Psychose Hallucinatoire Dopamino-GABAergique ?

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Serrah homme
Pr. de Neurothérapies intégratives | Chercheur
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Bonjour à tous, chers membres de Psychoactifs, de Psychonaut, de CAARUD, de CSAPA et autres structures spécialisées dans l'accompagnement et/ou dans le soin des Personnes Usagères de Drogues et/ou de Stupéfiants,

Je viens de vivre une expérience toute particulière qui m'a mis une claque, et c'est vraiment peu dire...

Topo : Après une soirée de consommation de N-Ethylpentendrone (NEP) [stimulant dopaminergique, adrénergique, et dans une très moindre mesure sérotoninergique], le moment s'est manifesté que nous allions dormir et là reflex commun que j'ai toujours fait depuis des années... Prendre des benzodiazépines. Alors, je vais préciser les molécules bien évidemment. Et puis, après trois bons quarts d'heure dans le lit, allongé, méditant passivement sur à quel point la soirée que je venais de passer était bonne : des hallucinations plus que réelles se matérialisent dans ma chambre...

Dosage de la substance première : 4 consommations sur 6h, par voie intranasale (insufflée, aucun waterlining), les deux premières étaient de l'ordre du moyennement effectif, l'avant-dernière était de l'ordre du très TRES effectif, et la dernière principalement dans un but de ne pas me manger un crash du futur qui m'aurait matrixé le cerveau pendant ... Je ne sais point...

Voilà où je veux en venir : la psychose hallucinatoire pharmacotoxicologique existe bel et bien. Mais, elle semble toucher les personnes affectées par des facteurs souvent assez identifiables :
- Mauvais Set & Setting
- Consommation chronique
- Consommation compulsive et/ou idéatoire
- Antécédents de manifestations d'hypersensibilité aux comportements addictogènes
- Non-respect des pratiques de base de Réduction des Risques : asepsie du matériel, identification des substances, répertorisation interactions potentielles entre les substances concernées.

Mais voilà la dynamique comportementale à laquelle je m'identifie particulièrement :
"Les usagers de psychostimulants auront tendance à développer des comportements extrapolarisés dans leurs relations aux autres, voire envers eux-même [...], c'est là où réside la dangerosité de l'interprétation par l'usager touché : l'influence du toxique [sous-entendu le psychostimulant] le pousse à se replier, dans les cas où il en aura l'opportunité de consommer des benzodiazépines. [...] Pharmacologiquement, il est facile de remarquer que les états transitoires hallucinatoires sont plus imputables à un mélange de différents types de benzodiazépines (c.a.d. mélanger, dans la même prise un anxiolytique à demi-vie courte [type Alprazolam] à un hypno-sédatif mal considéré."

Je vous coupe le reste parce qu'en gros j'en viens à plusieurs conclusions, mais j'aurai, à la fin une question à soumettre qui me taraude à la fois personnellement mais aussi professionnellement.

>> Soit l'hypno-sédatif associé à l'anxiolytique dans les cas avérés n'était pas assez fort et les effets périphériques de la stimulation résiduelle ont modulé les perceptions du consommateur jusqu'à pouvoir entrer dans un état de transe hallucinatoire hypnagogique.

>> Soit certains marquages particuliers : soient-ils génétiques, ethniques, géolocaux, ou autres - pourrait nous faire convenir d'un certain dédouanement et qu'un pourcentage (explicable ou spéculatif ?) puisse être réceptif à cette hypo/hyper-effecitivté de la combinaison des deux catégories de substances qui ne permettent de facto pas une synergie, même bien au contraire... Cela fait surgir un contraste pharmacodynamique extrême (potentialisé dans ce cas précis ??) entre le stimulation résiduelle et la modulation du GABA ?

>> Soit ces hypo/hypersensibilités pré-évoquées ne dépendent pas de marquages spécifiques inhérents mais bien d'une manifestation symptomatique d'un phénomène de dissociation structurelle, de péritrauma, et/ou déni toxicomaniaque (ou polytoxicomaniaque) - i.e. dans le dernier cas l'on pourrait suspecter et/ou détecter via des examens des déficits des cytochromes ou plus simplement un symptomatologie de l'accoutumance, de la dépendance, et/ou du comportement addictogène hypermaniaque, compulsif, ou idéatoire.
Dans le premier cas, des études sont en cours pour chercher un lien entre les patients atteints de troubles dissociatifs de l'identité atteints de dissociation structurelle et le commutant NMDA et AMPA ...
Dans le second cas, l'atteinte est sensiblement la même, mais l'on pourra alors creuser avec une certaine assurance, du côté du pont synaptique Amygdale<->Hippocampe dans la plasticité synaptique, et dans les localisations mnésiques [en l'occurrence ici dans le phénomène commutant la perception dynamique en fonction(s) et en "message(s)".


