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Dernière modification par Nineta (15 janvier 2023 à 15:50)
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Dernière modification par Morning Glory (15 janvier 2023 à 16:17)
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Morning Glory a écrit
Ha parce que j'ai un fan club moi ^_^" Trop chou
(◠‿・)—☆
Alors je vais quand même tempérer le truc: depuis le passage à la metha j'ai eu exactement le même effet qu'avec les SSRIs: au départ libido remontée à bloc, à me faire plaiz tous les jours. Puiiiis après habituation plus rien. Mais alors du tout. Du jour au lendemain. Même en faisant des longs câlins dans le lit je n'ai plus ce petit frisson qu'il me restait quand même malgré le PSSD. Là y a vraiment plus rien x___x Alors j'ai toujours besoin de câlins et tout hein comme tout le monde, mais sexuellement calme plat. Et c'est gonflant. Maiiis pfff bon j'ai plus trop d'autres options. Je crois que j'ai plus qu'à m'y faire tout simplement, ou alors ça reviendra avec le temps mais j'y crois pas trop.
Ça ne fait pas ça à tout le monde apparemment, cf Marvin Rouge par exemple qui raccontait l'inverse.
Pour toi, comment as-tu arrêté la metha? En combien de temps ? Chez certain-e-s ça peut déclencher un PAWS de plusieurs mois qui cesse d'un coup ensuite. Chez d'autres comme Mississippi2 raccontait, ça semble durer... Plus longtemps. Ou alors ce sont des problèmes sous-jacents qui remontent vas savoir, difficile de distinguer les deux.
Du coup je sais pas, t'es problèmes avaient-ils commencés avant la prise d'opis, ou cela s'est-il manifesté seulement après ton arrêt de metha? Ça peut peut être s'avérer un bon indicateur ?
Plein de force à toi, plein de courage !
Merci pour ta réponse ! Alors oui tu as ton petit fan club à la Réunion . Pour la sexualité, je te comprends au début de mon traitement je n'arrivais plus à avoir d'orgasme.. avant le traitement je n'en avais plus tu me diras sauf quand j'étais en manque. Mais au bout de qqs mois j'ai rencontré qqun avec qui ça se passait hyper bien et c'est revenu en mode impressionnant !!! Ça évolue et ça dépend vraiment des personnes.
Pour l'arrêt de la methadone, il faut savoir que j'étais à 90mg il ya presque 6 ans avec 90mg de valium. La première année je suis passée à 80 de metha et j'ai arrêté le valium ( ça correspond aussi au retour du bien être sexuel) après j'ai baissé jusqu'à 10mg en stagnant plus d'un an à 40. Au mois de mai 2022 j'étais à 10mg et j'ai fait une demande à hôpital réputé à Paris (j'ose pas le citer)pour le sevrage cela a été accepté donc j'ai pris l'avion et je me suis rendue en métropole. Il faut savoir que les centres de cures à la Réunion ne sont pas spécialisés dans les opiacés, il y a beaucoup de gens qui viennent se mettre au vert ici et j'en fais partie. Bref du coup arrivée sur Paris, on m'annonce que je ne ferai pas deux semaines d'hospi mais seulement 8 jours et que je passerai de 10 à 0 en ambulatoire en 3 semaines. 1er coup dur. Je trouve un hébergement et je baisse jusqu'à zéro en faisant un peu de tourisme. Arrivée en hospitalisation je me fais directement un ami qui fait de la Rdr et avec qui le courant passe de ouf. Sauf que ça n'a pas plu à l'équipe car on parlait pas mal de drogue (forcément) et que cela était interdit. Un soir on en a eu marre d'être fliqué et on s'est isolé en chambre pour DISCUTER tranquillement. Un infirmier est venu nous chercher pour regarder un film et là j'ai compris que ça puait grave pour nos gueules.. je ne savais pas qu'on avait pas le droit de rentrer dans les chambres des autres patients.. vraiment je savais pas. J'ai eu beau me défendre expliquer que j'avais fait des milliers de kms que je n'avais pas de logement sur Paris cela n'a pas suffit mon ami et moi avons été viré d'hospitalisation le lendemain..... résultat je n'ai fait que 3 jours d'hospi, ça faisait 5 jours que j'avais arrêté la methadone et je me suis retrouvée avec 15kg de bagages en vrac dans Paris. Le catapressan m'aidait beaucoup en hospitalisation et le fait de ne plus l'avoir a été très difficile à vivre. Depuis j'ai pardonné l'équipe même si cela m'a pris un peu de temps car en dehors de cette histoire carrément scandaleuse (se faire virer parce qu'on parle rdr), ils font du bon travail et je le pense sincèrement. Pfiou ça yest je l'ai lâché ça fait du bien. Après je suis partie 2 mois en Thaïlande me faire masser et boire des jus de fruit et fumer de la weed car légal maintenant dans ce pays !!! 3 mois de douleurs physiques et une maladie de peau affichante qui s'est déclarée. Et là j'ai vrillé...
