1 2
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Number613 a écrit
Je ne vois pas trop le rapport avec le site.
(….)
Bref cela dit je me demande la pertinence de ce topic
Alors number613,
Cette catégorie de topic, un peu divers, vaut pour les retours d'expérience qu'elle suscite. Elle aide aussi à aborder des questions générales, à créer du lien social et à se sentir moins seule.
Par ailleurs, trouver un psychiatre avec lequel s'entendre n'est pas sans lien avec le vécu de chacun par rapport à ses consommations.
Bonne journée
Janis
Hors ligne
Par ailleurs, trouver un psychiatre avec lequel s'entendre n'est pas sans lien avec le vécu de chacun par rapport à ses consommations.
Oui, beaucoup de consommateurs sont suivis par des psychiatres, soit pour des pathologies associées (dépression, anxiété) soit même pour la "prise en charge" de leur consommation, ce qui n'est pas toujours le mieux car cela renforce l'idée que la consommation est pathologique. Les "etats uniens", consommateurs de cannabis, dans les Etats qui l'ont légalisé sont ils des malades mentaux ? Probablement pas plus que les consommateurs de Muscadet ou de Côtes du Rhône, ou les amateurs de patisserie !
En France, il semble que les pouvoirs publics pensent qu'ils sont malades mentaux car ils renvoient souvent à des psychiatres, en obligation de soins.
Effet du climat ??
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (04 juin 2020 à 10:35)
Hors ligne
Dernière modification par Mister No (04 juin 2020 à 11:00)
Hors ligne
Hors ligne
Number613 a écrit
Je ne vois pas trop le rapport avec le site.
Ça m'est arrivé d'aller au restaurant et de mal y manger ; quand c'est le cas, je ne désespère pas et j'en essaie un autre. Les psychiatres c'est pareil, il faut parfois prendre le temps de trouver le bon, en rencontrer plusieurs fait même partie du process.
Malgré la volonté de donner un point de vue empreint de clarté je releve beaucoup de parti pris^^
Ne serait ce que l emploi du mot âneries, je trouve que tu fais un accueil plus qu qu'exécrable à notre ami.
Tu te perd dans un imbroglio pseudointello pour juger hâtivement l auteur de ce post dont tu as peu d infos et crois moi avoir "un peu bossé" Freud ne te legitime pas pour aller aussi vite en besogne.
Sache que l usage de psychotrope et suivre un psychiatre sont 2 choses differentes mais qui se complementent.
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par JulienLoki72 (06 juin 2020 à 17:28)
Hors ligne
Dernière modification par Teddyappt (07 juin 2020 à 04:02)
Hors ligne
Ca fait parti du schema destructeur et sur lequel certes il faut savoir devenir mature, mais il y a d autres points à prendre en compte.
Je suis la discussion avec intérêt, mais pense, pensez, pensons à parler en "je" sous peine de malentendu où votre vécu devient une contre-vérité ou au moins une généralisation excessive, du moins pouvant paraître comme tel.
Hors ligne
Teddyappt a écrit
Les AA [...] ont de tres bon resultat.
yop, salut
pourrais tu stp étayer cette affirmation par des données ou sources, comparatives si possible des différentes méthodologies ou dispositifs d'accompagnement en addictologie/usage de drogues afin de bien voir si c'est bon, très bon, ou?? résultat?
je suis intéressé...
merci par avance et au plaisir de te lire :)
Dernière modification par Plotchiplocth (07 juin 2020 à 12:36)
Hors ligne
Hors ligne
Je vous laisse avoir une super conversation où la hiérarchie n'existe pas, où tout avis se vaut, où chacun peut parler de sa "philosophie personnelle",
Oui c'est bien l'esprit du forum, si l'avis n'est pas injurieux contre un autre forumer.
