« Detox report »: un avis très positif de cure à Lannemezan

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Jonasculine homme
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Suite à une discussion avec un collègue de modération de NDD qui me disait que vous autres avez été confronté à nombre de cures douteuses, ce qui avait rendu certains d’entre vous réticents face au principe même de la cure... Je voulais vous relater mon expérience de cure de sevrage (me concernant la conso problématique était l’injection de cc) aux Chemins de la Lande à Lannemezan - qui a été très positive. Pour ceux qui s’en arrêteraient déjà la parce qu’ils sont sous TSO, ne me quittez pas, parce que ce n’est pas rédhibitoire là bas!

J’ai travaillé comme infirmier dans de nombreuses cliniques psychiatriques qui proposaient des séjours de cure de sevrage qui se résumaient à deux heures d’animation par jour et glandouille le reste du temps en plein milieu de plaques tournantes de prod, autrement dit je vois très bien ce que vous pouvez décrier dans ces procédés.

J’ai été en cure l’an dernier à cette époque (j’ai passé les fêtes la bas, et comment vous dire que j’ai été très agréablement surpris par l’ambiance on ne peut plus chaleureuse et réconfortante après des fêtes passées l’année précédente a m’en foutre plein les veines seul comme un con dans mon appart) aux Chemins de la Lande à Lannemezan (65).

C’est une petite unité du CHU de Lannemezan de 20 chambres individuelles pour 40 soignants au total, chambres très propres et avec vue sur les Pyrénées, ainsi que terrasse privative qui permet d’y fumer la nuit si l’on en a besoin. L’équipe, super ouverte et compétente concernant tous les produits (C’est historiquement un centre d’alcoologie mais qui s’est diversifié depuis longtemps dans toutes les addictions; moi quand j’y étais je dirais que les trois quarts des patients étaient là pour l’alcool +/- les benzo, et il n’y avait que quelques patients comme moi qui étaient là pour des sevrages à d’autres produits), compte une addicto hors pair, deux médecins généralistes, une psychologue (et auparavant un autre psychologue qui était du tonnerre de dieu, de la trempe dont on en fait plus et avec une culture suffisante pour écrire des bouquins mais dépourvu de la prétention qu’il faut avoir un minimum à mon goût pour en faire, et qui est malheureusement décédé dans l’intervalle), des infirmier et infirmières au CV long comme mes cicatrices dont une sophrologue (une à deux séances de sophro par semaine), une socioestheticienne (que l’on voit en général trois fois, une première fois pour discuter, une deuxième pour bénéficier d’un soin du visage, des mains, d’une manucure, d’un massage ou autre, et une troisième pour faire une séance sauna pour ceux qui le désirent, tout ça dans le but de se réapproprier son corps et son image), une assistante sociale qui peut aider à mettre en route des démarches diverses et variées (notamment de post-cure pour ceux qui en ressentent le besoin), un praticien de médecine chinoise pour ceux qui font la demande de tels soins et qui est également guide de moyenne montagne (et emmène les patients en balade dans les Pyrénées sur respectivement une demi-journée et une journée entière, à un rythme adapté à chacun), des ASH qui s’occupent des repas (qui sont loin d’être degueu et même adaptés aux casse couilles comme moi qui sont végétariens ou qui ont des intolérances diverses et variées) et de la propreté du centre (le ménage est fait quotidiennement dans la chambre la première semaine d’arrivée, ensuite c’est à chacun de gérer la propreté de sa chambre avec un chariot de ménage mis à disposition ainsi que des machines à laver et des étendoirs, parce que le but est aussi de redonner leur autonomie à des gens qui sont parfois allés tres loin dabs le laisser aller), une diététicienne qui anime au cours de la cure un atelier sur les bases de la diététique et vient à la demande pour faire adapter les menus en fonction des prises ou pertes de poids trop importantes ou des intolérances de chacun... et d’autres intervenants que j’oublie certainement.

