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Dernière modification par Morning Glory (24 août 2021 à 23:45)
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Ouai tu as raison, je pense aussi que la légalité et ce qui est officiellement fait d'un produit doit pas mal jouer sur les représentations. Je serais curieuse de voir ce que pensent les US ou Suisses de l'héroïne, comme je crois qu'elle est là-bas médicalisée.
Il y a aussi je crois dans la tête de beaucoup de monde un classement des pratiques / ROAs, tout comme il y en a un des drogues. Pour schématiser, je pense que ça ferait: boire < fumer en joint ou clope < gober < fumer en pipe (pas sure d'où le mettre celui là, je ne parle pas de pipe à tabac) / sniffer < injecter.
Ainsi j'ai l'impression que celleux qui fument des joints méprisent un peu parfois celleux qui sniffent, qui font pareil avec celleux qui injectent. Y a qu'à voir dans certaines frees (j'en ai pas fait beaucoup) comme l'injection est mal vue...
Donc je vois une sorte de hiérarchie au sein même des groupes sociaux de consommateurs de drogues.
Pour moi il n'y a pas de honte a vouloir prendre des psychotropes, sauf si c'est pour se la péter auprés des autres....
Après je ne vois pas pourquoi on se la péterait auprès des autres sachant qu'on est discriminés. Tu as vu des gens se la péter d'avoir une pratique plus "hard core" que celle des autres?
Bon moi aussi je vais répondre^^
Sur le sondage, je fais partie des 15% de "oui".
Mais ça n'a pas toujours été le cas!
J'ai été éduquée à avoir peur de "la drogue", et biberonnée comme la plupart d'entre nous aux médias anti-drogues et aux stéréotypes véhiculés.
Il aura fallu que je sois au bord du suicide personnellement, pour me mettre aux drogues, "tant qu'à faire au moins avoir connu ça, plus rien à perdre". (Donc comme toi c'est mon mal-être qui m'a menée aux drogues, puis progressivement au fil des années, à une conso quasi quotidienne à petite doses.)
Pendant longtemps au début (plusieurs mois) j'ai cru que les psychédéliques allaient avoir raison de moi lol, alors qu'ils m'ont sauvée en me sortant temporairement de la pire phase dépressive de ma vie. Mais j'ai continué à voir les drogues comme mauvaises. Ca n'a pas aidé mon estime de moi déjà pas super belle, je me sentais mal d'utiliser des produits. J'ai même eu une phase anti médocs! (si jvous jure^^)
Et franchement, ça va faire très bateau je sais mais c'est grâce au net, dont cette plateforme que je me suis mise à réfléchir. (C'est ça qui m'étonne quand je vois les résultats du sondage... Est-ce que la majorité de "non" vient de personnes "casuals", venant peu sur PA? Je compte le découvrir grâce à ce thread.) J'ai compris que les personnes se droguant pouvaient être très intelligentes, que je pouvais l'être aussi (avec d'autres évènements de ma vie), plus avenantes que la plupart que j'avais rencontrées jusque là, et tout à fait "normales", pas des zombies quoi.
Je pense donc, pour répondre à une autre de mes propres questions (tin ça fait bizarre^^), que mon entourage ET la culture dans laquelle baigne le monde et surtout la France ont beaucoup orienté mon estime de moi à ce sujet, et la contre culture trouvable sur le net (PA, Psyched Substance...) me donna les prises nécessaires pour m'en tirer.
Si l'addiction et/ou l'usage de certaines substances (oui parce que usage ne veut pas forcément dire addiction, que ce soit pour l'alcool ou tout autre produit. L'addiction est un trop fort usage incontrôlé, pour faire vraiment simple) plus ou moins nocives peuvent effectivement parfois sensiblement altérer notre qualité de vie, ce n'est absolument pas une raison pour en remettre une couche en en faisant un problème d'ordre moral (alors qu'en plus l'addiction est neuropsychologique... paye ta logique).
Aujourd'hui c'est surtout du regard des autres dont j'ai peur. Je ne parle que très peu de mes consos, et surtout je n'utilise pas de drogue devant quelqu'un, à moins qu'on en ai loooonguement parlé au par avant et que je sois certaine de ne pas être jugée. Cela va de pair avec ma phobie sociale je suppose, laquelle n'a à la base rien à voir avec mon usage de produits.
Je pense donc que développer cette contre culture (sans pour autant faire de l'apologie hein ce n'est bien évidemment pas de ça dont il est question), informer les usagers sur la violence symbolique et ses effets pervers et bien sur ouvrir progressivement les yeux de la foule "bien-pensante" (y compris des usagers se dénigrant eux-mêmes) seraient les meilleurs leviers pour changer ces représentations injustes et aliénantes. Et donc oui, les assos ont un gros rôle à jouer (go PA, gooo o/)
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Et pour que c'est personne est peut être un peux moins honte , il faudrait peut être que la société arrête de stigmatiser les UD ...
Oui ça c'est sur^^ C'est le noeud du problème, ce qui est à la source de la violence symbolique. Après comme on semble encore bien loin d'arriver à ça, surtout en France dans les pays occidentaux, casser la représentation négative que beaucoup d'usagers ont d'eux-même peut être un objectif à part entière, qui pourrait justement faire changer, à force, l'opinion du grand public (les UDs s'assumant plus seraient moins invisibilisés). Du coup on peut aussi prendre le problème à l'envers en fait^^ Je sais pas si j'arrive à être claire...
