Salut à toi
Tangouille,
Je trouve ta question très saine et même sage, car avouer que l'on a besoin de l'autre, c'est quelque part être franc et lucide et accepter de faire ce que certains ne font jamais et en crève parfois, voir souvent, et ce tant qu'ils gardent ce type de question dans toute sorte de domaines, arrêtées, bloquées qu'ils en restent pétrifiés à vie, et tout cela à cause de leur inconscients, et ne trouvant pas, de solution mais j'en ai assez dit j'attaque.
Il se trouve que tu me pose une colle car dans ce domaine dont tu as besoin d'être drivé, j'entends par là aidé par quelqu'un qui a réussi à complètement arrêter tout produit et prises de produits, pour pouvoir être conseillé avec des techniques alternatives te permettant de ne pas passer ta vie à penser à un ou des produits.
Malheureusement, je ne suis pas la bonne personne et malgré mes 38 ans, je n'ai jamais quitté une drogue sans me rabattre sur une ou plusieurs autres. Une fois les
opiacés dépassés, battus, j'ai cru un moment tromper ma nature, mais il semble évident de par ma présence ici-même, qu'elle ait gagné, mais personnellement j'en ai fait une sorte de vie normale hors du commun, car, de toute façon sens de je suis et j'ai toujours été un inadapté social doué dans les études, mais aussi un rebel tenace du plus profond de mon âme doublé d'un vilain provocateur et extrême nerveusement bien souvent avec mes copines comme avec mes poteaux, ou encore ma famille, qui bien qu'étant habituée à ce type de personnalité, à souvent du mal à y faire face.
Et c'est ce caractère excessif qui m'a toujours mené à l'excès, mais un excès que ma chimie cérébrale explique et qui est en gros une addition de pathologies qui fait que je ne me pose plus de question à part que je sais decro par moments mais jamais bien longtemps et qu'avec l'âge j'ai appris à tempérer mes envies, mes
craving, mais, et comme c'est écrit un peu plus bas, la folie m'a en quelques sortes empêchée d'être fou.(H.F THIEFAINE)
Ce n'est donc pas de moi, mais la recette qui marche à coup presque sûre, c'est celle de la PASSION! C'est ma seule amie, celle qui me sauve dans cette épreuve que peu parfois être cette vie de temps libre, les etidesc, et ce jusqu'au bout je veux apprendre et continuer d'apprendre pour pouvoir comprendre, car plus on en sait plus on se rend compte que l'on ne sait rien ! Et je me passionne pour tellement de choses que ce serait du gâchis que de laisser cette soif sans matière première du moteur qu'est cette bénédiction, la culture.
Passion donc pour un domaine d'étude, culturel, sportif, artistique, professionnel les voyages, l'informatique, que sais-je...bref n'importe quoi qui te fais rêver, tripper, en gros te sentir vivant et dans la société qui s'annonce, il y en aura certainement plus que besoin de ce type de personnes prêtes à s'impliquer, à travailler de concert avec les autres afin de tenter de refaire des siècles d'histoire abrutissante et excessive, la démonstration d'une race humaine, seule race existant sur cette planète, et peut être enfin arriver à offrir un lendemain à nos enfants et autres membres de ces âges prématurés mais peut être, à ton âge, n'est tu pas encore assez sensible à un tel argument, je te conseillerais donc de plutôt chercher dans ce que j'ai dit en premier, un domaine qui te fasses te sentir vivant et te fasse oublier, ou du moins mieux accepter ce que tu reproches à la vie ou à ta propre personne, au regard du nombre de gens qui se drogue parce qu'ils ne s'aiment pas.
Mais à cela je te laisse répondre car c'est d'intimité dont tu as la besoin.
J'espère ne pas avoir été trop chiant et t'envoie mes ondes les plus positives.
Peace