide, en VO : acid dream

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/a/ad/Acid_Dreams%2C_first_edition.jpg/220px-Acid_Dreams%2C_first_edition.jpg
 

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Nemesia homme
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Honteux de leur part de faire subir ça à des "patients", et encore on ne peut pas les qualifier de patients car l'homosexualité n'est pas une maladie.

Je ne ferai même pas subir ça à mon pire ennemi, 800mg de LSD en IV ça ne doit même plus être une perche mais un cassage de cerveau... mur

Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme telle qu'elle est, infinie. William Blake

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Mister No homme
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800 mg est une co(Q)uille de journaliste à mon avis... Ou alors j'ai du mal à admettre tout simplement.
Injecter 800 microgrammes puis un neuro etc c'est déjà monstrueux.

Just say no prohibition !

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Nemesia homme
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Mister No a écrit

800 mg est une co(Q)uille de journaliste à mon avis... Ou alors j'ai du mal à admettre tout simplement.
Injecter 800 microgrammes puis un neuro etc c'est déjà monstrueux.

Si il ne s'agit pas d'une couille du journaliste et que c'est bien 800mg, c'est le diable incarné !

Mais oui 800ug à l'air déjà plus "raisonnable" que 800mg


Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme telle qu'elle est, infinie. William Blake

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Mister No homme
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Justement, ce que nous apprend Zoé Dubus, c'est que ce diable incarné était considéré comme progressiste et novateur.
Aujourd'hui la volonté de soigner l'homosexualité perdure, mais c'est une forme de pensée très marginale contrairement à l'époque où exerçait ce psy.
D'une certaine manière psychiatriser l'homosexualité devait aussi permettre paradoxalement d'entendre  la douleur du rejet familial et sociétal par exemple...
Cela a certainement aussi contribué à consolider une forme de pensée, inciter le corps médical et justifier d'une certaine manière des actions thérapeutiques pour les homos y compris cette forme de torture.

Dernière modification par Mister No (03 mars 2020 à  08:20)


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janis femme
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Mister No a écrit

Justement, ce que nous apprend Zoé Dubus, c'est que ce diable incarné était considéré comme progressiste et novateur.
Aujourd'hui la volonté de soigner l'homosexualité perdure, mais c'est une forme de pensée très marginale contrairement à l'époque où exerçait ce psy.
D'une certaine manière psychiatriser l'homosexualité devait aussi permettre paradoxalement d'entendre  la douleur du rejet familial et sociétal par exemple...
Cela a certainement aussi contribué à consolider une forme de pensée, inciter le corps médical et justifier d'une certaine manière des actions thérapeutiques pour les homos y compris cette forme de torture.

Psychiatriser l'homosexualité s'inscrit également dans notre héritage judéo-chrétien.  Et rejoint la préoccupation prégnante au 19e siècle d'ordonner les mœurs, de les contrôler. Le contrôle religieux ayant reculé, la médecine prend le relais. Mais dans tous les cas, il s'agit de contrôler les comportements qui ne vont pas dans le sens de l'équilibre familial, laboral etc.
On donne des chocs électriques en électrothérapie à partir de 1840, aux personnes jugées déviantes par la morale sociétale: les onanistes, les homosexuels, les libertins, les sniffeurs de petites culottes en publique etc.

D'ailleurs ce que fait Lanteur avec le LSD relève des thérapies de choc: de 1840 à 1960, les comportements sont torpillés par l'électricité (pendant la 1e guerre), choqués à l'insuline (1930), au lsd etc.

Reputation de ce post
 
merci cet éclairage d'Histoire Mr No

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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Rick
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Mister No a écrit

800 mg est une co(Q)uille de journaliste à mon avis... Ou alors j'ai du mal à admettre tout simplement.
Injecter 800 microgrammes puis un neuro etc c'est déjà monstrueux.

Je met une phalange à couper que les doses sont exactes.. c'est des doses massives et elles ont été copiés depuis les rapports amha

Dernière modification par Rick (03 mars 2020 à  13:27)

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Nemesia homme
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Rick a écrit

Je met une phalange à couper que les doses sont exactes.. c'est des doses massives et elles ont été copiés depuis les rapports amha

Heureusement qu'ils ne sont pas décédés avec un tel dosage, d'après mes souvenirs il me semble avoir lu sur Erowid un rapport de décès d'un homme ayant injecté une trentaine de mg de LSD.

