Traitement psy overkill ?

Je comprends que ça puisse t’effrayer et crois moi, les psychiatre maîtrisent très mal tout ce qui se rapporte à l’autisme.
J’ai eu un traitement vers l’âge de 9ans. Pour dépression, ensuite on s’est orienté vers la schizophrénie à 17ans, jusqu’à 20. J’étais devenue un vrai zombie sous anti psychotique.

Le diagnostiqué du syndrome d’asperger prend énormément de temps. Car il y a autant d’autistes que de formes d’autisme. C’est impossible de lier des « symptômes ». Ce sont des petites choses de ta personnalité qui vont permettre de poser le diagnostique.
Tout ce que tu cites, la phobie sociale, scolaire, la dépression, les hauts les hauts qui font penser à la bipolarité, tout ça peut correspondre à un spectre autistique.

Le seresta est, à mon avis, ce qui permet le mieux de chasser les angoisses. En 50, je n’ai jamais eu, on me donnait du 10 et je gérais toute seule. Maintenant j’ai 30ans, je suis autiste asperger, diagnostiquée au 24ans et je suis suivie par plusieurs psy selon... disons mes envies du moment.
On ne te soignera jamais, car l’autisme n’est pas une maladie.
Il y a des jours où tout me fait du mal, le bruit, les gens, les odeurs. Je n’ai pas faim, c’est dur de sortir ou même de prendre ma douche.
Ça peut durer une semaine, deux, ça ressemble à de la dépression et pendant un long moment j’ai perdu espoir d’avoir une vraie vie.

Il,faut dire que ça va faire 20ans que l’on m’observe avec pitié et désespoir, ce qui n’aide pas ^^
Mais concentre toi, essaie d’éviter de penser aux regards des autres.
Tu penses que ce traitement est dangereux pour ta santé ? Ou est-ce qu’il te fatigue ?

Je sais que ma psychiatre me donne toujours du tercian en gouttes. Mais je préfère de loin mes angoisses, qui sont réelles, plutôt que de m’assommer.
Faut comprendre qu’ils sont medecins, ils veulent t’aider. Mais parfois il faut simplement accepter qui on est et ce que l’on ressent.

J’espère que le diagnostique viendra. Mais que tu sois autiste ou non, les mots n’y changeront rien. Je trouve en effet que c’est un combo chargée...

Je me contente de valium et d’imovane et je gère bien depuis que l’on me laisse tranquille. Ton psy’ il faut lui parler. Dis lui que ta journée tourne autour de ces prises et que tu t’y perds, que tu ne sais même plus ce que tu ressens, que tu doutes que ça t’aide.

Au début, (ça ne fait qu’un an) ils vont essayer pleiiiiin de molécules, tout simplement pour trouver celle qui te convient. Ils veulent te soulager.

Qu’est ce que ça vous fait l’abilify ? Ça a des priorités anxiolytique ?

Je ne suis pas psy mais ton parcours me rappelle le mien.
Oui les neuroleptiques m’ont aidée également, mais malheureusement trop souvent un syndrome extra pyramidal. Après cinq passages aux urgences, mes parents ne pouvaient plus. J’ai arrêté un peu pour eux.
Et aussi parce que j’aime écrire, dessiner et que là, j’étais si vide que je n’avais plus d’inspiration.

Il est vrai pourtant que les neuroleptiques soulagent (d’où l’idée de base que je pouvais être schizophrène).
Tu te sens dérange par le bruit, les odeurs, et la luminosité ?
Je prends du valium quand l’environnement est trop agressif, journée en famille, shopping, ou simplement quand je suis fatiguée et que j’en arrive à débrancher le réfrigérateur !!

Dis à ton psy que tu aimerais faire le point, que tu as besoin de comprendre, de savoir. Ces médicaments vont tout masquer (quoi que tu dis que les angoisses sont là). Mais du moins, il faut réussir à faire le point si on veut établir un diagnostique.

