ISRS inefficaces : Qu'est ce qu'un régulateur d"humeur ?

Bonjour,

Un thymoregulateur peut être utilisé comme stabilisateur d'humeur, les antiépileptiques sont parfois utilisés dans ce sens (exemple : Lamictal).

La bipolarité n'est pas seule dans la catégorie des changements d'humeur et de comportements plutôt rapides.

L'antidepresseur ISRS va agir sur la sérotonine, afin que tu sois plus heureux.

Akaion a écrit

Dounia a écrit

Merci à vous pour les infos !

Dounia, ce que tu me dis me conforte dans l'idée de base que j'avais :
Je pensais voir avec la psychiatre du CSAPA (premier RV avec elle), de m'envoyer à la Clinique de l'Humeur (pas loin de chez moi) où il n'y a que des spécialistes de l'humeur et de ses multiples facettes, étant + à même de saisir un diagnostique juste, avec si besoin, un traitement adapté.

C'est aussi ce pourquoi je suis venu me renseigner sur le forum, je ne pense pas accepter de traitement de la part d'un médecin qui n'est pas spécialiste, je ne fais plus confiance, surtout pour quelque chose d'aussi délicat.

Un ami qui est atteint de bi-polarité est suivi par le psychiatre de la Clinique de l'Humeur mais je ne peux y avoir accès que si un autre psychiatre m'y envoie, je mise là dessus !

Merci de m'avoir parlé de ton expérience, j'espère que tu as trouvé un équilibre - sans errances thérapeutiques.

Prends soin d'toi !

Oax'

Salutations ! ^^

J'avais dit que je donnerai des news, donc voilà un ptit message, 1 semaine après mon RV avec la psychiatre du CSAPA.

Rappel de mes traitements habituels :
6mg d'Orobupré
50 mg de sertraline
20 mg de diazépam (ou autre anxio benzo dose équivalente)
20 mg de zolpidem (au besoin)

Mon addicto me parlait depuis quelques temps d'un éventuel régulateur d'humeur, les antidépresseurs ISRS ne fonctionnant pas, et mon état psychique nécessitant tout de même un soutien médicamenteux.
Je ne voulais pas entendre parler d'anti-psychotique sauf prescrits par un psychiatre spécialiste de l'humeur.
Mais après avoir vu cette psychiatre au CSAPA (pour la première fois), elle m'a prescrit de la Rispéridone 1mg pendant 1 semaine puis 2mg / jour pour palier à un flux de pensées incessant, rapide et envahissant et pour dépression sévère n'étant pas rectifiée par les antidépresseurs.

Donc, pas de psy spécialisé dans les troubles de l'humeur, mais ayant pour la première fois des idées noires, j'ai accepté de tenter ce traitement.

Je suis au 4è jour, les 3 premiers à 1mg, et supportant bien le médicament, je suis passé à 2mg hier soir.
Dès le début, je me suis senti apaisé, mes pensées mieux ordonnées, plus du tout d'idées noires, et le tout sans subir quelconque ressenti de camisole chimique ni d'effet secondaire particulier. À part la libido déjà réduite à néant avec la sertraline.
Je vais juste surveiller mon poids. (que la sertraline a bien augmenté : 52 à 72 kg en 2 ans, mais je bouge moins avec ces confinements aussi... bref.)

Avant ça pour dormir, il me fallait 20 mg de diazepam + 20 mg de zolpidem.
C'est peut-être tôt pour me prononcer là dessus mais maintenant, 10 mg de prazépam (moins puissant que le diazépam sur moi) me suffisent le soir, et plus besoin de benzo la journée.

Si dans les jours qui viennent ça se passe toujours bien, je tenterai de réduire puis arrêter l'antidépresseur.

Alors je ne sais pas si c'est un signe que j'ai vraiment besoin de la Rispéridone tant ça me soulage, mais je ne souhaite pas en prendre au long terme à cause d'un éventuel gain de poids et de baisse de libido, j'en ai assez souffert avec les AD.

À voir si, avec "seulement" 2 mg, je devrai -ou pas - affronter des effets secondaires, mais dans un premier temps, ça passe tout seul, mon esprit est moins embrouillé, je suis moins éparpillé mentalement.

Voilà pour le 'ptit' message x)

Prenez soin de vous

Oax'