Cool que tu arrives à en parler aux gens, perso c'est trop tabou j'ai du mal à engager ce sujet. Pas en parlant de moi en fait, je peux parler de mon CAARUD mais pas de mes propres consos. Ou par écrit à la rigueur genre sur les applis de rencontre quand je sens la personne en face relativement open. Du coup ça fait plaisir de voir quelqu'un qui ose^^
Deux réponses (exceptée la mienne), deux personnes qui assument leur conso. *note note* Mais en fait y a des variables confondues dans mon ""étude"" lol, si ça se trouve les UDs qui ne s'assument pas vont juste avoir plus de mal à venir en parler tout simplement, c'est pas forcément représentatif du passage sur PA ><
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Morning Glory a écrit
Ouai tu as raison, je pense aussi que la légalité et ce qui est officiellement fait d'un produit doit pas mal jouer sur les représentations. Je serais curieuse de voir ce que pensent les US ou Suisses de l'héroïne, comme je crois qu'elle est là-bas médicalisée.
Alors oui en Suisse il y a le diaphin (héroïne médical) qui peut-être prescrit comme TSO. Bon je ne connais pas personnellement quelqu'un qui sois sous TSO mais l'héroïne médical reste très peut prescrite et quasiment inconnue par la population donc à se niveau là je ne pense pas qu'il y ai une différence avec la vision Française de l'héroïne (en tout cas du côté francophone je ne sais pas comment ça se passe de l'autre côté du Röstgraben).
Et personnellement je pense que le stigma autour des UD ne diminuera vraiment qu'avec au minimum la dépénalisation/décriminalisation de l'usage car t'en que la consommation sera un crime au yeux de la loi pour la majorité de la population ça restera une pratique mauvaise et à éliminer.
Bonne soirée à tous,
GinGon
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Hemoropoïde a écrit
Par rapport aux personnes qui se la pète, c'etait surtout au lycée mais j'en vois encore de temps en temps, des gens qui se vantent de leurs premiers joint ou du fait qu'ils fument et boivent énormément, il y a eu la période ou la codéine ne faisait que parler d'elle, voir des personnes se vanter d'en prendre alors que certains sont pris au piège dans l'addiction de la codé et vivent l'enfer ca me faisait péter un cable, comme si c'était une prouesse de prendre des psychotropes, m'enfin bon c'est peut etre moi qui ai une vision un peu rigide la dessus.
J'avais pas vu ton message, il a dû se croiser avec le mien.
Je crois que je vois ce que tu veux dire, les gamins qui font "grands" en prenant des trucs plus ou moins dangereux, j'ai bien dû en faire partie à cette époque ouai, avec les psychédéliques. Mais c'est sur que c'est pas forcément malin. Aujourd'hui je dirais que je ne suis ni honteuse ni fière de prendre de la drogue, je suis fière de tenter de contrôler mes consos et d'aider les autres au sujet de la pharmaco etc.
Unposcaille a écrit
Je me demande si le stigma social joue dessus !
Oui c'est très possible, sinon pourquoi cette classe de drogue en particulier? Objectivement si utilisée correctement sans mélange ni overdose, je la trouve limite plus safe que certains stims. Son gros souci c'est l'addiction physique en fait mais l'alcool et les benzos aussi font ça.
Est-ce que tu sais ce que ton entourage pense des opiacés par rapport aux autres drogues? S'ils en ont une mauvaise image, ça doit très certainement jouer.
Je le cache aussi à mon copain car c'est quelque-chose dont j'ai honte (je lui ai avoué une partie).
Tu as une idée de ce qui te fait honte dans ta conso d'opis? Ou c'est purement ressenti et tu ne te l'expliques pas?
GinGon a écrit
Mais je me retrouve assez souvent lorsque j'ai des usages excessif/addictif de certain produit (alcool,speed,...) à m'en vouloir et à cacher ses consommations même si je sais quelles ne font pas de moi un moins bon humain.
Bref ça dépend plus pour moi de la raison pour la quelle je consomme, si c'est par curiosité/ dans un usage festif ou si je consomme pour combler un mal être/manque, plus que le produit en lui même ou la ROA.
Ce qui est sur c'est que consommer pour combler un mal-être ou un manque, c'est une très bonne façon de devenir addict même si ce n'est pas sistématique, j'en sais quelque chose^^"
Mais oui ça rejoint un peu ce que dit Unposcaille avec drogues festives vs moins festives, il y a des règles sociales qui cadrent l'usage de produits, comme l'alcool sera mal vu si on en bois le matin mais ok le midi pour un bière ou le week-end pour faire la teuf.
En gros y a des cadres qui sont socialement admis (fête), et d'autres moins voire pas du tout (seul pour combler un mal-être). Du coup la personne qui consomme hors de ce cadre est facilement étiquettée alcoolique/toxico, peut-être car ça fait moins usage occasionnel Mais c'est comme si la fête était un monde à part où on s'autorise ce qu'on s'interdit autrement. Après ce n'est pas totalement dénué de sens, waow je suis partie loin dans mon truc hahaha sorry
Bref oui c'est plus dangereux de consommer hors de ces cadres très certainement, car il devient possible de consommer n'importe quand et qui plus est pour se sentir moins mal dans les moments difficiles. Cela dit je trouve le stigmat des gens consommant hors cadre pas très logique, si ces gens sont déjà dans le mal inutile d'en rajouter...
