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Dernière modification par IsadoraD (05 mars 2023 à 10:08)
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IsadoraD a écrit
Par exemple a mon niveau , après un mois de conso , on est d'accord que j'en suis pas là ?
Salut,
déjà désolée pour la natrodextrone je ne connais absolument pas ce produit pour pouvoir t’aiguiller
Concernant la conso d'opis et un traitement, je pense qu'il n'y a pas de règles mathématiques...
Perso, j'ai consommé pendant une dizaine d'années des opiacés plus ou moins fort sans recourir à un TSO. Mais mes consommations étaient malgré tout un peu espacées et irrégulières (bien que pratiquement hebdomadaires) et j'avais commencé avec une tolérance très basse (car des anciens essais aux opis forts m'avaient donné des effets secondaires qui rendaient la prise d'opis fort désagréable).
Je connais bien depuis un moment des phases de "redescente" suite aux consos d'opis (sans parler de vrai manque à l'époque) : https://www.psychoactif.org/blogs/decon … html#b5692
Pour le TSO, je trouve ce n'est pas une question « d'en être là » pour moi, mais de considérer ce que ça peut apporter...
Le plus grand problème de la came pour moi c'est que ça enduit une dépendance à un produit ILLEGAL, avec toute une série de problèmes qui en découlent et qui rendent la vie pas toujours facile.
Alors, c'est à toi de considérer ce qui t'apporte ta consommation d'opiacés.
Personnellement, et je ne suis pas la seule, elle m'apporte une sérénité certaine, la possibilité de faire face à la vie de façon bien plus agréable et efficace que sans.
Et je ne suis pas disposée à m'en empêcher.
Du coup, pour toi, est-ce que tu penses vouloir continuer à consommer ?
Cela te fait du bien ?
SI la réponse est oui, pour moi il y a quelques choix :
-- continuer une consommation irrégulière, en veillant à ne pas développer une dépendance physique : pour moi effets négatifs : yoyo émotionnel, phases où j'allais pas bien à d'autres oui, frustration dans la non conso, recherche de stratégies et énergie nécessaire pour me tenir à une conso ponctuelle ; avec le temps et l'intensification des consos, intensification de la tolérance et de la dépendance qui me rend plus problématique de faire les pauses nécessaires au maintien d'une non dépendance
effets positifs : pas de contraintes liées à un suivi médical
-- arrêter la consommation : pour moi tout simplement inenvisageable, mais si tu le souhaites, à ce moment de la consommation, physiquement ne devrait pas être trop difficile, même si psychologiquement ça risque d'être dur
-- continuer une consommation régulière : dans ce cas, même si le recours au TSO pourrait paraître précipité, je trouve que ça ne l'est pas. Avant même d'être en galère (physiquement avec du manque, financièrement etc), on peut avoir une certaine stabilité opiacée.
Points positifs pour moi : effets bénéfiques de la conso d'opis
Points négatifs : nécessité d'un suivi médical, mise en place de ceci, confrontation aux violences/stigmatisation des médecins, contraintes liés ) ma prescription/délivrance des médocs, augmentation de la tolérance
C'est déjà arrivé que certains addicto expérimentent le recours à la méthadone par exemple contre l'addiction à la coke par exemple (quand une conso concomitante d'opis avait lieu)
Lloigor a écrit
il me semble qu'il était dans cette situation
En gros considérer le TSO un peu comme traitement en tant que tel, pas forcément "contre" la conso d'opis, mais pour ses effets stabilisants, apaisants, etc.
De ce que je lis, vu comme ça de l'extérieur, ça fait plusieurs années que tu galères à trouver des solutions pour aller bien. Si tu trouves que la conso d'opis joue positivement sur pas mal de cadres (ce qui est souvent le cas) et tu te rends compte qu'une dépendance physique est en train de se mettre en place, pour moi ce n'est pas si déplacé de demander un TSO.
Certes, il s'agit d'un « engagement » sur le long terme, mais pour moi la question qui m'importe n'est pas celle de la dépendance (et la recherche "morale" d'un état "clean" qui résoudrait tous les problèmes, la fausse "liberté" de ne pas avoir de contrainte chimique...) mais tout simplement de mettre en place des solutions pour me sentir bien.
Et si les opis contribuent à ce difficile but, je ne veux pas m'en priver.
Cependant, justement dans cette optique, perso je veille à avoir le maximum d'effets positifs, raison pour laquelle par contre, j'essaie de limiter au possible ma tolérance.
Il n'est pas facile de trouver un soignant à l'écoute, humain, disponible et non stigmatisant, mais je crois aussi que si on a les idées claires sur ce qu'on recherche c'est plus facile d'échanger avec les médecins...en gros ne pas subir l’asymétrie de savoir...
J'espère avoir contribué à te donner quelques pistes de réflexion qui me sont personnelles.
Pas tout le monde sera d'accord, mais voilà ce que je tire de mon expérience, en espérant que ça puisse t'être utile pour démêler ta situation.
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cependant a écrit
exemple contre l'addiction à la coke par exemple (quand une conso concomitante d'opis avait lieu)
il me semble qu'il était dans cette situation
Yep c'est exactement ça et sans ça vu les conneries de "crackhead" que j'enchainais sans compter les problèmes de tunes je sais pas ou je serai aujourd'hui.
J'avais tout raconté dans le topic général "comment avez-vous arrêter ou baisser la coke" mon post est le 13eme de la 1ere page :
https://www.psychoactif.org/forum/t3512 … .html#divx
Dernière modification par LLoigor (15 mars 2023 à 05:10)
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