Sevrage ambulatoire

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Taro_Ben homme
Nouveau Psycho
Belgique
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Bonjour la Psychoactif family.

Aujourd’hui je viens en SOS,
J’ai commencé un sevrage a la maison le 14 février, au début tout se passait bien mais malheureusement depuis deux semaines rien ne va.
J’étais baisser a 100mg et malheureusement depuis un moment je suis a 150mg et je prend des Zolpidem pour dormir.


Rien ne va le Zolpidem ne me fait rien, aucun effet et je suis clairement pas en manque de Tramadol.
Depuis hier soir j’ai compris que ça n’allait pas et j’ai décidé de parler a ma mere pour un sevrage ambulatoire cat aujourd’hui j’ai fait une insomnie de l’apnée avec des hallucinations assez conséquentes.

Je suis au bout du rouleau et j’aimerais savoir si un sevrage ambulatoire serait efficace, demain nous allons contacter l’hôpital pour commencer les démarches...
J’ai eu des envies suicidaire ya peu de temps.
Le seul truc qui a réussi a me calmer était un cachet de Xanax, un xanax de 0,5.

J’ai tellement d’aide s’il vous plaît et de conseil, car a la maison il l’met
Impossible de me contrôler et de me dire « aujourd’hui on baisse » surtout que mon médecin me demande de baisser entre 25 et 50mg par semaine !
Alors que je suis a 150mg max par jour.

Bref c’est un appel au SOS. Que faire ??
Vivre avec ? En arrêter ?
Hôpital.

S’il vous plaît ce message serait a prendre au sérieux tout en sachant que j’ai 18 ans**...

Dernière modification par Taro_Ben (30 mars 2021 à  20:57)

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Mauddamier femme
Au pays imaginaire
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Ta mère va faire ce qui est le mieux pour toi.
J’ignore comment tu as pu tomber dans l’addiction, mais tu veux en sortir.
Ce sevrage degresssif est la meilleure idée. Le médecin te demande en effet une baisse conséquente. Les tramadol dosés à 50, il t’en demande d’en enlever un par semaine, tout ça en te laissant seul.

Les insomnies, l’humeur + que maussade, syndrome des jambes sans repos, tous ces effets secondaires rendent le sevrage très long et très compliqué.
Ambulatoire ça signifie une journée, donc je suppose que tu veux nous dire que tu vas faire ton sevrage en maison de repos ?

Tu y seras très bien, plus jamais seul.
Ils calmeront tes angoisses, comme tu as très bien su le faire avec un petit alpra sous la langue.
La maison de repos, en deux semaines il peut se passer vraiment énormément de choses !
Continuez donc vos démarches, plein de courage à toi.

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Biscuit homme
Psycho sénior
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857 messages
Tu contactes rapidement un service d'addictologie dans un centre hospitalier près de chez toi, prends y toi le plus vite possible car les délais peuvent être important... en atrendant rester à un dosage stable semble etre le plus approprié...

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Aliona femme
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4 messages
Bonjour Taro-Ben,

Est-ce ton médecin qui souhaite que tu fasses ce sevrage ? Si la demande ne vient pas de toi, et à moins que ce ne soit une urgence vitale de stopper, tu peux peut-être demander un second avis, par exemple avec un médecin addictologue, avant de poursuivre à tout prix.

Les baisses « demandées » par ton médecin me semblent bien rapides ; souvent pour effectuer un sevrage réussi, on procède par paliers, mais sur des périodes un peu plus longues. Ça laisse le temps au corps et au cerveau pour s’habituer. On peut faire des pauses si nécessaire.

Et arrêter pour arrêter, sans traiter les raisons de ta consommation, ça peut aussi entraîner des rechutes et des souffrances supplémentaires.

Tu parles de sensation de dépression, et effectivement le Tramadol est une molécule qui joue sur la douleur, mais qui peut aussi avoir un effet anti-dépresseur. Dans certains cas, j’ai vu qu’un anti-dépresseur peut être prescrit pour permettre une transition plus en douceur. (Dans mon cas, c’est l’Effexor qui avait été choisi, car les deux médicaments ont des caractéristiques similaires -mais je ne suis pas médecin !-).

Comme l’a dit Maud, je pense que tu fais vraiment bien de rechercher une aide extérieure.

Je ne sais pas ce qui existe en Belgique, mais je verrais deux-trois pistes possibles :

-> Un suivi, voire une hospitalisation dans une unité psychiatrique/psychologique pour adolescents (pour stabiliser le sentiment de dépression)

-> Un suivi avec un médecin addictologue, qui serait plus spécialisé qu’un médecin traitant. Éventuellement réévaluer la situation avec ton docteur, voir s’il peut aménager ton sevrage ou te proposer un traitement de transition.

