[ Gérer sa consommation ]

retrouver ses limites, aprés les avoir franchies

Bah, peut être en prenant conscience que la peur, à  la base, ça sert à  éviter le danger... Sans peur tu y cours... Celui qui n'a pas peur de ce qui est dangereux est inconscient. Même les pros qui prennent des risques dans leur métier ont toujoues une certaine appréhension.
Tu dis que tu as peur de toi-même. Peut être parce que tu sais que tu cherches la limite, et que tu peux aller trop loin. Avec l'habitude, les dangers sont moins impressionnants, mais ils sont toujours dangereux.

Poses-toi la question de ce que tu cherches en flirtant avec tes limites. Les comportements à  risque ont toujours une raison.

Pour l'injection, c'est pas plus mal d'en laisser si ça monte trop... Inutile de tout mettre à  côté ou de faire une OD.

Pas simple ta question. Pas sûre de t'avoir aidé lol

Oui mais si je me rate, je risque de perdre quoi? la raison? la vie? un bras?

J'ai découvert la kéta en IV et je suis comme un gosse avec un nouveau jouet et ça me fait peur, mais je ferai n importe quoi pour un shoot de Kéta...

Des dizaines de fois j ai franchies ce que je croyais etre mes limites, et à  chaque fois c'était bon, donc j ai envie de continuer...

Mais je crois qu il n y a que ceux qui ont gouté l a ké en IV qui sont d'accord avec moi: on souléve une colline et on découvre une montagne

@miky

j t assure que un IV de Ké, c'est redecouvrir le produit, pourtant je croyais connaitre, je me faisais des traces du tour de la poelle, mais c'est pas pareil... C'est incomparable




Cette rumeur qu'un trop gros shoot et c'est la rupture d anevrisme c'est une légende comme celle qui dit que la ké c'est que c'est uniquement en IM ou alors ça c'est vrai?

Dernière modification par synchro (02 octobre 2012 à  10:26)

Salut Synchro,

les risques sont multiples ,  l'avènement de l'accident imprévisible, je ne t'apprends rien.

Entre le super trip et l'OD le panel des possibilités est vaste: psychose, abcès, accident vasculaire cérébral, septicémie........
Et c'est pas forcément le jour ou tu te tape ton plus gros taquet.....

Si tu veux réellement retrouver "des limites", puisque c'est la perte de controle qui semble te poser problème, je ne peux que te conseiller un suivi sérieux avec un addictologue, et une psychothérapie ( je rejoins Stelli sur la question du "sens" de tes prises de risques)

A+

Salut ici,

Vaste débat - sujet énorme et intarissable - et je ne peux que rejoindre Mikey (repousser "les limites" n'est évidemment pas le propre des injecteurs de K!!! ou même des drogués) mais c'est bien le propre de la nature humaine, peut être aussi un caractère de la jeunesse.

Pour les excès de Kétamine en shoot, il y a quelques années j'avais eu écho d'une triste histoire car il y avait dans mon réseau d'amis une fille ayant subit un accident extremement grave suite à  des convulsions (un genre d'oD donc...) et qui s'est retrouvé en fauteuil roulant à  vie. Je vais tenter de me renseigner pour être plus précis.

Je m'éloigne un peu  du sujet mais certains sports symbolisent cette démarche, et en dehors du Free Fight (vraiment bien hallucinant), à  mon sens la pratique la plus éloquente  est le "l' APNEE NO LIMIT", sport qui porte bien son nom (voir les exploits de Loic Leferme, http://fr.wikipedia.org/wiki/Lo%C3%AFc_Leferme). dans les sports de glisse, on avait avant un De Gayardon et son skysurf et son successeur Loic Jean Albert (et comme Leferme et tant d'autres) qui en repoussant toutes les limites possibles et imaginables tous ont trouvé la mort.

Si repousser les limites imposées (par l'environnement ou par soi-même) est le propre de la vie, il y a aussi la limite de la vie qui existe bel et bien et qui marque la fin de l'aventure... et forcément plus on va loin, plus on surfe sur la frontière...

Synchro, ton but est-il vraiment d'aller plus loin à  chaque fois ? Si oui, millimétre après millimétre, tu t'approches forcément de la dernière limite, derrire laquelle il n' y a plus rien. Pour certains c'est le but ultime de cette quête. C'est aussi une limite qu'on franchira tous, malgrè nous, un jour ou l'autre.