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- α Aquilae
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- Inscrit le 10 May 2018
- 23 messages
Salut à tous.
Vos conseils m'ont bien aidé tout au long de mes essais de diverse substance. La j'ai une grosse question.
Je suis sous anxios depuis bien 2 ans. Xanax et Lysanxia pour une dépression, avec en prime des AD (brintellix) et Quetiapine pour me finir. (cette dernière je l'ai vite arrêté, j'avais l'impression d'avoir le cerveau vide durant des heures quand j'en prenais.)
Depuis fin septembre j'ai eu un accident de travail nécessitant de grosse prise d'antalgiques, dans mon cas du tramadol(400mg min/jour) + acupan (2 a 3 ampoules/jour), depuis plus de taff et le dos niqué pour longtemps.
. Comme j'ai bossé 4 ans en pharma ya bien 10 piges, je savais que mélanger les ad et le tram = pas bonne idée. J'ai donc arrêté les AD avec l'avis de mon psy.
Niveau moral tout est au poil et arrêt définitif des ad avec avis de mon psy (youpi!). Mais je continue de bouffer du xanax et du lysanxia comme des cahouettes. 4 a 6 mg xan jour et 30 a 40 mg prazepam jour. Le pire, c'est que je ne suis pas plus anxieux que ça ! Enfin pas plus que ma moyenne habituelle. Je me gobe tout ça par réflexe, sans même me poser la question si j'en ai besoin sur le moment.
Juste la peur des insomnies certainement. Toujours galéré à pioncer convenablement.
J'ai arrêté les antalgiques début février, je me suis pris le sevrage dans la tronche, mais comme je tapais dans le sken ya bien 10 piges, je savais à quoi m'attendre.
Là, je vois bien que ma conso de benzo monte en flèche, la tolérance idem.
Le truc vicieux est qu'ayant perdu un taff dans lequel je fonctionnais pas mal ( je n'ai pas dire que j'aimais cela, je suis un procrastinateur diplômé.) Mais j'étais plutôt bon dedans.
Je me retrouve à glander devant mon pc, avec un mal pas possible qui va et vient. Sans savoir que foutre de mes paluches au niveau pro, et en gobant cachou sur cachou le soir pour pioncer mes 8 h.
Je me suis lancé dans l'ébauche d'un bouquin pour m'occuper, je tente de nouveau truc pour m'occuper, fait du sport, mais le soir me faut mes benz surtout si j'ai douillé toute la journée.
J'ai ma weed maison qui aide pas mal pour la douleur. Mais j'essaye de pas trop en abuser (paradoxalement au benz) elle me colle au sol et me met le cerveau sur un point de Lagrange bien trop éloigné pour que je puisse faire quoi que ce soit. En gros j'ai pas mal, mais je suis une amibe collée au sol. Pas désagréable en soi, mais je ne peux plus rien faire temps que je suis fraca.
Je sais bien qu'il faudrait que j'en parle à mon psy, mais c'est un écrivain et nos consults se résumes à renouveler mes ordos.
Je pourrais/devrait aussi en parler à ma femme, mais elle se fait déjà un sang d'encre à cause de ma santé, pas envie de lui coller cette masse supplémentaire sur le dos.
Bref, je m'éloigne du sujet. À la base, je voulais savoir à quel point on pouvait morfler durant un sevrage de benz.
Mais plus je tape sur mon clavier, plus je sens que j'avais juste envie de vider mon sac.
Je ne vais pas si je dois poster cela dans la section dédiée ou dans un blog ou autre. Si les modos pensent que ce sujet doit être déplacé, faites ce qui vous semble juste.
Merci à ceux qui me liront
que votre journée soit douce.
α
Vos conseils m'ont bien aidé tout au long de mes essais de diverse substance. La j'ai une grosse question.
Je suis sous anxios depuis bien 2 ans. Xanax et Lysanxia pour une dépression, avec en prime des AD (brintellix) et Quetiapine pour me finir. (cette dernière je l'ai vite arrêté, j'avais l'impression d'avoir le cerveau vide durant des heures quand j'en prenais.)
Depuis fin septembre j'ai eu un accident de travail nécessitant de grosse prise d'antalgiques, dans mon cas du tramadol(400mg min/jour) + acupan (2 a 3 ampoules/jour), depuis plus de taff et le dos niqué pour longtemps.
. Comme j'ai bossé 4 ans en pharma ya bien 10 piges, je savais que mélanger les ad et le tram = pas bonne idée. J'ai donc arrêté les AD avec l'avis de mon psy.