-> Comme dit par Biscuit, un rendez-vous dans un centre hospitalier, car en effet les délais peuvent être longs.

Être entouré par une équipe pro dans une période délicate, ça peut faire toute la différence smile

Plein de courage à toi et à ta maman, je vous souhaite de trouver au plus vite une solution qui te soulage !

Aliona

Dernière modification par Aliona (30 mars 2021 à  11:18)

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Abracabrantesque homme
Psycho sénior
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641 messages
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Non ambulatoire, c'est à la maison, c'est l'inverse de a l'hôpital.

Si je comprends bien tu n'est pas en manque de tramadol mais un peu angoissé avec des problèmes de sommeil.

Donc si on poursuit la logique, avec une aide contre les angoisses et les insomnies tu pourrait entamer une petite baisse genre 25mg de moins.

Je comprends que 50mg a ce stade c'est enorme et ca sous entends plusieurs jours très inconfortables mais 25mg je pense que ça peut passer sans trop de souffrances, quitte à rester 4 semaines à 125mg avant de continuer.

Pour ça un addictologue sera peut-être mieux a l'écoute.

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anonyme 710 homme
Banni
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Salut l'ami,

Je comprends entièrement ta souffrance et c'est une chose exceptionnelle de reconnaître sa dépendance et de demander de l'aide. Et ne t'en fait pas, malgré cette période compliquée, on te tendras la main.

Honnêtement, les benzodiazépines pour un sevrage ça marche un temps, et puis la dépendance se transfert soudainement lorsque l'on décide de les arrêter. Et la dépendance aux benzodiazépines, contrairement au tramadol, est mortelle. Et je le répète, le syndrome de sevrage de aux benzodiazépines peut conduire à la mort par excès de convulsions et d'hyperthermie.

Avec le tramadol s'ajoute une nouvelle difficulté : le syndrome de sevrage aux inhibiteurs de mixtes de la recapture, cad, de la sérotonine et de la noradrénaline. C'est lui qui pousse à la dépression et à des tentatives de suicides.

C'est sur point ou tu devras insister pour parfaire ta stratégie :

- Premièrement, ne baisse pas les doses, mais uniquement espaces les. En effet, le fait de baisser les doses est beaucoup plus complexe que de les repousser. Et avec le temps, la tolérance diminuera et tu pourras alors diminuer le dosage. Je te donne un exemple : Ayant déjà expérimenté cette incroyable substance, les effets durent approximativement entre 8 et 12h (il m'est arrivé de prendre à 8h le matin, de ressentir les effets à 9h et d'observer l'arrêt vers 22h). J'imagine que quand tu te lève le matin, ton premier reflexe est de consommer. Et bien attends une, deux, voire trois heures. Le plus possible. Et plus ça fera mal, plus ton cerveau se réhabituera. Et lorsque que tu sent que c'est intenable, tu en prends. Ca sera sans doute les 30 pires minutes possibles mais dès que tu sentira la montée, tout se rétablira.
Et tu continue, chaque jour sans relâche. Et un jour, tu commenceras à sentir que c'est de moins en moins fort, et que tu peux attendre un peu plus. Et tu sautera la matinée, la journée et tu switcheras à un jour sur deux et ainsi de suite.

- Deuxièment, réglons le problèmes du sevrage des opioïdes. Reprends le sport, les activités physiques, n'importe lesquels. Tu réhabitue ton cerveau à fabriquer des endorphines et quelque part tu auras moins envie à un instant T de consommer.

- Dernièrement, ne lâche rien. Et dès que tout sera franchi, hop tu pourras profiter à nouveau de la vie, comme il faut.

Bonne chance à toi l'ami,

La bise wink

La société se détruit en cherchant son plaisir dans la déchéance

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Taro_Ben homme
Nouveau Psycho
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73 messages
Bonsoir a tous,

Tout d’abord je tiens a vous dire que tout vous message m’ont mis une larme au yeux.

Pour répondre a toutes vos questions,
J’ai décidé de commencer ce sevrage par moi même et non par pénurie, j’ai eu une maladie/blessure assez rare et pendant 6 mois je n’ai pas pu me faire opérer à cause du COVID.
En Janvier j’ai remarqué que j’allais mieux j’ai donc décidé de commencer à arrêter, je contacte donc mon médecin généraliste pour lui en parler (il s’enfoutais... il était clairement prêt a me prescrire encore 3 ans de Tramadol)
Il me donne donc du Contramal (Tramadol en 50mg) et me demande de diminuer en 50mg par semaine (impossible...)
Je tiens 2 semaines, mais bon a partir d’un moment je ne respectait plus ce schéma et je restait a 100/150 mg.