Intéressant pour l'héro merci^^
Et personnellement je pense que le stigma autour des UD ne diminuera vraiment qu'avec au minimum la dépénalisation/décriminalisation de l'usage car t'en que la consommation sera un crime au yeux de la loi pour la majorité de la population ça restera une pratique mauvaise et à éliminer.
C'est tout des trucs sur lesquels on a quasiment pas prise ça ToT Mais oui tu as raison, le fait que la discrimination soit systémique la légitime aux yeux de tou.te.s, y compris des UDs très certainement... Berf -_-'
Le travail qu'il faudrait faire là au niveau des UDs c'est de comprendre que c'est la loi et les normes qui font pression sur nous, et non une morale juste et équilibrée. Le fait d'intégrer ça pourrait je pense nous aider à nous émanciper de cette vision de pratique mauvaise.
Merci à tou.te.s pour ces témoignages! ^_^/
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Dernière modification par Acid75 (26 août 2021 à 22:21)
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Dernière modification par fafefifofu (28 août 2021 à 14:31)
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fafefifofu a écrit
.
Courage l’ami rien n’est tracé, même si t’as du mal à gérer t’as conso actuellement il faut continuer d’essayer. À force de faire de la merde et d’essayer d’arrêter, je réussi de moins en moins à rechuter, ( j’ai vécu une superbe année, plein de réussite sans ce qui me posait problème et j’ai rechuté deux mois cet été) et même si je suis comme toi (j’apprends peu de mes erreurs), à force de persévérer j’avance, petit à petit je me connais mieux et j’identifie les mécanismes qui me font défaut.
Bien à toi,
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Courage l’ami rien n’est tracé, même si t’as du mal à gérer t’as conso actuellement il faut continuer d’essayer. À force de faire de la merde et d’essayer d’arrêter, je réussi de moins en moins à rechuter, ( j’ai vécu une superbe année, plein de réussite sans ce qui me posait problème et j’ai rechuté deux mois cet été) et même si je suis comme toi (j’apprends peu de mes erreurs), à force de persévérer j’avance, petit à petit je me connais mieux et j’identifie les mécanismes qui me font défaut.
Bien à toi,
Merci pour ton message.
Oui je sais que rien n'est tracé, après là c'est la rentré je vais sois reprendre les études soit je vais devoir aller taffé déjà le fait d'être occupé ça devrait me faire du bien, car moi un des premiers trucs qui me donne envie de conso c'est l'abscence de but dans une journée ou quand je me fais chié (ça fait un petit moment que je n'ai pas d'activitée autre que répété de temps en temps avec mon groupe de musique).
Courage à toi aussi.
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Morning Glory a écrit
Est-ce que tu sais ce que ton entourage pense des opiacés par rapport aux autres drogues? S'ils en ont une mauvaise image, ça doit très certainement jouer.
Désolée de répondre un peu tard ! En gros c'est déjà par rapport au risque d'addiction, puis même si mon père a été polyconsommateur et consomme toujours des drogues quotidiennement (mais pas d'opis) il m'a toujours parlé des opis assez négativement, même comparé à la coke ou quoi du coup c'est le genre de choses qui restent je pense ! Puis je pense que y'a un peu du fait que j'ai honte de flirter avec des substances qui peuvent provoquer une addiction sévère aussi. On a déjà eu un décès lié à l'alcool dans la famille et vu comment la personne a fini à la fin et les problèmes que ça a fait à tout le monde, voilà quoi ^^'
Du coup le risque de dépendance/d'OD fait que c'est la seule consommation de drogues que je cache à mes proches, je suis plutôt ouverte sur le reste. J'ai lu que des mauvaises histoires avec ces substances sur internet, de gens qui finissent accro/meurent etc. Je veux pas imposer ça a mes proches. Comme je le cache ça alimente le sentiment de honte, parce que forcément je me dit qu'un jour ma famille/mon copain va capter.
Dernière modification par Unposcaille (02 septembre 2021 à 22:16)
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Rimso a écrit
Donc maintenant je consomme dans l'ombre, mes amis les plus proches ne sont pas au courant, et c'est particulièrement ce qui me donne cette mauvaise image de moi, de devoir cacher ma consommation
Coucou,
Pourquoi baser ton estime de toi sur le regard des autres? Pourquoi ne pas te dire et assumer qu'ils se trompent? Je sais c'est plus simple à dire qu'à faire, mais moi aussi je me cache et pour autant, j'ai appris au fil des années que ce n'est pas moi qui avais tord de consommer de temps en temps (ou même régulièrement d'ailleurs). C'est la société et donc mon entourage qui enfoncent cette pratique. Est-ce juste? Base ton estime de toi sur ce que tu sais de plus qu'eux
Acif75 a écrit
Salut moi j'ai honte de prendre de la cocaïne sad car sa detruit beaucoup de vie surtout en amerique du sud et des femmes et enfants sont mélée a ce trafic par les cartel .
et bien souvent lhistoire se finis tres mal pour les consomateur comme pour les revendeurs pour quelque minute de plaisir egoïste faut pas se mentir a sois même comment assumer tout sa ? (Sans etre un putain degoïste)
Quel dommage que ce gars ai été un tel troll sur tant de sujets, certains de ses posts étaient intéressants!
