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Pour aller chevaucher des poneys roses le long d'arc-en-ciels multicolors au pays des fées magiiiiiques *_*
Quoi? C'est pas ce qu'on attend comme réponse? Bon je sors x')
Au départ c'était par dépression. Une psychiatre m'a prescrit des doses "correctes" de benzos et d'antidépresseurs alors que j'étais encore mineure, ce qui m'a vite appris l'équation: pilule = problèmes OFF.
Plus globalement je suis d'accord avec Leodric, ça permet d'oublier un monde auquel je me sens étrangère. Trop de souffrance partout. Pas supportable. Hypersensible moi? pffff
Et puis j'ai découvert les psychédéliques. Et là la dimension spirituelle s'est ajoutée au reste. Ce monde et tous ses problèmes que je ne supporte pas de voir, pourquoi il existe? Et moi qu'est ce que je fais là? Pourquoi j'en fais partie? Je trouve des bribes de réponses de ci de là... Je n'aurais absolument aucune spiritualité sans les enthéogènes.Louna a écrit
Merci pour les fées Morning Glory !
Je t'en prie J'ai eu la chance d'appercevoir un (vrai) arc-en-ciel par la fenêtre lors de mon dernier trip et en me regardant dans le miroir je me suis vraiment prise pour une fée descendant ledit arc-en-ciel... Fallait que je partage d'une façon ou d'une autre x')
Et courage à toi dans tes problèmes, j'avoue c'est pas drôle d'être seul.e alors avec des douleurs physiques par dessus... mais essaye de te ménager quand même hein! .___.
J'ai pensé sur un autre topic, en plus de mon post précédent, que je prends des empathos pour combler la sensation de vide affectif (très subjectif, car je suis quand même entourée) que je ressens aussi.
Quant aux dissociatifs (la DMT je me sens pas encore prète) après réflexion ils pallient plutôt bien à ma peur de la mort, que je ressasse à cause de la dépression. Les Holes, lorsque je les atteinds, peuvent me faire sentir une mort imminente mais quasi dépourvue d'angoisse, me permettant au contraire de totalement lâcher prise et accepter. Du coup quand je reviens à moi j'ai l'impression d'avoir trouvé la clé du mécanisme, ou une infime partie de son fonctionnement... et ce qu'il y a potentiellement de l'autre côté! Réalité ou hallucination, ça... Mais en tout cas j'en sors apaisée pour un temps.
J'ai pas mal abusé des dissociatifs ces derniers mois
En lisant les raisons des uns et des autres finalement outre le désir d'évasion et de plaisir y a des motifs quand même assez variés je trouve, topic intéressant :)
[EDIT:] L'art aussi. Certaines drogues me font apprécier des tableaux, des musiques ou des films avec une sensibilité toute différente. Plus pointue, plus fine, peut-être parfois plus sincère. Je suis sure que je pourrais trouver encore d'autres raisons en cherchant bien.
Aujourd'hui je peux ajouter que j'ai commencé à me droguer quasi quotidiennement pour "échapper" un tant soi peu au travail en usine qui me convenait si peu que j'ai fini en HP une semaine malgré tout.
Puis pour combler un vide affectif comme je l'explique là:
https://www.psychoactif.org/forum/2022/ … tf#p588096
Là depuis ma rupture y a un an et demi c'est quotidien.
J'étais déjà fragilisée avec le travail en usine qui me faisait utiliser des opis à petites doses les jours de travail pour contrer la douleur tant physique que psychique. Mais jusque là ça restait un outil. Lors de ma rupture ça a quasi immédiatement (en une semaine c'était plié) pris une composante affective: ça remplaçait le trou béant qu'il avait laissé, sachant que j'étais sur-attachée à lui vu que j'utilisais officieusement de l'ocytocine (hormone de l'attachement entre autres choses) comme antidépresseur à l'époque faute de meilleure solution... Bref ça s'est mis à le remplacer lui, et il était toute ma vie à ce moment là.
Aujourd'hui je vais mieux (heureusement^^) même si c'est pas totalement cicatrisé loin de là (!). Mais ma conso... Je ne parviens plus à l'arrêter. Problèèèèèème >.> (enfin problème... pour moi, car certaines personnes sont très bien avec leur(s) addiction(s) mais moi je m'en passerais vraiment bien, tant pour ma santé que la tolérance aux antidouleurs avec des chirurgies et rééducations planifiées tout au long de ma vie........)