Niveau moral tout est au poil et arrêt définitif des ad avec avis de mon psy (youpi!). Mais je continue de bouffer du xanax et du lysanxia comme des cahouettes. 4 a 6 mg xan jour et 30 a 40 mg prazepam jour. Le pire, c'est que je ne suis pas plus anxieux que ça ! Enfin pas plus que ma moyenne habituelle. Je me gobe tout ça par réflexe, sans même me poser la question si j'en ai besoin sur le moment.
Juste la peur des insomnies certainement. Toujours galéré à pioncer convenablement.
J'ai arrêté les antalgiques début février, je me suis pris le sevrage dans la tronche, mais comme je tapais dans le sken ya bien 10 piges, je savais à quoi m'attendre.
Là, je vois bien que ma conso de benzo monte en flèche, la tolérance idem.
Le truc vicieux est qu'ayant perdu un taff dans lequel je fonctionnais pas mal ( je n'ai pas dire que j'aimais cela, je suis un procrastinateur diplômé.) Mais j'étais plutôt bon dedans.
Je me retrouve à glander devant mon pc, avec un mal pas possible qui va et vient. Sans savoir que foutre de mes paluches au niveau pro, et en gobant cachou sur cachou le soir pour pioncer mes 8 h.
Je me suis lancé dans l'ébauche d'un bouquin pour m'occuper, je tente de nouveau truc pour m'occuper, fait du sport, mais le soir me faut mes benz surtout si j'ai douillé toute la journée.
J'ai ma weed maison qui aide pas mal pour la douleur. Mais j'essaye de pas trop en abuser (paradoxalement au benz) elle me colle au sol et me met le cerveau sur un point de Lagrange bien trop éloigné pour que je puisse faire quoi que ce soit. En gros j'ai pas mal, mais je suis une amibe collée au sol. Pas désagréable en soi, mais je ne peux plus rien faire temps que je suis fraca.
Je sais bien qu'il faudrait que j'en parle à mon psy, mais c'est un écrivain et nos consults se résumes à renouveler mes ordos.
Je pourrais/devrait aussi en parler à ma femme, mais elle se fait déjà un sang d'encre à cause de ma santé, pas envie de lui coller cette masse supplémentaire sur le dos.
Bref, je m'éloigne du sujet. À la base, je voulais savoir à quel point on pouvait morfler durant un sevrage de benz.
Mais plus je tape sur mon clavier, plus je sens que j'avais juste envie de vider mon sac.
Je ne vais pas si je dois poster cela dans la section dédiée ou dans un blog ou autre. Si les modos pensent que ce sujet doit être déplacé, faites ce qui vous semble juste.
Merci à ceux qui me liront
que votre journée soit douce.
α
non serviam
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- Gunray
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- Inscrit le 04 Nov 2018
- 13 messages
Salut a toi !
Alors, personnellement j'en suis à mon 7 ème jour sans benzo ( alpraz , 4mg/jour pendant 4 mois )
J'ai fait un sevrage en cold turkey, franchement ne le fais pas sauf si tu souhaites mettre une énorme baffe a ton système nerveux , sans parler des risques de convulsions être crises de grand mal qui peuvent t'être fatal , surtout au vu de tes dosages et de la durée de ton traitement.
C'est de très loin le pire sevrage que j'ai connu, j'ai fait un sevrage sec du tramadol il y a quelques années j'étais à 800mg/jour, bah crois moi c'est du pipi de chat a côté du sevrage des benzos.
Déjà c'est long, la ça fait une semaine et je suis encore en plein dedans, compter un mois pour bien se rétablir, les symptômes sont hard, autant physiquement ( mon corps ne m'appartient plus, ma système digestif est foutu, hallucinations visuelles et auditives, cauchemars en pagaille, anxiété, stress, insomnie, tremblements, vision floue , coups de chaud, de froid, et j'en passe...
Vraiment, la solution, c'est d'y aller molo, sans souffrance, réduit tes dosages de manière progressive , mais alors très progressive
Je te conseille de lire les écris de Heather Ashton, elle a mis en place tout un procédé et des techniques pour te sevrer des benzos avec le moins de souffrance possible . Si tu as aucun impératif de temps, alors fait ça sur le plus long terme possible ! Si ça doit prendre un an alors soit, mais vraiment la qualité de ton sevrage c'est ça qui va jouer sur la "gravité" des symptômes et surtout sur les PAWS ( qui peuvent durer jusqu'à plusieurs années )
Donc à mon avis, vraiment en douceur , de toute façon tu seras quasi obligé, a mon avis avec ces dosages et depuis 2 ans, si tu fais pas de dégressif tu risques vraiment de te retrouver aux urgences
J'espère t'avoir un peu éclairé !
