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Ayant constaté le bon rapport coût efficacité des CSAPA le gouvernement envisage de leur confier la délivrance de l'insuline dans le cadre des CSAPD. Dans cette perspective nous avons ébauché le règlement intérieur suivant.
Préambule
Les Diabétiques sont fréquemment indisciplinés, notamment dans le régime alimentaire (achat compulsif et clandestin de pots de confiture, notamment) ce qui nuit à leur santé et augmente les coûts pour la collectvité. Par ailleurs ils tendent à cacher ces écarts de régime, en recourant parfois au mensonge.
Les professionnels des CSAPD, tout en respectant les patients, devront donc ne jamais oublier de faire respecter les règles de bon usage de l'insuline et de respect du régime alimentaire.
La confiance qu'ils accordent à leurs patients sera donc toujours vigilante.
Ils pourront pour ce faire prononcer des sanctions décidées selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD.
Initiation
Le traitement par insuline sera initié après un Rendez vous avec l'infirmier, le médecin et le psychologue et décision de l'équipe de soins.
nb Carence en insuline.
Pendant l'instruction du dossier il y aura carence en insuline. Il en sera de même lors d'interruptions par sanctions ou par problèmes de fonctionnement du CSAPD.
Le patient devra donc se tourner vers son médecin traitant pour un traitement de substitution non insuliné.
En cas de problème il pourra se tourner vers des plantes à vertu anti-diabétiques, notamment mûrier noir, myertille, cannelle et curcuma.
En cas de décompensation du diabète le patient devra s'adresser aux urgences.
Début du traitement
Le traitement sera administré et/ou délivré au CSAPD sur une base quotidienne pendant le temps necessaire. La durée de cette période de passage quotidien au CSAPD sera déterminée selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD.
nb= cette formulation est en contradiction avec les droits des patients, établis par la Loi qui imposent la consultation et l'accord du patient.. Pour les raisons exposées en préambule.
Surveillance
Une surveillance appropriée sera mise en place avec notamment des mesures répétés de la glycémie au doigt lors des venues quotidiennes. Une glycémie supérieure à 10 mmoles/L pendant la journée pourra entrainer des sanctions (baisse de la dose d'insuline voire exclusion du programme).
Evolution de la prise en charge
La venue quotidienne sera remplacée progressivement par une venue moins frequente (hebdomadaire voire mensuelle) selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD et selon les signes de bon comportement du patient.
Type d'insuline
Les ampoules d'insuline seront utilisées pendant un an au moins. Les stylos injecteurs, exposant au risque de détournement, seront permis, sur autorisation du Médecin Conseil, après un an d'utilisation des ampoules.
Relais en médecine de ville
Après un temps détérminé selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD , le patient pourra être adressé à son médecin de ville pour prescription et/ou au pharmacien pour délivrance.
Financement
Les places en CSAPD seront fixées en fonction du financement attribué et sans considération indue aux ressentis des acteurs de terrain, ressentis souvent excessifs ou trompeurs.
nb=En cas de carence, se reporter au chapitre "carence en insuline.
Toutefois, en cas de dysfonctionnement majeur, l'ARS pourra, le cas échéant, et en considération de la gravité des faits dûment constatés, des disponibilités budgétaires et des plans régionaux pertinents et après consultation de la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) (https://www.legifrance.gouv.fr/download … lWvrPu1M), mettre en oeuvre un rattrapage budgétaire dans les années suivantes
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Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à 16:33)
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Dernière modification par Plotchiplocth (31 octobre 2022 à 13:55)
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Dernière modification par prescripteur (31 octobre 2022 à 16:17)
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Dernière modification par prescripteur (31 octobre 2022 à 18:04)
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Donc le tableau catastrophique
Je ne prétend pas que ce soit catastrophique et d'ailleurs je souligne qu'au début des TSO "l'exception" CSAPA a permis la disponibilité des TSO. Mais ça date des années 1990. Et, depuis, les CSAPA, comme les usagers, ont pris le pli d'un fonctionnement d'urgence qui dure. Je plaide donc pour que "l'exception" devienne une banalité et que les TSO soient prescrits comme les autres medicaments, sauf dans les cas difficiles.
Et que les CSAPA aient d'autres fonctions que distribuer les TSO.
Je signale que j'ai été médecin de CSAPA pendant des années et c'est en toute amitié que j'incite les soignants à sortir d'une routine qui entraine parfois des comportements negatifs, comme le montrent certains temoignages sur PA. Et que j'incite les usagers à aider les soignants à rentrer dans le cadre médical "normal".
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (31 octobre 2022 à 19:32)
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MDPVerge a écrit
En fait j'ai l'impression que c'est surtout lorsqu'on tombe sur une jeune personne qu'on est mieux écouté. Faut t'il attendre le passage en retraite des vieux médecins pour que les choses évoluent ?
