Hello Juijuicy,
Je suis moi aussi bien accroché à la
kétamine, qui est devenue ma drogue de prédilection depuis 18 mois.
Au début, je voyais en la
kétamine une drogue à la fois inoffensive (pas de déprime le lendemain, s'éliminant très vite de l'organisme), pas chère et même comme un super bon antidépresseur.
Au vue de ce que tu racontes, ma consommation n'est pas (encore) aussi problématique que la tienne. J'en prend chaque weekend, généralement en
descente de
MD. J'évalue pas conso à 2g par mois.
Cependant, il m'arrive parfois d'en abuser. Le weekend dernier par exemple, j'étais à Berlin (capitale européenne de la Kéta ;-) et j'ai bien du consommé 1,5g d'une K de super qualité en 2 jours, en tapant u trait toute les 45 min. J'adore cette drogue en club, elle me donne des ailes, mes jambes sont légères, je danse comme jamais, je suis dans le son, à l'écoute de mes amis, mon cerveau fonctionne à plein régime... Faire l'amour sous k est aussi très sympa, la
descente de prod (coke,
speed,
md) passe toute seule (c'est ce que j'appelle "La transition"), à tel point que j'ai parfois envie d'en prendre alors que je suis encore en montée de
md..
Je ne connais pas beaucoup de personnes qui en prennent régulièrement. J'avais entendu parlé d'une addiction psychologique à la K, mais je me disais qu'il fallait vraiment y aller. Jusqu'au jour où j'ai vu un reportage de National Geographic sur la K qui montrait des accros, vraiment vraiment très addicted. J'ai compris qu'au bout des quelques mois/années de conso dite "récréative", la tolérance face à cette drogue est tellement rapide que ça ne te fait plus grand chose. Beaucoup de K-lovers sont alors tentés de se l'injecter et là , la dépendance devient aussi difficile à gérer que d'autres drogues. Dans le reportage, un canadien s'envoyait 5g de k par jour, le mec devait s'envoyer 1g de k dans les veines pour atteindre son
K-Hole et encore, il n'y arrivait pas tout le temps. En plusieurs années de conso intensive, il s'était bousillé les reins.
On peut donc devenir salement accro à la K, qu'on se le dise.
Mais toi qui kiff le son, les teufs, boites, ..., tu devrais limiter ta conso de k aux seuls contextes festifs. Le piège à mon sens et de rentrer chez soi après le taff ou les cours et de s'envoyer un trait pour décompresser devant la télé. Ca m'a déjà tenté, je l'ai déjà fait, mais j'évite vraiment de la faire.
Depuis quelques semaines, je prends de la
N-Ethyl-kétamine (son substitut légal) et je dois dire que j'y trouve mon compte, car c'est vraiment moins fort, mais tout aussi relaxant.
Es tu amatrice de
K-Hole ou prends tu de la K juste pour son petit effet relaxant?