Bon courage a toi et ne lâche rien, penser à arrêter c'est déjà la première étape !
Alors, personnellement j'en suis à mon 7 ème jour sans benzo ( alpraz , 4mg/jour pendant 4 mois )
J'ai fait un sevrage en cold turkey, franchement ne le fais pas sauf si tu souhaites mettre une énorme baffe a ton système nerveux , sans parler des risques de convulsions être crises de grand mal qui peuvent t'être fatal , surtout au vu de tes dosages et de la durée de ton traitement.
C'est de très loin le pire sevrage que j'ai connu, j'ai fait un sevrage sec du tramadol il y a quelques années j'étais à 800mg/jour, bah crois moi c'est du pipi de chat a côté du sevrage des benzos.
Déjà c'est long, la ça fait une semaine et je suis encore en plein dedans, compter un mois pour bien se rétablir, les symptômes sont hard, autant physiquement ( mon corps ne m'appartient plus, ma système digestif est foutu, hallucinations visuelles et auditives, cauchemars en pagaille, anxiété, stress, insomnie, tremblements, vision floue , coups de chaud, de froid, et j'en passe...
Vraiment, la solution, c'est d'y aller molo, sans souffrance, réduit tes dosages de manière progressive , mais alors très progressive
Je te conseille de lire les écris de Heather Ashton, elle a mis en place tout un procédé et des techniques pour te sevrer des benzos avec le moins de souffrance possible . Si tu as aucun impératif de temps, alors fait ça sur le plus long terme possible ! Si ça doit prendre un an alors soit, mais vraiment la qualité de ton sevrage c'est ça qui va jouer sur la "gravité" des symptômes et surtout sur les PAWS ( qui peuvent durer jusqu'à plusieurs années )
Donc à mon avis, vraiment en douceur , de toute façon tu seras quasi obligé, a mon avis avec ces dosages et depuis 2 ans, si tu fais pas de dégressif tu risques vraiment de te retrouver aux urgences
J'espère t'avoir un peu éclairé !
Bon courage a toi et ne lâche rien, penser à arrêter c'est déjà la première étape !
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- α Aquilae
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- Inscrit le 10 May 2018
- 23 messages
Un grand merci pour ta réponse et tes conseils.
Je te souhaite bon courage au vu des symptômes que tu me décris là, tu ne dois pas te marrer. jvai commencer ce soir et diminuer d'un quart pour les deux prochaines semaines, je vais déjà voir ce que ça vas donner.
Encore merci et force à toi.
Je te souhaite bon courage au vu des symptômes que tu me décris là, tu ne dois pas te marrer. jvai commencer ce soir et diminuer d'un quart pour les deux prochaines semaines, je vais déjà voir ce que ça vas donner.
Encore merci et force à toi.
non serviam
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- La Tite Zaza
- Zazou
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- Inscrit le 21 Sep 2021
- 16 messages
Bonsoir !
Je vous contacte car je suis sevrée du Xanax.
J'en ai pris pendant 4 ans à défaut de 4 de 50 mg ( petit gabarit (45-50 kilos).
J'ai essayé d'arrêter du premier coup et les effets ont été horribles ( en effet les mêmes symptômes que GunRay) mais en plus une perte de kilos impressionnante.
J'ai failli aller à l'hôpital mais mon médecin m'a conseillé de reprendre comme à mon habitude et de baisser petit à petit.
Eh bien ça m'a pris deux ans et maintenant je suis capable d'ecraser le comprimé sous mon pied ( ça n'a bien sûr aucun intérêt). C'est juste pour vous démontrer mon indifference à ce jour...
Vu les doses de cheval ? que tu prends, ça va être ardu, long, mais il ne faut pas craquer....
Quand tu regarderas dans un miroir dans quelques temps, tu en sortiras grandi comme moi
C'est ce que je te souhaite!
Chalut ???
Je vous contacte car je suis sevrée du Xanax.
J'en ai pris pendant 4 ans à défaut de 4 de 50 mg ( petit gabarit (45-50 kilos).
