Bonsoir. J'y pensais subitement et je pense que ce forum est la meilleure source.
Je me souviens de façon assez précise de mon
bad trip, remontant à mes 17 ans, soit il y a 10 ans, en 2012, le 1er janvier.
J'étais invitée chez une amie qui avait invité 3 autres amis dont son copain. Je les connaissais tous.
Ayant toujours été très sage et l'étant encore je pense, j'ai toujours refusée de boire. Mais j'ai acceptée ce soir la de fumer du
cannabis. Très mal informée, je me suis mise à fumer le
joint comme si je fumais une clope.
Je me souviens encore qu'on m'avait dit "Mais tu fume trop vite ! Arrête !", ouais, mais on me l'a dit à la fin quoi. Merci...
Bref. Je dirais que 30 bonnes mn plus tard, ça a été, comme une sensation de crise d'hypertension, jai connu cette même sensation après une crise d'angoisse, ou même lors d'une paralysie du sommeil. Cette sensation physique ne me quitta pas durant toute la durée du
bad trip.
Je me souviens de l'ami de mon amie de l'époque qui me dit avec un sourire "Ola.. Toi tu va faire un petit
bad trip mais ça va aller on sera là". Puis de m'être effondré sur les genoux d'un autre ami qui m'avait esquivé de façon brutale. Ça m'avait anéanti à mon souvenir, j'avais interprète ça comme si j'étais moche, et que je n'en valais pas la peine. Plus de souvenir après ça.
Mais là .. Là où c'est mal parti c'est quand on m'a laissé seule, dans une chambre, lumière éteinte, sur un matelas. Alternant les phases d'éveil et de sommeil, je ne sais pas si j'étais finalement inconsciente ou juste endormi. Mais je me suis réveillée sur un matelas et j'ai entendue un BONNE ANNÉE au loin. Je me souviens avoir pris dans les bras un ami, puis l'avoir poussé. Avoir eu très envie de vomir sans y parvenir. Ce qui valait de nombreux allers et retours toilettes / chambres, et toujours en me trompant. J'ouvrais toujours la mauvaise porte et me perdait. A un moment ma pote en a eu marre et ma crié dessus, en me disant de me démerder. Ça devait faire 10 fois qu'elle devait me ramener aux toilettes puis à la chambre. Je me souviens avoir pleuree, et c'est à ce moment que j'ai pas arrêtée de gémir. Mais un gémissement répétitif, des petit aaaa aaaa, que je ne pouvais m'empêcher de sortir. J'ai le souvenir m'être endormi dans les toilettes la tête fixe sur la cuvette. Et dans mon souvenir j'avais posée ma tête sur une goutte de pipi, ce qui m'a fait encore plus gémir d'effroi.
J'entends donc a travers la porte des toilettes mon amie crie "Bon, on va appeler ses parents parce que la.." et là je crie "NON APPELLE PAS MES PARENTS JE T'EN SUPPLIE", ce a quoi elle répond "Ah ben tiens c'est bizarre, la tu réponds hein."
Puis j'entends de sa bouche "Moi, je pense qu'elle fait exprès quand même."
J'avais très envie de répondre à cela, mais j'ai pas pu, pas voulu. Je me souviens aussi avoir pris l'air de force par un ami, et je me souviens avoir finalement regrettée mon état, que la vie était si belle quand on se sentait juste bien. J'avais hâte que tout s'arrête alors je demandais très souvent "C'est quand que ça va se finir ?", je l'ai beaucoup demandée ça. Et c'est d'ailleurs pour ça que mon amie de l'époque a penser que je faisais exprès, et qu'elle m'a balancée le "Ah ben tiens, la tu réponds" car à mon souvenir, je ne répondais à aucune question qu'on me posait à part pour dire "C'est quand que ça va se terminer ?". Car dans ma tête je savais pas, c'était un rêve ou pas ? Je croyais que c'était pas la réalité mais tout me laissait croire que si. Que j'étais condamnée à me sentir mal.
Je me souviens aussi, avoir été finalement retirée de la chambre. Mon amie m'avait cherchée en disant "Bon, allez viens..", et je me suis rendormi, et réveillé par les caresses de mon ami sur mon dos, me regardant tristement et de façon désolé. Elle avait un verre defferalgan qu'elle voulait me donner. Je l'ai bu, je me suis allongée sur le dos et ça s'est estompe puis ça a été fini.