C’est drôle, que les médecins utilisent des médocs, pour voir ceux qui fonctionnent et vont se baser là-dessus pour définir de quoi tu souffres !
Les neuroleptiques vous aident ? Ah bah vous êtes schizophrène.
Un antidépresseur vous calme ? C’est donc une dépression !

L’autisme est tellement plus complexe à cerner. Il te faudra des années, et je ne cherche pas à te faire peur. C’est l’évolution, les mois à venir et les phases que tu traverseras, qui aideront à peaufiner ce début de piste.
Généralement, on se réfère à ton enfance : avais-tu des amis ? Quel a été ton parcours scolaire ? Et ta petite enfance : étais tu un bébé qui pleurait ? Qui réclamait ?
Je n’ai jamais exprimé le moindre besoin. J’ai toujours été extrêmement indépendante.

T’es difficultés sont-elles récentes ? Ou bien depuis un an, c’est tout simplement devenu ingérable pour toi ?
Je sais que j’ai attendu.... disons de 9ans à 20ans. A la fin de mes études, je me suis effondrée. 35kg, pancréatite aiguë. On m’a cru anorexique mais c’est juste que ce monde m’avait détruite. C’était un burn out.

Tu as un psychiatre qui te prescrit beaucoup trop de choses à mon avis. Si le seresta t’aide, honnêtement non, je ne pense pas que ça diminue en effet. J’utilise toujours le valium et ça m’apaise énormément au coucher. Combine avec des exercice de respiration, un bain, un livre audio.
Tu peux demander un bilan sanguin à ton médecin traitant, pas besoin de passer par le psychiatre.
Et ça te rassurera.
Je doute que ton foie en ait pris un coup. Cependant, je ne pense pas non plus que c’est une façon pour toi de t’épanouir.
Tu as besoin de réponses avant de te donner de solutions.
Ils sont marrants ces psys. Oui leur intention est de te soulager, alors ils te prescrivent un peu tout et n’importe quoi... du moment que ça fonctionne alors on continue.

J’ai eu la paroxetine, xanax, lexo, valium, tercian’ solian, toutes sortes de somnifères.
Aujourd’hui valium en journée, imovane le soir et je vais bien, vraiment.
Ça prend du temps de trouver. Donne toi ce temps.

> Tu te sens dérange par le bruit, les odeurs, et la luminosité ?

Pas spécialement non.

> Je prends du valium quand l’environnement est trop agressif, journée en famille, shopping, ou simplement quand je suis fatiguée et que j’en arrive à débrancher le réfrigérateur !!

Pour ma part je prends du Séresta 50 matin midi et soir, donc bon...

> Dis à ton psy que tu aimerais faire le point, que tu as besoin de comprendre, de savoir.

C'est ce que je vais faire oui.

> Généralement, on se réfère à ton enfance : avais-tu des amis ? Quel a été ton parcours scolaire ? Et ta petite enfance : étais tu un bébé qui pleurait ? Qui réclamait ?

Aucun ami, totalement renfermé sur moi-même, et j'ai pas changé aujourd'hui.

> T’es difficultés sont-elles récentes ?

Concrètement j'ai commencé à avoir des angoisses/crises d'anxiété à mes 14 ans, et j'ai commencé à voir un psychiatre à 16 ans (qui pour anecdote était totalement incompétent), depuis 1 an je vois un autre psychiatre que je juge beaucoup plus compétent.

> Je pense que la question plus pertinente serait "es ce que tu te sens bien avec ce traitement?" Si oui alors tu peux faire confiance à ton médecin et éventuellement lui faire part du fait que tu trouve le traitement lourd et voir si tu peux avoir le même résultat avec des moindres doses.

Je vais être franc : je me sens très bien depuis qu'il m'a placé sous Séresta matin midi et soir, mais il m'a dit que ça ne durera pas dans le temps car il y aurait apparemment une "tolérance" qui se développerait au fur et à mesure.