Non pas forcément ! Je sais pas si tu parles de médecins addictologues mais parfois des jeunes addictos serais même moins ouvert d'esprit, si je puis dire.... bref c'est donc plus compliqué que cela.
Perso j'ai un tso et bien je suis passé par une psychiatre, que mon médecin traitant connaît, car à l'époque je bossais en CDI et pour moi impossible de devoir me rendre chaque matin au Centre ...
Amicalement
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Dernière modification par Acid Test (03 novembre 2022 à 04:35)
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Financement
Les places en CSAPD seront fixées en fonction du financement attribué et sans considération indue aux ressentis des acteurs de terrain, ressentis souvent excessifs ou trompeurs.
nb=En cas de carence, se reporter au chapitre "carence en insuline.
Toutefois, en cas de dysfonctionnement majeur, l'ARS pourra, le cas échéant, et en considération de la gravité des faits dûment constatés, des disponibilités budgétaires et des plans régionaux pertinents et après consultation de la Conférence régionale de la santé et de l’autonomie (CRSA) (https://www.legifrance.gouv.fr/download … lWvrPu1M), mettre en oeuvre un rattrapage budgétaire dans les années suivantes.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (03 novembre 2022 à 13:12)
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Imaginez une personne se faisant passer pour insulino-dépendante pour avoir un stock. Tout ça pour le revendre et rendre diabétique d'autres personnes et gagner du fric. Imaginez des médecins se spécialisant dans la vente de ce produit hautement prisé. Imaginez les élites se taper des petits shots d'insuline pour le plaisir, en soirées mondaines
Comme les dealers alors !
Je croyais naivement que pour l'heroine, la cocaine etc.. les usagers s'adressaient majoritairement aux dealers et que le détournement médicamenteux était marginal.
Voir l'exemple des Suisses qui ont dû passer de l'heroine fournie en centre spécialisé à l'héroine "à emporter" pendant les confinement COVID. Beaucoup criaient au scandale, au risque de détournement massiF. Et bien , la crise du COVID passée, ils ont décidé de continuer, au moins jusqu'à Mars 2023.
https://www.rts.ch/info/sciences-tech/m … icile.html
Imaginez des médecins se spécialisant dans la vente de ce produit hautement prisé.
Un texte sur la confiance et son importance
https://www.maieusthesie.com/nouveautes … fiance.htm
Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à 08:58)
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Conseils
Il est prudent de disposer d'une insuline équivalente pour seringue afin de faire face à une perte ou à un défaut de fonctionnement du stylo.
Si vous utilisez deux stylos destinés à injecter deux insulines, veillez à pouvoir les distinguer facilement.
Pour le maniement précis du stylo, conformez-vous à la notice fournie par le fabricant et veillez à ne pas l'égarer.
La sécurité d'une injection d'insuline au travers des vêtements, sans désinfection préalable, est maintenant établie avec certitude.
En cas d'activité sportive, il est préférable d'injecter l'insuline à distance des muscles qui travaillent pour éviter une absorption trop rapide de l'insuline. De plus, une adaptation des doses d'insuline est habituellement nécessaire selon les conseils du médecin.
Prenez contact avec les associations pour diabétiques : elles diffusent une information utile sur le traitement et la surveillance du diabète.
Votre entourage doit savoir reconnaître les signes d'une hypoglycémie et pouvoir vous administrer, en cas de perte de connaissance, une ampoule de GLUCAGEN. Celle-ci est conservée de préférence au réfrigérateur ou, en cas de nécessité, à température ambiante (inférieure à 25 °C) pendant 2 ans.
Veillez à ne pas manquer d'insuline, notamment pendant les week-ends et jours fériés ; lors de vos déplacements, munissez-vous d'une réserve ou de votre ordonnance en cours de validité. Un certificat de traitement par insuline peut être nécessaire pour franchir certaines frontières.
L'insuline se conserve sans problème 4 à 6 semaines à une température inférieure à 25 °C et plusieurs mois à une température proche de 0 °C (mais elle ne doit jamais être congelée). Elle se dégrade d'autant plus vite que la température est élevée.
En pratique :
conservez les cartouches non entamées dans la partie basse du réfrigérateur. Si c'est impossible, ne les conservez pas plus de 1 ou 2 mois (selon que vous êtes dans une région chaude ou froide) ;
conservez les cartouches entamées hors du réfrigérateur pendant une durée maximale de 4 semaines, dans un endroit propre et sec de préférence, à l'abri de la lumière et des hausses de température (pas plus de 30 °C) ;
une exposition accidentelle ou inévitable à une température de l'ordre de 30 °C à 35 °C est possible sans dommage pendant 2 ou 3 jours ;
jetez toute cartouche suspecte d'avoir été exposée à la congélation ou à une chaleur excessive, et notamment celles qui ne sont pas limpides et incolores ;
lors des voyages long-courriers, conservez votre insuline dans vos bagages de cabine pour éviter une exposition au froid excessif dans la soute à bagages.
Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à 09:09)
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Dernière modification par Échec Scolaire (05 novembre 2022 à 12:45)
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Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à 12:38)
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La durée de cette période de passage quotidien au CSAPD sera déterminée selon les avis des professionnels concernés et/ou le règlement intérieur local du CSAPD.
le texte
nb= cette formulation est en contradiction avec les droits des patients, établis par la Loi qui imposent l'accord du patient.. Pour les raisons exposées en préambule.
ref (dans ce post uniquement)
https://www.has-sante.fr/jcms/c_1715928 … rientation
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/ar … 2020-08-31
Article L1111-4
Version en vigueur du 04 février 2016 au 01 octobre 2020
Modifié par LOI n°2016-87 du 2 février 2016 - art. 5
Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé.
Toute personne a le droit de refuser ou de ne pas recevoir un traitement. Le suivi du malade reste cependant assuré par le médecin, notamment son accompagnement palliatif.
Le médecin a l'obligation de respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix et de leur gravité. Si, par sa volonté de refuser ou d'interrompre tout traitement, la personne met sa vie en danger, elle doit réitérer sa décision dans un délai raisonnable. Elle peut faire appel à un autre membre du corps médical. L'ensemble de la procédure est inscrite dans le dossier médical du patient. L
Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à 16:49)
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Échec Scolaire a écrit
ce type de raisonnement m'énerve, ça me semble trop facile pour ne pas être du bullshit au moins en partie, car ça fait l'économie de toute forme d'explications, et même de logique. Lorsque j'en vois y adhérer de manière inconditionnelle, je suis atterré.
Salut,
Moi aussi ca me posait problème le parralèle maladie/TSO. Justement ce que disait Prescripteur c'était que l'insulinodependance n'était en soi une maladie (enfin
prescripteur a écrit
sera argumenter mieux que moi !
Après je viens d'y penser, un parallèle intéressant pourrait se faire avec la contraception hormonale qui est médicalisée sans être un traitement pour une maladie (enfin si on ne considère pas la grossesse comme pathologie ). Et les CEPF à la place des CSAPA.
Dès que j'ai le temps, j'essaye de voir ce que ça donne si on remplace insuline par contraception hormonale (qui peut être aussi sous forme injectable, bien que pas très repandue en Occident – et imposée à leur insu à des femmes dans des pays en voie de développement).
Mais comme ça ne concerne que les personnes avec un utérus, ça risque d'être moins parlant. Quoique...
Mais oui, comme la contraception subit pas mal de jugements moraux comme les TSO, ça peut paraitre normal à certains réactionnaires qu'on soit encadrées si on se permet de céder au plaisir et qu'on le paye
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- Oui, mais la dépendance ça peut se soigner, on peut se sevrer sans TSO, le diabète il n'y a qu'un choix : l'insuline.
C'est l'argument des pouvoirs publics americains qui a créé la crise des opioides et plus de 100 000 décès par an, par OD ! Il est rare qu'on puisse se sevrer sans TSO. Donc en appliquant le "on peut se sevrer sans TSO" ils ont renvoyé vers le marché noir tous ceux qui prenaient des opiacés prescrits et fait exploser le taux d'OD. A pleurer !
Mais, comme je le dis à cependant, d'autres choix sont en effet possibles pour mon texte.. Amicalement
Dernière modification par prescripteur (05 novembre 2022 à 22:51)
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prescripteur a écrit
Oui, Cependant je suis preneur. Toutefois le refus de prescrire des TSO comporte bien un risque, notamment par OD, s'il entraine une conso dangereuse. Donc ce risque letal doit à mon avis etre noté.
Pour l'insuline elle est salvatrice dans le Diabete de type 1 mais eventuellement plutot preventive dans celui de type 2. L'hyperglycémie y est plus modérée mais peut entrainer des complications si elle n'est pas contrôlée.
quant à- Oui, mais la dépendance ça peut se soigner, on peut se sevrer sans TSO, le diabète il n'y a qu'un choix : l'insuline.
C'est l'argument des pouvoirs publics americains qui a créé la crise des opioides et plus de 100 000 décès par an, par OD ! Il est rare qu'on puisse se sevrer sans TSO. Donc en appliquant le "on peut se sevrer sans TSO" ils ont renvoyé vers le marché noir tous ceux qui prenaient des opiacés prescrits et fait exploser le taux d'OD. A pleurer !
Oui, mais va faire comprendre ça aux personnes lambda ... !
On en est encore malheureusement à considérer qu'un traitement au CANNABIS comporte d'énormes risques, justifiant de restreindre l'essai à une poignée de patients, atteint de quelques pathologies triées sur le volet, et même après ça, il reste des conditions pour intégrer l'essai (traitement "standard" insuffisamment efficace, entre autre)... Pour du putain de CANNABIS ! .
