Présentation

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Spoutnik007 femme
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Bonjour à tous

Malheureusement je ne suis pas sûre décrire au bon endroit pour écrire ma présentation.
J'en suis désolée jai pourtant cherché. Je chercherai mieux et le referais si nécessaire.

Je reviens sur PsychoActif après quelques années de vie passées.
Auparavant j'avais écris sous un autre pseudo (que jai oublié) alors que jessayais d'arrêter l'heroine à la dure et n'y arrivais pas alors jutilisais cet endroit comme lieu où trouver des gens qui vivaient la même chose que moi, pour le sentir moins seule, mais aussi des plans sur le darkweb. Bref, j'étais en galère. Je prenais sans donner.
Depuis j'ai fais du chemin, je suis toujours dans ma bulle mais je cherche à en sortir.
D'une part je comprends enfin l'utilité/essentielle de ce lieu d'échanges et de rencontres.
De l'autre je me sens prête à me Re confronter à tout ça alors que jusqu'ici, depuis mon arrêt, je ne voulais plus avoir à faire avec tout ça par peur de replonger.
Quand je dis tout ça, ça englobe beaucoup de choses, mais pour faire simple, tout ce qui se rapportait à mon passé avec les drogues était dans des cahiers griffonnes, vieux ou récents.
J'étais et je suis toujours dans un état d'esprit de "il faut que je regarde devant et ne pas trop regarder en arrière " Car j'ai peur d'etre rappelée à mes doutes et peurs.
Jusqu'au jour où un médecin dans un CSAPA m'a dit qu'il fallait que je sois fière de mon expérience de vie.
Fière ??
Ça m'a donné de la force, ça m'a donné confiance.
Peut-être que je peux être sur une mobylette munie d'un rétroviseur et rouler avec confiance.
Peut-être que je peux même utiliser ce que je sais faire pour aider les autres ? Peut-être que l'on peut trouver une force dans le collectif, l'humain pour enfin envoyer valdinguer tous les appriori et les jugements.

Soyez indulgent car tout comme je n'ai jamais reconsomme de la came depuis ma TSO (disons 3ans) , jai toujours aussi peur de me lancer dans quelque chose car j'ai toujours peur de me casser la gueule. Ça m'est arrivé tant de fois que maintenant que j'ai cette impression de stabilité je ne veux pas la perdre.
Mais ne dit on pas que le chêne casse et le bambous plie ? Rester figé et s'y cramponner n'est ce pas ça qui fait que ça casse ?
C'est pas les occasions qui ont manqué pour l'héroïne. Jai eu une voisine et un pote qui m'en ont carrément demandé. Malheureusement jusqu'ici c'était plus de la distance que jinstaurai dans ces cas là, pour me protéger.
C'est bête quand même. Avec le temps et en me questionnant sur mon rapport à ça je pense que je pourrai être moins impulsive, moins jugeante.


Pour la présentation :

Jai 33ans, je suis au RSA et artiste auteure. Enfin j'étais. Je me suis radiée depuis peu de ce statut car je crois que je poursuis un fantasme et que la vie m'apporte d'autres chose sur mon chemin que je me dois de saisir.
Car la vie selon moi est une question de rencontre avec soi même et les autres. Avec des imprévus. Même si ça déstabilise d'être dans l'incertitude.
Bref, j'espère que je ne vous parais pas moralisatrice, ce n'est pas du tout le but, je fais seulement part de mes réflexions..
De la nécessité pour moi de sortir de mes croyances pour envisager d'autres points de vue afin d'apprivoiser mon passé pour que j'arrete d'avoir honte de ce que j'ai vécu, arrêter de me sentir comme le vilain petit canard.
Arrêter d'avoir cette sensation de devoir prouver ma valeur aux autres. Arrêter de me voir dans le miroir comme une ex accro à la came.

Bref, et aussi parce-que ce statut (artiste auteure, autoentrepreneur pour faire simple) est vraiment un statut compliqué quand on essai de revenir dans le milieu du travail et de se socialiser ^^'  .
Je me dis que reconnaître que je n'ai pas les épaules pour vivre (remplir mon frigo) avec ce statut c'est aussi me rendre service et faire un pas de plus peut-être. Je ne sais pas.
Ce qui est certain pour moi cest que l'addiction est intrinsèquement liée à mon parcours de vie.
Cest un peu ce que je veux vous dire en vous racontant tout ça.