Et sinon oui MG ta question est pertinente par rapport au fait que c'est des problèmes de longues dates qui sont remontés à la surface. Je pense que c'est le cas avec un mélange de PAWS. Il faut savoir qu'à la Réunion (au même titre que dans plein d'endroit en métropole) il est difficile d'avoir un suivi correct.. j'ai été dans un CMP pour un pré entretien on m'a balancé mes AD et l'abilify et depuis 2 mois j'attends une place. Le CSAPA de ma ville est dédié aux personnes qui ont un souci avec l'alcool mais tout ce qui est metha c'est pas de leur ressort ... je pense que j'ai un très gros travail de fond à entamer si je veux voir le bout du tunnel de ma dépression qui je pense ne date pas d'hier. Et si d'ici qqs mois ça n'évolue pas positivement le retour à la methadone sera envisageable. Ça va aller et vraiment merci d'avoir répondu. Le sujet tourne comme il devait tourner finalement et ça fait du bien. Merci encore. Nou tienbo nou largpa !!!
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Psychonogeek a écrit
salut nineta je me souviens tu avais arrêté la metha en en passant de 10 mg a 0 en 3 semaines avec l aide du tramadol 4 fois 50 mg / jours si je ne me trompe pas . technique que je préconisé comme aide au sevrage de la buprenorphine a un patient qui était bloqué a 0,3 mg . je trouvais que c'était trop tôt pour toi d essayer cette technique a 10 mg je disais plutôt 1 mg ou 0,5 de metha . si c'est trop difficile niveau qualité de vie, tu peux reprendre un petit dosage il ya pas de mal même moins de 5 mg peut tout changer tu retentera plus tard . tu te souviens je parlé du problème de déplétion en dopamine , et ses conséquences perte de motivation ,asthénie, dysphorie etc ... je pense que pour réussir un sevrage sain de la metha qui a un impact majeur sur le fonctionnement de nos neurotransmetteurs il ne faut surtout pas essayer de forcer le processus de retour vers une homéostasie correct il faut plutôt l'accompagner lentement
Merci psychonogeek je suis d'accord avec toi ça peut être une vraie solution mais je préfère attendre encore un peu tant que ce n'est pas complètement invivable. Et oui je me souviens de cette conversation avec la personne qui prenait de la buprenorphine. Je crois aussi pour ma part que je suis allé un peu trop vite je suis d'accord avec toi....merci infiniment pour tes conseils ils me sont précieux !
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Nineta a écrit
La première année je suis passée à 80 de metha et j'ai arrêté le valium ( ça correspond aussi au retour du bien être sexuel)
Haaaa mais je devrais commencer par là je suis entre 10 et 30mg de valium en ce moment!!
Nineta a écrit
Merci pour ta réponse ! Alors oui tu as ton petit fan club à la Réunion
Ok donc t'es en train de me dire que je suis "connue", et ce même outre-mer haha j'ai pas du tout la pression Mais c'est marrant internet décidément ^_^
Ouf ce qu'il t'es arrivé! Ba écoute si ça tenait qu'à moi je te laisserais nommer l'hopital en question si tu le souhaites (si jamais tu n'osais pas à cause d'une quelconque règle du forum), je doute que les autres membres de l'équipe y voient un réel inconvénient. Je suis désolée pour toi d'apprendre ça et oui, tu as l'air d'avoir arrêté relativement vite donc PAWS + problèmes de fond qui remontent sont tous deux plausibles, effectivement attendre encore quelques mois si tu te sens de le faire, pour voir comment ça évolue si c'est une option qui te semble pertinente pourquoi pas!