Je me demande bien si ils n'ont pas eu de complications psychologiques après de tels "chocs", ça doit être un traumatisme psychologique.


Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l'homme telle qu'elle est, infinie. William Blake

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Rick
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Nemesia a écrit

Heureusement qu'ils ne sont pas décédés avec un tel dosage, d'après mes souvenirs il me semble avoir lu sur Erowid un rapport de décès d'un homme ayant injecté une trentaine de mg de LSD.

Je me demande bien si ils n'ont pas eu de complications psychologiques après de tels "chocs", ça doit être un traumatisme psychologique.

Oui c'est vraiment malaisant de lire ça, je ne sais pas ce que ce docteur avait dans la tête.

Croire que l'homosexualité, la bisexualité est une maladie...ça encore c'est une connerie mais je peux comprendre comment on en arrive là.

Mais donner des doses massives de psychédéliques? pourquoi faire?!
Une dose importante ou moyenne voir faible fait le même travail avec beaucoup moins d'effet secondaire.

J'imagine qu'il pensait "possible" de formater l'esprit humain, au points de ..?
non mais je veux dire , même si cela se passait comme ça... on aurait quoi? former sa sexualité? mais il n'aurait pas perdu QUE ça quoi. ça se trouve il ne saurait plus comment marcher, comment manger? après tout si il ne sait même plus ce qu'il veut baiser, ce qui l'attire entre un homme ou une femme..
Ce type a joué avec le feu et on aurait du lui retirer sa possibilité d'exercé, ça ne m'étonne pas du tout que cela a été fait par un Psychiatre + en loup solitaire.. il savait très bien que niveau éthique c'était n'importe quoi.

Je n'ai aucune idée de l'état dans lequel ses pauvres cobayes sont aujourd'hui / ou étaient après.. etc.. je crains le pire.

Pour rappel :
pour beaucoup d'humains => doses importantes de psychédélique = torture
c'est pour ça qu'on a imaginé d'en faire des armes incapacitantes.
J'espère au moins qu'ils étaient consentants quoi..

Les premiers cobayes pour le LSD était des militaires, c'était du LSD vaporisé avec des masques. La plupart ont conservé des syndromes de stress post traumatique... grosses doses, pas de préparation, set and setting desastreux etc.. les années 60 quoi..

Pour les neuroleptiques/doses massives il doit y avoir un lien ; je me demande si le psychiatre-fou utilisait pas des neuroleptiques comme "antidote" pour calmer ses patients après les injections.. Peut être qu'il envoyait la soupe en même temps ... d'où les dosages massifs?

Dernière modification par Rick (03 mars 2020 à  19:34)

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Nemesia homme
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Rick a écrit

Pour les neuroleptiques/doses massives il doit y avoir un lien ; je me demande si le psychiatre-fou utilisait pas des neuroleptiques comme "antidote" pour calmer ses patients après les injections.. Peut être qu'il envoyait la soupe en même temps ... d'où les dosages massifs?

Je savais que les neuroleptiques pouvaient annuler les effets psychédéliques, mais même à ce dosage là ?? yikes

Rick a écrit

Pour rappel :
pour beaucoup d'humains => doses importantes de psychédélique = torture
c'est pour ça qu'on a imaginé d'en faire des armes incapacitantes.

Pour le coup même si les psychédéliques sont des produits ayant des effets positifs énormes, comme outil de torture il doit, malheureusement, s'agir d'un instrument particulièrement désagréable...


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Rick
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Nemesia a écrit

Je savais que les neuroleptiques pouvaient annuler les effets psychédéliques, mais même à ce dosage là ??

Je ne sais pas à quel point, comment etc.
Cela dépasse largement mon niveau de compétence.

Il faudrait un ancien infirmier/médecin en psychiatrie pour cela, qui a déjà fait redescendre des patients qui sont arrivés arrachés!  tu imagines à quel point cela est rare...

mais oui les antidotes des psychédéliques ce sont les neuroleptiques, on peut y ajouter les anxiolytiques qui vont ralentir le trip aussi énormement vu qu'ils tapent directement sur l'angoisse/anxiété et donc le coté désagréable des trips mais amha tu as encore les hallucinations visuelles.