Mais l'art sera toujours là. L'art pour ne pas mourir de la réalité et parce que avec nos émotions je pense que l'on peut apprendre à se faire du bien en les comprenant avec tout les médiums artistiques à notre disposition. On peut apprendre d'autres langages..

Bref,

À partir de mes 22ans environ jai pris, pendant 5ans de l'héroïne. Entre temps coke, buvard, champi, keta, bref, j'ai goûté à deux trois choses pour tester et avoir la sensation de ne pas être seule.
Mais ce qui m'a accrochée était l'hero.
Je prenais 2 À 3 grammes par jour.

Même si ce n'est pas la taille qui compte , c'est pas tant que ça 2/3g. C'est surtout la place qu'elle a pris dans ma vie qui à fait d'elle une intouchable. Une place insidieuse. En fait mon addiction s'est ancrée dans un manque affectif profond que je ne voulais pas voir.
Je me sentais invincible.
Je fuiais, tout en ayant la sensation de le faire par choix. Du moins au début.
Jusqu'à ce que je décide d'aller À l'etranger pour poursuivre un projet pro qui me tenait À coeur.
Au bout de quelques mois, après moultes tentatives d'arrêts, de visites en CSAPA, chez des médecins, à niker mes tunes en trajet de train pour ma dose etc, je me retrouve un jour À deux doigts de me retrouver à la rue car plus un soux pour mon loyer.
Étant à l'etranger ma sécurité sociale ne fonctionnait pas donc pas moyen d'être hébergée gratuitement dans un centre d'hébergement. Appars un où je suis allée qui ressemblait à une prison. Je n'y suis restée que pour pouvoir manger car plus de tunes nomplu pour ça.
Je vous passe les détails, vous connaissez.
C'est là que je me suis rendue compte de ce que je faisais. Du trou noir dans lequel j'allais et qu'il n'y avait plus grand chose qui me retenait.
Là j'ai eu enfin peur. Peur du non retour.

Un proche m'a généreusement aider à me payer le billet de bus de retour. Une fois rentrée je m'etais déjà renseignée sur des structures pour macceuillir. J'ai pu assez rapidement (2 mois après environ) aller dans un CSAPA avec hébergement où j'ai pu me poser sans avoir l'affectif en jeu (mes parents m'avaient déjà acceuillie mais ça ne c'était pas très bien passé et ce n'était pas envisageable d'y retourner. Ça ne m'aurait pas aidé. Ni eux).

En fait je reviens ici pour vous raconter tout ça car maintenant je suis confortable avec mon traitement de substitution, je baisse petit À petit.
Jai commencé À 8mg je crois (beaucoup de soucis de mémoire, c'est normal il me semble avec l'heroine, je n'étais plus vraiment là).
Jetais à 1mg de buprénorphine y'a trois jours.
Depuis je suis à 0,8mg avec du Temgesic et ça se passe bien.

Et je tenais à dire que jamais je n'aurai cru tomber dans l'heroine. Et je ne pensais plus pouvoir en sortir.
Alors ne jugez pas mon texte.
Alors si mon expérience peut servir de témoignage..
Même si c'est délicat car chaque expérience est différente.
Pour moi c'était une addiction qui me bousillait. Attention, je respecte le choix de chacun. Libre à chacun de consommer tant qu'il ne se fait pas consommer jai envie de dire.. Jai surtout appris que derrière chaque addiction se cache quelque chose de bien plus profond.

Bref, je tire mon chapeau au CSAPA avec hébergement de La Ferme Merlet, lieu où jai pu me poser et faire le point pour débuter ma TSO en campagne avec une chambre à moi. Un lieu où on nous accompagne sans stigmatisation. Sans nous prendre pour des incapables mais au contraire où on privilegie l'individualité, l'equite et l'autonomie. Un lieu qui a été vraiment important pour moi
Quelques mois essentiels dans ma vie.
D'ailleurs les animaux sont acceptés. Un rare lieu.

