1 2
Dernière modification par Agartha (02 mai 2020 à 16:33)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par Cosmococcyque (21 mars 2020 à 06:22)
Hors ligne
Cosmococcyque a écrit
Bukowsky c'est pas mal, mais je trouve que c'est parfois un peu déprimant ces ambiances... On imagine tout de suite les lendemains de cuite avec odeur de dégeuili, bière éventée et tabac froid. C'est parfois très drôle mais moi ça me foutait en général le bourdon ou l'envie de faire de la merde à mon boulot et tout envoyer chier.
Dans les moments de déprime, le rire est libérateur. Et les histoires sinistres sont les plus drôles.
Bukowski, c’est toute ma jeunesse. Avec Céline, c’est le seul romancier qui m’a fait rire à haute voix — un exploit pour un bouquin. Perso, il m’a toujours foutu la patate dans les pires périodes de ma vie, surtout ses poèmes. J’y retourne souvent. Un pote, quoi.
Bizarre que tu le trouves déprimant, car sur ton profil, ta signature est « Don't try ». J’imagine que tu fais justement référence à l’épitaphe sur la tombe de Bukowski. Je me trompe ?
Amazon livre encore. Récemment, j’ai découvert « Permanent Midnight » de Jerry Stahl. Il a été traduit en français sous le titre « Mémoires des Ténèbres » chez 13e Note, mais cette boîte a plié boutique, il n’est plus édité, on peut le trouver d’occasion, mais à des prix exorbitants. En plus, je ne connais pas la qualité de la traduction. Mais pour ceux qui lisent l’anglais, c’est une pépite d’humour et de sincérité, un des meilleurs mémoires sur l’héroïne que j’ai lue, et Dieu sait que j’en ai lu. L’histoire vraie du mec plein de culpabilité qui écrit des scénarios pourraves à Hollywood pour des séries merdiques telles que Alf tout en se camant jusqu’au coup. En revanche, je vous en supplie, on oublie le film avec Ben Stiller tiré du bouquin — une véritable bouse.
Pour ceux qui captent l’anglais et le dialecte toxico californien, petite vidéo d’introduction à mourir de rire. Comment décrocher de l’héro en « switchant » vers le crack :
Sinon, je recommande un bon vaccin de rappel stoïcien et la lecture du trio impérial, j’ai nommé Sénèque, Épictète et Marc Aurèle, auteurs qu’il faut reprendre sans cesse et qui sont primordiaux en périodes de décroche.
Une pensée pour tous ceux qui, ici et ailleurs, sont contraints de se taper un sevrage forcé, particulièrement les toxicos dans la rue vivant de la manche...
Hors ligne
Hors ligne
MrDeeps a écrit
je te conseil l'herbe verte de 1977 qui est un classique du genre sinon essaie Mein Kampf pour sont coté historique ( j'aime l'histoire pas d'amalgame svp, car je suis un exemple de tolérance dans la vrai vie )
Elle est pas bleue plutôt l'herbe de ton livre ?
À tout hasard.
Hors ligne
Zénon a écrit
Bizarre que tu le trouves déprimant, car sur ton profil, ta signature est « Don't try ». J’imagine que tu fais justement référence à l’épitaphe sur la tombe de Bukowski. Je me trompe ?
Ouai, c'est vrai. Mais je me rappelai même plus que j'avais mis cela. C'est que quand j'ai ouvert mon compte sur psychoactif en 2013 j'étais dans à fond sur Bukowsky, et Henry Miller aussi. C'est vrai qu'à ce moment il me faisait bien marrer. Mais aujourd'hui quand j'y reviens je trouve ça badant, mais c'est qu'un point de vue du à mes dispositions du moment. Et je conseil vivement tout de même. De toute façon en ce moment j'arrive plus à kiffer grand chose...
Edit: put*** les écorchages d'orthographe, désolé si y'a des pointilleux en la matière
Dernière modification par Cosmococcyque (21 mars 2020 à 15:02)
Hors ligne
Dernière modification par Psilosophia (21 mars 2020 à 15:12)
Hors ligne
Hors ligne
je suis d’accord avec quelques points de son constat
Si tu pouvais quoter stp, sans Paul et Mike, je serais curieux de savoir ces points avec lesquels tu es en accord, mais aussi si l'auteur est en accord avec ses propos.