J'ai essayé d'arrêter du premier coup et les effets ont été horribles ( en effet les mêmes symptômes que GunRay) mais en plus une perte de kilos impressionnante.
J'ai failli aller à l'hôpital mais mon médecin m'a conseillé de reprendre comme à mon habitude et de baisser petit à petit.
Eh bien ça m'a pris deux ans et maintenant je suis capable d'ecraser le comprimé sous mon pied ( ça n'a bien sûr aucun intérêt). C'est juste pour vous démontrer mon indifference à ce jour...
Vu les doses de cheval ? que tu prends, ça va être ardu, long, mais il ne faut pas craquer....
Quand tu regarderas dans un miroir dans quelques temps, tu en sortiras grandi comme moi
C'est ce que je te souhaite!
Chalut ???
Ne m'en fermez pas , ce serait comme couper ses ailes à un oiseau.
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- α Aquilae
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- 23 messages
La Tite Zaza a écrit
Bonsoir !
Je vous contacte car je suis sevrée du Xanax.
J'en ai pris pendant 4 ans à défaut de 4 de 50 mg ( petit gabarit (45-50 kilos).
J'ai essayé d'arrêter du premier coup et les effets ont été horribles ( en effet les mêmes symptômes que GunRay) mais en plus une perte de kilos impressionnante.
J'ai failli aller à l'hôpital mais mon médecin m'a conseillé de reprendre comme à mon habitude et de baisser petit à petit.
Eh bien ça m'a pris deux ans et maintenant je suis capable d'ecraser le comprimé sous mon pied ( ça n'a bien sûr aucun intérêt). C'est juste pour vous démontrer mon indifference à ce jour...
Vu les doses de cheval ? que tu prends, ça va être ardu, long, mais il ne faut pas craquer....
Quand tu regarderas dans un miroir dans quelques temps, tu en sortiras grandi comme moi
C'est ce que je te souhaite!
Chalut ???
Salut, et merci du soutient!
moi aussi petit gabarit 1m77 54kg. Je me doute que ça vas être long, mais je suis du genre tête dure.
Pour le moment j'ai juste gobé 1 mg de xan et 10 mg de praz hier soir. (ce qui doit faire 1/4 de ma conso habituelle) c'est peut-être une idée à la con de baisser aussi vite. Mais comme ça Je verrai dans les prochains jours comment jme sens.
Gunray j'ai lu Heather Ashton suite a tes conseils, merci de l'info même si pour le moment je fait l'inverse. Un peu con, mais veut taper le fond avant de remonter.
Juste pas dormi cette nuit, enfin 3 ou 4 h que j'ai récup dans la matinée, je suis le test de mes propres expériences.
Et j'en ai finalement parlé à ma femme. Un peu con de ma part de vouloir lui cacher ça surtout qu'elle ma vu en sortie de sken et de tram.
Ce site fait vraiment du bien, je ne suis pas une personne qui communique facilement, notamment sur mes emmerdes. Et avoir accès à un endroit où on peut discuter avec des gens qui ont vécu la même chose, ça fais du bien.
Sur ce je vais me coller devant Star Trek, je verrai bien comment cela se passera demain.
Merci à vous.
non serviam
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- Figuration
- Nouveau Psycho
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- Inscrit le 14 Feb 2020
- 170 messages
C'est bien d'avoir pu en parler!
Comme les autres, je dirais: surtout pas d'un coup, leeeentement. A toi d'adapter le rythme: il ne faut pas que ce soit inconfortable, ca doit etre presque imperceptible (enfin faut que ca baisse quand meme )
Je me demande si il ne vaudrait pas mieux arrêter l'un après l'autre. Le prazepam a une durée de vie très très longue comparé au xanax (on trouve un peu tous les chiffres sur le net) mais bon en gros le Xanax c'est quelques heures, le prazepam c'est quelques jours.
Par exemple, ce n'était peut être pas une bonne idée de prendre le quart de ta dose, peut etre l'as tu senti seulement plusieurs heures apres car le prazepam était toujours dans ton corps.
Perso pour décrocher je suis justement passé au prazepam. Le Xanax, quand il ne sera plus la, tu vas le sentir direct (et là effectivement risque de morfler) même si j'imagine que le prazepam te protège contre ces pics d'angoisses,subits, atroces brain zaps voire pire...
