[ Arrêt & Sevrage ]

Essai sevrage Diazepam

Bonjour à tous,

Je cherche de l'aide et une compréhension pour m'aider dans mon sevrage.

En mars 2022 je fais un virage hypomaniaque avec 5 nuits d'insomnies d'affiliés.

Historique : En février j'ai eu le covid et depuis un moment je n'étais pas bien psychologiquement au boulot et dans la vie avec la pression du vaccin etc... je flippe du covid 14 jours bien malade à vomir etc, je vais à l'hôpital et on me donne de la cortisone en intraveineuse. Je n'ai pas connaissance du dosage. Je fais 36h d'éveil avec agitation, attaque de panique etc... interdite de cortisone, c'est lié. On me donne du xanax 0,25mg 3x jour, du zopiclone 7,5mg et de l'atharx. Mon corps se débat avec les molécules, je développe des myclonies... Le xanax m'angoisse encore plus et la guerre en Ukraine éclate. C'est là que je ne dors plus 5 jours moi qui n'ai jamais souffert d'insomnies ou jamais été angoissée avec une nuit ou deux un peu moyenne.

Je fais 4 jours en psychiatrie d'urgence car je suis complètement terrifiée, épuisée. 25mg de valium et du tercian. Puis 5 semaines en clinique psy ou les 3 premiers je fais 2 globes vésical à cause du tercian ou une bactérie ou les deux, sondage de 11 jours. On baisse le valium à 20mg, je dors. Puis on passe vers 3 semaines de 20 à 8mg à 6mg en 4 jours répartitions 3 prises journée maximum le soir. J'ai sentie le sevrage mais ça allait. Puis retour domicile 2 jours après insomnies on remonte à 8mg. Je suis suivie par médecin traitant et cellule de crise mobile. Stabilisation 2 semaines nikel, je dors 9h par nuit. Mise en place d'un journal du sommeil et rituel du sommeil.
J'oublie j'ai aussi un suivi psychologique depuis 3 ans et régulièrement dans ma vie sans diagnostique
d'une  maladie.
On redescend à 6mg, échec sous 2 jours retour insomnies. Stabilisation à 8mg 1 semaine reprise du sommeil. On redescend plus doucement à 7,5mg, 3 jours ça va installation d'une irritabilité puis insomnie.
Retour aux urgences car vrai trauma des insomnies, on fait une nuit et on essaie theralene 10mg. Je dors et je rentre le lendemain. Nuit OK avec 8mg de valium (ça c'est cette semaine).Cette nuit insomnies avec mes 8mg de valium dont 4mg le soir 19h30. Insomnie, prise 5mg theralene à 1h rien, encore 5mg theralene 2h puis enfin je dors à 3h30 jusqu'à 6h puis 6h10 à 7h30 puis 7h40 à 8h50.
Protocole sommeil : lecture, arrêt des écrans 21h, dodo 22h30 avec réveil tous les jours à 7h30 pour avoir un rythme. Je suis en arrêt actuellement mais je m'active la journée : ménage, marche, trie etc ..meditation et podcast somnifère.

Méthode sevrage suivant Ashton 6% sur palier de 9 jours comprimé du midi puis alternativement matin et midi et conserver dose du soit. Échec en 5 jours insomnies, angoisses vers le 3eme jours.
On remonte à 8mg dose de confort et je ne dors plus. Suis je arrivée en tolérance ? Je voudrais éviter de prendre le theralene.
Je voulais me stabiliser et passer à 3% sur toutes les doses mais pour le moment la dose de confort ne fonctionne plus. Je degringole et je m'épuise. Le sommeil est essentiel pour moi,9h c'est ma normalité, je peux fonctionner un peu avec 5h mais pas sur la durée et 2h ce n'est pas possible.

Complément alimentaire pour aide au sevrage :
- oméga 3,
- magnésium b6,
- j'hésite entre le L-Tryptocalme 500mg ou le Griffonia,  si vous avez un avis,
- tisane tous les jours,
- Huiles essentielles : marjolaine, camomille noble, ylang ylang, géranium, orange douce, mandarine.
- passiflore qui me fait des effets bizarre de tremblements ou rebond angoisse,
- valériane qui ne me fait rien pour l'instant et que je n'ose pas associer au theralene...

Antécédents familiaux : mère bipolaire, grand mère maniaco dépressive. Aurai je un terrain bipolaire ? Pas de diagnostic pour le moment. Mais l'hypomanie y fait penser. Pas possibilité de mise en place AD car trop proche cortisone risque d'agiter.

Voilà, est ce que j'aurai dû descendre au palier 1 avec 7,5mg et 5 jours ou remonter ? Diminuer le pourcentage de diminution ? Aller en clinique de désintoxication ?

Etat psychologique actuel : je ne veux pas vivre avec ces médicaments, psychologiquement les prendre me fait souffrir et me donne une mauvaise image de moi. Je suis en souffrance et mal entourée. Peu de soutien. J'ai des angoisses d'anticipation pour le coucher.

Merci de m'avoir lu, pour votre soutien et astuce. Hâte de vous lire. Bon week-end prolongé

Dernière modification par Chrisy (05 juin 2022 à  11:54)