Sans neuroleptiques tu es aveuglé avec autant de psychédélique dans le sang, cela revient à coller ses yeux contre une télévision cathodique, c'est extrêmement désagréable et c'est aussi le meilleur moyen de provoquer des lésions HPPD

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Nemesia homme
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Rick a écrit

Je ne sais pas à quel point, comment etc.
Cela dépasse largement mon niveau de compétence.

Il faut un neuroleptique antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5HT2a, à part ça j'en sais pas +, j'ai du risperidone que je garde au cas où pour stopper un trip psychédélique.

Je privilégie quand même les benzos en première intention, car ils "sauvent" le trip plutôt que l'annuler.
J'ai commencé à faire un bad trip un jour sous 250ug de LSD + plusieurs purs de weed entre amis avec un S&S moyen : 0,5mg d'Etizolam ont permis de stopper le côté anxiogène mais j'ai conservé d'excellents effets visuels.

Je ne sais pas non plus comment agissent les neuroleptiques avec les dissociatifs mais ça peut être intéressant pour couper un trip psyché qui est combiné à un disso vu que benzo+disso c'est pas ouf niveau respiratoire, moi qui mélange quasi systématiquement psyché+disso.
J'entre un peu hors-sujet mais si quelqu'un passe par-là et a une réponse je suis preneur wink


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Anonyme3894
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"Heureusement qu'ils ne sont pas décédés avec un tel dosage, d'après mes souvenirs il me semble avoir lu sur Erowid un rapport de décès d'un homme ayant injecté une trentaine de mg de LSD."

whaaa attend je croiyais pour l'avoir lue dans un livre que le lsd n'etait pas létal poiur l'homme que ça toxicité etait uniquement mental

quelqu'un pour nous éclairé???

mes bouquin sont viellot les infos datent, j'aimerais savoir!
 

Rick
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Anonyme3894 a écrit

whaaa attend je croiyais pour l'avoir lue dans un livre que le lsd n'etait pas létal poiur l'homme que ça toxicité etait uniquement mental

Toute substance introduite a une dose létale wink
Même l'eau..

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Anonyme3894
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"l'alcool c'est de l'eau", oui je sais deja mais en pratique je coiuyais que c'était vraiment imourable comme le président du groland.

ça me dit pas combien la ld 50!
 

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Cobe non binaire
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Merci pour l'article, je savais pas qu'on avait fait ce genre d'expériences en France, surtout pour des conneries pareilles ! Les dangers de l'ultra-progressisme en action :)

Anonyme3894 a écrit

"Heureusement qu'ils ne sont pas décédés avec un tel dosage, d'après mes souvenirs il me semble avoir lu sur Erowid un rapport de décès d'un homme ayant injecté une trentaine de mg de LSD."

whaaa attend je croiyais pour l'avoir lue dans un livre que le lsd n'etait pas létal poiur l'homme que ça toxicité etait uniquement mental

quelqu'un pour nous éclairé???

mes bouquin sont viellot les infos datent, j'aimerais savoir!

La LD50 du LSD n'est pas clairement déterminée et les quelques cas de morts par overdoses n'ont pas été assez étudiés (en plus de n'être pas très nombreux) pour affirmer que telle ou telle dose est mortelle.

Y'a un bon article erowid sur le sujet avec la plupart des cas recensés :

For those concerned about immediate medical hazards in ingesting LSD [...] Abram Hoffer has estimated, on the basis of animal studies, that the half-lethal human dose--meaning half would die (a standard measure for drugs)--would be about 14,000 [ug]. But one person who took 40 mg. (40,000 [ug]) survived. In the only case of death reportedly caused by overdose ([Griggs and Ward, 1977]), the quantity of LSD in the blood indicated that 320 mg. (320,000 [ug]) had been injected intravenously.2

https://erowid.org/chemicals/lsd/lsd_death.shtml#ref2

Donc oui perso je pense que 800mg c'est une petite erreur de la part des journalistes, surtout que ça commence à faire très très cher la dose pour tenter de soigner des "malades mentaux". Et quand on regarde les doses de mescalines injectés on se rend compte que c'est bien moins délirant et extrême que pour le LSD donc je pense qu'il y a eu confusion.