D'autres sauront mieux que moi... mais perso c'est ce que je ferais. Dans un premier temps, baisser le Xanax et garder le prazepam a dose habituelle, ou alors le baisser un tout petit peu aussi (mais bon attention car tu en verras les conséquences seulement longtemps apres)
Une fois dégagé le Xanax, tu t'occupes du prazepam, mais la encore, prendre le temps. tu baisses la dose sans que ca te fasse du mal, si c'est le cas reviens au palier d'avant et continues a cette dose... et essaie encore, petit a petit... ca sera plus subtil qu'avec le Xanax.
Encore une fois ce n'est que mon conseil, d'autres sauront peut etre mieux que moi, mais en tout cas, j'en ai bavé avec mes oxazepam 50 que j'avalais comme des bonbons, avant de passer au prazepam 40, puis plusieurs de 10, etc etc
Ca parait long et chiant mais bon du velours par rapport a l'arrêt brutal , surtout à cette dose.
Apres si tu veux des histoires d'horreur de sevrage de benzos, c'est pas ca qui manque. C'est se retrouver en enfer physiquement et mentalement, voire mourir d'une crise.
Je sais pas si c'est le pire sevrage, chacun a ses experiences, certains te diront les opiacés, ou crack...c.. ou le phenibut, il y en a plein...... les benzos pour moi ca a été facile (je sais meme plus combien je prenais, 300-500 mg d'oxa.... mais avec de la patience ca a été.... l'alcool par contre j'ai douillé, surtout apres avoir fait plusieurs sevrages/rechutes sur plusieurs années... Il suffit d'une mini rechute de 2 jours pour que le cerveau te fasse un best of de toutes tes années d'alcoolisation et te balance ca dans la gueule des que le taux redescend...
M'enfin le benzo est souvent cité dans les pires, entre autres parce que souvent (enfin j'espère que ces temps la sont révolus) le patient n'est parfois que peu ou pas informé par le médecin qui coupe le traitement quand ca va mieux et le patient se retrouve en enfer sans comprendre pourquoi.
Bref, avec de la patience, de la volonté, ca va le faire :-)
Bon courage
Comme les autres, je dirais: surtout pas d'un coup, leeeentement. A toi d'adapter le rythme: il ne faut pas que ce soit inconfortable, ca doit etre presque imperceptible (enfin faut que ca baisse quand meme )
Je me demande si il ne vaudrait pas mieux arrêter l'un après l'autre. Le prazepam a une durée de vie très très longue comparé au xanax (on trouve un peu tous les chiffres sur le net) mais bon en gros le Xanax c'est quelques heures, le prazepam c'est quelques jours.
Par exemple, ce n'était peut être pas une bonne idée de prendre le quart de ta dose, peut etre l'as tu senti seulement plusieurs heures apres car le prazepam était toujours dans ton corps.
Perso pour décrocher je suis justement passé au prazepam. Le Xanax, quand il ne sera plus la, tu vas le sentir direct (et là effectivement risque de morfler) même si j'imagine que le prazepam te protège contre ces pics d'angoisses,subits, atroces brain zaps voire pire...
D'autres sauront mieux que moi... mais perso c'est ce que je ferais. Dans un premier temps, baisser le Xanax et garder le prazepam a dose habituelle, ou alors le baisser un tout petit peu aussi (mais bon attention car tu en verras les conséquences seulement longtemps apres)
Une fois dégagé le Xanax, tu t'occupes du prazepam, mais la encore, prendre le temps. tu baisses la dose sans que ca te fasse du mal, si c'est le cas reviens au palier d'avant et continues a cette dose... et essaie encore, petit a petit... ca sera plus subtil qu'avec le Xanax.
Encore une fois ce n'est que mon conseil, d'autres sauront peut etre mieux que moi, mais en tout cas, j'en ai bavé avec mes oxazepam 50 que j'avalais comme des bonbons, avant de passer au prazepam 40, puis plusieurs de 10, etc etc
Ca parait long et chiant mais bon du velours par rapport a l'arrêt brutal , surtout à cette dose.
Apres si tu veux des histoires d'horreur de sevrage de benzos, c'est pas ca qui manque. C'est se retrouver en enfer physiquement et mentalement, voire mourir d'une crise.
Je sais pas si c'est le pire sevrage, chacun a ses experiences, certains te diront les opiacés, ou crack...c.. ou le phenibut, il y en a plein...... les benzos pour moi ca a été facile (je sais meme plus combien je prenais, 300-500 mg d'oxa.... mais avec de la patience ca a été.... l'alcool par contre j'ai douillé, surtout apres avoir fait plusieurs sevrages/rechutes sur plusieurs années... Il suffit d'une mini rechute de 2 jours pour que le cerveau te fasse un best of de toutes tes années d'alcoolisation et te balance ca dans la gueule des que le taux redescend...
