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jade a écrit:
a drogue evince ses limites...
Elle voulait sans doute dire "l dépasser les limites des bornes"...
Elle aime faire joujou et elle
"gagne toujours."
Doit avoir une martingale.
La vie de camé est si pleine de divertissements.
Les drogues sont un si doux amusement, un divertissement, un passe temps...
Ne sommes-nous pas les enfants de la fameuse "civilisation des loisirs" ?
Mais le casino c'est pas fait pour faire gagner les joueurs mais pour les plumer... dans la joie et la bonne humeur avec une jolie musique.... en échange de quelques montées d'adrénaline, décharge de dopamine et un sourire plein de sérotonine.... et une pincée d'endorphines.
Ah le doux souvenir d'une descente bien abrupte après un bon run de crack de plusieurs jours...
L'inoubliable échappée d'une parano dantesque avec des flics derrière chaque fenêtre et des micros planqués dans le plafond
La joie d'une basse cour de picorettes piaillantes au petit matin à chercher les merveilleux petits cailloux blancs autour de Stalingrad
Le plaisir de sentir les petites quenottes qui partent en morceaux
La surprise de découvrir chaque semaine une nouvelle carie
Les petits matins vert olive d'une free partie hardcore à donf de speed
Les belles autoroutes sur les petits bras pleins de jolis trous
L'innefable sentiment communautaire quand on apprend que l'on fait partie des heureux élus de la famille VHC/VIH
La sublime sagesse octroyée par la divine poussière d'étoiles qui fait accepter avec une infinie mansuétude le baisage de gueule des arnaqueurs qui sont bien obligés de vivre eux aussi.
Les suaves relents de bile aromatisés au Néocodion
Le doux murmure du pipi dans le flacon sous l'oeil goguenard de "l'addictologue" qui nous dispensera parcimonieusement quelques gouttes de métha
...
Et que c'est c'est réconfortant tous ces gens, professionnels et bénévoles, qui n'écoutent que leur coeur et oeuvrent pour notre bien... et comprennent que tout cela n'est qu'un jeu et que nous ne sommes que des enfants qui aimons juste jouer un peu
...
Bon, j'ai un peu dévié...
Ya des jours comme ça....
Mais c'est si beau " la drogue"...
Et que de souvenirs.....
....
Comme disait l'autre:
La drogue mène à tout.... à condition d'en sortir...
(je rajouterais: "à temps")
Dernière modification par Gilac (15 octobre 2011 à 17:33)
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Dernière modification par Gilac (18 octobre 2011 à 13:51)
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Bonnie D. a écrit
Et pis c'est bô, comment tu le dis... : Je danse comme le cobra
... et parfois il feule un peu comme le tigre blessé, la nuit dans la jungle humide chaude, pleine de mystères... Haletant...il lèche sa plaie... cherche un peu de fraîcheur... hume l'air chargé d'effluves... et de parfums lourds.... Ses yeux lancent des étincelles d'émeraude...
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ji air a écrit
Y'a -t-il des hens parmi vous qui onr eu des expérieces similaires?
(déjà ça m' avait fait quasi la même avec la pillave que j' ai arrêté et sans aucun malaise, mais j' ai jamais vraiment été un alcoolo de la mort. Mais j' ai compris que j'aurais pu glisser.
L' alccol j'ai jamais vraiment aimé à fond ,ne serai-ce que le gout que je trouve dégueu, mooi je pillavais pârce que je me faisais chier et que je voulais tirer le rideau.
Ptête un jopiur je vous raconterais que j' ai arrété du fumer du cana, enfin ça faut pas trop y compter....je me soigne moi et en plus je rigole
Et poirquoi pas la métha, et les clopes pendant qu'oon y est....
Désolé mais n' y compter pas trop.
merde, voius avez réussi à tout lire?
Et comment que ça me parle ton histoire. Il m'arrive la même en bleu cerise avec un saint respect pour tata métha.
La coke, ça fait maintenant quelques temps qu'il s'est passé un truc à l'envers.
Maintenant, j'ai plus envie du tout, ne gardant que le souvenir des descentes angoissées et des courbatures accompagnant les hématomes partout et puis marre de prendre les lampadaires pour des pendules.
Alors comme toi, je suis par expérience très méfiant vis à vis du mot JAMAIS, ne cracherais peut être pas sur un extra de quelque chose d'exceptionnel à la rigueur mais vraiment très exceptionnel, sinon mon désir s'est déplacé ailleurs.
Et puis aussi, je me dis que merde, il me reste peut-être 30 ans à vivre (en étant très optimiste) et tant qu'à faire, j'aimerai bien les passer sans passer un tiers du temps à me remettre de mes conneries.
Je partage avec toi le fait de vivre la vie que j'ai choisie, luxe ultime, expression de notre liberté sur le petit ring bien clos qu'est notre vie.
Je crois que le truc commun au deux vécus e.st que nous savons tous deux que nous avons des choses à perdre (cette liberté si chèrement acquise) si nous cessons d'évoluer.
Après mon discours de jésuite, j'avoue comme toi ne pas être un pur enfant de coeur, il y a des choses que j'adore.
Et des leçons, je me sens mal placé pour en donner, sauf aux cons méchants lorsque je n'ai pas couru assez vite.
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