Je savais que c'était un risque mais je ne pensais tellement qu'à fuir cette douleur absolue, à ne plus en avoir mangé pendant quatre jours d'affilés alors que je ne suis pas du tout anorexique, que je n'ai pas trop réfléchi aux conséquences.
Voualaaaa et aujourd'hui je consomme pour le fun mais aussi surtout parce que je n'arrive plus à faire autrement, l'addiction psychologique s'est bien implantée...
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Morning Glory a écrit
Tu as des études pour étayer tes théories?
Sans vouloir te vexer, je les trouve un peu.. originales^^ Mais après tout pourquoi pas sur certains points (les traumas pré-nataux par exemple ça je pense tout à fait plausible, sans parler forcément de consommation de prods derrière).
Pourquoi mettre à ce point l'accent sur l'accouchement?
Pourquoi cela serait-il forcément le fruit d'un traumatisme (là je parle de la simple consommation, pas forcément de l'addiction)?
J'avais répondu à cette question en plusieurs fois ici:
https://www.psychoactif.org/forum/t3319 … ml#p351563
Ola je me vexe pas ! J'ai bien conscience que c'est un sujet très vaste et je balance un peu ca à la va vite... Si je parle de l'accouchement, c'est après avoir conclu que :
- Nous le vivons tous
- il n'est pas vécu au cours de la vie "sociale" quand nous pouvons faire des choix.
- il génère forcement des émotions et sensations nouvelles (sur lesquelles on n'a aucune emprise) et donc une réponse de l'organisme.
- Cela peut être la première fois qu'un nouveau-né est confronté à l'état de "manque" (Pourquoi je suis là et plus dans le ventre, est-ce qu'on peut déjà ressentir de la nostalgie ?)
Mais j'arrête là pasque je veux rien affirmer et que ya beaucoup trop de questions differentes dans mon post.
Je m'interroge simplement sur notre bonne vieille machine qu'est le corps humain ! Je vais continuer mes recherches de mon côté
Terson a écrit
Bonjour sujet intéressant mais tellement vague,
Un héroinomane n'a pas souvent la même philosophie de vie qu'un amateur de LSD.
Un jour dans des temps reculé, on s'est rendu compte que la fermentation de fruits produisait de l'alcool et que ça détendait, finalement tout est partie de la non ?
C'est bien ca qui me tracasse, il ya pleins de raisons et autant de motivations qui nous poussent à consommer ! Mais je pense qu'il y a un dénominateur commun, rien n'est inutile dans la nature et la fermentation du fruit comme tu cites, ou tout autre substances qui modifie l’état de conscience, elle remplie une mission à la base.
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Un héroinomane n'a pas souvent la même philosophie de vie qu'un amateur de LSD.
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Dernière modification par Mychkine (08 avril 2022 à 13:07)
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Mychkine a écrit
Il y a dix fois plus de raisons de se droguer que de personnes qui le font.
Je te remercie de ta réponse, je pense que je me suis mal exprimé, je ne souhaite pas juger un type de consommation et encore moins jouer le psychologue (je pense qu'on a le même avis sur la profession
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Dernière modification par Faust08 (08 avril 2022 à 07:50)
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Faust08 a écrit
je doute d'ailleurs qu'on puisse réellement théorisé un jour cette question "Pourquoi l'Homme se drogue t-il ?" sans oublier quelques choses.
C'est bien vrai !
Faust08 a écrit
Pour ce qui est du syndrome post accouchements difficile, je pense moi que ça pourrais être un des facteurs d'une dépendance ou on serais plus à la recherche de "sécurité"(anxyolise, plénitude, amnésie des pbs,..). Un facteur parmis tant d'autres bien sûr et qui n'est pas nécessaire pour devenir dépendant à cette recherche de sécurité ou de fuite (qui est une sécurité aussi en soi).
Je veux me corriger car ce n'est pas l'accouchement comme vecteur de traumatisme, dont je voulais parler, mais du fait qu'il confronte pour la première fois le nouveau né (je ne trouve pas de mot juste mais quelque chose qui ressemble au manque) en tout cas à la recherche d'un ailleurs.
Je ne veux pas du tout en faire la source de tout les maux et faire de la psycho à 2 cesterces mais dire que dans certains cas, il peut déjà révéler (et non provoquer) un tempérament sujet aux addictions. j'imagine qu"on est plutôt peinard dans le ventre de sa mère, et bien je crois possible que certaines personnes garde des souvenirs de cette vie à l’intérieur de leur mère et soit inconsciemment à la recherche de cet état.
