Descente, épuisement, angoisse

Bonsoir à tous,

Petite bouteille à la mer, sans beaucoup d’originalité.
J’ai 43 ans, je vis seule et met toute mon énergie dans mon travail.
Pour tenir, et aussi par envie régulière, je prends régulièrement de la cocaine le soir en travaillant avant de vivre ce malaise inévitable, la fameuse descente.

Alors parce que c’est le seul moyen vraiment efficace pour moi et que je serai ravie d’en faire de même en retour, j’ai besoin qu’on me dise que ce n’est pas si grave, que ça va passer, que je ne risque rien ici chez moi, pour arriver ensuite à m’endormir. La paranoïa me laisse sur le qui-vive, à chaque bruit mon souffle se coupe, j’ai la peur au ventre d’avoir des ennuis, la peur de la nuit, multipliée par le stress de la journée qui m’attend et l’inquiétude de ne pas réussir à me reposer…

Le schéma est tellement récurent, irrémédiablement le même à chaque fois et si insurmontable et désagréable, qui me force même à solliciter de l’aide, votre aide alors qu’il m’est difficile d’en demander, que je me demande encore et encore pourquoi et comment je n’ai pas de déclic pour en finir. Dans pratiquement tout le reste, je finis toujours par apprendre, tirer une leçon, à réagir pour grandir, ne pas souffrir. Mais jamais quand il est question de cette addiction. Le sentiment de culpabilité est d’autant plus dévastateur, je le contient en admettant que ça a été pire par le passé, c’est vrai. N’empêche qu’à chaque prise, ça fini pareil : une angoisse si forte.

Suis pas persuadée que ce message puisse aider quelqu’un malheureusement, mais d’ores et déjà, le fait de pouvoir / d’oser malgré tout exprimer tout ça ici ça fait déjà beaucoup de bien. Et puis la dernière fois que j’ai demandé de l’aide comme ça ici, j’ai rencontré une bien belle personne.M :-) pensées à tous.