Bonsoir tout le monde!
Avant de vous décrire les effets quelque peu ''spéciaux'' que j'ai pu ressentir avec le
Dicodin, je me doit de vous faire remonter légèrement le temps, pour remettre en contexte... :')
Pour faire très vite, je consomme de la
codéine depuis bientôt un an et ma consommation est devenue quotidienne depuis dix mois.
Ma dose de ''confort'' se situe entre 200mg et 250mg. Mais il n'était pas rare que je monte jusqu'à 400mg, voir presque 500mg, certaines fois.
Cela fait maintenant trois mois que j'essaye de réduire ma consommation, en effectuant un
sevrage dégressif, tout en étant extrêmement soutenu et suivi par ma médecin généraliste et mon psychiatre-addictologue.
Et depuis trois mois, rien n'avance. Je ne trouve pas de motivation, pas d'envie, pas d'objectif, qui m'aiderait à réduire. J'ai même eu tendance à augmenter les doses ces dernières semaines.
Mais, furtivement, passons outre l'aspect santé, et venons-en à mon porte monnaie.
Il crame, littéralement. Une boîte de Néo-Codion tous les deux jours, pendant plusieurs mois, c'est pas donné. Le médicament n'est absolument plus remboursé par la sécurité sociale...
C'est pour cela, que, depuis Vendredi matin, moi et ma médecin généraliste, à la suite d'une discussion enrichissante et d'un accord, évidemment, commun, avons décidés de passer au
Dicodin LP, en attendant un rendez-vous décisif chez mon psychiatre le 30 Septembre.
Pour l'instant, elle m'a prescrit 4 boîtes. Une boîte à renouveler trois fois, tous les 4 jours. Niveau dosage, c'est 2 comprimés le matin, et deux comprimés le soir (ce qui ferai donc 80mg de DHC par prise, pour un total de 160mg sur la journée, bien que oui, effectivement, libérée progressivement)
La première journée sous
Dicodin ce passe très bien, je ressent de l'apaisement, du contentement, et un peu de légèreté, des ressentis et des émotions quasiment oubliés.
Cette après-midi, le curieux que je suis à voulu tenter de dissoudre la forme LP pour une forme LI.
J'ai écrasé deux cachets (donc 80mg) en une poudre très fine. J'ai ensuite versé la poudre dans un verre de jus d'orange que j'ai bu sur le champ!
Les premiers effets apparaissent entre 30 et 45min plus tard, pour atteindre un pic entre 1h et 1h30.
J'ai ressenti énormément de vagues de chaleur, externe et interne, c'était très agréable.
Mais c'est tout. Aucune euphorie, aucune excitation motrice.
J'avais l'impression de peser deux tonnes et d'avancer au ralenti.
Je sais très bien que c'est un des effets communs des
opiacés (et surtout du seul que j'avais testé, la
codéine), le fait d'être au ralenti.
Mais là, c'était chaud, vraiment. C'était presque du slow motion à certains moments.
Deux heures après le début du ''trip'', ma respiration était un peu à la peine. Rien d'angoissant, d'affolant, mais je devais quand même m'obliger à respirer certaines fois.
Petite précision, qui pourrait avoir son importance, j'ai pris du
temesta cette nuit à cause d'une grosse insomnie. Cela pourrait-il avoir un lien?
En vous souhaitant une excellente soirée!
Bise.