- Snoop'
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- Inscrit le 09 Jul 2012
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que dire de plus? tu as si bien decris ce que je vis en ce moment que j'aurai pas pu mieux l'exprimer! sauf que je viens de craquer, j'ai sniffé mon dicodin..............j'me sens comme une merde!
Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...
"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"
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- mandraguore
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Bonsoir toutes et tous !
Bonsoir Snoopy !
Et merci Ziggy de ta présence ici !
Que dire ? Et bien au bout de plus de 15 jours d'abstinence gros craquage à la morphine ! Alors que tout va bien, que le mal physique c'est effacé et que l'AD commence à faire son effet.
Incontrôlable, irraisonnable ...
Mais je refuse de me dire tout est foutu ! Même si je doit en baver à nouveau ( cf Ziggy : le moindre craquage et re - départ à zéro ), non le travail est entamé, et je ne retomberais pas dans la spirale de la codéïne ! ).
Vais-je en parler à mon addicto au prochain RDV ? Peut-être, certainement même si la situation n'est pas réglée.
Mais pour l'instant je ne veux pas me sentir minable. Et ne te sent pas non plus coupable Snoopy de ta conso du jour, car qui dit culpabilité, dit mal-être qui ne fait qu'amplifier le besoin de conso. On est conscientes du truc c'est déjà ça !
Ma petite Toto, je te souhaite longue route et plein de bonheur ! Saches que moi aussi je te serrerai bien dans mes bras, et que , même si je craque un peu ces deux derniers jours, non je ne lâche rien et je n'abandonne pas !
Je pense fort à vous !
Bonne nuit !
Bonsoir Snoopy !
Et merci Ziggy de ta présence ici !
Que dire ? Et bien au bout de plus de 15 jours d'abstinence gros craquage à la morphine ! Alors que tout va bien, que le mal physique c'est effacé et que l'AD commence à faire son effet.
Incontrôlable, irraisonnable ...
Mais je refuse de me dire tout est foutu ! Même si je doit en baver à nouveau ( cf Ziggy : le moindre craquage et re - départ à zéro ), non le travail est entamé, et je ne retomberais pas dans la spirale de la codéïne ! ).
Vais-je en parler à mon addicto au prochain RDV ? Peut-être, certainement même si la situation n'est pas réglée.
Mais pour l'instant je ne veux pas me sentir minable. Et ne te sent pas non plus coupable Snoopy de ta conso du jour, car qui dit culpabilité, dit mal-être qui ne fait qu'amplifier le besoin de conso. On est conscientes du truc c'est déjà ça !
Ma petite Toto, je te souhaite longue route et plein de bonheur ! Saches que moi aussi je te serrerai bien dans mes bras, et que , même si je craque un peu ces deux derniers jours, non je ne lâche rien et je n'abandonne pas !
Je pense fort à vous !
Bonne nuit !
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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- mikykeupon
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Snoopy (et les autres), arrête de te prendre pour un merde parce-que tu as taper.
Si tu l'a fait c'est que tu en avait envie.
Je te renvoie vers une discussion qui, peut-être, pourra t'aider dans ce mal-hêtre au moment où tu consomme.
http://www.psychoactif.org/forum/t775-p … tml#p12101
Si tu l'a fait c'est que tu en avait envie.
Je te renvoie vers une discussion qui, peut-être, pourra t'aider dans ce mal-hêtre au moment où tu consomme.
http://www.psychoactif.org/forum/t775-p … tml#p12101
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- Snoop'
- Modératrice à la retraite
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- 2280 messages
bah oui miky, j'en avais envie, le probleme, c'est que je vais reprendre l'habitude de sniffer, de la morphine cette fois, et c pas bon! putain, j'en ai chié pendant 3 ans pour rien! vener!
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- Snoop'
- Modératrice à la retraite
- Inscrit le 09 Jul 2012
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non, et ce soir, je vais recommencer, c sur!
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- mikykeupon
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Le but dans la vie est de vivre bien, donc si pour être bien il faut consommer une quelconque drogue, why not... 
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- ziggy
- Michel HAmBurger avec nous
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Oui pourquoi pas...
bien que je ne peux m'efforcer de penser que c'est une vision totalement utopiste, belle et naive qui me rappelle mes 15 ans, quand je pensais avec sincérité que la défonce était une raison de vivre...
si une drogue permet de vivre mieux, il faudrait pas se priver... et si cette drogue existe, appelez moi svp.
parce que pour l'instant, c'est pas un fumant des galettes et en me shootant à la cheuble que je me sens mieux, en fait, plus ca traine plus je commence à avoir envie de crever.
le problème dans la dépendance c'est qu'on se raconte une belle histoire, chaque soir en s'endormant.
Mais on sait tous au fond de nous ce qu'il en est.
C'est que malheureusement, avec les opiacés, on peut avoir l'impression d'aller mieux alors qu'au contraire on va de moins en moins bien.