Amicalement
Hors ligne
Number613 a écrit
dès que quelqu'un avertit des dérives d'une pensée à nouveau HÉTÉRODOXE et complètement fantaisiste on crie à l'intolérance
salut à toi
ici en premier lieu se partagent des experiences... dans toutes leurs singularités, avec donc pour permettre l'expression de tou.te.s un (très) grand attendu de non-jugement.
tu peux nous parler volontier de tes ressentis ou nous avertir/questionner sur des risques que tu as rencontré dans les usages de drogues issus ton experience personnelle.
Number613 a écrit
ces démarches ne vont nulle part et ne vont servir qu'à renforcer l'illusion de ton ego
Number613 a écrit
Vous vous êtes exclusivement dans un discours émotif, soit
bon... un peu d'honneteté intellectuelle: tu es venu juger, prescrire, proscrire, faire des généralités....
ca n a pas sa place ici AMHA,
les relations entre participants aux forums ne sont pas entre soignés et soignants mais des échanges de pairs-à-pairs, on est donc pas dans un espace de soin à proprement parler (thérapeute etc). Mais des participants échangent sur leurs expériences sur ces thèmes.
tu veux echanger, welcome... mais avant d'arriver au fond du sujet, il va falloir bosser la forme (on est tous passés par là)
si tu souhaites te socialiser ici va falloir je crois. a toi de voir, ce n'est que mon humble avis.
si tu souhaites enrichir conceptuellement ton analyse des échanges ayant lieu ici
-> E. Jouet, A. Troisoeufs, P. Chappard: chapitre "Addictions et apprentissages informels en ligne, le cas du site "psychoactif.org" " dans l'ouvrage "Le e-learning informel?" coordonné par O. Las Vergnas (editions des archives contemporaines)
Dernière modification par Plotchiplocth (07 juin 2020 à 20:59)
Hors ligne
Plotchiplocth a écrit
Teddyappt a écrit
Les AA [...] ont de tres bon resultat.
yop, salut
pourrais tu stp étayer cette affirmation par des données ou sources, comparatives si possible des différentes méthodologies ou dispositifs d'accompagnement en addictologie/usage de drogues afin de bien voir si c'est bon, très bon, ou?? résultat?
je suis intéressé...
merci par avance et au plaisir de te lire :)
Alors ça va etre un peu compliqué, je m'etait m'etait rapproché des A.A durant mes années études ou j avais rencontré des gens "soignés" de maniere definitive, et qui n'hésitait pas à narrer leur experience de maniere exhaustive. Voilà ce qu on peut trouver sur Google :
https://www-slate-fr.cdn.ampproject.org … 20%251%24s
Une efficacité connue: 70% des alcooliques et 49% des multi-dépendants (alcool + autre drogue) déclarent ne plus ressentir de manque une fois les célèbres douze étapes du programme effectuées,
https://www.stop-alcool.ch/fr/traiter-l … s-recentes
Les avancées dans la compréhension des neurosciences de l’addiction ont permis l’identification de deux aires cérébrales qui, parmi d’autres, expliquent le comportement irrationnel et auto-destructeur des alcooliques. [...] Une étude très récente avance que le programme en 12 étapes suivi par les AA contribue à inverser ces effets [1].
Les résultats montrent un impact significatif du groupe d’entraide sur toutes ces dimensions. En contraste avec les pensionnaires d’un centre de désintoxication, les individus impliqués dans un groupe d’entraide présentent un niveau de dépression plus faible, un soutien social fonctionnel plus important et un niveau d’anxiété plus important également, celui-ci étant lié à l’appréhension qu’entraîne le fait d’avoir à se rendre responsable de sa vie et de celle des autres.
https://www.cairn.info/revue-psychotrop … ge-127.htm
Une autre étude récente soutient que le programme en 12 étapes des AA fonctionne parce que ces dernières induisent des émotions positives chez le consommateur d’alcoo
Les AA représentent le plus grand mouvement abstinent du vingtième siècle
De plus, les barrières socioéconomiques qui séparent généralement les citoyens tombent, car la personne dépendante partage les mêmes soucis, souffrances et expériences douloureuses, et ce, indépendamment de son statut.
