Sevrage du Kratom avec Orobupré

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rdarta homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour tout le monde.

Je suis suivi par le CSAPA et je dois reconnaître leur professionnalisme.

Toutefois selon eux personne ne connaît correctement le Kratom en France. Cela fait longtemps que je consulte ce forum, je me suis dit que je pouvais partager et avoir l'avis de mes paires. Le gag est que mon "cas" serait, selon mon addicto, à faire remonter au niveau national.

Histo conso
Ancien héroïnomane (2 ans, il y a 30 ans), puis alcool (20 ans).
Cela fait 3 ans, que j'en prends, c'était suite à du Tramadol (2 ans - 8/jours).
L'an dernier (été 2021) je prenais de la poudre en infusion (veine blanche essentiellement, puis du Kratomade et du Kratom concentré sous forme d'huile ou de poudre (genre 70%). Gros effets dépressogènes qui m'ont amené à des pensées suicidaires. Je pense que j'étais avec ces équivalences à 80g/jour.
Séroplex depuis 3 ans (avec coupures).


Actuellement
Nous sommes en 11/2022. Je suis à 50/60 g/jour (en infusion).
Je pense que le tabac joue un effet boost, car je suis passé de 1 à 2 paquets/jour avec des pointes au-dessus. En parallèle je prends du Séroplex (escitalopram 10mg/jour) et Théralène (quand je suis trop speed en fin soirée).

Substitution
J'ai tenté de me sevrer. Impossible. De plus la double dépendance Kratom/Tabac est tenace (gestuelle, le fait de boire des infusions à longueur de journée, de fumer clopes sur clopes).
Avec mon addicto, nous avons convenu :
- Repasser à 1 paquets de clopes/jour (patch, marcher, piscine)
- Substitution avec de l'Orobupré.

Effets du Kratom sur 3 ans
Je pense avoir fait éclaté une dépression latente. Les pensées sombres reviennent.
Toutefois le Kratom me rappelle le côté eurphorisant/speedant de l'héro.
Cela m'aide à bosser (suis souvent devant mon écran car en télétravail et à mon compte).
A cela s'ajoute des addictions comportementales (Bringe Watching, Réseaux sociaux et le cher XHamster) et également malbouffe.
Je suis cloitré chez moi, car je considère mon appart comme un refuge.
J'ai peur de changer de vie. Du coup, je me dis que cela ne vaut plus le coup.
C'est sombre mais c'est ainsi.
Je vais chez un psy, 1/semaine depuis 3 ans (changement de psy, donc grosse moyenne). J'ai ouvert la boite de Pandore. Il y a du bon, mais la confrontation à la réalité est difficile. Tant est si bien, que j'ai l'impression d'avoir un trouble psy (bipolaire ou assimilé).
Est-ce que le Kratom a provoqué tout ça (il a aidé selon moi) ?
Est-ce que le fait de passer avec l'Orubupré va me permettre de changer (moins de clope, car moins d'infusion ou café) ça ? Et en combien de temps ?
Au fonds de moi, je voudrais un dernier shoot et piquer du nez toute la journée, à l'ancienne....
Le point positif, est que depuis que je suis passé au Kratom, je ne touche plus à une goutte d'alcool (j'en suis devenu dégouté).
Mon addicto me recommande de switcher du Séroplex vers la Quiétapine.
Je lui fais la confiance pour passer à l'Orobupré, dans un premier temps. Je ne sais pas pour la suite. Tout est un peu lié. En arrêtant le Kratom, j'ai peur de la double peine, comme si le Kratom en plus d'agir sur les opiodes agissait aussi sur la dépression (en bien ou en mal, j'en sais fichre rien).



Voilà, vous savez presque tout.
Merci d'avance de votre lecture et avis.

Dernière modification par rdarta (07 novembre 2022 à  17:32)

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Psychonogeek homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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salut  pour le sevrage du kratom la buprenorphine va  bien fonctionner le plus difficile va être d ajuster le dosage sinon tu risque de  vomir trip et boyaux et max 20 jours de traitement pour pas devenir dépendant a la bupre. pour le Switch  seroplex   vers quetiapine  je pense pas que ça soit une bonne idée  le mieux serait de  diminuer doucement le seroplex pour l'arrêter je pense pas que ça marche contre la dépression se genre de molécules ISRS  ça chamboule tout dans ton cerveau  pour rien après il te faut des mois voir des années pour retrouver un équilibre neurologique

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Zénon
Banni
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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204 messages
Salut !