Hé oui c'est une dimension cette fois très concrète et non plus seulement culturelle à laquelle je ne pensais plus en faisant ce thread. J'évite moi-même ce genre de drogues (héro, coke, opium...) pour ces raison (aussi à cause de la basse qualité et du prix). C'est beaucoup plus complexe à répondre, car en effet ces commerces font du mal à de nombreuses populations. Si c'était dépénalisé, il n'y aurait plus ce problème (en principe) mais ce n'est pas le cas aujourd'hui (ça me fait quand même bien rire quand le gouvernement culpabilise les usagers à outrance, ça c'est vraiment extrême, ça sert juste à le dédouaner de ses propres responsabilités. Mais en attendant le seul moyen à notre échelle de combattre ça est de ne pas prendre part à ce commerce malheureusement ). Donc oui, tout comme manger de la viande et des produits d'origine animale font énormément de dégats moraux (et environnementaux) à travers le monde, je pense pouvoir dire sans me tromper que consommer ces produits font des dégats aussi à leur échelle.
Pourtant, récemment moi-même (végane à la base) me suis mise à craquer pour certains produits d'origine animale... Dois-je me flageller pour autant? Ha, compte tenu de ma conscience du problème engendré, je ne suis pas fière non. Pas fière du tout. Mais si je veux garder le cap de mes valeurs et idéaux, je ne dois pas me flageller. Plus je m'en veux plus je me sens comme une merde et plus je me réfugie dans ce que j'essaye justement d'éviter! (Une étude que je ne retrouverais je pense malheureusement pas a démontré que plus un alcoolique en rechute se dénigre à cause de cet "échec", plus il a de mal à remonter la pente ensuite. A contrario s'il prend ça comme un bon entrainement et est compréhensif avec lui-même, il va mieux s'en sortir pour retrouver la voie de l'abstinence.)
Si tu te sens mal vis-à-vis de tout ça, ce que je peux comprendre, tu dois être manianime avec toi-même, tout en progressant vers le but de baisser ta consommation de ces produits (ce n'est en aucun cas incompatible, au contraire).
fafefifofu a écrit
Moi aussi c’est mon mal-être qui a fais que j’ai accrocher comme ça, j’ai personne d’autre dans mon entourage qui consomme pour les mêmes raisons que moi et desfois je me dis pourquoi tu n’arrives pas à consommer raisonnablement.
Peut-être justement dans ton cas car tu as des problèmes que eux n'ont pas, et qui t'ont glissés dans ce second problème (ça semble en être un pour toi) qu'est l'addiction (ça se controle pas, certains y sont plus sensibles que d'autre c'est comme ça... Les facteurs psycho-socios, la génétique etc sont en cause. Rien que tu puisses vraiment contrôler) Voilà pourquoi. La réponse est dans ta question, pourquoi te culpabiliser? Pourquoi culpabiliser alors que tu as fait face à des choses qu'eux n'ont peut-être jamais connu, ou qu'ils ont su gérer grace à quelque chose que tu n'avais pas (social, travail épanouissant, vie de couple, passions spécifiques etc etc)?
Dû coups y a une forte dualités qui c’est installer entre le fais que je consomme et la vision que j’ai de consommation, à la limite ça serait juste le week-end avec les potes je le vivrai mieux mais le plus souvent c’est seul chez moi.
J'ai l'impression que de nombreux utilisateurs se retrouvent là dedans. Pas moi. J'ai presque toujours consommer seule. Du coup j'ai un peu de mal à comprendre et répondre à ça, je suppose que c'est comme l'image de l'alcoolique qui boit dès le matin ouai... Perso ça me pose pas de problème sur mon estime de moi, même si je sais que c'est dangereux pour ma santé. Je vois pas en quoi ça me ferait avoir moins de valeur que d'autres?
J’ai aussi l’impression d’avoir niquer mon système de récompense ainsi que mes capacités d’apprentissage, pas ma mémoire mais ma capacité à apprendre de mes erreurs.
J’ai toujours été flemmard et clairement c’est encore pire car habitué à avoir du bien être de façon externe et non par moi même.
Apres je suis tout de même persuadé que tout ça n’est pas irréversible mais j’ai l’impression d’avoir un boulet au pied.
Ca c'est tout à fait possible je le ressens aussi, mais un dépressif va avoir le même genre de symptomes. Doit-il se flageler pour cela? Non. Ce n'est pas de sa faute, et ce n'est pas parce que tu consommes (trop?) que c'est entièrement la tienne non plus. Tu as de bonnes raisons derrière, je dis pas qu'il faut continuer comme ça car pour ta santé c'est pas forcément ouf, mais tu n'as aucune honte à en rtirer selon toute logique. Plus tu en auras honte moins tu iras bien et plus tu consommeras...