l’abstinence constitue une condition indispensable au succès de l’individu dans sa démarche de réhabilitation. Ainsi, la sobriété devient un étalon de mesure du succès ou de l’échec de l’individu et ce, selon la devise « un jour à la fois » ou « plan des 24 heures » d’abstinence. D’ailleurs, un système de reconnaissance de la durée de la période d’abstinence est établi au sein du mouvement en vue d’encourager et de récompenser les personnes ayant réussi la plus longue période de sobriété
Il faut savoir que de nombreuses célébrités, meme glamour, ont suivi le programme des A.A, meme Brad Pitt recemment lol.
Alors attention ce n'est pas un programme miracle, mais c'est une structure qui refuse evidemment les comportements hatifs et les "aneries' et pronent l'usage de la raison.
Tu
Il s agit d entraide et de soutient pas de cadre therapeutique, je ne sais plus ou l'OMS en est en ce qui concerne le fait de considerer l'alcoolisme comme une maladie ou non.
Je rajoute que comme précisé dans l'article Cairn il s'agit d'une methode importé des USA, pays très branché abstinence et ou l'alcool est donc plus tabou qu'en France, donc c'est une methode très orientée "redemption" totale, c est pas l endroit ou on va te prescrire un traitement medicamenteux.
Cdlt
Teddy
Dernière modification par Teddyappt (17 juin 2020 à 03:56)
Hors ligne
Teddyappt a écrit
https://www.cairn.info/revue-psychotropes-2011-3-page-127.htm
"Bien que la philosophie AA soit fortement populaire, plus dans le continent nord-américain que dans certaines parties du monde, il ne semble pas y avoir de consensus social quant à son efficacité réelle. Diverses écoles de pensée coexistent dans le champ des dépendances par rapport au traitement dit des 12 étapes. Critiques de la philosophie AA, plusieurs chercheurs et auteurs questionnent les fondements sous-jacents : les concepts de pathologie/maladie appliqués au sujet dépendant, de la permanence du statut (une fois dépendant/toujours dépendant), de la perte de contrôle, de l’abstinence à tout prix comme modalité de participation, de la croyance en Dieu, d’un certain échec du processus de socialisation en privilégiant le tissage des liens, non pas avec une diversité sociale, mais principalement à l’intérieur des AA comme microsociété, etc. (Warner, 2008 ; Peele, 2004 ; Bufe, 1998 ; Ragge, 1998 ; Trimpey, 1996)."
En fait, j'ai des réserves portant sur ces points, ne datant pas d'aujourd'hui
j'ai le ressenti aussi que AA est un outil qui peut etre adapté à certains... mais qui est tout d'abord adapté aux dogmes dominants de l'addictologie dont la promotion de l'abstinence (rappelons-le, l'addictologie est une discipline médicale récente, au coeur d'enjeux sanitaires mais aussi de contrôle social). Pour avoir connu des personnes ayant "échoué" aux 12 étapes, l'impact sur l'estime de soi et sur les capacités de cette narration de culpabilité et de repentance m'a semblé très négatif, comme une commorbidité supplémentaire face aux difficultés liées à l'usage.
si l'abstinence est un moyen (parfois sanitairement et ou psychiquement efficace) à la disposition des usagers pour réguler leurs usages (dans une gamme d'outils à élargir...), il n'en reste pas moins le moyen favorisé dans la promotion politique des approches en matière d'addiction (inchangé depuis le rapport de commission d'enquête de 2002-2003?).