Nineta a écrit
Ça va aller et vraiment merci d'avoir répondu. Le sujet tourne comme il devait tourner finalement et ça fait du bien. Merci encore.
Mais merci à toi et à ce que tu apportes au forum
xoxo
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Nineta a écrit
Il faut savoir que j'ai dû mal à lâcher prise devant les soignants mais là quand la psychiatre m'a annoncé que ce serait peut-être plus judicieux de reprendre la methadone j'ai complètement fondue en larmes. J'ai arrêté ce traitement pour plusieurs raisons et pour moi la principale étant mon désir de maternité. Je me suis énormément renseignée sur le sevrage des bébés à la naissance et je ne conçois pas mettre au monde un enfant dans ces conditions.
Et quant à la grossesse, les différents témoignages que tu peux trouver ici sont graves déculpabilisant. Heureusement ils ont trouvé comment rendre le sevrage post natal le plus doux possible (même si ok, dans l'idée ça reste un sevrage...mais déjà venir au monde est sevrage du cocon maternel, si c'est bien accompagné il n'y a pas de raisons que ça se passe mal).
Et surtout, ça ne doit pas être une décision d'un médecin pris au dépourvu, mais ça doit venir de toi. Du coup, je comprends la violence d'un doc qui veut te remettre sous traitement parce qu'il n'a pas d'autres moyens, c'est à toi d'estimer les bénéfices à poursuivre l'arrêt ou pas.
Et sûrement je me dis que ton parcours de soins interrompu par l'autorité hospitalière doit aussi jouer dans le PAWS. Ce n'est pas pour rien que les gens qui ont arrêté sans trop subir, l'ont fait hyper progressivement. Là on t'a infligé un arrêt douloureux, c'est malheureusement pas si étonnant que t'en souffre. En reprendre pour mieux arrêter ça peut être aussi une autre solution, à réfléchir en tout cas (surtout que si tu reprends, tu ne dois pas avoir besoin de doses importantes, du coup, avec un médecin à l'écoute il est peut-être envisageable de planifier dès le début un arrêt ultra progressif et doux). Je ne sais pas du tout si c'est une bonne idée ou si cela engendrerait plus de souffrances que de bénéfices (car quoi qu'il en soit t'as pas l'air partante pour reprendre un traitement...et le réduire n'est pas toujours une partie de plaisir), mais à voir quitte après décider quoi faire.
Après j'espère surtout pour toi que tu trouves des solutions sans reprendre un TSO si c'est pas ça que tu veux. Résoudre le fond du mal-être ça peut aider aussi...et c'est un parcours difficile, mais que ce soit une décision prise non pas sous la contrainte d'un poids social et la stigmatisation d'être « tox », mais parce que tu estimes que ça te fait du bien de ne pas être sous TSO (ce qui est quand même le cas de certaines personnes, mais pas toutes, on est tous différents).
Du courage en tout cas
Dernière modification par cependant (28 février 2023 à 20:16)
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Nineta a écrit
mais oui j'entends de plus en plus que ce n'est pas une fin en soi d'avoir un traitement à vie
Je viens de lire tous les post du sujet en lecture rapide pour venir insérer mon intérêt sur plusieurs plans.
Premier plan, je suis heureux de lire les lignes de Morning Glory qui a trouvé un peu de bienfaits dans la méthadone.
Deuxième plan, la réponse à la question posée dans le titre et dans le premier post de Nineta :
Je fais partie de ceux qui ont délibérément choisi un TSO à vie il y a 22 ans, à l'âge de 46 ans. J'avais déjà fait pas mal de choses dont 3 enfants et vécu quelques aventures liées aux dépendances bien gores.
