Salut les Psycho' !
Après plusieurs années à miser sur les médicaments pour diverses raisons, puis ne trouvant décidément pas de spécialiste qui puisse m'aider, j'ai très envie de tenter l'expérience, doucement, de tout baisser jusqu'au au minimum, ou bien arrêter (si possible bien-sûr).
Je sais que vous n'êtes pas médecins, mais je voulais parler de mes idées / méthodes de
sevrage, et de savoir si bêtises il y a ou bien si c'est plutôt cohérent. Je parle bien des durée et méthodes de diminution uniquement.
Le fait de savoir si j'ai absolument besoin de telle ou telle molécule, je verrai cela avec mon
doc.
Merci d'avance pour vos avis ! :)
MatinOrobupré 4 mg (celui-ci je ne le bouge pas pour le moment)
Sertraline 50 mg :
Après 2 ans sans effets bénéfiques flagrants ni même subtiles, + 20kg et avec zé-ro libido, je vais jouer sur du 50 mg 1 jour et 25 mg 1 jour sur 2, puis une stabilisation à 25 mg. Voir l'arrêt de préférence, auquel cas je ferai ça sur 2 mois au moins...
SoirRispéridone 2 mg :
Cette molécule m'a fait un bien fou au plus dingue de ma dépression il y a 1 mois. Actuellement descendu à 1 mg depuis 2 semaines, je vais tenter 1 demi mg et 1 mg 1 jour sur 2 puis stabilisation à 1 demi mg, voire l'arrêt en fonction des besoin. Cette molécule m'a soulagé, mais ça me fait gonfler et ça aggrave la libido déjà nulle à cause de l'
AD... Voilà pourquoi.
Benzo / Z-drugs / anti-histaminique (à visée calmante) :
Ça change, je tourne avec diverses molécules ou mélanges, je m'aide à moins cogiter le soir grâce à du
diazepam 20 mg, ou de l'
alprazolam 1 mg ou 2 barrettes de
Bromazepam soit 12 mg. Parfois accompagné de 2
zolpidem ou bien d'1 ou 2 cp d'Atarax / Donormyl.
Pour l'anxiété et le sommeil, je vais tenter de me stabiliser sur une dose de 10 mg de
diazepam le soir avec 1 Atarax, et touuuut douuucement, réduire le
diazepam pour enfin le remplacer par de l'Atarax, qui est bien calmant et moins addictif.
Je sais malgré tout que, même si j'y arrive, j'aurai toujours sur moi une boite de benzo à action rapide pour certaines crises d'angoisse que j'ai parfois. Le but est que ces molécules très addictives soient consommées ponctuellement et que si besoin.
Douleurs de dos : étant substitué par de la
buprénorphine, je prends quand j'ai très très mal, de la
prégabaline, efficace à 150 mg minimum et par dessus, de l'ibuprofène 400. Ce qui n'est toujours pas suffisant pour palier à la douleur, mais bref.
Ces derniers étant sur "prises ponctuelles" (2 ou 3 fois par semaine tout de même), cette consommation me dérange moins que celles sus-citées, mais je tenais à le noter car en comptabilisant le tout, ça fait pas mal de molécules, sans compter un peu de café, de la
nicotine vapée et 1
joint d'herbe/tabac le soir pour le sommeil.
Et en fait, j'en ai marre de vivre et de "ressentir" au rythme de mes médocs.
Avez-vous déjà ressenti ça ?
Merci de m'avoir lu !
Oax'