Ainsi, l'approche et le fonctionnement des AA me semblent sous-entendre:
- la dépendance est une maladie
- la dépendance est immanente
- la nécessité de se repentir, et l'idée sous-jacente de culpabilité
- l'abstinence comme outil unique ou préferable de régulation
- le rejet et la stigmatisation de l'usage
et je reprouve tous ces points en tant que vérités dogmatiques qui s'appliqueraient en toutes circonstances et à tou.te.s
en tant qu'usager, en tant que militant et en tant que professionnel du champ.
il y a beaucoup d'angles morts dans les réflexions sur les efficacités comparatives des pratiques (thérapeutiques ou pas) en addictologie... comment affirmer que l'abstinence est la solution à favoriser quand il n'y a pas d'expériences documentées d'accompagnement dans / de l'usage et un déficit d'outils (ex: analyse) visant à renforcer les capacités d'autorégulation? comment affirmer des nocivités imputées aux usages ou aux produits quand le contexte prohibitif et de condamnation morale n'est pas questionné quant aux effets déleteres qu'il produit?
loin de moi l'idée de nier les effets positifs ressentis sur certaines personnes de ces groupes thérapeutiques ou des dommages existants liés aux usages de drogues, mais plutôt envie d'en réinterroger les causes sociales associées, et de se rappeler que ce n'est qu'un aspect, une facette, des usages de psychotropes
un exemple: après 50 ans d'études visant à prouver la nécessité de controler les "drogués au cannabis" et la nécessité d'abstinence => etude du GREA 2020 https://www.grea.ch/publications/les-co … o-regulent "Les consommateurs de cannabis s'autorégulent"
je lis tous tes liens plus amplement et reviens par ici :)
Dernière modification par Plotchiplocth (17 juin 2020 à 14:25)
Hors ligne
Teddyappt a écrit
Les AA sont heterodoxes et sont empreint de religieux mais ont de tres bon resultat.
Selon moi, c'est une vraie question de savoir ce que c'est, des "bons résultats"...
Je rejoins donc un peu la remarque de plotchiplocth, à savoir qu'il serait intéressant de connaître la méthode et les critères d'évaluation qui permettent de l'affirmer.
Hors ligne
Dernière modification par Teddyappt (17 juin 2020 à 13:34)
Hors ligne
Hors ligne
Teddyappt a écrit
C est une approche differente que sur PA ou tu peux evoquer l l'utilisation d une autre substance pour ralentir la conso d alcool.
En France c'est le must du débat eclairé et averti
Merci à toi de venir l'enrichir, invitant ainsi à se positionner clairement
Hors ligne
Hors ligne
JulienLoki72 a écrit
Bref moi j ai fait l impasse et j ai fait mon cheminement personnel mais je suis curieux d avoir des retours d d'experience.
Il y a t il encore des psychiatres fiables ???
personnellement j'ai une extrêmement mauvaise expérience avec ces fil(le)s de ****.
pas d'écoute, pas de compréhension, aucune aide apportée
Hors ligne
I live in the universe a écrit
JulienLoki72 a écrit
Bref moi j ai fait l impasse et j ai fait mon cheminement personnel mais je suis curieux d avoir des retours d d'experience.
Il y a t il encore des psychiatres fiables ???personnellement j'ai une extrêmement mauvaise expérience avec ces fil(le)s de ****.
pas d'écoute, pas de compréhension, aucune aide apportée
J ai eu des discussions plus apaisantes avec des medecins et des gens sans formation medicale mais avec un vécu. C'est difficile de discuter de certains trucs, notamment lies a l usage de substance, avec une personne qui a une position un peu conservatrice, hygieniste.
Hors ligne
JulienLoki72 a écrit
J ai eu des discussions plus apaisantes avec des medecins et des gens sans formation medicale mais avec un vécu. C'est difficile de discuter de certains trucs, notamment lies a l usage de substance, avec une personne qui a une position un peu conservatrice, hygieniste.
c'est malheureusement pareil, et du coup je n'ai jamais eu d'aide médicamenteuse de leur part ce qui m'a rangé sur le cannabis
Hors ligne
Hors ligne
[ Forum ] Nos psychiatres
|
50 |