Donc, je vis sous méthadone 100mg/jour et cela comble bien des problèmes et co-morbidités liées aux manques d'opiacés. Presqu'au prix de ma vie, j'avais vécu des années d'enfer et décroché des opis, benzos et toute autre drogue pendant 10 ans de ma vie, vivant une aventure d'amour, de paternité et de création d'une société d'import export vers Moscou et toute la Russie de Yelstine. Tout à une fin et souvent, pour moi, le fins sont douloureuses. À 45 ans, c'est pas drôle de sentir de mauvais jours à venir (divorce, faillite et découverte de mon hépatite C).
J'ai donc mis la main dans ce que je connaissais de plus cool en antidépresseur, anxiolytique et euphorisant, le tout sans toxicité physique ou psychique, les opiacés.
D'ou la demande très rapide en CSAPA de méthadone, et cela a été très rapide. Depuis, le calme est entré dans ma vie et je n'ai aucune intention d'aller bousculer mon équilibre retrouvé depuis 2017 quand j'ai enfin guéri de mon hépatite C. Je suis bien, pourquoi chercher à changer ce qui fonctionne bien ?
Un souci de devoir prendre deux ou trois gélules par jour, à vie ???
C'est quand même pas difficile d'intégrer une action qui prends une minute chaque jour à toutes les autres obligations de consommer (air, bouffe, eau, etc....), une visite chez mon médecin tous les 28 jours et à la pharmacie aussi tous les 28 jours.
Cela n'a pas de rapport avec cette notion pleine de préjugés de "fin en soi". Un être normal a besoin de se laver les dents et la bouche tous les jours, plusieurs fois, ce n'est pas une fin en soi non plus.
Aucune morale dans ma pensée, juste une méchante éthique pacifique, m'incluant dans cette éthique. Aucune intention de me faire du mal, ce serait tomber dans l'irrationnel total.
Je tiens un plaidoyer personnel pour la maintenance, en attente d'éventuellement mieux, mais c'est déjà pas mal.
Est-ce possible ? Bien sûr que cela l'est, mais il y a un prix à payer qui peut être faible comme très très cher.
Dernière modification par filousky (01 mars 2023 à 10:03)
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filousky a écrit
Nineta a écrit
mais oui j'entends de plus en plus que ce n'est pas une fin en soi d'avoir un traitement à vie
Je viens de lire tous les post du sujet en lecture rapide pour venir insérer mon intérêt sur plusieurs plans.
Premier plan, je suis heureux de lire les lignes de Morning Glory qui a trouvé un peu de bienfaits dans la méthadone.
Deuxième plan, la réponse à la question posée dans le titre et dans le premier post de Nineta :
Je fais partie de ceux qui ont délibérément choisi un TSO à vie il y a 22 ans, à l'âge de 46 ans. J'avais déjà fait pas mal de choses dont 3 enfants et vécu quelques aventures liées aux dépendances bien gores.
Donc, je vis sous méthadone 100mg/jour et cela comble bien des problèmes et co-morbidités liées aux manques d'opiacés. Presqu'au prix de ma vie, j'avais vécu des années d'enfer et décroché des opis, benzos et toute autre drogue pendant 10 ans de ma vie, vivant une aventure d'amour, de paternité et de création d'une société d'import export vers Moscou et toute la Russie de Yelstine. Tout à une fin et souvent, pour moi, le fins sont douloureuses. À 45 ans, c'est pas drôle de sentir de mauvais jours à venir (divorce, faillite et découverte de mon hépatite C).
J'ai donc mis la main dans ce que je connaissais de plus cool en antidépresseur, anxiolytique et euphorisant, le tout sans toxicité physique ou psychique, les opiacés.
D'ou la demande très rapide en CSAPA de méthadone, et cela a été très rapide. Depuis, le calme est entré dans ma vie et je n'ai aucune intention d'aller bousculer mon équilibre retrouvé depuis 2017 quand j'ai enfin guéri de mon hépatite C. Je suis bien, pourquoi chercher à changer ce qui fonctionne bien ?
Un souci de devoir prendre deux ou trois gélules par jour, à vie ???
C'est quand même pas difficile d'intégrer une action qui prends une minute chaque jour à toutes les autres obligations de consommer (air, bouffe, eau, etc....), une visite chez mon médecin tous les 28 jours et à la pharmacie aussi tous les 28 jours.