Ce matin je contacte donc mon généraliste pour me dire que la je dois aller a l’hôpital.
Sa réponse = très bien, contacter un hôpital.

Ma mère sous pression et en détresse (la pauvre) décide de me donner 1 ou 2 Xanax et d’un coup j’me suis calmé.

Je me suis réveillé a 6h30,  et j’ai pris 50mg et j’ai réussi à tenir toute la journée qu’avec 50mg.
Je suis sorti avec mes amis a midi et nous sommes allés nous poser et nous amusons au parc toute la journée.
Je viens de rentrer et j’ai pris 50mg de Contramal a 19h45.
13 heures sans prendre de dose (RECORD)

J’hésite, je ne sais plus quoi faire, appeler l’hôpital, sevrage a la maison, abandonné...

Au bout du rouleau

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Biscuit homme
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Parfois il peut y avoir un signal positif comme celui là qui peut laisser penser que finalement ça va le faire et 2 jours plus tard les événements ont pris une autre tournure et on pense tout le contraire... C'est surtout pas dans le but de dégommer tout espoir que je dis ça, surtout pas, c'est juste pour dire que le sevrage c'est un parcours vraiment fait de haut et de bas...

Je dis ça aussi pour que tu ne te dises pas que tu n'as finalement pas besoin de téléphoner et de prendre contact avec le service d'addictologie, parce que tu en as vraiment besoin !
Surtout que quand tu vas les contacter on ne va pas te dire au téléphone "ok vous rentrez à l'hôpital le ..." mais plutôt te demander ce qu'il t'arrive et ensuite te recevoir en consultation pour parler de ce qui sera le mieux pour toi en prenant en compte ton avis, et ensuite te proposer une solution et potentiellement une hospitalisation.

Mais là vraiment je le redis mais tu as vraiment besoin d'un addictologue l'ami, pour avoir aussi un suivi pour réussir à mieux vivre cette période très compliquée.

Et franchement 50mg par semaine.. Fouh.. C'est vraiment beaucoup et trop rapide surtout pour réussir à se sevrer le plus doucement et le moins douloureusement possible... Malheureusement les generalistes bien trop souvent n'ont pas les compétences en matière d'addictologie..

Dernière modification par Biscuit (30 mars 2021 à  20:54)

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Taro_Ben homme
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Je suis totalement d’accord avec toi Biscuit,
Les généraliste ne sont pas aussi investis que les addictologue...
Demain ma mère compte appeler le CHU de ma ville.
Je ne sais pas si un sevrage va m’aider ou si je suis tout simplement dans cette situation a jamais.

Franchement faut l’avoir que j’ai besoin d’aide et d’après mon entourage le fait que j’ai réalisé tout seul que je devais arrêter est une étape...
Ce qui ma choquer, mais vraiment, c’est quand mon généraliste ma dis: « j’ai vu des enfants de 12 ans addict et s’en sortir en 1 mois. »

Je me suis demandé si il se foutais littéralement de moi ou pas...
Mais bon pour l’instant j’ai pris mes 50mg, me calmer et me reposer, je dois l’avouer que cette journée a été compliqué pour moi.

On ma souvent conseiller les benzodiazepines pour m’aider mais je dis non pour l’instant, j’en ai pris pour m’aider mais au finale ça ma juste aider à dormir sans pour autant avoir fait l’effort moi même de baisser.

Une impasse

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Biscuit homme
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Oui mais les generalistes j'en ai eu un qui m'a dit "j'ai eu un patient sous morphine comme vous et e'suite il y a eu aucun soucis pour le sevrage" mais les autres là en réalité on s'en fiche... chacun est différent et il y a des gens qui ont beaucoup plus de mal à arreter que d'autre c'est tout ! Je trouve que ça sert à rien hormis décourager les gens que de dire un gamin de 12 ans l'a fait en 1 mois...
Moi par exemple j'ai jamais été capable de faire un sevrage dégressif, j'ai essayé une paires de fois, j'ai jamais été capable de tenir et de reussir. Chaque personne est différente c'est tout !

Si un sevrage ne te va pas alors peut être que prendre une petite dose de traitement de substitution sera une solution. Le temps de se refaire un peu de ce sevrage dégressif dofficile et épuisant et ensuite au bon moment diminuer, avec une molécule à longue demi vie comme le sont les tso c'est un plus long c'est vrai (ça dépend aussi de la dose de départ !!) Mais c'est aussi plus facile de diminuer les doses dans la mesure ou la demi vie est bien plus longue que le tramadol. Comme avec les benzo plus rapide pour le sevrage on voit souvent que les medecins font un switch vers le valium quia une demi vie longue et permet de diminuer plus facilement avec moins de symptômes.

Courage tu vas finir par trouver une solution

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