Salut tout le monde,
Je voudrais retenir votre attention aussi sur les achats de grosses quantités, au-dessus de 3 grammes cela peut devenir un réel danger, mais cela peut l'être bien avant aussi, tout dépend de votre sensibilité et si vous avez dormi. J'ai commandé 10 grammes et si au début je pouvais me dire stop à partir de minuit les premiers jours ce n'était plus le cas passé la barre des 3g de conso ou j'ai commencé à en prendre tôt le matin genre 7h-8h du mat' parce que je n'arrivais plus à dormir correctement.
Le quatrième jour au lieu de rester couché dans le noir les yeux grands ouverts mais surtout à cause de la sensation désagréable de tristesse et de vide j'ai commis la grave erreur d'en reprendre tout en connaissant bien les risques que j'encourais ! Mais avec un sachet de
3-MMC d'une aussi grande quantité sous mes yeux j'ai perdu les pédales. En plus je souffrais déjà d'un trouble anxieux (TAG), du coup le
craving s'est aussi renforcé la journée au fil des prises et dans la soirée j'ai commencé à avoir la vision floue et un peu irréelle. J'ai faillis l'expédier chez des potes pour qui je pouvais laisser mon sachet si cela devait arriver. C'était déjà trop tard, avec la paranoïa qui s'installait je ne pouvais pas vraiment mettre le produit dans une boîte au lettre et encore moins aller acheter des timbres. Je me suis finalement enfermé à double tour dans ma chambre, plus tellement lucide, sans avoir un véritable contrôle du débit de pensées et des agissements.
La nuit du quatrième au cinquième jour j'ai essayé de m'injecter par voie intra-veineuse (IV) mais n'y suis parvenu que une seule fois. Et pourtant cela faisait 5 mois de self-contrôle que je m'étais pourtant fait cette promesse de ne plus jamais faire d'
IV. Forcément j'ai eu un rush d'incroyable intensité mais, l'effet de courte durée, a provoqué un "blocage" typique des drogues psycho-stimulantes ; vous savez les fixettes que l'on fait sur une chose que l'on est réalise. Omnibulé par un besoin irépressible (et plus vraiment un désir) de recouvrir cette sensation , j'ai peut être piqué mes bras plus d'une centaine de fois mais sans parvenir à trouver une veine. Sur le coup cela ne m'a pas semblé trop grave mais à l'issue je me suis préparé une rectale en prenant soin d'enlever l'aiguille et l'effet, quasi immédiat, me fait regretter ce geste que j'aurais pu éviter. L'abus c'est une chose mais l'
IV une tout autre !
Ensuite les minutes ont été des heures, je ne ressentais plus vraiment les effets de la drogue alors il m'en fallait toujours plus. Je me suis dit que je devrais arrêter mais je voulais en garder pour plus tard donc j'ai rangé soigneusement le sachet dans un tiroir. Grave erreur ! La nuit est passée sans avoir eu un sommeil très correcte. Le matin je me sentais tellement triste et ne pensais qu'à une seule chose : l'euphorie des premières fois.
Le matin, le cinquième jour, j'ai pété un watt et de façon très impulsive me suis injecté une rectale fortement dosée qui m'a propulsé dans une psychose toxique. Et c'est là que j'ai commencé à voir tant des personnalités fortes sur la scène de ma vie que des personnages de films et de séries opérer. Bizarrement je voyais l'histoire et je la vivais comme si j'y étais très présent, je n'avais aucun regard critique. D'ailleurs c'est cela le plus effrayant avec recul, savoir à quel point on y a cru en sachant combien ça ne tiens pas la route. J'étais donc devenu très paranoïaque, surtout vis à vis de la police. Un thème récurrent en matière de psychose dû aux stims. En fait je devais aller tous les jours chercher mon traitement, je ne suis pas allé en ce cinquième jour et j'étais persuadé qu'on était samedi alors que nous étions vendredi.