Pour y entrer, montrer patte blanche revient à se démerder soi même pour les contacter et à ne pas faire appeler pour soi un médecin pour solliciter une place. On peut appeler à toute heure du jour ou de la nuit pour discuter un peu avec un infirmier, qui transmettra la demande à l’équipe et à un infirmier de liaison avec qui l’on a au moins un rdv avant la cure, avant d’avoir un rdv avec l’addicto, et ensuite est proposé une place dans des délais très variables en fonction de la motivation que l’on montre à venir en cure, et bien sûr en ce moment en fonction du contexte sanitaire. Ca prend généralement plusieurs mois, les délais sont aussi longs que la réputation du centre est bonne, mais à la faveur d’un désistement ou d’une période où personne n’a envie d’être en cure (genre le 1er janvier) y’a moyen d’avoir une place sans attendre des lustres. En tout cas c’était le cas avant le corona...

Les patients sous traitement substitutif comme moi sont donc acceptés comme je le disais et n’en sont sevrés qu’à leur demande; à savoir que si votre traitement psy contient une benzo, il est préférable de s’en sevrer avant de venir, autrement le sevrage sera fait sur place, mais sera fait dans tous les cas, parce que c’est leur credo et ils l’expliquent bien dans un de leurs ateliers sur l’alcool, les benzos entretiennent la stimulation du MEOS (en gros, du cytochrome P450) avec pour conséquence une tolérance augmentée à l’alcool et donc un risque de rechute augmenté. Ils se servent donc bien sûr de benzo en cas de DT mais en aucun cas pour sédater les patients comme ça peut se voir couramment en psy. Vos autres traitements sont respectés. D’ici vous ne repartirez probablement pas avec un traitement psy si vous n’en aviez pas à l’entrée, c’est seulement s’il y a des difficultés insurmontables qui surviennent pendant le sevrage, autrement les thérapeutiques médicamenteuses sont extrêmement limitées et il ne faut pas être surpris, lorsque le sommeil est perturbé, à se voir prescrire des gélules de valériane passiflore ou aubépine si l’on en fait la demande. À savoir également qu’ils ont noté que parfois des microdoses d’alcool présentes dans les cosmétiques appliqués sur la peau peuvent suffire à déséquilibrer des personnes sevrées ou en cours de sevrage éthylique, donc absolument tous les produits de toilette sont scrutés à la loupe à l’entrée pour ne pas contenir d’alcool non ramifié sous peine de confiscation (on est prévenus avant de venir avec une liste des marques comme Cien qui n’en contiennent jamais et des marques qui en contiennent au contraire à coup sûr, les achats sont à prévoir en conséquence).

C’est une cure qu’on fait en principe qu’une fois dans sa vie. Rarement, ils reprennent des gens qui ont rechuté genre 10 ans après leur première cure (pour être schématique), mais ne comptez pas y revenir tous les ans, c’est pas le genre de la maison. On y rentre par groupe de 5, parfois quelques semaines avant le début de la cure si un sevrage est à prévoir, sinon le groupe de 5 se constitue au premier jour de la cure, est installé en chambre dans la même aile du bâtiment, et fait tous les ateliers ensemble (et pour moi qui suis très individualiste dans mon travail, ça a été une énorme surprise de voir que la dynamique de groupe fait des miracles sur les progrès que l’on peut faire).

Les journées sont bien remplies, à part les week ends et une ou deux demi journées par semaine qui sont consacrées à des entretiens individuels infirmiers ou médicaux et où l’on a le reste du temps pour réfléchir et se concentrer sur soi ou se prendre simplement le temps de se reposer et de rien foutre, toutes les journées voient défiler une alternance d’ateliers allant d’informations médicales sur les addictions à des entretiens de groupe avec les psychologues jusqu’à la réalisation en 3eme et 4eme semaine d’un « parcours de vie » (où l’on doit exposer les grandes étapes de sa vie sur deux à quatre feuilles A1 et le présenter devant le groupe sous l’égide et l’animation des psychologues qui prennent à la fin de l’exposé environ une heure et demi à dégrossir avec le patient les traumatismes affrontés depuis l’enfance, les liens qui se sont créés avec les prod, les ambivalences dont on est tous victimes de notre propre part, le tout avec dans une approche psychanalytique loin d’être rasoir ou imbitable), en passant par des ateliers uniques pendant la cure comme une réunion à l’intention des proches que vous souhaitez faire venir (si et seulement si vous le souhaitez), ou une animation de groupe la 4eme semaine où, comme après un mois passé ensemble on se connaissait tous très bien dans le groupe de 5 qu’on était et les infirmiers nous connaissaient par cœur également, on nous faisait sortir à tour de rôle pendant que tous les autres réfléchissaient à une situation susceptible de nous faire dégoupiller à l’extérieur, et on nous faisait rentrer pour nous mettre dans cette situation (moi ils m’ont mis en présence de potes - joués par les gens de mon groupe -  éclatés, qui shootaient etc, et la dessus un appel de mon père - joué par un infirmier - qui m’aggressait verbalement et refusait de croire que moi je ne consommais pas) avec des tentations autour (bouteilles, pompes, poudre etc), tout ça dans le but de préparer le 4ème week end où l’on doit rentrer chez soi pour se confronter à la réalité de l’extérieur afin d’avoir encore une semaine pour travailler les points sensibles qui peuvent demeurer (moi ce week end la j’ai choisi d’organiser une grosse chouille chez moi où j’ai invité tout le monde à consommer devant moi, afin de me préparer aux tentations de la sortie lorsque l’on n’a plus de tests urinaires pour nous obliger à rester abstinent (ah oui parce que l’on est testés régulièrement au cas où, même si les choses sont bien organisées pour éviter tout faux pas: les sorties ne sont autorisées dans l’enceinte de l’hôpital qu’après la 1ere semaine, à minimum 3 personnes, par principe de sécurité mais aussi afin qu’il y en ait deux pour raisonner celle qui serait capable de flancher si elle croisait un dealer dans l’hôpital, ce qui ne nous le cachons pas peut arriver)).

