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Oui l'héroïne est une des drogues les plus addictives qui soit. Te voilà rassuré ? Et avoir peur de l'addiction, c'est une bonne chose. C'est quand la peur s'en va que le risque arrive. Le basculement peut être très lent et très progressif. On peut se dire "mais tout ça pour ça ?". Les reports de personnes qui sont tombé accro à l'héroïne alors qu'ils se sont dit au début que ce n'était pas si ouf foisonnent. Ou alors, on peut avoir dès la première l'impression que le produit va changer notre vie en bien ! Et dans ce dernier cas, je crois que c'est là où il faut le plus s'inquiéter. Je ne sais pas si je crois aux coups de foudre amoureux, mais avec la dope très certainement. Donc personnellement, je trouve ta peur justifiée et je ne trouve pas que ça soit un problème. Une fois que tu as fait une expérience dans la vie, ça peut être lire un livre ou tester un nouveau composé, tu ne peux pas désapprendre le souvenir. Il se dissipe avec le temps, mais le genre d'expérience que tu vis avec les produits sont très intenses et laissent une forte emprunte mentale. Je pense d'ailleurs que la capacité addictive des composés a en partie à voir avec un "traumatisme" positif des premières prises, de la lune de miel. L'empreinte mnésique peut être très forte, pathologique, te pousser à essayer de revivre le souvenir pendant des années. Tu vas vivre avec toute ta vie. À toi de choisir si tu trouves nécessaire ou pas de vivre avec cette expérience dans ta vie, il faut bien y réfléchir.
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Dernière modification par prescripteur (02 octobre 2022 à 11:57)
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prescripteur a écrit
https://www.psychoactif.org/psychowiki/index.php?title=H%C3%A9ro%C3%AFne,_effets,_risques,_t%C3%A9moignages
(Il manque un bout de phrase à la fin du paragraphe "Histoire brève" :
Si tout ses qualitatifs sont issus des héroïnomanes injecteurs désocialisés des )
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Je pense d'ailleurs que mentalement, l'accroche est plus importante quand on passe d'un état oppressant (descente de stimulant ou dépression par exemple) à un état de tranquillité totale (sous héroïne). Il doit y avoir un effet de contraste qui accroche plus au niveau mental. Et aussi, il doit surement y avoir une explication neurologique à l'accroche supérieure que provoque le speed ball, comme superposition des effets dopaminergiques et une potentialisation du déséquilibre induit dans le système de récompense.
À chaque test de produits... surtout si tu n'es pas heureux ''safe'' ça sera l'occase d'une nouvelle prison, après c'est un choix...
Je plussoie, le set and setting n'est pas important que pour les psychédéliques.
Moi, j'avais ressenti ça avec le GBL et les descentes de stimulants. Je me suis mis à abuser du GBL quand je me suis mis à abuser des stimulants et à m'en servir pour la descente. Après ça a été rapidement étendu au plateau du stimulant, puis avant le stimulant, puis il fallait toujours avoir à dispo du GBL pour les soirées stimulant, puis il fallait toujours en avoir tout court. Pente savonneuse !
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Je pense d'ailleurs que mentalement, l'accroche est plus importante quand on passe d'un état oppressant (descente de stimulant ou dépression par exemple) à un état de tranquillité totale (sous héroïne). Il doit y avoir un effet de contraste qui accroche plus au niveau mental. Et aussi, il doit surement y avoir une explication neurologique à l'accroche supérieure que provoque le speed ball, comme superposition des effets dopaminergiques et une potentialisation du déséquilibre induit dans le système de récompense.
Dans mon cas c'est exactement ce qu'il c'est passé !
J'ai consommé de la codeine pendant plusieurs années (2/3 ans) sans que ce soit trop problèmatique.
Au début je trouvais pas ça si fou que ça, même si j'ai toujours eu un bon feeling et que j'ai quand même continuer dans consommer régulierement mais je préferai les expériences "fortes" les gros "trips".
Mais clairement c'est après une période courte mais intense d'abus de cocaine que ça a été une révélation.
Au début c'était pour les descentes, puis après c'était des petits speedball par ci par là (pas d'injection).
Puis l'héro à très vite remplacé la coke.
Je m'en souviens très vite avec ma copine de l'époque on s'est dit que c'était la drogue parfaite' après avoir bien fait le tour des autres drogues et en sortant d'une période d'abus de coke il y a clairement eu un effet de contraste, c'était le calme après la tempête.