PSYCHOSE
Je pensais que la pharmacie m'avait appelé afin de comprendre pourquoi je n'y passais pas. Finalement, au su de mon délire à cause de la drogue, elle prévenait l'hôpital et la police. Alors je rappelais sans arrêt en disant que j'allais arriver, que tout allait bien mais la soeur de mon frère a insisté pour que l'on vienne me chercher, en conséquence ils leurs étaient nécessaire de venir chez moi et d'entrer en défonçant la porte. Je pensais qu'ils voulaient m'interner de force au service psychiatrique et aussi m'inculper pour possession de stupéfiants. Cela m'a beaucoup effrayé alors j'ai pris un
neuroleptique (médicament vs. délire) et me suis couché (en vrai) et j'ai pensé qu'en leur disant cela ils ne viendraient pas. J'ai entendu la porte en bas de chez moi être défoncée et la police monter, fouillant les pièce et oubliant la mienne. Comme j'étais au lit et que les volets étaient fermés j'ai vraiment cru qu'on m'avait placé à l'hôpital aux urgences sous surveillance. J'ai peut être dormis avec le
neuroleptique, je pense que oui au point ou j'étais carencé en sommeil et aussi en aliments. Plus tard dans la journée je me suis réveillé, je pensais que j'avais suffisamment recouvert mes esprits alors quand ma mère a appelé je lui ai demandé de venir me chercher à l'hôpital. En fait elle n'a jamais téléphoné mais je lui ai envoyé des messages (en vrai) ou on constate clairement que je délire. Cela l'a interpellé du coup elle a demandé à mon frère de passer. J'ai entre-ouvert la fenêtre et ouvert un des volets de ma chambre puis je me suis recouché.
Quand mon frère est passé me voir pour prendre des nouvelles j'étais pour le moins lucide, il m'a demandé ce que j'avais consommé pour être dans pareil état. Je me sentais si déprimé que j'ai bêtement mentis, mentionnant que j'en avais plus en ma possession, tout cela parce que j'intentais d'en reprendre un peu histoire d'enrayer cette sensation de mal être. Je n'étais pas vraiment conscient de la connerie que je faisais. Après en avoir repris, je suis passé du vide intérieur total à la satisfaction la plus complète de ma vie ou comment mentir à soi et aux autres en prétendant aller mieux quand bien même on n'a pas le choix entre dire oui et dire non à la drogue.
Minuit est arrivé, j'entamais donc mon sixième jour sous les griffes du
3-MMC et au fil des prises j'avais des hallucinations diverses qui me faisaient sursauter. Parfois, dans le coin du regard je voyais la porte de ma chambre s'ouvrir et parfois des insectes en train de se balader sur les murs. Simultanément il y avait aussi le sens du toucher, comme si une goutte d'eau chaude venait de tomber sur mon pied, sur mon bras ou encore comme si j'étais en train d'uriner et que ça coulait le long de ma jambe. Enfin des bruits relativement courants comme celui des voitures passant au-dehors ou encore celui d'un objet poussé hors de mon lit et tombant au sol pouvaient aussi me faire sursauter. J'étais très craintif en somme, j'ai de nouveau pris un
neuroleptique pour réussir à trouver le sommeil, considérant que mon délire avait été en partie dû au manque de sommeil et en seconde mesure à cause du produit. Une considération que je suis d'ailleurs prêt à remettre en question sur ce forum.
Je n'ai pas vraiment réussi à me reposer, j'ai attendu tôt le matin pour parvenir à m'endormir puis j'ai été réveillé par un autre de mes frères qui m'a conseillé de suivre mon traitement et de passer outre ces produits. Aussi, il s'est avoué contre la reprise de mes études tant que je ne serai pas complètement guéri de mes angoisses, préférant que je trouve du travail. Une prise de position que je rejoins avec l'espoir de guérir mon trouble anxieux le plus rapidement possible et à défaut de le rendre au moins plus supportable dans la vie de tous les jours. Pour connaître la réponse à cette question j'attends avec impatience la mi-juin. En effet, c'est à partir du 14 juin que commenceront les séances d'hypnothérapie, de yoga, les stratégies quotidiennes (développement personnel) accompagnant un traitement détoxifiant pour une purge corporelle drastique et enfin le jeun de quelques jours tout cela coordonné par un psycho-hypnothérapeute.