Seroplex et kratom : très mauvais combo — sérotonine, etc.

C’est des extraits que tu prenais ? C’est sûr, avec ça, t’as explosé ta tolérance.

Et puis, 50 grammes de kratom par jour, c’est non seulement énorme, mais en plus ça sert à rien. Avec le kratom, less is definitely more.

Sans passer par la case buprénorphine, voici le meilleur moyen pour un sevrage de kratom :

D’abord, ne plus prendre de kratom pendant trois jours. Rien, que dalle. Je sais, c’est chaud les pruneaux, faut s’accrocher au chandelier. Et quand t’as pas de chandelier, c’est encore plus compliqué. Mais ainsi, tu baisses ta tolérance presque de moitié. Et là, tu vas te retrouver avec 25 grammes environ par jour.

Ensuite, te faut préparer des gélules de 0,5 gramme. Super important, les gélules. En plus d’être pratiques, elles te permettent de changer tes habitudes de consommation. C’est plus long à faire effet et c’est bien moins violent.

Et puis, ne surtout plus prendre du kratom toute la journée, mais en deux prises quotidiennes seulement : 25 gélules le matin et 25 gélules en fin d’après-midi.

Après, t’enlèves une gélule tous les trois jours, en gardant bien un équilibre matinée/soirée. Et tu t’y tiens jusqu’au bout, même en cas d’Apocalypse.

Le plus compliqué, ça va être les insomnies, qui vont te rendre cinglé au bout d’un moment. Contre ça, t’as pas mal de médicaments que tu peux prendre dans les premiers temps, mais qu’il faut vite arrêter pour retrouver un sommeil normal.

En parallèle, énormément de sport. Du sport et encore du sport. Le sport, c’est la panacée.

Je sais, c’est interminable comme désaccoutumance et assez difficile à tenir. Mais j’ai décroché un milliard de fois du kratom, et c’est la technique la plus efficace et la moins douloureuse possible.

Testé & approuvé.

Mais ça, c’est le sevrage, la partie la plus simple. Tu le sais, le plus dur, c’est l’après : ne pas retomber dans l’alcool, reconstruire ta vie, brûler ta carte d’électeur, régime alimentaire sain et varié, jeter ton smartphone, exercices physiques au soleil, trouver une passion, etc.

Et de loin le plus important : pêcher le poulpe au harpon chaque jeudi matin. Jamais le vendredi après-midi, ça porte malheur.

Quant au PAWS qui suit le sevrage, c’est un mal-être qui va débouler par vagues : durant trois jours, tu seras au top. Mais le lendemain, va savoir pourquoi, tu vas te sentir comme un mollusque syphilitique.

Rassure-toi, chaque jour sera de plus en plus facile.

En fait, ce malaise correspond à ton organisme qui s’échine à se remettre à niveau. Et petit à petit, promis, ton cerveau va recouvrer son homéostasie.

Entre-temps, à toi de faire un travail de fond pour réfléchir au pourquoi tu t’es retrouvé dans cette situation.

Sinon, buprénorphine à bas dosage sur une quinzaine de jours en dégressif. Pas plus, sous peine d’en devenir dépendant. Ou bien, maintenance à vie, c’est toi qui vois.

Je t’épargne mon avis sur ce choix difficile. Mais je crois que tu l’as déjà deviné.

Blague à part, quoi que tu décides de faire, bon courage à toi. Sache juste qu’on est des centaines de milliers à être passé par là. Et que nombre d’entre nous sont arrivés à s’en sortir pour de bon.

Oui, c’est possible.

Tout est possible.

Dernière modification par Zénon (08 novembre 2022 à  18:22)


« I don’t believe in psychology. I believe in good moves. » — Bobby Fischer

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rdarta homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Merci par ta réponse @Psychonogeek.
C'est que je ressens étrangement :

1) Switch Kratom vers l'Orobupré, nouvelle addiction ?
Mais je me dis qu'au moins c'est contrôlé. Dans le sens ou pour le Kratom, la qualité change selon les fournisseurs. D'ailleurs je me suis réapprovisionné en Veine verte et ça me donne des nausées et vertiges en fin de journée. Puis accentue la dépression. D'ailleurs comment évaluer l'accentuation d'une dépression, est-elle liée au produit, à la thérapie ou la prise de conscience de l'addiction (la balance "bénéfice/conséquence" penchant de plus en plus vers des effets indésirables).