C'était 2 fois moins chère, ça durait plus longtemps, il n'y avait pas de descente, à dose raisonnable c'était aussi stimulant, et surtout on se sentais trop bien, heureux bien dans notre corps et dans notre tête.
Il y a bien eu une lune de miel, on avait l'impréssion que tout allait pour le mieux dans notre vie puis, sans qu'on s'en rende compte, en plus un accés à de la morphine presque gratuitement on est devenu dépendant physiquement puis on est passé sous métha ect ect
Mon premier vrai manque physique avec du recul était pas si fort que ça mais je n'avais pas plus envie que ça d'arreter à ce moment là et je pensais que juste prendre un peu de métha à mini dose pendant quelques temps suffirait et que j'arreterai la métha comme par magie plus tard.
Au final j'ai réussis à arreter mais 2 ans plus tard et non sans mal... heureusement que je n'ai jamais pris de trop grosses doses de traitement de métha (40mg au max).
Quoiqu'il arrive, un conseil : si tu commence a sentir une sorte de courbature inhabituelle dans la colonne vertébrale dis toi que le chien est déjà là et qu'il y a danger.
Pour ma part je trouve que c'est bien trop spécifique ce que tu dis, pour moi les premiers signes physiques c'était plutot les jambes sans repos, transpiration, frissons, baillement, nez qui coule, globalement c'est toujours les mêmes symptomes qui reviennent, mais pas forcément dans le même ordre ni dans la même mesure en fonction de la personne.
Mais avant d'en arriver là il y a surtout un état où tu te sens lourd, où tout te demande un effort, un inconfort général.
Tu as l'impréssion que tu n'a pas d'énergie et du coups pas de motivation à faire quoi que ce soit appart aller chercher un opiacé, t'es de mauvaise humeur.
J'ai pas mal expérimenté cet état sans que cela ne m'alerte plus que ça finalement alors que j'aurai bien du me douter que c'était les opiacés qui me faisait ça et bien sur dés que j'en prenais cet état s'envolait comme par miracle.
Dernière modification par fafefifofu (02 octobre 2022 à 16:18)
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Je pense d’ailleurs que mentalement, l’accroche est plus importante quand on passe d’un état oppressant (descente de stimulant ou dépression par exemple) à un état de tranquillité totale (sous héroïne).
Pareil, même histoire.
La rabla, je l’ai rencontrée en teuf au siècle dernier contre les sales descentes de trip/taz.
À l’aide de came saupoudrée d’un peu de coke, je pouvais désormais danser comme un dingue lors du quatrième jour de gabegie sur le live de 10 heures du matin en comité restreint : le meilleur moment.
Qui a dit que l’héroïne t’empêchait de danser ?!
Et puis, j’ai fini par squatter l’arrière du camion en compagnie d’une bouteille d’ammoniaque.
And the rest is History !
« Perhaps all pleasure is only relief. » — William S. Burroughs
Dernière modification par Zénon (13 octobre 2022 à 13:51)
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g-rusalem a écrit
Oui l'héroïne est une des drogues les plus addictives qui soit.
Salut,
aurais-tu des sources à ce sujet ?
Il me semble que prescripteur avait avancé 15% des personnes qui consomment de l’héroïne en deviennent dépendantes, contre 10% de celles qui goûtent à l'alcool ?
Est-ce qu'avec ce produit on se fait autant de représentations mentales négatives ?
Pourtant c'est un vrai problème social la dépendance à l'alcool.
Certes, les opiacés peuvent provoquer de la dépendance physique...
mais c'est tellement bon pour moi ce produit, une fois apprivoisé, que c'est difficile pour moi de les exclure de ma vie.
Après certes, il y a le contexte de consommation. Comme ça a été avancé l'addiction est souvent la rencontre d'une personne (avec son bagage psy, familial, culturel, social, économique) avec un produit particulier à un moment T de sa vie.
En effet, je suis d'accord avec ceux qui avancent qu'une consommation uniquement pour pallier à un état de mal-être peut enduire beaucoup plus facilement à la dépendance psy et physique. Mais est-ce que cette dépendance apporte plus de bénéfices à la personne que l'état d'abstinence ? Chacun a sa réponse personnelle je trouve.
Mais je trouve important de partager des stratégies de gestion de conso, pour éviter les problèmes (se retrouver en chien on ne le conseille à personne !).