Plus tard dans la matinée je me suis brusquement réveillé : j'étais en proie à la tétanie et l'angoisse ! J'ai vraiment paniqué tellement, je pensais clairement rester à tout jamais dans cet état. Un peu plus lucide, j'ai décidé d'appeler mon médecin pour savoir quoi faire. Ce dernier m'a conseillé de respirer profondément puis de passer à son cabinet prendre l'ordonnance. Il était 11h40 et je n'avais plus le choix entre prendre son ordonnance et passer à la pharmacie chercher mon
TSO, si je n'arrivais pas à temps j'étais partie pour trois jours sans ! Marcher m'a fait un bien fou et quand je suis arrivé, un peu en avance au final, cela m'a fait drôle d'effet de rentrer dans la pharmacie, ma vision semblait irréelle et j'avais peur que la pharmacienne se rende compte de mon état. Tout s'est bien passé et je suis repartie en direction cette fois d'un bureau de
tabac, profitant d'être en ville pour faire mes provisions en
tabac. Sur le chemin du retour j'étais très essoufflé, je m'inquiétais un peu pour mon coeur (stim + exo physique = risque d'attaque) et aussi mon corps qui n'avait pas reçu d'aliments depuis quelques jours. Puis par chance un arrêt de bus m'a rappelé que le samedi il était gratuit, je me suis confortablement assis et j'ai patienté. Il est passé, je suis monté et je suis descendu à deux pas de chez moi, je me suis retourné d'un sursaut et j'ai vu une jeune fille marcher derrière moi.
Du samedi (le sixième jour) au dimanche j'ai peu de souvenirs ce que j'ai fais, ce que je sais c'est que je n'ai pas cessé d'en prendre, j'ai juste des souvenirs éparpillés de ma nuit, allongé dans le noir épris de vifs scènes, ne sachant pas si c'était de pures hallucinations ou des rêves. Dans tous les cas c'était sans queue ni tête. Je me suis réveillé le dimanche, en ce septième jour, et c'est là que j'ai fais une boulette en envoyant une succession de SMS à mon ex-copine, une amie et mes parents. Il m'a fallut mentir, prétextant le brusque retrait d'un médicament comme la cause de ces messages incompréhensibles. Plus tard dans la journée mes parents ont signalé qu'ils étaient sur le chemin du retour. J'ai donc rangé tout ce qui pouvait leur sembler louche, comme les
steribox et les sachets vides. Les heures ont défilé Puis ils m'ont demandé des explications à propos des délires bien visibles à travers mes messages. Je n'étais pas très à l'aise, j'ai préféré rester évasif et je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent en leur disant que j'avais fais une psychose toxique. J'ai décidé de prendre 1150mg de
Prégabaline (Lyrica) pour m'induire progressivement en état de sommeil, je me suis couché très tôt.
Je me suis réveillé le lundi matin en ce huitième jour vers 11h00, c'est à dire ce matin. J'avais une gueule de bois terrible et les restes de
Lyrica mais ce qui me dérangeait c'était plus ma vue si irréelle, d'un contraste plus marqué mais de couleurs plus fades. J'ai consommé légèrement de
3-MMC aujourd'hui ça été plus fort que moi, j'ai arrêté ma conso depuis plusieurs heures pour réussir à trouver le sommeil. Ecrire tout cela m'a pris une demi-journée, je n'aurais pas été motivé à poster un tel pavé ! J'arrive en fin de sachet et j'ai de quoi faire la journée de demain,
Depuis quelques heures le moral est en chute libre, j'espère ne pas souffrir d'une déprime trop longtemps, j'ai remarqué que cela variait d'un produit à un autre et de manière plus générale, cela dépend de l'activité neurologique de la drogue surtout de la personne. J'ai toujours mis davantage de temps après abus de
MD que de
Speed (au prorata). Savez-vous si le
3-MMC à une action sérotoninergique ? Si oui, est-elle importante ?
Merci de m'avoir lu, si vous avez des conseils je suis preneur, je pensais aller à la piscine et faire un peu de sauna pour détoxifier mon corps, me détendre aussi.