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Maman3fois a écrit
J'ai appris que j'étais enceinte je suis ravis mais mon médecin m'a dit que je pouvais pas garder mon bébé avec mon traitement
Quoi ??! C'est abusé sa réponse...en plus ce n'est pas vrai.
Tu peux chercher plusieurs expériences sur le forum de mamans sous TSO ou opis qui ont porté à terme la grossesse sans problèmes pour leur enfant !
Le seul souci c'est de trouver des soignants pas stigmatisants qui veulent bien mettre en place ce qu'il faut pour le suivi.
La plateforme Gin&co (collectif militant féministe) recence quelques soignants à l'écoute des personnes qui consomment. Par exemple :
https://gynandco.wordpress.com/tag/toxicofriendly/
Sinon :
Stelli a écrit
peut peut-être t'aiguiller
N'hésite pas à regarder sur le forum :
https://www.psychoactif.org/sujet/grossesse
Le seul truc qui peut poser problème peut être éventuellement l'allaitement, qui est deconseillé par certains si on prends des opis, mais à voir !
Et ce qui est dangéreux aussi c'est d'interrompre le traitement, car le sevrage in utero peut être dur à supporter pour un foetus en formation.
Je te conseille vraiment de trouver une sage femme ou gyneco (n'hésite pas à écremer déjà par téléphone) qui veut bien te suivre, sans t'imposer ni des affirmations fausses pour influencer ton choix de poursuite d ela grossesse ni t'ôter l'accès aux possibilités médicales existantes d'une grossesse sous opis.
Au pire, certains médecins préfèrent faire switcher vers des TSO pour lesquels il y a plus d'informations sur le déroulement de la grossesse...mais si ce n'est pas quelque chose qui te convient, il faut qu'ils trouvent des solutions adaptées.
Bon courage et je te souhaite de réaliser tes projets :)
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Le CSAPA La Croisée à Epinal propose systématiquement une première consultation spécifique maternité et sexualité aux femmes enceintes de la structure. Lorsqu’une femme enceinte se présente au premier accueil du CSAPA, un rendez-vous est immédiatement planifié avec l’infirmière. Des partenaires (médecins de ville), la famille peuvent également orienter une personne vers le CSAPA. L’entretien dure près d’une heure et permet de faire un point sur la situation, de répondre aux questions de la femme et à ses inquiétudes vis-à-vis du traitement et de ses répercussions sur le bébé. Une éducatrice intervient dans un second temps, si le besoin se fait sentir de compléter par un autre entretien. La consultation peut déboucher ensuite sur un accompagnement personnalisé : le suivi peut être très régulier, calé par rapport aux rendez-vous pour le traitement de substitution par exemple. Les intervenantes peuvent également parfois
accompagner les usagères chez les spécialistes (gynécologue, sage-femme...), si elles en font la demande.
En savoir plus : contactez le CSAPA La Croisée à Epinal au 03 29 35 62 02 ou par mail : lacroisee@avsea88.com
e CSAPA de Chauny dans l’Aisne propose des consultations en addictologie réalisées par une sage-femme. Elle y accueille des femmes
usagères de substances, enceintes, ayant un projet d’enfant, ayant vécu une interruption volontaire de grossesse, ou tout simplement
demandeuses d’informations concernant leur contraception. Ces femmes sont orientées par le CSAPA, ou bien par le service de gyné-
cologie obstétrique de l’hôpital qui gère le CSAPA. La dépendance au tabac est très souvent la porte d’entrée vers la consultation, même
si d’autres produits peuvent être concernés comme l’alcool et l’héroïne. L’entretien dure une heure et peut se répéter ; le suivi est adapté
en fonction de la problématique et peut devenir plus rapproché. En parallèle, la sage-femme forme chaque année sur l’addictologie le
personnel hospitalier, et une à deux fois par an les personnels médico-sociaux de l’extérieur de l’hôpital (assistantes sociales, infirmières
en lycée/collège, éducateurs, structures d’hébergement, épicerie sociale, associations néphalistes...).
En savoir plus : contactez le CSAPA de Chauny au 03 23 38 53 90
e CSAPA de l’Hôpital de la Croix-Rousse à Lyon a mis en place en 2012 une consultation dédiée d’addictologie pour les femmes
enceintes, qui peut également accueillir des femmes ayant un projet d’enfant. Cette consultation a pour objectif de favoriser un accès
rapide et adapté à des soins médicaux et psychologiques, mais aussi de promouvoir les échanges, la concertation, le partage d’informa-
tions et des expériences entre les professionnels. La consultation a lieu au sein du CSAPA aux heures d’ouverture du service. Elle mobi-
lise un médecin addictologue et une psychologue du CSAPA. En dehors des professionnels dédiés, les autres professionnels du CSAPA
(infirmiers, assistantes sociales) peuvent être sollicités dans la prise en charge. Une attention particulière est portée à l’accessibilité de
l’assistante sociale du CSAPA si une prise en charge sociale n’est pas assurée par ailleurs. Le rythme des consultations est variable et
adapté aux situations de la grossesse et aux difficultés liées aux addictions. Une attention particulière est portée aux comorbidités soma-
tiques, principalement les infections virales HIV, HCV, HBV avec une prise en charge spécialisée au sein de l’institution, le CSAPA étant
rattaché au service d’hépatologie de l’hôpital.
En savoir plus : contactez le CSAPA de la Croix-Rousse au 04 26 73 25 90
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Maman3fois a écrit
Bonjour Maman3fois
J’espère que tu as pu contacter un CSAPA. C’est effectivement la meilleure solution, même si malheureusement certains ne sont pas toujours au top. Malgré tout ce sont les mieux placés pour être accompagné surtout enceinte, ils peuvent parfois faire le relais avec l’équipe soignante en cas de besoin.
Je confirme qu’une grossesse est possible sous opiacés. LE critère, c’est la stabilité pour éviter absolument le manque, qui peut être fatal pour ton embryon/foetus.
La méthadone est un classique mais d’autres molécules sont aussi possibles. C’est un peu du cas par cas. Ce qui compte c’est d’avoir une ordonnance avec un dosage suffisant, et un bon suivi, se sentir soutenue.
Parfois le bébé fait un syndrome de sevrage à la naissance (très bien pris en charge de nos jours), il passera quelques temps en néonatalogie et puis il rentrera à la maison. Le syndrome de sevrage du nouveau né n’est pas systématique. Parfois le bébé n’a aucun symptôme. Il existe une échelle d’évaluation pour savoir s’il a des symptômes de manque, et entamer une prise en charge adaptée.
Je te souhaite une merveilleuse grossesse, n’hésites pas si tu as des questions.
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