C'est un long chemin et je suis heureuse de redevenir maître du jeu et d'apprendre à savoir ce que je veux, que le produit ne decide plus à ma place, même si à une époque il me donnait l'illusion de réaliser mes désirs , comme un mirage smile


J'aimerai avoir des retour d'expériences de personnes qui sont devenus médiateurs santé paires et qui sont encore en TSO.
N'avez vous pas peur de ne pas avoir assez de recul pour aider les autres ? Avez vous commencé par la RDR pour jauger vos réactions ?
Personnellement j'essaie d'aider un pote à se rendre à l'évidence qu'il à besoin d'aide. Mais je me rend bien compte que j'essaie de faire ce qu'on a essayé de faire avec moi.
D'où l'importance d'un lieu comme ici.
Car pouvoir parler librement sans se sentir juger c'est aussi quand on est face à des gens qui ne vous disent pas comment/ce que vous devriez faire. Et c'est ainsi que la parole se dénoue et que l'on apprend à se regarder je crois.
Très difficile de se decrotter de ça quand il s'agit de proches et de ce qu'on connaît.

Quoi, qu'il en soit jai pour projet de faire de la RdR je pense que ça pourrait m'aider à être plus à l'écoute et moins dans le "je veux t'aider". Chose paradoxalement tellement proche et lointaine


Voilà une présentation succincte.
Si ça ouvre la discussion tant mieux, Sinon tant pis.

Prenez soin de vous
Love.

Sapere aude

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Sociophrenic homme
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Spoutnik007 a écrit

Hey !

Tu peux poster ton texte dans le topic "Présentation 2020" dans la partie "Au coin du comptoir", j'te mets le lien : https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … .html#divx

En tout cas wow.. quelle histoire

Premièrement, ravi que tu sois revenu sur Psychoactif, et je pense pouvoir parler au nom de tous en te disant que c'est avec plaisir que nous t'accueillons à nouveau, et que nous serons tous prêt à répondre à tes topics, t'aider si tu as des questions, ou si tu as tout simplement envie de vider ton sac !

Tu étais déjà sur PA il y a quelques années, donc tu connais déjà le genre de la communauté, en tout cas, de mon point de vue, sache qu'il n'y pas meilleur endroit pour se lâcher, se livrer.

Cette plateforme m'a, à moi comme à beaucoup d'autres, apporté plus que je n'aurai jamais pu espérer.

Et ce tant par la mine d'informations que ce forum représente que par la bienveillance des gens qui le font vivre.

Pouvoir s'imprégner des histoires de chacun, aussi différentes les unes des autres puissent-elles être, c'est si enrichissant.
Et surtout, être écouté, réellement écouté.

Je ne compte pas le nombre de fois ou je suis allé chercher un peu de réconfort ici, en vidant mon sac, et il y avait toujours quelqu'un pour me répondre, m'apporter des réponses, ou tout simplement un soutien.

Et c'est tout ce qui fait la magie de ce site, sa population, et ce qu'elle est capable d'apporter.

Quoi qu'il en soit, t'en as un sacré vécu, et je suis content de savoir qu'après avoir traversé tout ça, tu te sentes bien avec ton TSO.

Même si je suppose que la vie n'est pas toujours rose, elle ne peut jamais l'être totalement..
Que tu puisses trouver un semblant de stabilité et de sérénité est une chose géniale.

Prends le temps de souffler, un grand coup, et d'être fier de toi.

N'avez vous pas peur de ne pas avoir assez de recul pour aider les autres ?

Et pour répondre à ta question, pour ma part, je ne prétends être personne.

Depuis des années je m'imprègne, des témoignages, mais surtout des informations que je lis sur la plateforme, concernant tous les domaines possibles de la RdR, et j'y passe des heures, et des heures.. à assimiler toutes ces informations qui m'aident, et me passionnent.

Je ne prétends pas avoir la moindre qualification, mais j'essaye simplement, quand je le peux, d'aider, d'apporter mon soutien, un soutien moral, de répondre à certaines questions quand je juge que j'ai les connaissances pour le faire, et je pourrai toujours compter sur un camarade de PA pour me compléter si je ne l'ai pas assez été wink

Alors en définitive, je pense que dans mon cas, je n'aurai jamais "assez" de recul, je suis en perpétuel apprentissage, et j'essaye malgré tout, d'aider les autres, comme je le peux, et en toute humilité, avec les outils que j'ai.

Apporter son aide n'est pas chose facile, et l'on peut tous y contribuer, à son niveau : certains seront en mesure d'apporter une aide psychologique, d'autres, une aide médicale...

Il en va des qualifications de chacun et de ce que chacun est apte à faire ou à offrir.

Quand il s'agit d'aider un proche, le problème majeur est bien souvent que l'on manque d'objectivité, ce qui rend parfois le travail difficile.