Cela n'a pas de rapport avec cette notion pleine de préjugés de "fin en soi". Un être normal a besoin de se laver les dents et la bouche tous les jours, plusieurs fois, ce n'est pas une fin en soi non plus.
Aucune morale dans ma pensée, juste une méchante éthique pacifique, m'incluant dans cette éthique. Aucune intention de me faire du mal, ce serait tomber dans l'irrationnel total.
Je tiens un plaidoyer personnel pour la maintenance, en attente d'éventuellement mieux, mais c'est déjà pas mal.
Est-ce possible ? Bien sûr que cela l'est, mais il y a un prix à payer qui peut être faible comme très très cher.
À la Réunion l'accès à la came est difficile (c'est pour cela que j'ai quitté la métropole)même si j'ai qqs plans ils ont parfois des origines douteuses et beaucoup sont coupées au fentanyl. Si je veux reprendre une induction sans avoir à reconsommer est ce que cela est possible sachant que j'ai déjà eu un traitement ? Pour les symptômes que j'ai eu pdt mon traitement est ce que tu penses que ct à cause d'un sous dosage où est-ce que ça te fait la même chose ? Merci d'avoir écrit ça faisait longtemps que j'attendais un post de ta part. Merci à tous !
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Nineta a écrit
Pour les symptômes que j'ai eu pdt mon traitement est ce que tu penses que ct à cause d'un sous dosage où est-ce que ça te fait la même chose ?
Tu me questionne sur l'enfer que tu as vécu pendant la diminution à partir de 40 mg. Si oui, bien sûr que c'est du sous dosage. Et je sais bien ce que cela peut faire, pour moi l'horreur absolue.
Arrêter un produit sous lequel il y a quelques effets secondaires à accepter mais qui te retire tout manque, toute envie d'opiacés autres et qui permet de mettre à la poubelle toutes ces médications psy qui rendent parfaitement abruti (je suis à 5 mg de Valium par soir et c'est déjà trop). Si tu te sentais bien à 80 mg, tu dois remonter jusqu'à 80 mg, fais le, c'est un dosage qui m'est confortable même si ma prescription est de 100, je ne les prends pas tous les jours car à 100 mg, ça me bloque le transit.
Pour reprendre ton traitement méthadone, vas vite retrouver celle qui t'avais dit que la solution était là. Sinon, si la condition sine qua non pour te redonner de la méthadone est d'être positif à la came, fais ce qu'il faut.
Mais, je suis plein de compassion pour tous ceux qui supportent un PAWS qui n'a pas de fin sauf sous traitement médical handicapant, alors que j'aborde une vieillesse sereine en ayant choisi la maintenance. Sous méthadone, j'ai supporté deux traitements chimio contre le VHC que j'aurais abandonné sans le soutien opiacé de la méthadone tellement c'était hard. Le troisième traitement m'a guéri sans effetS secondaires en trois mois en 2017.
Allez, il y aune sortie possible. Fais tout ce que tu peux pour obtenir ce qui marche pour toi.
Amicalement
Fil
Ps : j'ai vécu ma dépendance à l'héroïne bien avant l'arrivée des TSO et j'en ai bien chié.
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Nineta a écrit
il a complètement cassé mon espoir je me sens comme une merde et c'est de lui que je veux un enfant. Adopter c'est mort situation trop précaire notre dossier ne passera jamais. Jai les boules j'avais besoin de vous le lâcher
La tu entres dans une spirale dont tu annonces déjà la sortie dans ton post. Mais elle va être douloureuse aussi.
Tu ne mérites pas d'enfanter avec un tel père. Ce serait signer un blanc sein à un un homme qui ne t'aime pas, à priori et d'après tes dires, même si toi tu l'aimes.
Que tu te sentes mal, je me suis senti mal aussi dans des circonstances identiques, mais le choix avait été vite fait.
Si ce n'est pas possible avec ce père, tu en auras un avec un homme qui t'aimera et ne te cherchera pas des poux parce que tu es sous méthadone. À moins que tu sois limite côté âge.
