[ Addiction ]

Impression d’avoir rechuté

Salut,

Ne sois pas trop dur avec toi, tu as décidé de mener une guerre et tu perds juste une petite bataille.
Et encore, pour moi le Kratom ,bien qu'il ai un potentiel addictif, est un moindre mal
en rapport a d'autre opiacés ou opioides bien plus dangereux.
Si il peut te permettre de décompresser et d'éviter le reste il peut être d une grande aide.
Je pense que te culpabiliser ne t'apportera pas grand chose, ce qui est fait appartient déjà au passé, maintenant essaye de te concentrer sur le futur, tu peux déjà être fier de ce que tu as accomplie.

Prends soin de toi et courage.

LP.

Unposcaille a écrit

Bonjour à tous,
Il y a un mois et demi, j’ai dû arreter les opiacés brutalement (je n’en prenais qu’occasionnellement et quand j’étais seule chez moi) car mes parents ont trouvé ma drogue. Ils ont décidé de toujours me faire confiance après ça, ce pour quoi je suis infiniment reconnaissante, c’est pourquoi j’ai décidé d’arrêter la drogue (je prenais de l’oxy).

Aujourd’hui, j’ai lutté toute la journée contre un craving très fort, au point où j’ai commencé à retourner toutes mes affaires et faire appel à des connaissances qui se droguent aussi pour me procurer de l’heroine, sans succès. J’ai fait appel à des amis qui ne prennent pas de drogues qui m’ont dit d’appeler le numéro drogues info services mais ça ne m’a pas aidé, ce qui m’a le plus aidé c’est la promenade pour ne pas que ma famille entende.

Seulement ce soir, j’ai retrouvé un fond de kratom et j’ai décidé d’en prendre à usage récréatif. J’ai l’impression d’avoir rechuté, mais en même temps, je me dis qu’avoir du kratom sous la main m’empêche de rechercher des opiacés plus addictifs et lus dangereux avec mon traitement (je prends des benzos). Même en rationalisant, je me sens misérable car j avais promis à mes amis de ne rien prendre. Je ne sais pas trop quoi penser, je pense que j’aurais besoin d’un peu de réconfort venant de personnes qui souffrent à cause de ces substances.

Merci pour ceux qui m’auront lu et éventuellement répondu,
Prenez soin de vous !

Pourquoi parler de "rechute" alors que tu n'as apparemment jamais été dépendante (après c'est quoi "occasionnelement" ) ?

Pourquoi une notion si négative alors qu'au final ce n'est pas une "rechute".. Juste une prise récréative qui n'aura sûrement aucun impact quelconque.

C'est deja un effort considérable si tu as arrêté d'en prendre simplement pour satisfaire tes parents ou tes amis...

Alors une prise de quelques grammes de Kratom franchement y a pas de quoi fouetter un chat ( surtout comparé à de l'Oxy par ex)... dit toi que c'est une compensation pour le temps passé durant lequel tu as cédé à leur injonction.

Et il ne falait peut être rien promettre, mais j'imagine que c'est une promesse "sous la pression" ou en tout cas que tu ne crois pas à la nécéssité de cette promesse.... Auquel cas bon... ça vaut ce que ça vaut

Puis de toute façon si ils le savent pas oû est le mal en vrai ? .
Je veux dire, il faut pas se sentir misérable pour un truc qu'on a fait qui n'impact personne.

C'est toi et ta conscience, dans le sens où c'est pour toi qu'il faut consommer ou non, et pas car ça défrise X ou Y pour des raisons subjectives qui leurs sont propres.
Si tu sais que ce "craquage" ne signifie pas pour autant que tu vas te mettre dans une conso d'opis de manière effrénée, quelle importance hônnetement ?

J'avoue que si y a bien un truc dont je peux pas culpabiliser c'est de faire ce que je veux tant que ça ne porte pas à conséquence sur autrui, peu importe ce qu'en pensent les "empecheurs de tourner en rond" et ce que j'ai pu leur promettre pour qu'ils me lachent la grappe...

Donc bref, allez détend toi, y a pas lieu de culpabiliser , au pire c'est un petit moment de faiblesse, rien de plus normal quoi quand on arrête quelque chose qu'on a pas envie d'arrêter (ou en tout cas sous la pression de X ou pour faire plaisir à Y).  :)

Dernière modification par AnonLect (02 mars 2022 à  22:21)

Occasionnellement ça dépendait des moments... une fois par mois, puis une fois par semaine, j’ai frôlé l’overdose en mélangeant de l’oxy et de l’heroine avant que ça devienne plus important et de la j’ai fortement diminué. Même si avec un changement de médocs ça me rendait malade je continuais d’en prendre une fois toutes les deux semaines environs (la rentabilité de prendre de l’oxy ou de la codé si ça est pour passer ta nuit sur les chiottes... M’enfin bon, je pense que j’étais addict psychologiquement et je me disais toujours que ça allait être différent). J’ai jamais eu d’addiction physique mais j’y pensais tout le temps et je pouvais pas m’empêcher d’en prendre donc je pense qu’il y avait une certaine forme d’addiction.

Le truc c’est que ouais.... J’ai arrêté pour les autres, mais aussi un peu pour moi aussi, parce que j’ai des tendances suicidaires et que ma conso devenait dangereuse pour moi même, ça commençait à partir en cacahuètes. Mais depuis ça me manque, des fois la nuit je rêve de pilules ou de poudre. Et j’ai quelques jours dans le mois ou bah... ça me manque. Voilà pourquoi je parlais d’addiction alors qu’en soit je n’ai jamais été accro physiquement.

J’ai lu vos commentaires, et honnêtement, je suis allée me recommander du kratom parce que j’en ai presque plus (mdr). Ça a bien satisfait le besoin que j’avais de retrouver la sensation des opiacés et je pense qu’occasionnellement ça peut être un bon garde fou, vaut mieux que j’en aie chez moi. J’ai dit à mes parents que c’était des plantes énergisantes qui influaient sur l’humeur (c’est pas faux) et mes amis bah je leur en parlerai pas. Comme ça tout le monde est content.

Honnêtement je pouvais pouvoir tout arrêter du jour au lendemain, pour ne pas inquiéter mes proches, pour qu’ils ne subissent pas les influences de ma conso etc. mais c’est super dur car j’adore les opiacés et ce qu’ils me font vivre.