Et donc, il n'y nul honte à se tourner vers quelqu'un d'extérieur, quelqu'un de neutre : un médecin, un psychologue, un psychiatre, un addictologue...
Qui bon nous semblera, au vu des qualifications qui nous semblent requises pour nous apporter l'aide dont nous  avons besoin.

Et c'est peut-être le cas pour ton ami, je ne connais pas du tout le contexte ni la cause de son mal, mais peut-être pourrais-tu lui proposer une de ces solutions en fonction du mal qui le ronge ?
Et en parallèle, lui proposer même de s'inscrire sur PA ? En voila une oreille neutre, et dénuée de jugement.

En tout cas, re-bienvenue sur ce forum, et j'espère que ton retour ici te fera le plus grand bien,

Prends soin de toi,

Sociop.


Nietzsche parlait du Cercle Vicieux, Hofmann m'a montré La Boucle.

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Spoutnik007 femme
Nouveau membre
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Inscrit le 05 Feb 2021
18 messages
[Bonjour Sociop et je te remercie pour ta réponse.

Merci beaucoup pour le lien !
Je vais copier mon texte là bas 

Je te répond quand même ici.

Oui PA aujourd'hui pour moi me semble vraiment, comme tu le dis si bien, une mine d'informations autant sur les recherches scientifiques que sur les actualites "politiques" quant à l'usage de drogues.
Et bien sûr sur les vécus de chacuns.
Bref, je suis totalement en accord avec ce que tu as écris.

Pour ma part, je trouve un réel bien être dans le fait de m'intéresser au fonctionnement de l'addiction sur le cerveau, d'un point de vue scientifique, mais aussi psychologique. Ça permet aussi de prendre du recul vis à vis de ma propre expérience et de me sentir plus active dans ma démarche en ayant une vision plus vaste que mon vécu personnel.

Pour ma connaissance oui je vais lui donner le contact du site PA. J'y avais songé.

Bonne fin de journée et Merci encore.

Keep swinging

Sapere aude

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Dan homme
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Bonjour

je suppose que je ne suis pas au bon endroit pour me présenter , d avance excusez moi pour la ponctuation pas toujours exacte mon clavier est une énigme pour moi .

Je suis  Dan ici , parce que je suis dedans addict a la codéine et commence le xanax pour dormir  hélas je me vois augmenter la dose de xanax si je veux dormir et çà me décide a venir ici

Je ne m aime pas comme çà  on me dit et je le vois bien que mon caractère change je deviens agressif et nerveux .

En fait , j ai 64 ans et je me rends compte que depuis mes 12 ans j ai toujours été addict

commence par la bière et alcool s plus de 40 ans mais j  , la cigarette parfois 3 paquets par jour  ,   le shitt mais peu celui ci  ,le jeu  , tout cela est derrière moi le plus dur fut de cesser la clope çà fait 8 ans que je tente de retarder de prendre la  dernière

pour en venir aux anti douleurs  dafalgan effervescent codéine et

depuis peu xanax pour ... dormir

Je pense que je suis au bon endroit pour comprendre et tenter de couper avec tout cette merd2

désolé si je ne suis pas a la bonne discussion , dans ce cas je prie les modos de bien vouloir déplacer ce post

merci de m avoir lu

La vie est une lutte, c'est lâche de ne pas combattre ... - une citation de Eugène Ionesco. moi je combat ... Mais on est pas obligé d aimer cela.

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Morning Glory femme
Ex modo
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Dan a écrit

Je pense que je suis au bon endroit pour comprendre et tenter de couper avec tout cette merd2

Pour avoir des infos, des conseils et du soutient oui. Pour reprendre les propos stigmatisants de notre cher ministre, non. Les drogues ne sont pas des merdes. C'est plus complexe que ça, toi ça s'est mal passé, d'autres y trouvent leur compte. Heureusement qu'on a les opiacés contre la douleur par exemple. Mais même cool d'avoir le LSD pour philosopher et poétiser, ou la MD, voire même l'alcool pour socialiser...
On en prend pas pour rien et ce qui pose les problèmes éventuels, c'est plutôt les variations inter-individuelles (génétique, histoire, plus ou moins bonne intégration sociale...), le contexte et l'environnement de prise, les raisons de cette prise et ses objectifs, ainsi que la recherche constante par ton corps de l'homéostasie, ainsi que du plaisir avec adaptation hédonique (ce qui provoque la tolérance, et l'addiction chez certaines personnes suivant la configuration que je viens d'énoncer, respectivement).

