[ Arrêt & Sevrage ]

Une vie après le crack ?

J'ai peut-être mal compris ton message mais de ce que je comprends tu consommes crack et zolpidem, le crack est pas vraiment connu pour calmer les angoisses, chez moi ça fait plutôt le contraire ça me rend un peu parano je dois dire et si tu es déjà angoissé de nature, il se peut que le crack amplifie cette caractéristique chez toi.

Ce que je veux dire c'est qu'il serait fâcheux de consommer du  zolpidem pour calmer des amplifiées par le crack, si tu cesses ou que tu maîtrises ta conso de crack cela ne pourra avoir à mon avis qu'un effet positif sur tes angoisses et donc une facilité à maîtriser ta conso de zolpidem.
Bon je conjecture mais tu peux déjà voir la consommation d'un des deux produit n'est pas lié à l'autre ne serait-ce que pour la descente comme tu le dis

Et sinon c'est clair que de se faire suivre c'est toujours une très bonne chose pour maîtriser ses consos, quand t'es tout seul tu penses que t'es au fond du trou mais y'a toujours un moyen de s'en sortir.

Cordialement

sky56253 a écrit

Merci à vous pour vos réponses.

Mon interrogation porte sur le fait de se faire quitte définitivement du crack, et garder ne fut ce qu’un certain temps le zolpidem pour les angoisses. Il est en cela, efficace, plus que le lysanxia.

Pour l’instant le déclencheur du crack est l’alcool donc 0 alcool. Mais les sessions se sont rapprochées, actuellement une par semaine ….

Sky.

Bien sûr que ça serait mieux si tu arrivais à arrêter le crack et si garder un moment les zol et le lyzanxia te fait du bien alors bien sûr que tu px procéder ainsi ! Tu pourras tjr ensuite baisser ces deux Medic ! Mais attention a ne pas remplacer la première addiction par une augmentation des 2 autres !

Amicalement, MKL

Salut,

Je ne sais pas si tu me connais à travers le forum mais mon parcours avec la drogue a toujours été rythmé par l'extrême, frôlé le non retour enfin rien de fascinant, plutôt triste.

Je me suis jamais sorti de ma dépendance aux stimulants car l'impulsion, addiction profonde, ect.. m'aide pas puis la volonté je ne l'ai pas.

La volonté je l'ai eu pour arrêter le crack. J'en fumais non-stop, pour moi une vraie merde : 2 min de kiff pour 3h de craving hardcore. Mais le caillou te rattrape.
Du jour au lendemain, j'ai décidé d'arrêter, peut importe le sevrage. 3-5 jours de sevrage dans la tête difficile, faut être fort et faire des activités, dessins maquettes musiques balades vélo amis non consommateurs ect..

J'ai jamais retouché depuis et ça me dégoûte car je ne vois que du négatif.

Voilà, pour moi, y'a pas de secret :

- Arrêter sec, lutter contre les craving, les pensées piégeuses. Quitte à soulager avec des benzos.
- Ce dire que ça dure quelques jours le sevrage.
- Voir que du négatif. Si tu vois du positif à fumer le crack, c'est que tu n'es pas prêt.
- Prévoir pleins d'activités et penser à autre chose.
- Ce n'est que dans la tête.

Je ne fais pas de généralités, c'est mon avis perso.

J'espère t'aider et te motiver mon gars ! T'en es capable, c'est pas simple mais tu verras une fois en dehors de sa, putain la vie est belle.

Franchement SKY, d'après ce que tu as pu déjà écrire, je me permets de te répondre :
retourne chez tes parents. Perso je ne vois que ça par rapport à ce que tu nous dis.
Tu seras dans "ta bulle protectrice" comme tu dis, tu pourras reprendre le boulot plus rapidement, du coup tu auras moins d'angoisses etc...

Après ça fait pas mal de temps que tu viens ici et apparemment tes idées noires ça fait un bail que tu les as, donc tu pourras travailler dessus ensuite avec un psy

Dernière modification par CiZuM (08 janvier 2022 à  13:18)

sky56253 a écrit

Bonjour et merci Cizum,

Malheureusement ce n’est pas une option envisageable ; ils considèrent que je dois pouvoir me reprendre seul dans mon logement. Ils ont déjà fait énormément pour moi, à moi de me remettre. Je flippe….

Le vide ressenti chez moi est dur à supporter, ce qui a impliqué les dérives alcool puis crack.

J’espère m’en sortir.

Sky.

Les parents, ils sont bien gentils, mais ils ne comprennent pas tout car ils ne sont pas à ta place. Entre ce qu’il « faut » (d’après qui d’ailleurs ?? sur quels critères ?) et ce dont tu as BESOIN, l’écart peut être énorme.
Ça me fait penser aux miens. Ils ont fini par devenir plus tolérants et accepter que ce n’est pas à eux de décider pour moi, que j’emprunterai peut-être une voie différente de ce qu’ils envisageaient pour moi et que leur rôle c’était de me soutenir inconditionnellement!
Je suis moi-même maman aujourd’hui, et si je comprends qu’on veuille le meilleur pour ses enfants, il faut aussi accepter que la réalité est différente de nos fantasmes et que nos enfants font ce qu’ils peuvent avec ce qu’on leur offre (parents, société, etc.) et avec ce qu’ils sont. J’espère être assez tolérante pour soutenir mon fils quelles que soient ses difficultés. Ça ne veut pas dire accepter n’importe quoi mais être présent quand c’est nécessaire.
Et là, il se trouve que tu as besoin d’eux. Du moins d’un cadre sécurisant pour avancer, pour te (re)construire finalement.

Bonjour,

Malheureusement nouvelle session, limitée si l’on peut la qualifier de la sorte. Le déclencheur a été une nouvelle fois l’alcool….

J’espère pouvoir m’en sortir. Les BZD n’ont eu que peu d’effet pour la descente, j’en prends depuis longtemps (lysanxia et zolpidem ) je dois impérativement combler ce vide toxique.

Selon l’etat d’esprit, le miens en l’occurence, c’est vraiment selon moi un piège redoutable et l’environnement est des plus malsain (pognon, pognon et encore pognon, gens peu recommandables)

Merci pour toute contribution, cela m’aide beaucoup de vous lire.

Sky.

Merci Geosadak,

Le lysanxia me semble adéquat sauf erreur de ma part ; je l’obtiens en goutes, ce qui me permettra de le sevrer plus « facilement «  en temps utile.

Le joli piège doré pour quelqu’un de facilement addict comme moi me semble, pour en rester aux benzo ou apparentés, le zolpidem….j’aime cette molécule dans un but de détente et d’endormissement mais me force à ne pas dépasser 4/j ce qui est déjà 4 fois ma posologie. Je suis déjà piégé : ne pas en prendre ne fut ce qu’un jour déclenche nervosité et yeux qui coulent faiblement. J’en ai déjà abusé jusqu’à 8/j par le passé.

Si j’arrive déjà à oublier le crack ce sera une belle progression…..

Sky.