En dehors de ça, le troisième week end on doit s’organiser une journée dehors avec le groupe de 5, pour sortir aller faire ce que l’on veut en groupe (autorisation de conduire sur cette journée de même que pour le week end suivant à domicile) et se confronter à la réalité dans l’optique du 4eme week end a domicile (nous on est allés randonner et pique niquer dans la neige, faire quelques boutiques dans une station de moyenne montagne, puis on a fini dans un bar, exprès pour se mettre la pression et se confronter à ça). Avec tout ça on est hyper bien préparés au retour à domicile, j’ai entendu parler d’aucune rechute du J1 de tous les patients que j’ai croisés.

NB: un contrôle positif (hormis lors de l’entree ; urinaire ou en soufflant) et c’est dehors, non négociable. Que ce soit au retour du week end a domicile, de la journée en extérieur, ou n’importe quand à partir du moment où tout doit d’être négativé. Et ils testent, sans raison, aléatoirement, régulierement. 

NB2: les visites des proches sont autorisées les aprem des week ends et des jours fériés.

NB3: vous pouvez venir anonymement dans ce centre, et vous n’êtes pas obligés de faire intervenir votre famille dans le soin.

NB4: il y a bien sûr des règles de vie commune à respecter (ne pas baiser son prochain, débarrasser sa table, pas foutre le dawa...), dont le non respect peut valoir dans des cas extrêmes l’exclusion. Ni le problème ni la sanction ne sont pris à la légère.

NB5: la libido est revenue au galop lors du sevrage, et même avec ma conjointe il était attendu que je ne m’adonne pas au sexe en chambre. Ce qui se passe en promenade en revanche, nul ne le sait...

D’ailleurs les résultats de cette cure sont plutôt excellents, nous notre groupe on a été mauvais parce qu’on a pris le confinement dans la gueule peu de temps après la sortie de cure et mes comparses et moi même avons eu quelques difficultés à gérer ça, mais sur notre groupe de 5, 1 seul à vraiment rechuté. On a toujours contact entre nous, les liens qui se sont tissés sont forts et durables, et me concernant, s’il m’arrive encore de consommer maintenant que les confinements sont derrière nous (avant le prochain?), ce sont uniquement des conso très exceptionnelles et festives, et j’ai tourné la page des taquets, j’ai été durablement guéri de l’IV par cette cure.