Prototype personnel de Dieu, mutant à l’énergie dense jamais conçu pour la production en série. Il était le dernier d’une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.

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Anonyme3894
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La LD50 du LSD n'est pas clairement déterminée et les quelques cas de morts par overdoses n'ont pas été assez étudiés (en plus de n'être pas très nombreux) pour affirmer que telle ou telle dose est mortelle.

il me semblais que la ld50 c'était avec des annimaux!

50% des annimaux qui clams à partire d'une certainne dose en micrograe par kg de poids.

peu etre je me goure???

 

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Zoë.D femme
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Rick a écrit

Nemesia a écrit

Je savais que les neuroleptiques pouvaient annuler les effets psychédéliques, mais même à ce dosage là ??

Je ne sais pas à quel point, comment etc.
Cela dépasse largement mon niveau de compétence.

Salut à toutes et à tous, je suis Zoë Dubus, l'historienne qui a retrouvé les archives de ces "thérapies" de conversion. Pour répondre à cette question, oui les neuroleptiques arrêtent en quelques minutes les symptômes des psychédéliques, notamment psychiques. C'est grâce à la découverte de la chlorpromazine au début des années 1950 que l'étude du LSD a vraiment pu commencer : si l'expérience durait trop ou était trop négative, les médecins pouvaient désormais y mettre un terme rapidement.

J'ajoute aussi que contrairement à ce qui a été dit ici, les militaires ne sont pas les premiers sujets à qui les scientifiques ont donné du LSD : les médecins/psychiatres en ont consommé en premier pour apprendre les effets de la substance, puis en ont donné à leurs patient·es. La recherche militaire est demeurée très marginale, même aux Etats-Unis.
Je parlerai le 10 septembre des auto-expérimentations de psychiatres dans un wébinaire, si ça intéresse certain·es d'entre vous : Etudes psychédéliques

Mon article entier (ici c'est seulement le compte-rendu réalisé par un journaliste) est disponible ici
Je peux l'envoyer par mail si vous n'y avez pas accès.
Enfin la conférence présentant cette recherche est disponible sur youtube

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Rick
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Zoë.D a écrit

J'ajoute aussi que contrairement à ce qui a été dit ici, les militaires ne sont pas les premiers sujets à qui les scientifiques ont donné du LSD : les médecins/psychiatres en ont consommé en premier pour apprendre les effets de la substance, puis en ont donné à leurs patient·es. La recherche militaire est demeurée très marginale, même aux Etats-Unis.

Chouette d'avoir votre retour !

Du coup j'avais vu dans un documentaire sur les traumatismes engendrés par ces expériences sous lsd avec l'armée us. Et dans le documentaire ils utilisaient des simili masque à gaz, branché avec un tuyau qui amenait le lsd vaporisée. J'avais trouvé la route très surprenante et depuis je n'ai rien trouvé de similaire, vous avez déjà vu ça?

Je peux l'envoyer par mail si vous n'y avez pas accès.

si vous êtes ok , je peux publier l'article ici si vous êtes ok :) sinon je veux bien une copie par mail pour usage personnel uniquement
rick@psychoactif.org pour mon mail, merci de préciser si je peux le publier!

Dernière modification par Rick (04 septembre 2020 à  11:17)

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Anonyme2021
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Zoë.D a écrit

La recherche militaire est demeurée très marginale, même aux Etats-Unis.

Il semble pourtant que l'armée américaine s'est intéressée très tôt au LSD (et plus largement aux drogues, notamment psychédéliques) pour s'en servir comme arme de déstabilisation à grande échelle ou encore "sérum de vérité" (ce qui s'avéra un échec).