Pour moi ça a marché pendant longtemps :
- espacement des prises (et donc peu de tolérance, peu de doses) ;
- rotation des opiacés pour ne pas rester liée dans l'habitude juste aux rites de conso d'un seul produit (genre je prenais : opium, kratom, codéine, sken, héro, tramadol, rachacha, pavots, laudanum selon) ;
- ne pas avoir des plans personnellement ;
- être dans un environnement où il n'y a pas de partage de conso régulière (mais une fois tout les six mois et pas tous les six du mois )
- surtout, et ça renvoie au premier point : ne pas enchaîner plusieurs jours de conso m'a bien aidée. J'ai eu des sessions d'un seul jour (déjà bien satisfaisantes en étant pas tolérante)...
Voilà, tout ça ça m'a bien aidée pendant un moment.
Après voilà, pour moi si on a trop peur, il n'y a pas raison de se forcer non plus. Ou on a envie, tout en connaissant les risques et on décide d'y aller, mais rien n'y oblige...peut-être l'occasion vienda (ou pas).
Juste si tu te retrouves à en prendre avec des consommateurs expérimentés, réduis vraiment bien les doses ! Sans tolérance, une toute petite trace (la taille d'une allumette ???? impossible de donner des conseils sans connaître le prod, toi même, etc) suffit largement (alors que si on est dépendants on peut d’enchaîner les poutraces sans ciller.
Dernière modification par cependant (13 octobre 2022 à 18:55)
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Certes, les opiacés peuvent provoquer de la dépendance physique...
mais c'est tellement bon pour moi ce produit, une fois apprivoisé, que c'est difficile pour moi de les exclure de ma vie.
Une certaine lecture de ton post pourrait être que tu es en train de décrire le processus de l'addiction dans son entier et en une phrase. Le plaisir, l'illusion de contrôle, la difficulté de sortir de l'engrenage. Ce n'est pas une attaque hein !
Pourtant c'est un vrai problème social la dépendance à l'alcool.
L'alcool est moins dangereux pour la santé de l'utilisateur que l'héroïne, le crack ou la methamphétamine. C'est quand on regarde les risques pour la société qu'il passe en premier. Je n'ai pas retrouvé les chiffres de Prescripteur. Mais j'ai cette publication de David Nutt (UK) de 2021 ou il revient sur l'analyse multivariable qu'ils ont fait pour classifier les drogues selon leur dangerosité en 2010. Je crois qu'il serait bien de la lire en détail et de la traduire.
Notament le fait que l'alcool classé comme plus dangereuse vienne du fait, dans cette analyse, que sa consommation soit extrêmement répendue (c'est à dire que la valeur de l'impact sociétal n'est pas normalisé par consommateur, cf le quote que j'ai mis qui l'explique). Partant de là, je me demande quel serait le résultat pour l'héroïne ou d'autres drogues si elles étaient consommées par 80 % de la population ?
A risky business? Comparing the harms of alcohol and other recreational drugs
https://rss.onlinelibrary.wiley.com/doi … 9713.01512
Une comparaison intéressante est celle avec la méthamphétamine ("metamfetamine" dans la figure 1), qui est classée quatrième en termes de dommages globaux, plus bas que l'alcool. La méthamphétamine est plus nocive pour les consommateurs que l'alcool, mais la quantité absolue de méthamphétamine consommée au Royaume-Uni est très faible, de sorte que l'impact sociétal est bien moindre.
Nous avons exploré les moyens de valider nos résultats en externe. Certains critères spécifiques pourraient être comparés à la littérature publiée, comme les données sur la mortalité et la dépendance spécifiques aux drogues. Dans l'ensemble, les notes de nos experts concernant les dommages causés aux usagers correspondaient bien à celles des groupes d'experts internationaux5.
De nombreuses personnes - en particulier des représentants du gouvernement - ont trouvé les résultats contestables.6 Certains ont critiqué les résultats en disant qu'ils présentaient l'alcool sous un mauvais jour parce que nous sommes très nombreux à boire : jusqu'à 80 % de la population adulte du Royaume-Uni. Je leur ai répondu qu'ils avaient raison : c'est parce que l'alcool est largement utilisé que c'est la drogue la plus dangereuse. Et pourtant, il n'est toujours pas légiféré en tant que tel.
Article original :
Drug harms in the UK: a multicriteria decision analysis
nutt2010.pdf
Dernière modification par g-rusalem (13 octobre 2022 à 19:51)
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Ah bon ??