Sur de nombreux points ce centre est précurseur, ils prescrivent par exemple du Mucomyst (acétylcystéine, j’en avais justement uniquement entendu parler sur psychoactif avant d’aller la bas) à forte dose aux consommateurs de W et de cc pour limiter le craving et de leur propre aveu ont vu une sacrée différence entre l’avant et l’après mucomyst dans le centre, comme je le disais ils font appel à la phytothérapie, à la médecine chinoise, à de la socioesthetique... Différents courants de la psychiatrie et de l’addictologie sont représentés parmi les soignants et sont enseignés en atelier (on nous a notamment parlé de certains addictos qui sont d’avis que la dépendance commence dès lors que l’on sait ce que l’on recherche dans une substance... on ne nous a pas présenté ça comme la seule vérité existante et indiscutable, mais c’est une conception des choses qui m’a personnellement fait beaucoup réfléchir à ma relation avec les prod), et il y est fait beaucoup de RDR, on y vient pas toujours pour etre abstinent à la sortie et si l’addicto est une ancienne qui est d’avis que la consommation raisonnée est statistiquement vouée a l’échec à long terme et que seule l’abstinence permet de se sortir complètement de la dépendance de maniere sûre, on est laissés tout à fait libres de ce que l’on veut en faire ensuite, on nous fait pas de bourrage de crâne de ce côté là, et comme vous le savez sûrement, c’est une conception qui n’est pas figée, ni actuellement dans les livres et dans les discours des addicto, ni dans les avis personnels des gens pour qui ça évolue au fil du temps (je suis rentré en étant déterminé à ne plus retoucher à la cc et à la rabla et à stopper les injections, mais sans souhaiter me restreindre par exemple vis à vis de la prise de D ou de W qui chez moi a toujours été ultra-exceptionnelle; au fur et à mesure de la cure, en voyant les bénéfices de l’abstinence sur ma santé et mon humeur - puisque je suis bipolaire -, j’en suis arrivé à me convaincre à sortir totalement abstinent; pendant le confinement j’ai rechuté dans la cc, et puis j’en arrive finalement - maintenant que je suis stabilisé sur le plan de l’humeur comme sur le plan addicto - à ne rien m’interdire du moment que c’est exceptionnel à part de shooter, et nonobstant je n’ai rien consommé depuis un moment sans pour autant en souffrir). Par ailleurs on nous explique bien que la rechute fait partie du processus de guérison dès le premier jour de cure, et quelques soient les rechutes que j’ai pu faire il ressort que cette cure m’a servi sous bien des aspects. On ne m’a pas bourré le mou pour arrêter la clope mais j’ai demandé des patchs et des gommes pour réduire ma conso de tabac, et ça a été si bien géré que j’ai spontanément arrêté de fumer (on partait de loin, 3 paquets par jour quand je fumais des indus avant de passer à la pipe...), et je suis resté sevré du tabac jusqu’à ce que les patchs ne collent plus pendant l’été; j’ai repris que l’espace de quelques semaines, et ai de nouveau arrêté, cette fois sans substitut autre que la clope électronique, et c’est la seule consommation régulière qui demeure pour moi à l’heure actuelle.

Les ateliers concernant les prod et la dépendance, qui sont animés par les Infirmiers, sont très enrichissant, et même moi qui ai plusieurs années de fac de médecine derrière moi et tout autant en suivant d’alcoolo-/polytoxicodépendance, j’y ai appris beaucoup de choses, que ce soit de la bouche des infirmiers comme de celles de mes comparses qui intervenaient volontiers dans tous les ateliers. La vie en communauté se passe généralement très bien, il n’y a eu aucun accroc notable de mes 5 semaines de cures avec les autres patients et alors que je n’invite pas franchement à la sympathisation de prime abord, mon groupe - parmi lequel j’étais le plus jeune à 28 ans - a su avec beaucoup d’intelligence et de bienveillance m’aider à gérer mes problèmes et a toujours su désamorcer les tensions qui pouvaient advenir.

Honnêtement j’ai jamais vu une équipe soignante aussi soudée et aussi efficace de partout où je suis passé - comme soignant ou comme patient -, et ils ont été d’une patience remarquable avec l’emmerdeur que j’étais (les soignants font les pires patients...) qui n’entendais aucune réveil et qu’ils ont du lever à grands coups de latte dans le c... avec beaucoup d’amour chaque matin les premières semaines alors qu’en principe ils attendent des patients une autonomie complète concernant les tâches du quotidien à partir de la fin de la première semaine... ils auraient pu faire le choix de me tej, mais ils ont été consciencieux et ont su voir et mériter les efforts que j’ai pu faire pour la vie en communauté, et je leur en suis totalement redevable. Tout n’est pas tout rose non plus, il y a certainement des choses à redire sur la politique de soin et addictologique de ce centre et je serai ravi d’en discuter avec vous en suivant, mais je souhaitais vous faire connaître une autre réalité que celle des cures « à l’arrache » et rétrogrades que je n’ai que trop bien connu en tant que soignant et qui ne servaient à rien d’autre qu’à remplir des lits. Là c’est dans un centre dédié (il y a un service de psychiatrie dans le CHU et le centre d’addictologie en est complètement indépendant); même avec une mutuelle pas top je n’ai rien eu à débourser pour un séjour de 5 semaines qui est efficace durablement et qui permet des progrès qui ne seraient réalisables en ambulatoire qu’en plusieurs mois ou années pour certains usagers. Ça ne veut pas dire que le travail se termine à la fin de la cure, et de l’aveu même de ceux qui faisaient ici un deuxième séjour l’erreur la plus patente était celle de ne pas avoir mis en place de suivi après la cure, mais c’est une manière de bien entamer le travail de manière sérieuse et en étant très bien préparé à la sortie.