ça va être compliqué, car sa conclusion me parait totalement incohérente, d'ailleurs, il ne s'agit pas vraiment d'incohérence, par moment le filtre de la raison semble avoir laissé place à celui de l'émotion et ce parfois au sein d'une même phrase.
Friand de littérature de junky
Je te conseille une dose de Gingembre.
Putain, je viens d'apprendre qu'il vient de décéder en février en tombant sur son avis de décès, j'étais en train de me dire que ça faisait un bail que nous ne nous étions pas appelés.
J'espère que tu as autant de weed que tu le souhaites là où tu es poto...
Jean-Marie Gingembre
Après quelques années passées au Venezuela, Jean-Marie Gingembre rentre en France au début des années 80. Il suit vaguement des études de ciné et de philo. Passionné par l’audiovisuel, il exercera tous les métiers : de projectionniste à assistant réalisateur, avant de se découvrir une nouvelle passion : la publicité.
Concepteur rédacteur, il deviendra un des “enfants de la pub” des années 80, les années fastes.
À la mort de sa femme, il s’éloigne du monde des ”créatifs”, à moins que ça ne soit l’inverse.
Aujourd’hui, Jean-Marie Gingembre rédige des textes pour une maison de disques, fait des piges pour quelques magazines, collabore à l’écriture de scénarios… et écrit un nouveau roman.
Descriptif
Roman d'amour et de dope sur fond de sida, Impairs et Manque se divise en deux textes se répondant l'un l'autre Elle et La Face cachée du soleil. Les personnages ont besoin de flirter avec la mort pour pouvoir s'aimer librement. Ils vivent leur vie comme si chaque jour était le dernier. En phrases courtes et tranchantes, l'histoire avance, mécanique implacable, les conduisant vers une fin qu'ils connaissent et attendent. Impairs et Manque est un roman dérangeant, un roman où l'urgence prime. Des phrases au scalpel, un regard clinique sur les personnages... difficile de sortir indemne de ce livre. Au-delà de la drogue et de la maladie, de la souffrance et de la mort, c'est d'amour dont il s'agit.
Hors ligne
Hors ligne
Zénon a écrit
http://www.journaldeparis.com/substitut/
Éric Maravelias
Il est bien mignon ce monsieur. Seulement c'est tellement facile de cracher dans la soupe une fois qu'on n'a plus à la boire... Mais c'est vraiment dégueulasse pour les autres.
Bien sûr y'a un peu de vrai dans ce qu'il dit (enfin sur la fin il part totalement en vrille, le bon vieux cliché des grand méchantes élites), mais perso, je suis sous métha depuis 7 ans, et c'est quand même pas une sinécure : le manque vient me titiller soir et matin, . C'est pas le manque ultime d'un arrêt net, mais c'est suffisant pour qu'il n'y ait pas beaucoup jours où je me dis pas qu'il faudrait quand même revenir à une vie moins pénible (mais est-ce seulement possible ?). Et cette histoire de la douleur qui finit par vous forcer à en finir, que fait on de ceux qui n'en peuvent vraiment plus et décident d'en finir dans le sens le plus exact du terme ?
Non franchement, c'est rétrograde.
Dernière modification par Cosmococcyque (25 mars 2020 à 06:01)
Hors ligne
Dernière modification par Zénon (31 mars 2020 à 20:34)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Zénon a écrit
Entre autres, je me suis procuré Écrits Stupéfiants de Cécile Guilbert dans la bonne vieille collection Bouquin. Bien fait, une anthologie de textes littéraires sur la drogue allant de l’antiquité à nos jours.
J'ai récupéré ce bouquin tout récemment, je le trouve hyper intéressant ! A travers tout un tas d'extraits, de textes plus ou moins anciens (de l'antiquité à nos jours), c'est un sacré témoignage de la place qu'ont pu avoir les produits dans différentes sociétés !
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
RandallFlag a écrit
MrDeeps a écrit
je te conseil l'herbe verte de 1977 qui est un classique du genre sinon essaie Mein Kampf pour sont coté historique ( j'aime l'histoire pas d'amalgame svp, car je suis un exemple de tolérance dans la vrai vie )
Elle est pas bleue plutôt l'herbe de ton livre ?
À tout hasard.
Oui tout à fait xD c'est telement plus logique de dire herbe verte que bleu ahah
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
1 2
[ Forum ] Opinions - Que feriez-vous / prendriez vous s'il vous restaient peu de temps à vivre ?
|
4 | |
[ Forum ] Opinions - Sondages famille de produits préférés
|
25 | |
4 |