L'alcool est hepatotoxique et neurotoxique entre autre... Ce que l'héroïne n'est pas.
L'alcool provoque des cancers, l'héroïne pas que je sache.
À part la constipation et une altération de la salive, je n'ai jamais entendu parler d'effets négatifs sur la santé.
Je crois que le dégâts majeurs sont calculés sur les personnes qui injectent avec des mauvaises conditions d'asepsie. Avec du matos approprié, des filtres bactérien etc, même IV des opiacés ne me semble pas provoquer des dégâts majeurs sur la santé que je sache.
Après si on parle de dépendance, le manque d'alcool peut être mortel celui d'héroïne pratiquement pas (même si c'est autant horrible).
Oui, après il y a des risques de stigmatisation, des risques judiciaires avec l'héroïne qui n'existent pas pour l'alcool, mais bon ça n'a rien de biologique tout ça.
Oui dans ma phrase c'est un exemple de dépendance psy, mais perso, le fait de ne pas vouloir l'éradiquer de ma vie ça toujours été un moteur pour gérer ma conso !!
Tous les études sur les tso le démontrent, les opiacés dont l'héroïne fait part n'est pas spécialement néfaste sur la santé en dehors de la dépendance. Et même quand celle-ci est en place, c'est le manque le problème, non pas la dépendance en soi
Après peut-être je me trompe, mais que les opiacés soient plus dangereux pour la santé que l'alcool ça me laisse vraiment perplexe.
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Ça, c'est ton opinion, mais tu ne considères pas la chose dans sa globalité. Je t'ai présenté un graphique et je t'ai donné l'étude. Les chercheurs décrivent la façon dont ils ont fait leur analyse multivariable pour finir par classer les drogues par dangerosité. Ça peut être discuté, mais il faut déjà la lire. Libre à toi de creuser pour en savoir plus si ça t'intéresse.
Dernière modification par g-rusalem (13 octobre 2022 à 23:16)
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g-rusalem a écrit
pour finir par classer les drogues par dangerosité
Oui, mais ce que je ne comprends pas c'est que l'etude que tu cites, dit bien que l'alcool est plus dangereux que l'héroïne pour la santé.
Alors que t'affirmes le contraire ?
Après, il y a des biais dans l'étude qui pourraient laisser entendre que la conclusion est partielle. Mais de là à affirmer que l'alcool a moins de risques sur la santé que les opiacés, ça me semble un raccourci qui ne correspond pas à la réalité.
Je vais dormir déjà et après le boulot je chercherais à mieux m'informer de ce que j'ai pu le faire dans le passé.
Cf le post précédent pour le complément d'info (je n'avais pas vu ta réponse).
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Y'a potentiellement des biais dans chaque étude. Mais j'ai pas envie de lutter contre le voilage de face des produits préférés des UDs du forum. Je pense que les articles sont une bonne base à la discussion. J'ai essayé de chercher des sources, maintenant j'aimerais tes sources et non pas tes impressions (je manques un peu de tps en ce moment) :)
G-rusalem, tes études ne portent pas sur le produit lui-même, mais sur le style de vie qu’il implique dans une société donnée.
Si 80 % des gens consommaient de l’héroïne, des problèmes se poseraient ailleurs. Mais question purs soucis de santé, je pense que le trou de la Sécu serait bien moins profond.
Oui, en Angleterre plus précisément je crois. Il y a la même étude en Australie qui a été effectuée récemment. Les résultats changent un peu, notamment pour la meth, bien plus répandue. Tu penses que se portent mieux le système de soin des US et leur crise des opiacés ?
Dernière modification par g-rusalem (14 octobre 2022 à 00:13)
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Dernière modification par Zénon (14 octobre 2022 à 01:21)
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Dernière modification par Isoretemple (14 octobre 2022 à 10:16)
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J'ai pas lu vos wall de texte, mais c'est dans l'image : L'article parle à la fois de l'impact sociétal, barre rouge, et de l'impact sur l'usager, barre bleue. L'impact sur l'usager est classé comme plus important pour l'héroine et le crack que pour l'alcool en UK. Et ce n'est pas moi qui le dit. Moi je considérais au niveau de l'usager l'alcool comme autant dangereux que l'héroine et le crack avant (barre bleue + rouge). Notament à cause de ce graphique que j'avais mal compris. Les opiacés sont propres au niveau de la neurotoxicité, mais leur potentiel d'OD est infiniment plus élevé. Qu'importe la toxicité de l'alcool si tu claques à 25 piges d'une OD d'opiacé. C'est ça que l'analyse prend en compte, entre autres variables.