Quelques passages tirés du livre "LSD et CIA" de Martin Lee et Bruce Shlain :

puis vint le STP (2,5-diméthoxy-4-méthylamphétamine) - "sérénité, tranquillité, paix" qui avait été trouvé en 1964 par un chimiste travaillant pour le Dow Chemical Company, qui fournissait Edgewood Arsenal, le quartier général des services chimiques de l'Armée. Les scientifiques d'Edgewood avaient testé le STP pour voir s'il pouvait servir d'incapacitant. La CIA, quand à elle, employait la drogue pour ses travaux sur la modification du comportement. Au début de 1967, pour une raison mystérieuse, la formule du STP avait filtré dans la communauté scientifique. A l'époque, le tartrate d'ergotamine, un ingrédient essentiel à la fabrication du LSD-25, vint à manquer. Owsley, le roi de l'acide, décida d'essayer le STP. Peu après, la drogue circulait dans les quartiers hippies de San Francisco et de New York. (page 189)

Le STP n'était pas la seule drogue bizarre à être injectée dans les artères du ghetto de l'acide (Haight-Ashbury). D'après les médecins de la Free Clinic, il y avait eu une véritable hécatombe avec le prétendu THC (une version synthétique de la marijuana). En fait, il s'agissait de phencyclidine, ou PCP - connu sous le nom d'Angel Dust (poudre d'ange) - lancé sur le marché pharmaceutique par les laboratoires Parke-Davis, comme calmant pour animaux...quoi que l'Armée l'eût testé à la fin des années cinquante sur les GI's américains à Edgewood Arsenal. A la même époque, mais cette fois pour le compte de la CIA, le Dr Ewen Cameron administrait du PCP à des aliénés du Allain Memorial Institute de Montréal, dans le cadre de l'opération MK-Ultra. Par la suite, l'Agence avait stocké du PCP en qualité "d'incapacitant non-mortel", même si d'après les rapports de la CIA, en doses fortes son absorption pouvait provoquer des convulsions et la mort. (page 188-189)

En juin 1967, James Finlator, chef du Bureau of Drug Abuse and Control de la FDA, put annoncer que "des criminels genre Cosa Nostra" dirigeaient en coulisse un trafic extrêmement bien organisé de drogues hallucinogènes. On comprendra dès lors les causes de la baisse de qualité du LSD sur le marché noir...
...et que faisait la CIA pendant que son partenaire épisodique, le Crime Organisé, inondait le marché noir de mauvais acides ? Selon un ancien contractuel de l'Agence, le personnel de celle-ci aida des chimistes à monter des laboratoires clandestins de LSD en Californie, pendant l’Été de l'amour, afin de "surveiller" ce qui se passait dans le ghetto de l'acide...Un agent de la CIA qui prétend s'être infiltré dans les réseaux de l'acide, a qualifié Haight-Ashbury d'élevage de cobayes humains".

Une douzaine d'années plus tôt George Hunter White et ses collègues de la CIA avaient installé une de leurs casemates à San Francisco pour tester les drogues hallucinogènes sur des gens qui ne se doutaient de rien. Ils avaient mis fin aux activités de White vers le milieu des années soixante, alors que la région connaissait un véritable boom de l'acide. Il y avait soudain une foule de jeunes gens prêts à avaler presque n'importe quoi - en particulier des substances qui n'avaient été testées qu'en laboratoire... (page 189)

Ses travaux menèrent Leary à l'université de Harvard où, depuis des années, étudiants et professeurs servaient de cobayes à des expériences financées par la CIA et l'armée. Il rentra à Harvard et mis sur pied un programme de recherche sur la psilocybine avec l'autorisation de Dr Harry Murray, le président du département des relations sociales (qui pendant la Seconde Guerre Mondiale, s'était occupé de recruté pour l'OSS). (page 87)

Steve Groff (scientifique de la NASA) offre à la communauté de Millbrook (Timothy Leary) des échantillons d'une drogue top secret, le JB-118 mis au point par les militaires et proche du BZ. (page 113)

Vous connaissez sans doute tout ça, mais je suggère aussi de lire sur MKUltra, et Edgewood Arsenal :
https://en.wikipedia.org/wiki/Edgewood_ … xperiments

Également sur les évènements de Pont St Esprit :
https://www.lepoint.fr/culture/1951-tri … 2979_3.php

https://www.franceculture.fr/emissions/ … t-sous-lsd

Dernière modification par Anonyme2021 (05 septembre 2020 à  16:56)


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Anonyme2021 a écrit

Il semble pourtant que l'armée américaine s'est intéressée très tôt au LSD (et plus largement aux drogues, notamment psychédéliques) pour s'en servir comme arme de déstabilisation à grande échelle ou encore "sérum de vérité" (ce qui s'avéra un échec).

