Chuis l'poinçonneur de mes bras...
Non, sans rire, après la semaine que je viens de passer, la
brown super bonne (ça change de la merde qu'on se tape d'habitude), quatre ignobles brûlures de cigarrette, et puis les douze heures non stop d'
amphétamines médicales, à cinq dans mon douze mètre carré....
C'est moche, j'ai encore tourné de la boule, crises d'hystérie, sale redecente, vite deux grammes de
rabla et tant pis pour les dettes, n'empêche que je suis balèze, réussi à me faire un shoot en pleine crise d'hystérie.
De vraies crises d'hystérie, je fais, pas au sens courant du terme, mais bien au sens médical, crises à la Charcot, forme d'hystérie aujourd'hui rare (phases de contorsion, perte de la parole, pseudo crises de tétanie, d'épilepsie, de catalepsie, va te faire un shoot au milieu de ce bordel, il m'a fallu une heure, heureusement ça a marché, un gramme dans les veines et la crise est passée...)
A cinq dans ma chambre de squat, donc, deux des pires camés de la ville (des gens adorables par ailleurs) et tous à shooter avec les mêmes bobolles, j'ai plus l'hépatite tu peux me faire confiance, ben aller, fais pêter, rien à foutre, rien à foutre tant que t'es sous
amphets bien sûr, mais la redecente, tu te dis merde, mais qu'est-ce qu'on est cons. Trop tard.
A fond de
came mardi, à fond d'épuisement vendredi, dans le bar de mon ami je tenais plus debout, et puis lui qui me voit tous les jours, ça a du lui faire bizarre.
Piqué du zen sur le comptoir.
Presque cent cinquante euros de dettes. Failli refaire le tapin, mais il préfère que je le paye en retard. Je suis une tarée autodestructrice, mais ça... pas besoin de me le dire deux fois, t'auras tes thunes plus tards...
Mes bras sont des passoires, mon cerveau un peu aussi d'ailleurs, mais une passoire bouillante.
To be tox or not to be tox ???
Joyeux Noà«l qu'ils disent. Me voilà avec cinq kilos en moins et en manches longues, devant mes parents... ça passe. Je crêve de chaud mais je tiens le coup.
Bon ben joyeux Noà«l à vous...