Je t'avoue que je n'en sais rien , c'est très difficile à savoir, et je doute de pouvoir trouver des études à ce sujet...
Je sais en revanche que des souris exposées in utero à de fortes doses d'
ISRS vont avoir tendance à développer des comportements dépressifs au cours de leur vie, une condition réversible justement par un traitement
ISRS... Ce qui aurait tendance à aller dans ton sens, en termes de possibilité d'une altération du fonctionnement cérébral, mais le cerveau prénatal est tout de même bcp plus sensible qu'à n'importe quelle autre étape de ta vie. Pas vu d'études sur les humains en revanche.
En revanche, si cela peut t'aider, j'avais déjà eu cette idée (tolérance à la
sérotonine, peut-être passant par une downrégulation de certains récepteurs) pour tenter d'expliquer mon impression que les effets des psychédéliques (psylo,
LSD) me paraissaient moins forts à dose égale quand j'étais sous
AD.
Pour la mémoire, difficile à dire aussi, étant donné que l'on ne connaît pas tes fréquences et doses historiques de consos, ça pourrait aussi être causé par ça directement... (genre la
MDMA, et sûrement ses apparentés, à haute doses et intensité est très délétère pour l'hippocampe).
La
codéine à ma connaissance n'a pas d'effet néfaste aussi profond, même à long terme. Les opis sont l'une des drogues les moins neurotoxiques (même si ils le sont un peu, surtout si mélangés à des stims).
Enfin, les
RC sérotos (6-APB,
3-CMC, etc), tout comme la
MDMA, imposent je pense, un délai de 6 semaines minimum entre 2 prises sous peine de perte d'intensité drastique.
J'espère t'avoir apporté quelques éléments de réponses.
Prends soin de toi