[ Arrêt & Sevrage ]

arreter l'alcool sans médicaments

alienn a écrit

Est ce que vous avez des conseils pour qu'il puisse au moins réduire, voire arrêter, sans qu'il suive un traitement ? car il n'est pas apte a suivre son traitement sans l'utiliser pour se défoncer
Merci pour vos conseils !

Sur moi, l'alcool a eu la particularité de me demander 4 ou 5 hospitalisations et 3 post cures (3 mois) pour enfin m'en passer et rester sobre, menant une vie chiante parce qu'après l'arrêt physique, il y a le PAWS qui ne se limite pas aux arrêts des opiacés.

Donner des conseils, difficile à part d'explorer la piste Baclofène ou la piste Cannabis. Mais je doute que le conseil passé à travers un ami puisse donner les mêmes résultats que si c'était ton pote qui était venu demander des conseils.

Je colle le lien avec une série de publications sur l'usage du cannabis médical (le même que le récréatif) en aide au sevrage et j'ai plusieurs potes sur lesquels le cannabis désintègre l'envie de boire un verre d'alcool. Les mêmes sans cannabis ne parviennent pas à ne pas boire un minimum d'alcool sans lequel il ses sentent vraiment pas bien.
https://www.principesactifs.org/categ/p … u-sevrage/

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Dernière modification par filousky (23 février 2022 à  08:42)

alienn a écrit

Salut
J'ai un proche qui est addicte à l'alcool, mais il ne veux pas prendre de médicaments pour ça Enfin il se défonce avec les anxiolytiques qu'on lui prescrit pour l'alcool (seresta)
Est ce que vous avez des conseils pour qu'il puisse au moins réduire, voire arrêter, sans qu'il suive un traitement ? car il n'est pas apte a suivre son traitement sans l'utiliser pour se défoncer
Merci pour vos conseils !

Il est complexe d'arrêter l'alcool sans substitut, aucun. Le manque d'alcool, peut, dans certains cas, grave d'addiction occasionner des arrêts cardiaques. Il est également difficile d'arrêter sans réel suivi.
Ton ami a besoin, de se tourner vers des professionnels pour son sevrage.
Je doute que, la phase du delirium tremens lors d'un sevrage à l'alcool, puisse être gerable pour ton ami sans avoir à se defoncer avec les traitements donnés. Il faut un réel suivi, pas seulement un moyen pour lui d'arrêter sans médicaments. Il faut, même après son arrêt, un suivi constant pour ne pas céder à la tentation. Il est possible d'arrêter l'alcool sans substitut, je ne dis pas l'inverse, mais c'est surtout l'après sevrage qui peut poser soucis..