Double vie, double peine.

Bonjour à tous et à toutes,

Pour contexte j'ecris ce post sous morphine (25 mg) Dicodin (60 mg lp) avec une tolérance  de 3 ans journalière  (donc l'équivalence analgesique d'un doliprane 1G) 4mg d'Alprazolam avec une tolérance d'hier (7 mg ) et 2 bon shot de whisky et de rhum de bon matin. En somme l'équivalence d'un lendemain de cuite pour toute personne normalement constituée,  j'ai 23 piges

Voyer cela comme la catharsis d'un (jeune) homme dont la vie paisible et toute tracée s'accompagne d'une souffrance et d'une anxiété omniprésente dont les paradis chimiques sont les seuls refuges où je me sens "vivant".

J'ai bien conscience que des posts comme le miens ils en existent des montagnes de téraoctets, mais poser mes maux sur ces lignes de html, CSS, C+ ou C++ me soulagent.
Et ceux dont je fait partis qui pronent la vue de Paracels "Tout est poison, rien n'est poison, la dose fait le poison." Partagent ma relation vis-à-vis des substances, psychotropes ou non.

Que faire ?

Ma seule compagne se nomme "Solitude", mes maîtresses "Fentanyl, Oxycodone, Morphine, Tramadol, Codéine, Alprazolam, Naproxene Sodique, Ketamine, Alcool", plus rarement MDMA et Canabis.

Je ne vous demande pas de me sortir les discours préconçus du style: "Va consulter un Psy-Addicto" ou " Commence par diminuer tes consommations  car de 1°) je ne consomme que mes traitements opiacés régulièrement et à la lettre puisque je ne retire aucun plaisirs de ces derniers depuis belle lurette,  2°) les "extras" (Alprazolam/ Ketamine/Alcool /MDMA et Cannabis sont des consommations festives occasionellees et sur de très courtes périodes.)

Consulter un Psychiatre /Psychologue  c'est perde ma passion, abandonner un loisir qui me passionne depuis mon plus jeune âge de par la contrainte d'un dossier psychiatrique indélébile.

Idiot comme je l'étais je me suis récemment  rendu compte que des "moi" il y en a, des hommes et des femmes qui malgré leurs fardeaux ont su avancer.

Je précise que je n'ai aucunes "pensées noires" ou "suicidaires" , je subis, c'est tout.
Je ne vis pas pour moi mais pour voir et rendre les autres autour de moi heureux.

En phase de rater mon projet scolaire je me laisse couler vers l'excès et les consommations excesssives, car si j'echoue je n'ai littéralement RIEN

Si toi, oui Toi, tu m'as lu jusqu'ici, MERCI.

Ça ne changera pas ta routine café-Clope-Chiottes;
Mais au moins, pendant une miliseconde tu penseras au gamin que je suis pommé entre Barbès-Rochechouart et Porte de Clignacourt.

À bientôt (_(÷_÷)_)