Alors que dans les faits, ça n'a aucune autre raison que le fait que "le cannabis c'est une drogue, et les drogues c'est très dangereux, ça oui !! Pourquoi c'est dangereux vous demandez ? Mais parce que c'est une DROGUE !! Rendez-vous compte !"
Il n'y a aucun argument logique et factuelle qui puisse expliqué une telle frilosité sur le Cannabis thérapeutique, souvent bien moins dangereux que les susmentionné traitement "standard".
Alors imagine un peu pour les TSO, pour les opiacés en général, dont la terrible Morphine et l'impitoyable Héroïne !
Alors faire comprendre que les "centres de désintoxs" et autres Alcooliques Anonymes ne sont pas une bonne solution ....
Pourtant ça devrait sauter aux yeux quand on voit ces stars américaines et autres milliardaires gosse de riche en tout genre qui font 5 détox, toutes soldées par un echec... Avant de crever d'une OD quelques année plus tard ....
Mais continuons donc, ça à l'air d'être efficace !
Ce qui serait pourtant un premier pas pour que les gens lambdas comprennent la métaphore "TSO/Insuline" quoi.
Puis les TSO, ce ne sont pas vraiment des traitement "préventifs", dans le sens ils ne préviennent pas vraiment un dommage physiologique futur, mais permettent plutôt de vivre bien/mieux avec une dépendance non-vitale, qui elle est toujours la. Le dommage évité est court terme et transitoire vers un état de guérison.
Et encore une fois, ce n'est pas moi qui pense ça. J'oppose juste les arguments qu'un contradicteur légèrement malin pourrait opposer à ce texte qui est destiné à un public large. Donc il faut AMHA y trouver des réponses.
Donc fort justement oui, c'est très exactement l'argument des pouvoirs publics américains... Et donc le type argument qui vous sera opposé. Et ces personnes penseront que la crise des opioïds vient quasi uniquement de leur trop grande facilité d'accès, et donc que ce n'est pas la faute des "pouvoirs publics américains" justement.
Voila pourquoi la comparaison avec anxio/antidep' me paraît plus adéquate.
Dernière modification par AnonLect (06 novembre 2022 à 00:03)
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cependant a écrit
Échec Scolaire a écrit
ce type de raisonnement m'énerve, ça me semble trop facile pour ne pas être du bullshit au moins en partie, car ça fait l'économie de toute forme d'explications, et même de logique. Lorsque j'en vois y adhérer de manière inconditionnelle, je suis atterré.
Moi aussi ca me posait problème le parralèle maladie/TSO. Justement ce que disait Prescripteur c'était que l'insulinodependance n'était en soi une maladie (enfin
Effectivement, on peut voir le diabète comme ”facteur de risques”, au même titre que l’hypertension ou le cholestérol.
C'est d'ailleurs ce qu'il ressort dans les sérologies avec hémoglobine glyquée (il y a des intervalles en rapport avec la gravité, je suis diabétique de type 2, j'ai l’habitude).
Autrement dit, si l'on suit la logique, la substitution diminue les ”risques”, ce qui ne me semble pas déconnant.
Encore faut-il savoir de quels risques parle-t-on, il y en a semble-t-il pour le groupe, pour la société et pour l'individu.
Pour le diabète, ce n'est peut-être pas une maladie mais les conséquences de cette non-maladie restent graves, impactant qualité comme espérance de vie et deviennent alors des maladies.
Bref, c'est une façon de parler. Pour moi ça revient au même et dans le cadre de la substitution, ça me donne l'impression de noyer le poisson plutôt qu’expliquer clairement quelque chose et prendre en compte l'individu.
On compare ce qui comparable. Ici j'ai l'impression qu'on a des cailloux et des lapins, puis qu'on essaie de les lier par la force de l'esprit de conviction parce qu'il faut absolument trouver des analogies pour pousser des idées.
Plus encore, qu'avec cette histoire de diabète on nous parle comme à des enfants, pour ne pas dire pire.
Certes je me trompe peut-être mais voilà où j'en suis rendu après plus de 20 ans de substitution et de CSAPA (aujourd'hui c'est terminé).
Si l'on pouvait comparer si facilement l’insuline et les MSO, il aurait du m'arriver des bricoles, alors qu'il il ne s'est rien passé de particulier ni pendant ni après mon arrêt. Mon cas ne fait pas généralité évidemment, et il y a je le crois bien, des risques à arrêter la substitution.
Mais il ne faudrait pas que ça devienne un cliché ou une évidence à cause d'une métaphore peu adaptée.
Dernière modification par Échec Scolaire (06 novembre 2022 à 08:22)
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Dernière modification par prescripteur (06 novembre 2022 à 10:08)
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