C'est pas sur que cette théorie soit enseigné à l'école l'année prochaine...
Merci pour ton témoignage de bon matin
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Je veux me corriger car ce n'est pas l'accouchement comme vecteur de traumatisme, dont je voulais parler, mais du fait qu'il confronte pour la première fois le nouveau né (je ne trouve pas de mot juste mais quelque chose qui ressemble au manque) en tout cas à la recherche d'un ailleurs
Traumatisme qui serais selon ma réflexion le premier moment où on est plus en "sécurité". Le premier moment ou on affronte la vie et donc la peur de la mort. La conso est aussi pour certains (je me permets de l'affirmer c'est notamment le cas pour moi) une échappatoire à l'angoisse existentielle de mort.
je crois possible que certaines personnes garde des souvenirs de cette vie à l’intérieur de leur mère et soit inconsciemment à la recherche de cet état.
En même temps il y faisait sûrement bon vivre la d'dans ! aux mamans !
Après, pas oublier de prendre en compte aussi l'état de la mère dans ta théorie, dans le cas d'une grossesse accompagnée de stress, de consommation, de mal nutrition, etc ..
Et il me semble d'ailleurs que dans certains cas l'enfant à un potentiel addictif plus élevé qu'un enfant qui a grandis dans un ventre "sain". (surtout pour les mères PuD).
J'ai parler une fois de cela avec mon père, il m'a confié que déjà dans le ventre de sa mère il ressentait un certain malaise (mère qui buvait et fumais + situation familiale compliquée). Après ressentis ou réel souvenirs
Pas de soucis, bonne journée à toi :)
Dernière modification par Faust08 (08 avril 2022 à 09:26)
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Après ressentis ou réel souvenirs
Amha impossible. La mémoire conscientise à partir de deux à quatre ans.
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Amha impossible. La mémoire conscientise à partir de deux à quatre ans.
Décidément Morning Glory, je t'envie, j'ai l'impression que tes connaissances frôle parfois celle des professionnel
Maintenant pour convaincre à mon borné de père que ce qu'il croit se souvenir n'est qu'un jeu de son cerveau pour atteindre une stabilité mentale et une compréhension de lui-même, c'est un autre jeu !!
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Cabaretvert a écrit
Je ne veux pas du tout en faire la source de tout les maux et faire de la psycho à 2
Moi j'aime bien ta théorie. Y à rien de véridique mais bon, la mémoire traumatique, pourquoi pas après tout ? Le corps lui aussi aurait une mémoire
Et sinon moi j'aime à me dire que les drogues ont participé en partit à l'éveille de l'homme. Le fait qu'il soit conscient de ce qui l'entoure, conscient de lui même etc
Dernière modification par anonyme784532 (09 avril 2022 à 21:27)
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Et sinon moi j'aime à me dire que les drogues ont participé en partit à l'éveille de l'homme. Le fait qu'il soit conscient de ce qui l'entoure, conscient de lui même etc
Je suis tout à fait d'accord. Le fait d'être conscient de ce qui nous entoure est, d'une manière ou d'autres, un moyen, d'être ou de se sentir plus en sécurité avec ce monde qui nous entourent. (c'est plus facile d'aborder le monde quand on le connait ou crois connaître, c'est aussi plus facile d'aborder le monde quand on est conscient, ou croît l'etre !)
Nos deux théories ne s'opposent pas mais se complète
Le corps lui aussi aurait une mémoire
Qui sait, on surnomme bien le système digestif le deuxième cerveau de l'homme
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anonyme784532 a écrit
Internet est une mine d'informations intarissables, après reste à savoir faire la trie entre les informations et s'assurer du sérieux des sites web que l'on fréquente, croiser les sources c'est l'une des manières de s'assurer du sérieux d'un site web et qui plus est en termes de psychologie il y a à boire et à manger.
Et bien on est d'accord ! Un livre (ou dans ce cas un article de site internet comme tu supposes) doit alimenter un débat, le nourrir mais en aucun cas servir de point de départ.