L'armée américaine (et française) s'est intéressée au LSD mais ces recherches, comme je l'ai dit, sont demeurées marginales au regard du nombre et de la diversité des études scientifiques. L'armée a mené quelques études qui ont toutes rapidement été abandonnée les unes après les autres faute de résultats probants. En revanche les services de la Défense des pays occidentaux se sont penchés, pendant les années 1950-1970, sur les psychotropes de manière répétée, mais on est à l'époque au moment de la découverte de centaines de substances, dont le LSD fait partie mais, encore une fois, n'est pas le plus intéressant pour l'armée. On se focalise sur cette substance parce qu'elle est la plus célèbre or la plupart du temps (en dehors de quelques expériences dont celle par exemple sur des soldats dont la vidéo est visible sur le net), le LSD était étudié en rapport avec les autres substances psychotropes et non en lui même : on administrait du LSD puis d'autres substances et on étudiait les variations.
Le fait que le LSD (et les psychédéliques) ait été testé par l'armée ne veut pas dire que cette recherche ait été importante ni significative.

Le livre dont vous citez les extraits n'est pas réalisé par des historiens et a été écrit en 1985 : ces affirmations ne reposent donc pas sur la consultation d'archives et ressemblent plus à un travail journalistique que scientifique. Si certaines informations peuvent être vraies (je ne suis pas spécialiste de ce sujet), il faut cependant prendre ce genre d'ouvrage avec précaution.

Quant à l'affaire de Pont St Esprit, rien ne permet de penser (à part des théories fumeuses plus proches es théories du complot) que la CIA aurait diffusé du LSD sur ce village. Cette histoire est hautement improbable.

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Zoë.D a écrit

Etudes psychédéliques

Bonjour Zoë, vous êtes membres de la SPF je crois ? Je suivrai ce webinaire avec attention wink Bonne journée !


...and we got to get ourselves back to the garden.

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Anonyme2021
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Zoë.D a écrit

Le livre dont vous citez les extraits n'est pas réalisé par des historiens et a été écrit en 1985 : ces affirmations ne reposent donc pas sur la consultation d'archives et ressemblent plus à un travail journalistique que scientifique. Si certaines informations peuvent être vraies (je ne suis pas spécialiste de ce sujet), il faut cependant prendre ce genre d'ouvrage avec précaution.

Quant à l'affaire de Pont St Esprit, rien ne permet de penser (à part des théories fumeuses plus proches es théories du complot) que la CIA aurait diffusé du LSD sur ce village. Cette histoire est hautement improbable.

Il me semblait que les archives déclassifiées par rapport à MK-Ultra notamment, énuméraient plusieurs expérimentations, notamment sur des prisonniers. Mais peut-être que c'est insignifiant par rapport à la recherche psychiatrique (je sais que Grof a pas mal fait avancer la recherche sur le LSD par exemple).

En ce qui concerne Pont Saint Esprit, il y a un documentaire assez intéressant sur le sujet qui était passé sur France 3 :



De souvenir, les pistes creusées étaient tout de même assez sérieuses et faisaient état de témoignages d'anciens agents de la CIA et de documents américains déclassifiés. Il doit y a voir aussi des archives françaises sur le sujet déclassifiées dans pas longtemps je crois, on en saura peut-être plus à ce moment là...

Dernière modification par Anonyme2021 (07 septembre 2020 à  15:41)


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Bkk2012 homme
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Slt les psycho
N'empêche que si sa aurait vraiment fonctionné le lsd serait surement légal/prescrit de nos jours!  c'est presque dommage lol

Plus sa vie est infâme, plus l'homme y tient ; elle est alors une protestation, une vengeance de tous les instants.

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Marloo
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boulet

Très drôle. Surtout que ça va probablement te faire l.inverse roll

Pourquoi il est pas ban ce troll à moitié homophobe?

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Bkk2012 homme
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Calme toi mec je rigole rien d'homophobie la dedans detend toi du bulbe lol

Plus sa vie est infâme, plus l'homme y tient ; elle est alors une protestation, une vengeance de tous les instants.

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