2) Passage à la Quietapine
Je pense que 3 ans (avec coupures) de Séroplex m'ont fait quelque chose. Peut-être aussi la thérapie, car j'ai trouvé beaucoup de choses dans la boite de pandore ces 3 dernières années....
La théorie de mon addicto est que mes troubles psy vont au-delà d'une simple dépression, qu'il se pourrait que je sois bipolaire. Ce qui est effrayant. Quand j'ai vu pour quelles raisons on pouvait prescrire de la Quetiapine, je me suis dit "putain de séquelles de 30 ans de conso - cannabis, héro, morphine, tramadol puis bcp d'alcool...).

Quel rôle du Kratom dans tout ça ?
Ce produit est méconnu, mais on sait qu'il agit sur plusieurs récepteurs.
Mais n'est-ce pas le cas de toutes les substances à partir du moment où l'en abuse ?
Je lis que les usagers sont plus à 20g/jour maxi. Donc je suis conscient que mes pics à 60 voir 80g sont excessifs.

Je vois mon addicto cet après-midi. Je mettrais à jour ce thread.
Si cela peut servir à quelqu'un...

Je mettrai aussi des liens sur des articles scientifiques que j'avais trouvé pour mon addicto du CSAPA. Des cas de sevrage au Kratom avec de la Buprénorphine sont évoqués. Je ne sais pas si on peut mettre des liens dans le forum, je ferais le test en faisant un message à part dans ce thread.

Merci en tout cas.

PS : je viens de lire le message de Zénon, j'y réponds plus tard. Beaucoup de choses vraies....

Dernière modification par rdarta (08 novembre 2022 à  12:39)

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rdarta homme
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Bonjour,

Voici mon retour d'expérience, 1 mois après mon dernier message...
D'abord encore merci pour les répondants et j'espère que ce fil de discussion pourra servir à d'autres. Je rappelle que j'ai mis plus de 5 ans à venir écrire ici.

Substitution
Suite à concertation avec mon addicto (CSAPA), j'ai arrêté le Kratom.
Substitution avec 4mg d'Orobupré/jour. J'avais commencé à 2mg, mais augmentation au bout de 10 jours.
J'ai fait 2,3 sessions à 6 voire 8 mg/jour, ceci au risque d'être en état de manque. Il me reste du Kratom, donc je me suis dit "pas grave, je teste la défonce Orobupré, puis je compense avec du K". Très mauvais réflexe, je sais. Puis inutile dans le fond. Ok je pique du nez en fin de journée, sentiment agréable. Mais bof. Cela commence à faire beaucoup de conneries d'addict. L'héro c'est le passé. Et dans le passé, pas que du bon....

Antidépresseurs
Jeudi, soit demain, se termine plus d'un an de Séroplex (j'étais à 10 mg d'Escitalopram).

Psy
L'accompagnement de mon psychanalyste (qui est médecin) est capital, il me propose 20 EUR en cash/séance + feuille de soins.

Aménagement du changement
Comme le dit @Zénon, important de se faire un programme "changement de vie". Pas évident du tout d'ailleurs. Je note sa boutade sur le fait d'aller à la pèche au poulpe.

Tabac
Je ne ferai aucun commentaire sans la présence de mon avocat. Toutefois, je commence à ressortir ma cigarette électronique (en fait j'en ai 3, et je prends comme alibi qu'aucune ne marche et que c'est la faute du complexe judéo-maçonnique).

Sur mon expérience du Kratom
Sous ses airs "plante cool bobo, comme le Kava", c'est très mal documenté.
Les huiles, les concentrés et autres Kratomade ont un impact réel sur le long terme.
De plus j'ai mélangé cela à du Séroplex. J'ai lu une étude sur cela, provenant des US, trop tard....

Certains diront qu'à petites doses, c'est génial - "the less is the better" ou je ne sais quoi. Ce qui sous-entendrait qu'on peut consommer peu. Faux.