Tu parles de tout ce qu’on peut lire sur internet, effectivement on est là face à un dilemme, comment ne pas se réjouir de tout ce savoir hyper accessible. Ce savoir, jadis confisqué par une poignée d’hommes et filtrant ce qui devait être enseigné par le peuple. Mais cette démocratisation du savoir à ses limites…
Je ne pioche pas des infos sur internet que je revomis brut (D'ailleurs je me sers de ma connexion internet uniquement pour aller sur PA
Ce sujet est apparu plusieurs fois au cours de ma vie, au contact de gens que j'ai trouvé intéressant (ou qui m'ont intimidé/fasciné quand j'étais petit)
Je ne l'ai jamais développé sérieusement mais il m'a imprégné petit à petit.
Je considère la gestation et notre venue au monde (ainsi que la prise de drogue qui modifie notre perception) comme partie de notre essence en tant qu'être humain, il est évident que nous devons accepter une part d'inconnu et d'incertitudes sur ses conséquences. Je ne cherche pas à expliquer et donner des solutions, juste à réfléchir un peu.
Tiens çà me fait penser à l'effet papillon/théorie du chaos :
" Si le battement d'ailes d'un papillon peut déclencher une tornade, il peut aussi l'empêcher. Si le battement d'ailes d'un papillon influe sur la formation d'une tornade, il ne va pas de soi que son battement d'ailes soit l'origine même de cette tornade et donc qu'il ait un quelconque pouvoir sur la création ou non de cette dernière"
Difficile de quantifier les conséquences d'un événement plus on avance dans le temps, et la part d'incertitudes toujours plus grandes
Et pour ce qui est de la conscientisation ou des traces d'un souvenir, je me questionne beaucoup sur ça... Est ce qu’une parole existe si personne n’est la pour l’écouter...?
Mais je digresse et franchement, je m'en veux parfois d'ouvrir ma boca n'ayant pas été formé dans ces matières... si tu as des arguments plus rationnel à m'avancer sur une partie de mon texte, je lirais avec grand intérêt !
J'aime à mélanger la science et ce qu'on peut trouver dans la littérature, théologie ou spiritualité en général.
L'opposition de plus en plus marqué, entre le raisonnement mathématique/scientifique et le travail autour du verbe, de la poésie (pris au sens large comme moyen de révéler des émotions et sensations par les mots,sons), est une erreur à mon avis si on réfléchit à notre environnement.
Tout deux ont les moyens de décrire la "réalité" et sont complémentaires (une phrase écrite dans un livre peut donner plus d'informations qu'une longue étude mené scientifiquement )
Mais un raisonnement philosophique demande la même rigueur qu'un raisonnement scientifique et je n'ai pas les compétences en raisonnement dialectique.
Je me suis donc mal exprimé, et je ne peux pas confirmer ou infirmer un de mes énoncés. Retour à la base !
Dernière modification par Cabaretvert (12 avril 2022 à 00:31)
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Je considère la gestation et notre venue au monde (ainsi que la prise de drogue qui modifie notre perception) comme partie de notre essence en tant qu'être humain, il est évident que nous devons accepter une part d'inconnu et d'incertitudes sur ses conséquences. Je ne cherche pas à expliquer et donner des solutions, juste à réfléchir un peu.
C'est un débat assez complexe, la "vérité" est avant tout une chose gratuite et elle fait partie de notre ADN.
Il y a du pour et du contre et cela dépend entièrement de l'état d'esprit, je pense que ce débat reste subjectif, mais une chose cependant peut éventuellement paraître évidente et le fait que l'on puisse utiliser une drogue dans un "objectif" ou un "centre" qui chercherait donc à s'émanciper de son état actuel en élargissant ce centre, sans savoir que tant qu'il y aura un centre il y aura des limitations, car il est vrai que tout effort de la conscience pour se transcender n’est qu’une dilatation interne à cette conscience en soi on essaye de repousser un peu ses frontières, mais reste néanmoins toujours limitée.
C'est un peu comme les esprits du quotidien qui chercherait simplement à améliorer leurs espaces limités dans lequel ils sont prisonniers, on peut y placer des meubles, peindre les barreaux de sa prison en or, améliorer le confort à l'intérieur de sorte que l'on s'y sente un peu mieux mais il n'empêche que l'esprit restera toujours dans l'enceinte de cette prison, tout comme les gens ordinaires qui cherche à étendre cette prison a travers le travail, l'argent, les relations multiples et les soifs de plaisirs inconsidérés qui empiètent aux véritables bonheurs au lieu de simplement "l'orner", dans cette logique, il y aura juste eu un élargissement ou la conscience peut davantage s'étaler, s'expandre et peut-être même y voir une sorte de mysticisme qui n'est sûrement en réalité que nos propres projections. En définitive et je pense que tout apprentie étudiant la philosophie a ses notions principales, là où il y a un "chercheur" un "moi" toute tentative de s'émanciper a travers une expérience ne serait peut-être finalement qu'une évasion.