Voilà ce que j'ai et c'est une ébauche bien pauvre
J'aimerais comprendre un peu plus en précision ce que j'ai vécu, pourquoi, et/ou à quel(s) niveaux cela s'est produit ?
Pourquoi mes hallucinations étaient-elles si réelles ? Ou alors contraire complètement loufoque ? Ai-je consommé trop de NEP ? Ai-je pris les mauvais benzos ? Au mauvais moment ? La chaleur du sud de la France a-t-elle pu jouer son rôle (29-37 degrès) ?

Beaucoup de questions pour un post de BORDEL, je viens de me rendre compte de la taille des pavés...

Si vous voulez éclaircir ma lanterne, faites, si vous voulez partager une expérience similaire faites,

Bien à vous tous,
Serrah

"C'est bien plus qu'une question. C'est bien mieux qu'une réponse." (Flash, ou le Grand Voyage, écrit par Charles Duchaussois)

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Morning Glory femme
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champi vert13champijaune0cxhampi rouge0
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Salut, peux-tu mettre le lien de ta citation s'il te plait?

Tu as pris une "Z-drug"? Ca me semble étrange que les diazépines provoquent un état psychotique pour moi c'est plutôt lié à ta conso de stim...
Mais une Z-drug utilisée par dessus un stim ou psyché peut donner lieu à ces hallucinations hypnagogiques d'après des retours de potes.

Dernière modification par Morning Glory (30 août 2022 à  10:39)


Μόρνηνγγ Γλωρύ
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Cig_ non binaire
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Hey,

Je ne vais pas vraiment pouvoir repondre a ta question car vraiment pas assez qualifié mais je peux donner une experience personelle.

J'ai fais une psychose amphetaminique avec de la NEP egalement (en IV), apres consommation quotidienne et nevrotique, j'ai fini par me retrouver en position foetale dans le coin de mon lit a pe.ser qu'il y avait des monstres sous mon lit/dans le placard/etc, completement tetanisé, je savais au fond que ca devait pas etre vrai mais je sentais leur presence et j'etais terrifié. Ca a duré encore quelques jours (en beaucoup plus gerable) ou je ne pouvais pas rester seul et j'avais peur des portes ouverte.
Les benzo (valium) n'ont servis absoluement a rien si ce n'est me ramolir physiquement. J'etais en hyper vigilence constante, meme a m'ecrouler de fatigue je me forcais  rester eveillé pour surveiller la porte de la salle de bain.

Ma copine a aussi fait une psychose amphetaminique a la NEP IV, mais elle c'etait plus en mode persecution, elle etait persuadée que je lui voulais du mal, que je la manipulais, que je voulais appeller le 15 pour qu'ils l'enferment dans une piece et que c'etait un complot.... Tres dur a vivre, elle est devenue tres agressive.
Pour le coup elle c'est le Valium qui l'a calmé, apres avoir bataillé 3h pour la convaincre que non je n'essayais pas de l'empoisonner mais juste de la calmer. Elle a finalement accepté d'en prensre mais ca a egalement 0ris quemques jours a partir a 100%

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Psychonogeek homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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un réel danger a ne pas prendre a la légère  la psychose amphetaminique  pour soi et pour les autres  plus le psychostimulant et puissant et plus vite elle peut se manifester .moi 4 jours sous speed sans dormir j'ai était pris d hallucinations visuel sévère je voyais des gens qui n existaient pas  des Pendus au arbres avec le corps coupé a partir du bassin je me suis mis a courir de partout croyant qu on voulait me tué a jeter des grosses pierres sur les voitures et m'enfuir crié je suis rentrée chez moi prendre un gros couteau de cuisine  en hurlant mon frère a appelé le SAMU 3 jours d hôpital sous neuroleptiques pour redescendre

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champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, voir page 28

https://www.cunea.fr/sites/default/file … nthese.pdf

Tu sembles avoir plutot surdosé la Pentedrone et il est possible que la syndrome hallucinatoire ait été malgré les BZD plutot que créés par eux.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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