Après 35 ans d'addiction, tout substance est bon à se détacher du "changement de vie" et à conforter dans un état plus ou moins dépressif. J'ai souhaité traiter le mal à l'origine. J'ai bien fait. C'est un long travail.

Etre addict, ne veut pas dire être con
Je m'inquiète de la pensée magique, des influenceurs politiques, des émissions de Cyril Hanouna, des complotistes.
Je m'explique, étant un peu accro à Youtube, je constate comment une addiction peut rendre dans le sens ou par mimétisme on adopte des comportements et raisonnements préfabriqués.
Certains sont accro à la dopamine (notamment via Facebook/Insta, etc) sans s'en rendre compte.
Devenir soi est un vrai sevrage contre la procrastination.
Cela demande aussi de faire des choix de vie et donc de les penser.
La volonté n'est pas "je veux m'arrêter", mais plutôt "je n'ai pas envie de finir lobotomisé".
Les peurs de l'erreur, de l'abandon, du rejet, du manque d'amour.... viennent me dire "reste avec ton produit, cela te rend la vie plus facile". En fait non.


La suite
Je reviendrai dans 1 mois ou plus pour répondre à la question : une vie sans aucune substance, est-elle possible ? Je dirais que oui, mais sans "changement" quasi-impossible. Je pense qu'un jour j'aurais de la sagesse sur tout ça. Genre je serais épicurien avec un grand H et mon père en sera fier.

Dernière modification par rdarta (07 décembre 2022 à  07:31)

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rdarta homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, cela fait donc 1 an, que je prends de l'Orobupré (Buprénorphine).

Substitution
Cela m'a fait arrêter le Kratom et surtout ses dérivés (Kratomade, huile de Kratom).
Puis aussi le Séroplex et le Seresta que je prenais suite à ma dépression.
Il m'arrive de me faire des thés de Kratom avec 5 mg de poudre, en fin de journée, mais c'est rare.
Je suis donc à 10 mg d'Orobupré.

Equivalence Orobupré/Subutex/Méthadone
J'ai fait des calculs, si cela peut servir à quelqu'un.
- 10 mg d'orobupré = 13 mg de subu (10/0,75).
- 10 mg d'orobupré = 80 mg de metha (10*8).
Je ne sais pas s'ils sont précis et n'hésitez pas à m'indiquer si vous avez un table d'équivalent.

Psy
L'accompagnement de mon médecin et psychanalyste est essentiel. J'ai une séance / semaine. Comme écrit précédemment, je paie 20 EUR (il fait une feuille de soins pour avoir son complément d'honoraires). Certaines séances ont été très dures. J'ai failli abandonné plein de fois. J'ai fait de nombreuses absences (poisson rouge malade, ne pas dormir la veille) pour fuir l'affrontement. J'avais aussi le sentiment de ne pas avancer (faute du psy/faut changer de praticiens et faire une TCC). En parallèle de mon analyse, je tiens un journal intime, puis aussi rempli quotidiennement un tableau (date/note journée/résumé/question ou remarque du jour pour la psy/conso tabac, conso orobupré, conso kratom, conso benzo, conso théralène et conso d'extras). Cela m'aide ce tableau.
Dans la colonne résumé, je distingue :
- Rêve/Sommeil
- Boulot
- Socialisation
- Relation sentimentale
- Santé
- Loisirs

Mon couple et sa destruction
J'ai rencontré cette personne il y a 18 mois. Je savais que je n'étais pas réellement prêt pour une relation.
Je sortais d'une dépression et on a habité sous le même toit trop tôt.
En début de relation, j'étais au top au niveau affectif, et mon activité de travailleur indépendant marchait.
Vite j'ai créé une zone de confort et j'ai sécurisé (viens habiter chez moi) par rapport à ma peur de l'altérité et mon syndrome d'abandon.
Cette personne est l'opposée de moi : catho tradi, peu d'expérience sexuelle, terreau culturel de droite. J'avais pris le pari de la faire évoluer, cela a marché en partie. Puis nous avions dès le début ce désir de parentalité. Elle a des problèmes de fertilité. Donc nous sommes partis sur une PMA (don d'ovocytes).
Puis des pb de couple, de boulot, tout est redevenu sombre. Puis le désir s'est écroulé, jusqu'à ce que nous ne fassions plus l'amour.
Là j'ai eu peur, car déjà que nous ne baisions plus, je ne nous voyais pas ensemble. Surtout j'ai eu peur de devenir père à 52 ans avec elle à mes côtés.

