[ Arrêt & Sevrage ]

Arreter la metha c'est possible

Dernière modification par lalouve (17 août 2014 à  23:49)

riz1980 a écrit

bonjour

pas mal ton expérience de diminution de la méta moi j'ai une peur bleu de savoir que je vais me sevrer a la méta car je sais avec les médicaments c le plus dur des sevrages une fois j'ai était hospitalisé et je suis tombé sur un docteur complétement malade j'était a 60  de méta et 4 cachets de exo le docteur ma dit vous étes complètement fou de prendre 4 cachets je vous les arrêtes je vous raconte pas dans quelle état j'était des tremblement des hallucination j'était complétement une autre personne se que j'avais peur c des visites de mes proches ma soeur et venue me voir elle a flipper elle a demander a voir le médecin tout de suite elle la reçu sans moi je les entendez gueuler ma soeur a demander que je sort immédiatement de cette hôpital ceux qui on fait des que je suis arrivé a la maison j'ai était dans la boite et j'ai pris deux cachet de exo voila mauvaise expérience a arreter les médocs mais je te félicite toi qui a réussi a arreter la méta en 2 ans un grand bravo

salut,
je peux te rassurer - ne compare pas l'incomparable
je vois bien ta logique : tu as vécu une sale expérience sur un sevrage forcé contre ton gré de benzo dans des conditions particulieres (hospitalisation) et du coup, comme tu as entendu les rumeurs sur l'enfer du sevrage méthadone, tu imagines que ca va etre 100 fois pire que le lexo - sachant qu'a te lire le lexo n'a pas une partie de sexe.

Mais bon ... deja cassons les idées reçues.

Ca veut dire quoi "le plus dur des sevrages" ?

Si on regard de plus près en soi, ca n'a aucun sens - ce n'est pas la molécule uniquement qui fait le sevrage mais une ribambelle de facteurs qui s'entremelent: le dosage a l'arret, le temps de consommation, le mode d'admin, liberation prolongée ou pas, l'état psychologique en jeu, l'état physiologique au moment du break - l'objectif en jeu, etc...

Finalement c'est presque impossible de tirer des conclusions sur un sevrage à venir à partir du vecu des expériences passées...

pour illustrer ca , je donnerai bien cet exemple personnel entre deux sevrages que j'ai fait à 3 ans d'intervalle ; un sevrage brutal hero skenan en IV à haute dose versus subutex en sublingual à 0.4mg... sur le papier , le premier sevrage devrait etre infernal voire impossible et le deuxieme quasiment imperceptible.. je me souviens que ce sevrage came s'était déroulé dans une période ou j'étais tres heureux, j'avais la peche et j'étais ultra motivé : pendant 72H j'ai pas pu me lever, je tremblais je gerbais j'étais super sick mais voila - j'ai mis ça dans un coin de ma tete, et finalement les jours sont passés je m'en suis remis assez bien si bien qu'apres coup et j'avais trouvé ca presque facile. ...Trois ans apres, j'ai vecu l'enfer apres avoir arreté 0.4mg de subu ce m'a mis dans un état de détresse absolu....

parce que dans tout ça, l'état subjectif est fondemental.

Moi aussi, on m'avait dit que soi disant la méthadone était tres dur a arreter : il ya qq années je l'ai fait en diminuant j'ai rien senti... et ca fait parti des sevrages les plus cools que j'ai fait...Donc...

Pareil pour l'effexor - selon les narconon - c'est impossible d'arreter. Je prenais 75mg/j et j'ai arreté sans difficulté aucune en y allant mollo.

Pour revenir a ton histoire 4 batonnets de lexo/jour c'est deja une dose importante (c'est 4 fois plus que le dosage thérapeutique/jour conseillé) et si tu t'es habitué au long cours, il est maintenant admis que c'est un sevrage tres difficile.

Dans l'absolu d'ailleurs il est probable (Prescripteur me corrigera si jme trompe) qu'un sevrage BENZO puisse etre bien plus raide qu'un sevrage opiacés en raison des rebonds d'angoisse, des risques de convulsion etc...

Un sevrage opiacé est tres inconfortable certes mais jamais vu quelqu'un convulser par terre...

Par contre evidemment si tu essaies d'arreter 120mg de metha par jour , le risque de décompenser et d'etre hospitalisé est réel...

mais en le faisant correctement tranquillement , y a 0 raison de s'inquieter