Une modératrice à la retraite avec qui je suis resté bon copain a eu deux enfants une fois stabilisée à un bon dosage de méthadone et aucun problème n'est arrivé.
Passes à l'action, ça vaut pas le coup de perdre du temps et de la santé morale alors que tu sais ce qu'il te faut.
Amicalement
ps : j'ai ouvert un thread sur la bi-prise de méthadone ici : https://www.psychoactif.org/forum/2023/ … .html#divx
Dernière modification par filousky (02 mars 2023 à 17:25)
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Nineta a écrit
je viens d'en parler à mon conjoint qui m'a dit OK mais que le projet grossesse on laissait tomber du coup (ça a étémon grosleitmotiv je lui ai fait peurje crois). Ça m'a ruinée en 2 secondes. Le mec me voit dans un bad intersidéral depuis des mois malgré AD, neuroleptiques, benzos et maintenant hypnotiques et il me répond ça. Sérieux j'ai envie de crever.... il m'a également rappelé au combien j'étais douloureuse sous traitement et qu'au dessus de 50mg je n'étais plus la même personne.
filousky a écrit
La tu entres dans une spirale dont tu annonces déjà la sortie dans ton post. Mais elle va être douloureuse aussi.
Tu ne mérites pas d'enfanter avec un tel père. Ce serait signer un blanc sein à un un homme qui ne t'aime pas, à priori et d'après tes dires, même si toi tu l'aimes.
Salut,
c'est clair qu'il exerce de la violence envers toi en te disant ça !
J'ai eu affaire dans plusieurs reprises à des partenaires démunis face à mon mal-être...et limite ça m'enduisait à me culpabiliser encore plus : alors que j'étais là pour eux quand ils n'allaient pas bien, moi je ne me sentais même pas en droit d'exprimer mon mal être car ça le mettait en face de leur impuissance
Je crois qu'il y a un schéma genré derrière tout ça, pas facile à déconstruire !
Et quant au projet de grossesse, je ne comprends pas son refus/chantage au TSO, c'est pour son image à lui ? ne pas supporter indirectement le stigmate de tox (mais du coup te le renvoyer violemment dans la gueule ?
C'est bien dégueulasse et comme dit Fil, ça interroge quand même pas mal sur le futur de la relation et encore plus sur le bien fondé d'un partage d'un tel projet, voué à enduire pas mal de souffrance dans des telles conditions...
Personnellement je ne crois pas à l’horloge biologique et à d'autres contraintes liées à l'age, il n'y a pas lieu de se mettre des pressions supplémentaires à mes yeux sur ce côté...(certes la ménopause existe, mais il me semble que tu as une bonne quinzaine d'années devant toi)
En plus, je trouve toujours assez enrageant la disparité de contraintes physiologiques dans la grossesse et encore plus la façon dont elles sont vraiment imposées aux corps de femmes.
J'ai vu plusieurs futur pères mettre la pression à la future mère pour qu'elle boit pas (ne fume pas/ne se drogue pas) pendant la grossesse, alors que c'était juste inenvisageable pour eux de faire le même effort pendant ce laps de temps sous prétexte que l'enfant ne se développait pas dans leur corps (mais justement ! déjà il faut faire face aux changements corporels tout ça...) pour moi ça serait le minimum que les futurs pères qui imposent l'abstinence aux futures mères, fassent autant (ou que sinon ils réfléchissent à la question et arrêtent de mettre une pression moraliste culpabilisante...).
Puis je ne veux pas dire, mais qui assure que même en adoptant, la mère n'était pas sous TSO ?
Et vu la réalité des dépressions post-partum, il y a quand même intérêt à traverser ce moment dans les meilleures conditions.
Ça m'énerve vraiment ces gens qu'ils pensent qu'il vaut mieux être mal au fond du trou et se priver d'un traitement plutôt que de prendre un médicament qui « est de la drogue ». À quoi bon ? Les AD, les benzo, les neuroleptiques en quoi seraient-ils différents des opis ? Certes, ça procure moins de plaisir à beaucoup de gens ! L'idée bien chrétienne que le plaisir c'est mal...