Unposcaille a écrit
Désolée de répondre un peu tard ! En gros c'est déjà par rapport au risque d'addiction, puis même si mon père a été polyconsommateur et consomme toujours des drogues quotidiennement (mais pas d'opis) il m'a toujours parlé des opis assez négativement, même comparé à la coke ou quoi du coup c'est le genre de choses qui restent je pense ! Puis je pense que y'a un peu du fait que j'ai honte de flirter avec des substances qui peuvent provoquer une addiction sévère aussi. On a déjà eu un décès lié à l'alcool dans la famille et vu comment la personne a fini à la fin et les problèmes que ça a fait à tout le monde, voilà quoi ^^'
Yo, moi aussi je suis tardive sorry.
Tu sais les opis sauf produits de coupe, mélanges ou surdose ce n'est pas du touuuut aussi nocif que l'alcool. Et la coke avec laquelle tu disais être ok, elle ne provoque pas d'addiction sévère elle? Pas physique mais et alors, il n'y a même pas ttt de substitution tu imagines? Et elle aussi peut tuer par OD (quoi que moins systématiquement c'est vrai). Pourtant tu la vois moins mal^^
Et ouai après c'est un travail sur soi à faire contre ce qu'on t'a appris au sujet des opiacés je suppose. Je dis pas qu'il faut en prendre hein, je dis juste qu'objectivement ils sont moins nocifs que les stims, à condition de les utiliser correctement et de grade pharma.
Je te conseille d'avoir de la naloxone sur toi quand tu consommes, et si possible ne consommes pas seule même si c'est pas simple je sais dans ton cas. Au moins aller chercher du prenoxad en caarud ou à safe, c'est gratuit, et l'avoir sur toi quand tu consommes, bien en évidence au cas où quelqu'un te retrouve en OD. Voilà HS par rapport au thread mais RdR
Dernière modification par Morning Glory (16 septembre 2021 à 15:50)
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Peut-être justement dans ton cas car tu as des problèmes que eux n'ont pas, et qui t'ont glissés dans ce second problème (ça semble en être un pour toi) qu'est l'addiction... Voilà pourquoi, la réponse est dans ta question, pourquoi te culpabiliser alors que tu as fait face à des choses qu'eux n'ont peut-être jamais connu, ou qu'ils ont su gérer grace à quelque chose que tu n'avais pas (social, travail épanouissant, vie de couple, passions etc etc)?
Ça c'est sur, même si on en à tous à différent degrés et avec des manières différentes de les gérer.
En realité ce n'est pas forcément par rapport au regard des autres le problèmes même si dire que ça ne joue pas serait mentir.
Mais c'est que de ne pas pouvoir me retenir quand j'ai un prod sous la main, ne pas réussir à me retenir quand j'ai quelque chose d'important à faire le lendemain.
Regretter amairement en descente et le lendemain faire comme si de rien n'était et avoir que une seule envie reconsommé, avoir des cravings tout les jours bah je me sens faible et forcément ça joue sur mon estime de moi.
Et c'est pas comme si mes consommation n'avaient jamais eu de conséquences sur moi ou les autres, et c'est pas comme si j'étais pas lucide sur tout ça.
De base je prône plutôt une vie saine, dans le futur je ne me vois pas consommé j'ai juste l’impression de perdre du temps ...
Plus petit j'étais complétement anti-drogue (mais je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas si ?)
Il y a aussi par rapport à ma mère qui m'a vu dans des états en manque de méthadone, je lui ai tout raconté, et elle voit que je reconsomme je le vis pas bien non plus, il y a ça aussi, et d'autres membres de mon entourage ou famille qui étaient fiere de moi et je recommence à consommé ...
La situation est un peu particulière je trouve.
Mais après tu as raison c'est ma façon de me voir à moi même, je ne culpabiliserai jamais quelqu'un qui a des pb de consommation, car je comprend très bien, après on est toujours plus indulgent avec les autres que avec soi même.
Après comme j'ai dit c'est une sorte de dualitée je ne suis pas entrain de culpabilisé h24, il y a une partie de moi qui accepte, ça m'a donné beaucoup d'éxperience, j'ai vécu beaucoup de choses qui je sais me rende ou me rendront plus fort, mais c'est comme si quand je consomme pas j'avance dans une direction et quand je consomme dans une autre opposé, c'est fatiguant ...
Ca c'est tout à fait possible je le ressens aussi, mais un dépressif va avoir le même genre de symptomes
Je pense que c'est liée, je pense être en dépréssion depuis longtemps et les consos n'arragent rien voir amplifient ça.
Notemment depuis que j'ai arreté la méthadone, j'ai l'impréssion que ça a décuplé l'état dépréssif, (qui était déjà present) c'est comme si j'étais trop conscient des choses pour pouvoir faire l'autruche, du coups je me sens mal quand je vais pas dans le sens d'amélioré ça.
Et non il ne faut pas se flagelé mais d'un autre cotés c'est moi qui décide de consommé encore et encore (même si c'est pas si simple que ça on est d'accord).
C'est juste que j'ai l’impression que ça me dépasse et je me sens relativement faible, mais ça ne m'empeche pas d'avoir de l'espoir pour le futur, car je sais faire preuve de grande volonté quand il le faut, mais souvent il faut que je me prenne un mur dans la gueule avant, et je m'en suis déjà pris plusieurs, ça fais jamais du bien ... j'aimerai bien réagir avant.
Je n’ai jamais été aussi inactif de ma vie sur mes passion (musique surtout).