Tout esprit qui en quelque sorte parti en quête d'expérience dans un "but", reste néanmoins dans le champ de ses propres désirs tels qu'ils se les projettent. Toute méditation délibérée ne mènerait-il pas finalement qu'à l'illusion ? Et pourtant la méditation est une nécessité en soi. Méditer de propos délibéré ne nous mènerait qu'à diverses formes d'auto-hypnose, d'expériences qui sont une image de nos propres désirs personnels qui contrôlent nos pensées, influence notre esprit. Aussi il est probable que le "chercheur" qui utilise la substance le sait inconsciemment, il essayera simplement d’aller plus loin, avec l'espoir que cette expérience donnera sens à sa vie, mais sans pour autant y parvenir... essayer de devenir éclairé, c'est comme essayer de vieillir. Alors qu'il faudrait tous simplement laisser tomber parce qu'il n'y a rien qu'il puisse faire pour atteindre cette vérité… qui elle-même est un symbole, un concept que le chercheur à évangéliser, symboliser s'est créé mentalement. Toute tentative n'est peut-être finalement qu'une perte d'énergie, qui elle est nécessaire à la compréhension des choses dans le moment présent.
Néanmoins, je pense mais cela reste subjectif que la substance provoque un état d'esprit ou dans cet état "l'autre" peut agir, écoutez, cela arrive le plus souvent par accident ou l'expérimentateur cesse de penser en tant que centre car cela ne peut être provoqué de manière délibérée comme dit précédemment, ainsi "l'autre" peut se manifester, le médicament lui-même ne le fait pas. Qu'il ne s'agit peut être pas d'un État induit par la drogue, ni drogue ni toi, il n'y a que ça ? Vivre. Sans rapport avec le médicament ou ses effets. Est puis l'on peut se rendre compte que nous sommes seuls sur le chemin et quand nous cessons de l'être, l'autre l'est. Finalement l'être est cette béatitude existe en tant que ce que vous êtes, le noyau de " vous " est cela lui-même, il n'y a rien d'autre que cela, donc il n'y a aucune emprise ou réalisation que vous ne puissiez jamais obtenir dessus. Votre main reste ouverte mais ne se referme pas. L'instant, rien que ça...
https://www.oshonews.com/2016/01/18/osh … us-huxley/
Je me dis aussi parfois même si là-dessus je suis un peu plus hésitant, sur notre condition humaine en tant que processus biologique où tout n'est que chimie, bien que certaines drogues psychoactives soient synthétiques. Le fait d'ajouter un surplus chimique peut peut-être aider l'être humain à mieux se comprendre si ce dernier est suffisamment déjà libre pour éviter que l'ego interfère dans son processus d'apprentissage des phénomènes de l'esprit et qui rendrait la chose au final stérile, puis comme disait, Aldous Huxley si on compare cela a ce qui est perçu sous psychés; il ne s'agit pas au scientifique de rester l'œil collé au microscope de façon permanente cela n'a aucun intérêt mais après avoir vu ce qu'il était impossible de voir à l'œil nu; il suffit simplement maintenant d'aller travailler sur ce qui a étais vue, dans le sens où cela nous a aidés à tendre vers la méditation, la connaissance de soi.
Maintenant il est facile de s'instruire, de parler de philosophie, d'apprendre les enseignements mais je conçois qu'il est extrêmement difficile de comprendre ses faits dans son propre cœur et que cela reste un nœud inextricable, ou mental ne rhyme pas avec simplicité car il a été conditionner ainsi depuis sont enfance. Tout le monde est souvent dans la même impasse, au final mieux vos ne pas cherchez la vérité et simplement se détendre là où nous sommes et comprendre qu'il n'y a rien à faire pour se retrouver, car le prisonnier et celui qui crée lui-même ce concept de prison dans lequel sont esprits s'est enfermé tout seul sans savoir que prison, esprit et clefs sont des concepts inventés et qui l'empêchent de voir les choses telles. N'oublions pas que ce n'est pas le chemin qui mène au bonheur, il n'y a pas d'objectifs d'arriver quelque part, le bonheur est le chemin.
Est désolée pour le pavé mais grand débat, grande discussion
Dernière modification par Momo76 (20 avril 2022 à 14:08)
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