J'ai posée plusieurs questions sur ce
bad trip après coup à mes amis, ils m'ont dit que en gros j'étais chiante, mais vraiment chiante. Je faisais que gémir comme si j'allais pleurer, je ne répondais que par l'interrogation, toujours la même question, je faisais le même trajet, toilettes chambres, et quand on voulait venir à moi, je m'endormais, me réveillais et je pleurais mais aucune larme ne sortait. C'est quand j'ai giflee le copain de mon ancienne amie qu'ils ont décidé de me laisser seule, pensant que j'étais trop mal pour avoir de la compagnie.
Mais ils avaient tout faux mes amis. En me laissant justement seule, je suis encore plus partie dans le mal. Ils ne l'ont pas su. Sûrement. En tout les cas, j'ai rompue contact après cette expérience.
Mais c'était quoi, ce que j'ai fumée ? J'ai été la seule à avoir eue cette putain d'expérience. Juste du
cannabis, vous pensez ? A vrai dire, j'ai pas demandee. J'étais jeune, idiote et j'ai cessee tout dialogue avec cette bande d'amis le lendemain même. De toute façon, ma mère.. Oh ma mère.. Quand elle a vu ma gueule, le lendemain du jour de l'an, elle a su. J'étais blanche comme un linge et j'ai dormie de 12h à 18h comme une merde sur le canapé. Quand je me suis réveillée, je lui ai avouée et elle m'a dit que j'étais conne mais que.. "Le
cannabis ? C'est ça qui t'a fait vivre un truc comme ça ? T'as pas pris autre chose ? Vu ta tronche on dirait que t'as été shooté à un truc bien plus fort", elle m'a jamais cru quand je lui ai dis juste avoir fumée. Jamais. Elle a toujours été persuadée que j'avais testée bien d'autres substances. Mais non. Ce qui m'a valu beaucoup d'inquisitions de sa part. Elle voulait plus que je sorte le soir, que j'aille en soirée sans que je l'appelle, que je revois ces connards d'amis l'ayant même pas prévenue de mon état qui l'aurait fait venir direct et m'a pendant très longtemps interdit toute tentation à quoi que ce soit, connaissant mon tempérament vulnérable, et naïf. Et je l'en remercie aujourd'hui, c'est peut être grâce à elle que je suis pas tombée dans bien pire. Je sais pas.
Par la suite, j'ai eue des insomnies, encore tenace d'ailleurs. Mais maintenant c'est plus psy, car les insomnies créent un cercle vicieux dès lors qu'on ne dort pas bien quelques nuits.
Je fume pourtant du
cannabis quand je dors mal, quand je suis malade etc et ça me détend sans me faire aller autant dans le mal.
Je me souviens quand j'avais fumée seule chez moi, j'avais achetée ça à quelqu'un que je connaissais et je me sentais bien, je m'étais mise à repenser à cette fameuse soirée et je m'étais dis "Ben dis donc, ça t'a pas servi de leçon" mais j'étais si fatiguée.. J'ai fumée doucement, seule, la seconde fois. Tout me rappelait cette première expérience avec la fumette. Et ça faisait déjà 9 ans, pourtant. Et ben, j'étais bien cette seconde fois, et ça m'a motivé à me dire qu'il fallait que je continue de fumer de façon thérapeutique. Ce que je fais quand j'ai un rhume, une grippe, que je n'arrive pas à dormir ou juste pour me récompenser de mes longs mois de travail en intérim. Je fume jamais accompagné. Peut être parce que j'associe cela à du négatif en fait. Quand je suis seule, je sais ce que je dois faire. Mes anciens amis m'avaient laissé seuls, et ne m'ont aucunement aidé pour moi. Alors seule ou pas à fumer.. Ça change pas grand chose. Ah si, une fois je m'étais mise à rigoler à mes propres blagues et je m'étais mise soudainement à penser que j'étais conne de fumer seule.
Bref. X)
Le fait d'être mal entouré, d'avoir fumé trop vite etc ça peut expliquer cette expérience ? Ou c'était selon vous, autre chose ?
Dernière modification par Ambrouille (01 février 2022 à 23:29)