Je préfère rêver de ce que je pourrai faire en écoutant de la musique perchée que de faire réellement.
Et ça ça me fais chier ...
Ça n’a pas tjrs été comme ça.
Dernière modification par fafefifofu (16 septembre 2021 à 15:59)
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faffifofu a écrit
En realité ce n'est pas forcément par rapport au regard des autres le problèmes même si dire que ça ne joue pas serait mentir.
Tacler ma phobie sociale (peur maladive du regard d'autrui) m'a appris que les autres, pour beaucoup ils sont nuls. Leur jugement ne compte pas.Ils ne savent rien de toi ou pas suffisament, ou sont trop cons pour comprendre. Un courant sociologique admet que ce qui arrive aux individus n'arrive jamais par hasard. Tu en es arrivé là pour des raisons. C'est ça qui compte pour ton estime de toi, pas le qu'en dira-t-on. Je me suis faite jeter plusieurs fois sur des sites de rencontre après avoir dit que je bossais avec des usagers de drogues, laissant entendre que j'en consommais aussi. Ca fait chier, c'est rageant et injuste, mais c'est pas ma faute, c'est la leur et celle de la société et des politiques qui leur foutent ça dans le crâne.
Mais c'est que de ne pas pouvoir me retenir quand j'ai un prod sous la main, ne pas réussir à me retenir quand j'ai quelque chose d'important à faire le lendemain.
Regretter amairement en descente et le lendemain faire comme si de rien n'était et avoir que une seule envie reconsommé, avoir des cravings tout les jours bah je me sens faible et forcément ça joue sur mon estime de moi.
Et c'est pas comme si mes consommation n'avaient jamais eu de conséquences sur moi ou les autres, et c'est pas comme si j'étais pas lucide sur tout ça.
De base je prône plutôt une vie saine, dans le futur je ne me vois pas consommé j'ai juste l’impression de perdre du temps ...
Ba tu vois la dépression et la phobie sociale ça fait grosso modo la même chose. La peur de ma famille que je me suicide à tout moment, mes cris raisonnant parfois dans toute la maison, leur impuissance à m'aider, bon dieu que ça leur a fait du mal!!!! Et pendant longtemps je m'en suis voulu, accentuant encore un peu plus ma dépression au passage. Mais c'est pas moi la responsable. Je fais tout ce que je peux pour les préserver des mes pathologies, leur éviter du stress ou de la déprime, et pour m'en sortir (le tout sans obligation de réussite, on est pas tout puissants!), ça j'estime en être responsable. Mais les problèmes initiaux, ce sont elles qui les ont amenés, pas moi, elles: ces fichues pathologies que je n'ai jamais JAMAIS demandées. C'est dur à encaisser que mes proches aient mal à travers moi, mais tant que je fais ce que je peux pour limiter la casse, ce n'est pas ma faute.
Ouai il parait que c'est assez typique Mais là encore, d'autres pathologies provoquent un dysfonctionnement socio-professionnel et une souffrance cliniquement significative. C'est même carrément une part essentielle et centrale dans la définition de maladie psychique au sens large. L'addiction (à ne pas confondre avec le simple usage encore une fois, qui lui n'est pas une maladie) que tu vis ne fais pas exception ...est-ce ta faute?
fafefifofu a écrit
Et non il ne faut pas se flagelé mais d'un autre cotés c'est moi qui décide de consommé encore et encore (même si c'est pas si simple que ça on est d'accord).
Oui et non. Hey, déjà de base la croyance qu'on est maitres de nous-mêmes est erronnée. Ta conscience c'est quoi? 10% de ton cerveau? Tout le reste, tu le contrôles pas. Tes pulsions et tes mouvements non plus (sauf en faisant un travail sur toi de plus ou moins longue haleine). "On ne bouge pas par volonté, mais pas instinct" disait Scilabius dans sa vidéo qui a massivement été ditribuée sur le forum récemment.
Tu ne contrôles pas plus ton addiction que ta dépression, il faut des thérapies, éventuellement médicaments, etc... (sans parler du PAWS que tu dois te chopper actuellement avec l'arrêt de la metha, et qui ne durera pas toute ta vie loin de là ).
Après vu ton état, il vaudrait mieux tenter de te battre pour t'en sortir si tu le souhaites, avec les professionnels qui vont bien si tu en trouves. C'est un parcours difficile, ponctué de rechutes (qui ne signifient pas un retour totalement en arrière, la guérison n'est pas linéaire, on progresse, on rechute, on reprogresse un peu plus, etc) de longue haleine mais qui a des chances de payer. Comme pour toute maladie psy chronique en fait
Attends peut-être que le PAWS de méthadone soit passé cela dit si possible, histoire de ne pas en rajouter, tu vis déjà un moment de sevrage difficile là.
C'est juste que j'ai l’impression que ça me dépasse et je me sens relativement faible, mais ça ne m'empeche pas d'avoir de l'espoir pour le futur, car je sais faire preuve de grande volonté quand il le faut, mais souvent il faut que je me prenne un mur dans la gueule avant, et je m'en suis déjà pris plusieurs, ça fais jamais du bien ... j'aimerai bien réagir avant.
Jsuis un peu pareille ^^"
Dernière modification par Morning Glory (16 septembre 2021 à 16:32)
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Ba tu vois la dépression et la phobie sociale ça fait grosso modo la même chose.