Bref, je compatis la situation de violence dans laquelle ton compagnon te met. Tu n'es pas la fautive, tu fais ce que tu peux avec les moyens que tu as a disposition. S'il t'aime il ne peux pas te faire ça...(même si pour beaucoup de personnes qui ne connaissent pas le sujet, ce n'est pas facile de dépasser le discours sociétale sur les drogues, mais quand on aime quelqu'un ça me semble le minimum de faire un effort d'empathie et de compréhension, en arrêtant d'infliger des jugements moraux violents).
Mais je comprends aussi les difficultés qu'on traverse quand on subit une violence, réagir n'est pas toujours simple...je te souhaite de trouver l'énergie, la force et le courage pour réaliser tes désirs.
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Nineta a écrit
Merci pour ton message fil, j'avoue que je suis désespérée là. J'ai subi plusieurs traumatismes non traités tout au long de ma vie. J'ai enfin une prise en charge mais j'ai besoin de ma béquille thérapeutique pour réussir à passer ce cap.
J'ai du corriger 5 fois mon post pour retirer la violence qu'il comprenait envers ton conjoint que je traitais de truand indigne d'envisager un enfant avec toi. J'ai corrigé car les écrit sous le coup de la colère ne sont pas bien conçus.
J'ajoute que je remercie beaucoup cependant qui a su exprimer dans le détail tout ce que je pense aussi. C'est un échange qui vient du cœur.
Ma dernière épouse ne supportait pas que je consomme du cannabis. Là, il y avait un problème et pas un petit. Elle a fait l'erreur de fouiller mon sac et de vider mon pot de weed à la poubelle. Je n'ai pas admis et le divorce est arrivé vite. Nous avions ensemble un petite fille autant aimée par elle que par moi, mais je l'ai quittée et ai arrêté de l'aimer. La petite fille a maintenant 25 ans et vit au nord de Barcelone en fumant de la bonne weed après le boulot .... et sa mère et moi sommes amis et lui rendons visite à tour de rôle.
J'avais un besoin fort d'un peu de weed. Si elle m'avait aimé, elle m'aurait demandé à goûter un bon joint. Et on aurait pris un bon pied ensemble.
Fil
Dernière modification par filousky (02 mars 2023 à 18:57)
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filousky a écrit
Nineta a écrit
Merci pour ton message fil, j'avoue que je suis désespérée là. J'ai subi plusieurs traumatismes non traités tout au long de ma vie. J'ai enfin une prise en charge mais j'ai besoin de ma béquille thérapeutique pour réussir à passer ce cap.
J'ai du corriger 5 fois mon post pour retirer la violence qu'il comprenait envers ton conjoint que je traitais de truand indigne d'envisager un enfant avec toi. J'ai corrigé car les écrit sous le coup de la colère ne sont pas bien conçus.
J'ajoute que je remercie beaucoup cependant qui a su exprimer dans le détail tout ce que je pense aussi. C'est un échange qui vient du cœur.
Ma dernière épouse ne supportait pas que je consomme du cannabis. Là, il y avait un problème et pas un petit. Elle a fait l'erreur de fouiller mon sac et de vider mon pot de weed à la poubelle. Je n'ai pas admis et le divorce est arrivé vite. Nous avions ensemble un petite fille autant aimée par elle que par moi, mais je l'ai quittée et ai arrêté de l'aimer. La petite fille a maintenant 25 ans et vit au nord de Barcelone en fumant de la bonne weed après le boulot .... et sa mère et moi sommes amis et lui rendons visite à tour de rôle.
J'avais un besoin fort d'un peu de weed. Si elle m'avait aimé, elle m'aurait demandé à goûter un bon joint. Et on aurait pris un bon pied ensemble.
Fil
Ah oui c'est sur que c'est étrange d'agir d'une telle façon et je comprends que ça ait mis fin à votre relation, jeter le matos de quelqu'un #grosse erreur. Ta fille à 25 ans ! Je suis heureuse pour toi que tu aies eu la chance de vivre la paternité, tout le monde n'en ressent pas le besoin et je trouve ça cool surtout au vu de l'avenir de la planète mais perso j'imagine pas ma vie sans. Elle veut faire un bébé toute seule! . Vaut mieux en rire serieux !
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