Si vous avez traité dans le milieu de la prise d'opiacés, combien de personne connaissez-vous morte d'OD entre l'alcool et les opiacés ? De plus, j'ai l'impression que vous considérez qu'une addiction, c'est à un produit de choix point. La polytoxicomanie est réelle. On arrête un produit et on en tape un autre pour compenser. Personnellement, je crois pas que je boirais autant d'alcool si j'avais pas poncé mes récepteurs GABAb jusqu'à la partie intracytosolique à coup de GBL. Il faut considérer tout un tas de variable, ce que tente de faire rigoureusement, mais surement de façon imparfaite, l'étude jointe ci-dessous (que je vais traduire intégralement). Si prescripteur ou d'autres membres ont d'autres articles à ce sujet, je suis preneur. J'ai l'impression que je portais un point de vue utopique et idéaliste sur la dangerosité de l'alcool vis-à-vis des drogues dures, style héroïne particulièrement, qui oubliait plusieurs aspects des dangers des opiacés, point de vue qui clash avec ce papier plutôt "pro-drogue" qui a fait un tollé en 2010 parce que justement, il attaquait l'alcool et mettais le LSD et la MDMA en moins dangereux. Ca mérite d'être creusé un peu plus en détail.
Du point de vue de mon opinion et pas de l'article (c'est-à-dire grandement débattable haha), j'avais réfléchi à ça récemment. Et autant pour l'alcool on a une culture cheloue de l'incitation à la consommation qu'on a avec aucune autre drogues, autant en parrallèle on a aussi des rituels sociétaux qui encadrent la prise : boire seul est plutôt mal vu. Il faut dire "tchin" et pas boire direct. Boire le matin ça fait shlag. Toutes ces petites conventions sociales sont autant de petites barrières nées, je pense, de notre apprentissage de l'alcool à travers les ages. Aucun rituel barrière de ce type si brusquement, vous donnez à 80 % de la population un produit qui n'est pas entré dans les mœurs comme de l'héroïne, du crack ou du MDPV.
Dernière modification par g-rusalem (14 octobre 2022 à 10:04)
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g-rusalem a écrit
Qu'importe la toxicité de l'alcool si tu claques à 25 piges d'une OD d'opiacé.
En France, la majorité des od opiacés sont liées à la méthadone en association avec d'autres molécules, en majorité des hommes autour de 40 ans.
Et merci par avance de faire l'effort de lire les écrits des autres si tu souhaites participer à la conversation de façon non condescendante
Dernière modification par Plotchiplocth (14 octobre 2022 à 10:23)
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Plotchiplocth a écrit
g-rusalem a écrit
Qu'importe la toxicité de l'alcool si tu claques à 25 piges d'une OD d'opiacé.
En France, la majorité des od opiacés sont liées à la méthadone en association avec d'autres molécules, en majorité des hommes autour de 40 ans.
Et merci par avance de faire l'effort de lire les écrits des autres si tu souhaites participer à la conversation de façon non condescendante
Est-ce que la consommation de méthadone et ce que tu me décris ne découle pas majoritairement de la prise d'opiacé ? Le ton condescendant n'est pas voulu. Je lis tout, juste pas tout de suite.
Alors si tu prends pas la peine de lire , au moins épargnes nous tes réponses aux pauvres crédules que nous sommes.
Pour le post, je trouve personnellement que c'est du phantasme utopique et non pragmatique. On peut dire ce qu'on veut d'une société idéale, ou l'héroïne serait encadrée, pure, dans une société non-jugeante, qui anihilerai les risques d'OD des opiacés. Bien-sûr, encore une fois, je vais à contre-courant de la pensée présente, donc tous mes posts (que j'essaye péniblement d'articuler à partir de point de départs sourcés) qui ne vont pas dans ton sens ne valent pas du tout un post opinion qui te brosse dans le sens du poil. C'est bien humain, je comprends, ne t'inquiète pas.
Dernière modification par g-rusalem (14 octobre 2022 à 10:50)
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Dernière modification par Tetris68 (14 octobre 2022 à 10:58)
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Dernière modification par prescripteur (14 octobre 2022 à 13:00)
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