Je pense personnellement que c'est lié.
J'ai remarqué que e étant en état dépressif, j'ai tendance à faire de moins en moins de chose, ce qui fait que j'ai l’impression de n'avoir rien à raconté ou à apporté aux gens et que de toute façon ce que je fais c'est de la merde, et pourtant je sais bien que c'est faux, suffit juste d'être confronté à la situation et si on est avec des personnes avec qui le courant passe un minimum ça se passe bien.
Souvent avant de sortir (et surtout quand c'est des nouvelles rencontres), j'ai vraiment pas envie d'y aller je veux rester tranquille au chaud chez moi mais je regrette rarement de faire l'effort.
Après j'avoue que l'alcool aide beaucoup aussi ... je m'étonne des fois ...
Après le truc c'est de surtout réussir à cassé ces cercles vicieux, même par des petites choses mais c'est pas facile.
Après vu ton état, il vaudrait mieux tenter de te battre pour t'en sortir si tu le souhaites, avec les professionnels qui vont bien si tu en trouves. C'est un parcours difficile, ponctué de rechutes (qui ne signifient pas un retour totalement en arrière, la guérison n'est pas linéaire, on progresse, on rechute, on reprogresse un peu plus, etc) de longue haleine mais qui a des chances de payer. Comme pour toute maladie psy chronique en fait hmm
Attends peut-être que le PAWS de méthadone soit passé cela dit si possible, histoire de ne pas en rajouter, tu vis déjà un moment de sevrage difficile là.
Oui c'est ce que je comptais faire, je suis entrain de chercher du taff, et je vais passé un entretien pour une formation d'ici le mois de septembre je compte au moins attendre de voir comment ça passe car je pense que ça me fera déjà beaucoup de bien, ça me remettra dans le mouvement, et ça m'occuperas et me changeras de contexte.
Le seul truc qui me fait un peu peur c'est ça fait longtemps que j'ai pas taffé ou que j'ai pas repris les études, et lors de mes anciens taffs ou études, je consommais quand même et ça à quand même pas mal empiété même si j'ai limité la casse ....
Dernière modification par fafefifofu (20 septembre 2021 à 12:10)
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Dernière modification par Zion_420 (20 septembre 2021 à 12:20)
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Zion_420 a écrit
si j'ai besoin de m'echapper, je suis faible, ensuite si je fuit constamment
bah je suis encore plus faible, et quand je sais plus m'arreter j'ai l'impression d'etre "sans valeur" trop fragile pour le monde, alors j'ai honte
La fameuse fight or flight response. Je suis beaucoup dans l'évitement aussi. C'est vrai que c'est pas super bon pour l'estime de soi si on en fait trop. Peut-être que l'aide d'une thérapie par TCC (thérapie cognitivo comportementale) te permettrait de plus fighter (combattre) que flighter (fuir). Ça m'a personnellement beaucoup aidée, je ne serais pas bénévole à Aides sans cette thérapie aujourd'hui
Mais dans ce cas c'est pas les drogues le problème direct, plutôt l'usage que tu en fais. On peut aussi fuir dans le jeu vidéo, le sport, la musique forte...
Amha ça ne devrait donc pas être ta conso qui devrait baisser ton estime de toi à ce niveau là, mais le fait de fuir trop souvent.
rick a écrit
parfois j'ai l'impression que les usagers se jugent plus durement que le reste des citoyens.
dans le sens où certains vont s'en vouloir énormement pour une addiction dont tout le monde se moque
Je sais pas, j'espère que tu as raison... Ça dépend peut être aussi des milieux sociaux ?
joel92 a écrit
Ouai la sensation de contrôle sur soi même doit pouvoir jouer aussi clairement. Merci pour ton témoignage !
Je rappelle cependant que plus on arrive à se faire le meilleur ami de soi même, qui conseille et encourage plutôt que rabaisser, même dans les défaites, plus il y a de facilités à se sortir d'une addiction. C'est vraiment tiré d'une étude ce que je dis, mais je sais plus laquelle --'
C'est une question plus complexe et polymorphe que je le croyais en la posant. De nombreux paramètres entrent en compte et dépendent des personnes apparemment.
Globalement je répète : soyez bienveillants avec vous même. Même si vous tentez de cesser une conso sans y parvenir aussi vite ou avec une efficacité moindre que vous voudriez. Ou si vous avez une conso que vous voulez poursuivre mais qui est mal vue. Aidez vous, persévérez. Ne ne vous rabaissez pas.
Tout le monde rencontre des difficultés dans la vie, c'est normal. Vous c'est un usage de produit qui ne vous convient pas, voire une addiction. Ça ne vous rend en aucun cas inférieurs à quelqu'un qui passe par d'autres épreuves quelles qu'elles soient. Ce sont des épreuves. Point.
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Dernière modification par Morning Glory (02 octobre 2021 à 17:01)
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Force à toi fafefifofu, je te souhaite que tes projets aboutissent, ou mènent à d'autres sinon.
Tu as déjà cessé la méthadone et tenu plusieurs mois sans si j'ai bien suivi ton parcours. C'est remarquable !