Dernière modification par Morning Glory (01 janvier 2022 à  12:56)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
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Dan homme
Nouveau Psycho
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Morning Glory a écrit

Dan a écrit

Je pense que je suis au bon endroit pour comprendre et tenter de couper avec tout cette merd2

Pour avoir des infos, des conseils et du soutient oui. Pour reprendre les propos stigmatisants de notre cher ministre, non. Les drogues ne sont pas des merdes. C'est plus complexe que ça, toi ça s'est mal passé, d'autres y trouvent leur compte. Heureusement qu'on a les opiacés contre la douleur par exemple. Mais même cool d'avoir le LSD pour philosopher et poétiser, ou la MD, voire même l'alcool pour socialiser...
On en prend pas pour rien et ce qui pose les problèmes éventuels, c'est plutôt les variations inter-individuelles (génétique, histoire, plus ou moins bonne intégration sociale...), le contexte et l'environnement de prise, les raisons de cette prise et ses objectifs, ainsi que la recherche constante par ton corps de l'homéostasie, ainsi que du plaisir avec adaptation hédonique (ce qui provoque la tolérance, et l'addiction chez certaines personnes suivant la configuration que je viens d'énoncer, respectivement).

merci pour cette précision , mais oui je comprends le truc  j en ai tâté plus ou moins a des moments différents de ma vie dont 45 ans alcool  et cigarette   ,

ce qu il y a moi c est que mon caractère change   quand je prends quelque chose et je ne m aime pas   dans ces moments là  , 

c est la raison de ma présence   j aimerai arrêter , mais vraiment , la codéine et stopper le xanax 

j ai peur par exemple si je devrais être hospitalise d être en manque sévère et  passer par la case moralisatrice avec les regards condescendants qui vont avec


j ai du l être quand j étais sous dolzam avant qu ils cessent de le vendre , raison pour laquelle je suis passe a la codéine ....le manque

j étais de ceux qui se levaient la nuit pour fumer , ne pouvaient plus prendre l avion parce qu addict a la cigarette parfois il me semble avoir chasse un clou avec un autre


alors oui je comprends juste que j ai peur , ici peut être qu on ne va pas me juger ?

même mon pharmacien me regarde de haut pour ma boite  hebdomadaire de codéine là   je suis en hausse et je veux cesser ,   

merci


La vie est une lutte, c'est lâche de ne pas combattre ... - une citation de Eugène Ionesco. moi je combat ... Mais on est pas obligé d aimer cela.

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Morning Glory femme
Ex modo
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Non ici tu ne seras pas jugé pour tes consommations.

En revanche je te conseille vivement de refaire ton message avec ta demande concernant la codéine et le xanax dans un nouveau topic avec un titre et tout, car là tu as peu de chances que beaucoup de monde tombe dessus et t'aide.

Y a les CSAPAs qui peuvent aider mais parfois c'est des ****. Et d'autres des amours. Ca dépend vraiment des CSAPAs. Un sevrage dégressif avec un addictologue me semble à conseiller.

Μόρνηνγγ Γλωρύ
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filousky homme
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Morning Glory a écrit

En revanche je te conseille vivement de refaire ton message avec ta demande concernant la codéine et le xanax dans un nouveau topic avec un titre et tout

Je plussoie la réflexion de Morning Glory sur l'ouverture d'un thread sur ton cas. La codéine et le xanax sont tous les deux des drogues provoquant des dépendances et l'arrêt de la codéine peut être pour certains aussi difficile que celui d'opioïdes bien plus forts.
Tu as besoin de connaître l'avis des uns et des autres pour te faire une bonne idée. Par exemple, je parle de moi : j'ai décroché de l'héroïne en 1984 et me suis substitué rapidement avec la codéine qui m'évitait la déprime post sevrage d'opiacés. AU bout de 6 ans de ce régime, j'ai du me faire hospitaliser 15 jours pour faire un sevrage super dur à vivre.
M'étant raccroché à la codéine 14e ans après, je suis passé au TSO méthadone et depuis 20 ans, ça roule sans problème majeur pour moi.

Amicalement

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Dan homme
Nouveau Psycho
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merci de vos retours , j ai suivi vos conseils et j ai reposté ailleurs , j espère être au bon endroit sur ce coup

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