M'enfin le benzo est souvent cité dans les pires, entre autres parce que souvent (enfin j'espère que ces temps la sont révolus) le patient n'est parfois que peu ou pas informé par le médecin qui coupe le traitement quand ca va mieux et le patient se retrouve en enfer sans comprendre pourquoi.
Bref, avec de la patience, de la volonté, ca va le faire :-)
Bon courage
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Je ne fais que passer rapidement. J'ai connu un sevrage sec de 300 mg de tranxène il y bien longtemps.
Étant passé par bien de sevrages, je considère celui-là comme étant un des plus difficiles. Le sevrage lui-même est passé quasiment inaperçu car le but de mon hospitalisation était l'arrêt des opiacés.
1 mois et demi après cet arrêt, un tsunami d'angoisse m'est tombé dessus sans pouvoir calmer mon état, étant entre les mains d'un médecin de campagne très très anti-drogue. Du coup, je me suis rabattu sur l'alcool pour calmer cette angoisse généralisée et ça m'a pris + 2 ans pour arriver à me stabiliser dans un état déprimé mais sans angoisses.
Le succès de cette descente est mathématiquement liée à la lenteur de la diminution. Une fois revenu(e) dans des dosages thérapeutiques, tu verras bien si tu peux continuer ou bien si ces molécules sont indispensables à un confort minimum.
Du coup, 25% de moins d'un coup, ça me paraît beaucoup, cette descente de dosage pouvant se faire sans la ressentir en respectant le calendrier de la méthode de Heather Ashton.
Bonne chance (elle existe pour certains).
Fil
Étant passé par bien de sevrages, je considère celui-là comme étant un des plus difficiles. Le sevrage lui-même est passé quasiment inaperçu car le but de mon hospitalisation était l'arrêt des opiacés.
1 mois et demi après cet arrêt, un tsunami d'angoisse m'est tombé dessus sans pouvoir calmer mon état, étant entre les mains d'un médecin de campagne très très anti-drogue. Du coup, je me suis rabattu sur l'alcool pour calmer cette angoisse généralisée et ça m'a pris + 2 ans pour arriver à me stabiliser dans un état déprimé mais sans angoisses.
Le succès de cette descente est mathématiquement liée à la lenteur de la diminution. Une fois revenu(e) dans des dosages thérapeutiques, tu verras bien si tu peux continuer ou bien si ces molécules sont indispensables à un confort minimum.
Du coup, 25% de moins d'un coup, ça me paraît beaucoup, cette descente de dosage pouvant se faire sans la ressentir en respectant le calendrier de la méthode de Heather Ashton.
Bonne chance (elle existe pour certains).
Fil
Dernière modification par filousky (01 avril 2022 à 12:23)
Analysez vos drogues gratuitement et anonymement avec Psychoactif
Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !
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- α Aquilae
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Yo je donne des nouvelles. Globalement j'en suis a 2mg de xan et 10 mg praz/jour.(ce qui doit etre 50% de ma conso journa)
Pour le moment tout ne se passe pas trop mal. Les deux premiers jours je ne me suis vraiment pas sentis bien, mais j'ai passé le truc à coup de beuh et de blanc. (pas la meilleure idée, je vous l'accorde, mais c'étais week-end de fête avec les copains, je me suis laissé porté par le truc.)
Là, ne me porte pas trop mal , je vais continuer un mois ou deux a ce régime et je verrai pour la suite. (sans le blanc et les bitures en abusif)
Merci pour les conseils, c'étais un peu bourrin de descendre à 25 % d'un coup.
Je vous tiendrais ou courant . Bonne journée a vous.
α
Pour le moment tout ne se passe pas trop mal. Les deux premiers jours je ne me suis vraiment pas sentis bien, mais j'ai passé le truc à coup de beuh et de blanc. (pas la meilleure idée, je vous l'accorde, mais c'étais week-end de fête avec les copains, je me suis laissé porté par le truc.)
Là, ne me porte pas trop mal , je vais continuer un mois ou deux a ce régime et je verrai pour la suite. (sans le blanc et les bitures en abusif)
Merci pour les conseils, c'étais un peu bourrin de descendre à 25 % d'un coup.
Je vous tiendrais ou courant . Bonne journée a vous.
α
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