Merci pour ton message, ça me fait plaisir :)
Et je compte bien ne pas reprendre, je me suis un peu calmé depuis ces 2 dernières semaines (oui c'est assez court mais c'est déjà ça), je n'ai pas refais de commande (de 3-mmc c'est surtout ça en ce moment) et je n'en ai pas plus envie que ça...
Comment ça se fait ? nouvelle présence féminine dans ma vie
Dernière modification par fafefifofu (02 octobre 2021 à 15:40)
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fafefifofu a écrit
nouvelle présence féminine dans ma vie
Ra alors ça omg. Un super remède (enfin une aide plutôt) contre l'addiction c'est une vie sociale et affective épanouie. Donc c'est Jackpot.
Raaaa je t'envie. En tant que quasi lesbienne (5 sur l'échelle de Kinsey), je flash sur des meufs... Tout le temps hétérotes --' Evidemment... Et le pire c'est qu'elles me font flipper dans ce contexte, je stresse tellement que j'ai du mal à leur répondre sur les sites de rencontre. Pouha. Ca effectivemment ça ne m'aide pas dans mes consos, du tout.
Profite, tires-en autant de positif que tu peux. et GG
zizitaupe_meilleure_bande a écrit
Merci pour ce témoignage édifiant. On voit bien qu'une certaine ouverture d'esprit dès l'enfance aide pas mal. Car vraissemblablement grace à ça tu arrives à passer outre les préjugés et discriminations qui sont faites en France sur les psychédéliques et la beuh.
Ca montre à quel point on est conditionnés par notre environnement et valeurs qui nous entourent, dès le plus jeune âge. Ce qui d'ailleurs appuye totalement mon message ci-dessus: ton conditionnement, ta déontologie à toi a été orientée favorablement.
Pourtant avec de la lecture j’ai appris à avoir de l’empathie envers les utilisateurs de ces drogues la. Il y a des usagers qui gèrent très bien leur consommation à leur façon. Et pour ceux qui la gèrent pas, c’est pas facile pour eux tout les jours, et c’est pas à moi de les juger là dessus.
...et là ça prouve qu'en s'informant et s'intéressant sincèrement à ce qui est nos préjugés initiaux, on peut les changer! Donc rien n'est figé. Conséquentialisme! o/ (again, voir mon message ci-dessus). On peut changer nos représentations venant de nos conditionnements.
Et pour l'Etat je suis d'accord, malheureusement que faire à notre échelle pour que ça bouge...
L'Etat va dans le sens de l'opinion du plus grand nombre pour ratisser des voies aux élections (et toute la population ne vote pas, donc l'opinion des votants en fait) et garder une certaine cote de popularité. Il n'y à qu'à voir le taulé de la "manif pour tous" lors du mariage gay légalisé, les sujets sensibles seront à mon avis touchés très timidmeent du bout des doigts à l'avenir, ou alors au contraire pour aller dans le sens des gros réacs... C'est donc le serpent qui se mord la queue, car tant que lui ne bouge pas les opinions n'évoluent pas vraiment... Et tant que les opinions n'évoluent pas...
Il faudrait faire des grosses campagnes de com', on en discutait à la Fédération Addiction de Metz dernièrement. Le problème étant de les financer... J'espère que PA sera un jour capable de ça. D'autres assos (Aides par exemple) tentent déjà mais on est face à un tel rouleau compresseur que ça ne suffit pas du tout. Il faudrait que de nombreuses voix / assos se lèvent en même temps pour avoir une chance d'être entendues.
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Morning Glory a écrit
En tant que quasi lesbienne (5 sur l'échelle de Kinsey), je flash sur des meufs... Tout le temps hétérotes
Tkt il y a de plus en plus de désistement dans les rangs des hétéros, d’après certain.es. Mais attendre que la société change pour hausser ses chances à trouver l’amour réciproque, cest un sacré pari. Faudrait accélérer les choses. Créer plus de schisme. Forcer les femmes à partir en masse. Par exemple, en créant une manque de billets de 5-10-20 sur le territoire français, tu pourrais ainsi augmenter la quantité de monnaie dans les poches des mecs. Pièces qui tomberaient par terre quand leurs femmes ramasseront leurs jeans laissés négligément en boule au pied du lit le soir. Si chaque jeans contiendrait seulement 2 fois plus de monnaie dans ses poches qu’à l’heure actuelle, ça rajouterait aux femmes 30 secondes de ramassage de pièces par jour (sauf le samedi car il utilise ses pieces à la laverie et au loto en attendant le cycle lavage) donc 3 minutes par semaine, ou 156 minutes par an. Ça acheverait pas mal de couples, et pousserait certaines à carrément perdre l’envie d’être avec les hommes tout court, augmentant la quantité de femmes lesbiennes sur le “marché” (beurk comme mot, triple beurk, mais j’en ai pas mieux). Des solutions à tes problèmes, en veux tu, en voilà, c’est gratos (avant je demandais 50 centimes par conseil inutile, mais j'en ai marre de foutre des pieces partout en me désapant, donc garde ta monnaie).
Pardon, ça part en couilles ce poste...
Sinon pour le reste de ce que tu dis… je suis d’accord. J’ai peu d’esperance dans la pouvoir des votes, comme j’ai peu d’esperance que mes gestes de recyclage vont sauver le climat, mais je vote quand même, et j’essaie d’avoir des conversations constructives avec des gens qui n’ont pas les memes opinions que moi…
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