Elle habite encore chez moi, le temps de se trouver un logement.


Suis-je bipolaire, suis-je malade ? Et si oui quelle maladie ?
Bipolaire ou pas ? Durant ses derniers mois, cette question s'est posé.
Surtout car avec ma compagne je n'étais plus vraiment bien.
Donc je me suis documenté, j'ai questionné mon psy, mon entourage.
Non, ce n'est pas le cas.
Mais que voulez-vous ? On peut se laisser penser qu'on est différents (Zèbre, HPI, surdoué, hyper sensible) et malades (Troubles anxieux, Dépression, Bipolarité, etc.). Beaucoup de bullshit et j'ai eu tendance à me retrouver dans des écrits, des témoignages, des vidéos.
Au final, j'ai compris, en lisant Christophe André, qu'il s'agissait surtout d'un problème d'estime de soi.
Dans mon cas, elle est haute et instable.
En analyse, j'ai aussi compris qu'avec tous mes traumas et ce que je suis, je dois trouver la bonne personne.
Est-ce que j'arriverai à m'accepter totalement, à faire la paix avec moi-même, à avoir une situation pro correcte, des bons amis, des temps de loisirs agréables, des barres de rire, à faire de la musique, voire des films (réal amateur, mais qui dit pas non pour gagner un prix en festival, sur un malentendu).
Est-ce que ma peur de la relation à l'autre et mon besoin de reconnaissance (absence du père) vont enfin se résoudre ?
Des questions à résoudre pas à pas, et pas seul !
A 52 ans, j'ai un désir de parentalité intact, mais il va me falloir bcp d'énergie et un minimum de tunes.
Je suis pas trop moche et trop con, donc je peux trouver une femme de - 40 ans. On ne sait jamais quand elle arrive, la bonne personne, mais cela me motive à prendre soin de moi (sport/bouffe/réduction conso) et de réunir les conditions pour une belle rencontre.

Réduction de ma conso d'Orobupré
Je me pose la question de réduire ma conso, étant en plein séparation sentimentale.
Pour bien dormir, je prends du Théralène (5 gouttes), mais réveil tard dans la matinée, et je m'endors pas de suite.
L'addicto m'a proposé de la Mélatonine mais cela ne fonctionne pas.
Pour déstresser, je prends du Prazépam (2 x 10 mg), c'est du benzo, donc pas bien. J'en prends de moins en moins.
Je me suis relu (message ci-dessus du 7/12/22), je disais "Les peurs de l'erreur, de l'abandon, du rejet, du manque d'amour.... viennent me dire "reste avec ton produit, cela te rend la vie plus facile, en fait non". En fait oui !
Sans ces produits, je pense que j'aurais pu vraiment sombrer, voire faire une connerie suite à mes crises suicidaires.

Tabac
J'ai repris et suis à 30 cig/jour.

Extras
Un ami m'a fait gouté l'AP237, j'ai lu ce qui se dit ici sur ce RC opiod.
Je fais super gaffe, car craving fort. Il m'a confié un paquet, depuis j'ai sniffé 5 fois, des petites doses. Mon pote me conseille de le prendre en parachute, car par le nez cela pique.

Alcool et Herbe
J'ai été un gros fumeur de shit/ganja (de 15 à 20 ans), puis un alcoolique du quotidien (1 bouteille de rouge/soir de 35 à 45 ans).
Tout cela est derrière.
Boire un bon verre de vin avec une ou les bonnes personnes ; oui volontiers.
Fumer du CBD ou de la bonne herbe, idem avec les bonnes personnes.
Concernant le CBD, bof.

La suite
Le moral actuel n'est pas au top.
Si vous vous êtes un peu reconnu dans ce message et que cela vous a servi : tant mieux.
Sachez un truc tout con et qui est vrai : avancer pas à pas et ne pas se culpabiliser du passé.
Très difficile à faire car les stress/anxiétés (qui deviennent des angoisses) sont une vérité déformée. Pour un rien, je me fais un sketch. Ceci ramène au pb d'estime de soi.
Je reviendrai ici pour partager, et merci de m'avoir lu.

Dernière modification par rdarta (18 novembre 2023 à  17:37)

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