Sentez vous libres de me poser des questions sur cette cure et sur ce centre si vous avez des interrogations ou des réticences à l’égard de ce que j’ai pu dire. Je vous lirai et vous répondrai avec attention c’est promis

PS: non, ils ne m’ont pas payé pour faire leur pub ^^ ils n’en ont pas besoin, ils sont déjà réputés dans toute la France sans que j’ai à intervenir pour eux...

Dernière modification par Jonasculine (05 janvier 2021 à  20:31)


Ecc1:18 « Beaucoup de sagesse, c’est beaucoup de chagrin. Qui augmente son savoir augmente sa douleur. »

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fabfantastique homme
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Inscrit le 14 Oct 2019
6 messages
Merci infiniment pour ton témoignage bien complet
F

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Wannalive homme
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France
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Inscrit le 09 Dec 2019
33 messages
Merci pour ce témoignage assez exhaustif et encourageant.

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Cétékan homme
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Inscrit le 24 Mar 2024
1 message
Bonjour,
Je venais pour une question, mais ton témoignage est génial, et tu me replonges dans ce centre de lannemezan où en effet l'encadrement était génial et surtout "on te suit !" , avec de nombreux atelier (plutôt à partir de la 2ème semaine) et surtout avec alternative aux médocs si possible.
  Le mucomyst.. 15 sachets/jours pour moi, j'ai encore des boîtes achetées à l'époque qui traînent dans des cartons, que j'arrive pas à jeter (au cas où) alors que j'en ai plus besoin.

  J'avoue que ça ne s'est pas aussi bien terminer que toi, j'ai été viré au cours de la deuxième semaine suite à un disont gros excès de colère, bref le landemain au réveil on m'a déposé à la gare illico presto. Avec le recul ils ont eu raison, j'étais pas prêt.

  Loin d'être anecdotique, tu me fais souvenir de cette fameuse liste de produits d'hygiènes et autres autorisés ou pas selon certaines marques, j'avais oublié.
  Merci pour ce témoignage reflétant bien l'esprit de ce centre.

  Je venais donc ici pour poser 1 question, justement sur ces gélules de plantes que l'on prenait pour dormir. (étonné d'ailleurs la première nuit, mais tout le monde ronquait avec ça !)
  Je vais essayer de les joindre demain, mais malheureusement à priori, au vu de plusieurs articles trouvés, cet annexe de l'hôpital aurait fermé.. Dans l'espoir de le rouvrir, à voir.

  Bref est-ce que tu souviens des doses de passiflore, d'aubépine, et de valériane qu'ils donnaient ?
  J'étais très étonné de l'efficacité et étais curieux, je me souviens qu'ils m'avaient dit d'éviter d'acheter le tout en 1 gélule en pharmacie, souvent peu ou mal dosée, mais qu'il fallait acheter séparément les gellules de passiflore, d'aubépine, et de valériane.
  Ça remonte à quelques années (2016 ou 2017), content de voir qu'ils continuent sur ce système, j'ai bien oublié les quantités de chacune des plantes. 200mg/200mg/400mg j'ai ça en tête, mais à quelle plante ça correspond, je sais plus.

  Si tu as le dosage, je suis preneur !

Merci encore pour ton témoignage, malgré 1 final un peu abrupt pour moi, tu décris très bien ce que j'avais ressenti là-bas, loin des nombreuses autres hospices à toxicos que j'avais connu auparavant.

Dernière modification par Cétékan (24 mars 2024 à  18:28)

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