On a l'impression d’être bien - parce qu'on court circuite nos ressentis - mais en fait, notre vie s'effondre doucement.
Et il serait utopiste de croire qu'il suffit de couper la "sensation" pour guérir le mal.
Nos ressentis ne sont peut etre pas là pour rien, ils sont aussi des gardes fous. L'anxieté par exemple, est vitale pour notre survie et à force de gommer ses sentiments et ceux qui permettent de réagir, on se retrouve quand même isolé, seul, avec peu de choses à raconter, avec des dizaines de problèmes qu'on laisse trainer jour après jour, on ne réagit plus de manière adapté et on perd pied : ensuite ca va tres vite...
moi c'est comme ça que je me retrouve après des mois de came.
c'est comme ça que je retrouve mes copains et copines après quelques mois de came.
Dire le contraire serait soit vivre dans une réalité parallèle soit ne pas avoir encore assez avancer sur le sentir de la came.
Par contre, la méthadone elle, me permet le contraire. Mais étant donné qu'elle ne défonce pas, peut on la considérer comme une drogue alors qu'au bilan, au quotidien son usage s'apparente quand meme bien plus à celui d'un médicament...
bien que je ne peux m'efforcer de penser que c'est une vision totalement utopiste, belle et naive qui me rappelle mes 15 ans, quand je pensais avec sincérité que la défonce était une raison de vivre...
si une drogue permet de vivre mieux, il faudrait pas se priver... et si cette drogue existe, appelez moi svp.
parce que pour l'instant, c'est pas un fumant des galettes et en me shootant à la cheuble que je me sens mieux, en fait, plus ca traine plus je commence à avoir envie de crever.
le problème dans la dépendance c'est qu'on se raconte une belle histoire, chaque soir en s'endormant.
Mais on sait tous au fond de nous ce qu'il en est.
C'est que malheureusement, avec les opiacés, on peut avoir l'impression d'aller mieux alors qu'au contraire on va de moins en moins bien.
On a l'impression d’être bien - parce qu'on court circuite nos ressentis - mais en fait, notre vie s'effondre doucement.
Et il serait utopiste de croire qu'il suffit de couper la "sensation" pour guérir le mal.
Nos ressentis ne sont peut etre pas là pour rien, ils sont aussi des gardes fous. L'anxieté par exemple, est vitale pour notre survie et à force de gommer ses sentiments et ceux qui permettent de réagir, on se retrouve quand même isolé, seul, avec peu de choses à raconter, avec des dizaines de problèmes qu'on laisse trainer jour après jour, on ne réagit plus de manière adapté et on perd pied : ensuite ca va tres vite...
moi c'est comme ça que je me retrouve après des mois de came.
c'est comme ça que je retrouve mes copains et copines après quelques mois de came.
Dire le contraire serait soit vivre dans une réalité parallèle soit ne pas avoir encore assez avancer sur le sentir de la came.
Par contre, la méthadone elle, me permet le contraire. Mais étant donné qu'elle ne défonce pas, peut on la considérer comme une drogue alors qu'au bilan, au quotidien son usage s'apparente quand meme bien plus à celui d'un médicament...
Dernière modification par ziggy (05 mars 2013 à 11:32)
Life on Mars ..........................................
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- mandraguore
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Bonjour à toutes et tous !
Je ne savais pas s'il fallait rouvrir un nouveau post pour raconter mes dernières "aventures". Et puis je me suis dit, tout cela fait partie de ton histoire, tu as commencé à la raconter ici, c'est ici qu'elle continuera à s'inscrire.
Absente du forum depuis le 1er mars et pour cause. Je pars travailler ce fameux matin, et là je m'injecte beaucoup, énormément, trop d'oxycontin. Pas que j'en avais un besoin, juste qu'il fallait que je le fasse.
Je continue la journée, en forme, active et tout et tout. Et puis après 11h00 le néant. Je me réveille à 13h30 ligotée à une civière, des gens me crient dessus : qu'est-ce que t'as pris. Des personnes en bleu et blanc que je ne connais pas, que j'entends de loin, si loin ... Ils ont dans les mains les boîtes de produits vides. Ca fait combien de temps ? Qu'est-ce que tu t'es injecté ? Les questions se bousculent. Je pleure, je vois la situation défilée sous mes yeux. Mes enfants, ma famille ... Je répond tant bien que mal. Une de mes collègue me tient la main : ça va aller tu vas te faire soigner. Et moi : non jamais mon ami ne comprendra, mes enfants...
On m'emmêne sous les yeux abasourdis de ceux qui ne sont pas au courant... Les sirènes, la surveillance aux urgences. Une urgentiste très bien qui m'explique : arrêt cardio respiratoire. Ils ont eu du mal à me récupérer... va falloir se soigner maintenant. Non mais tu te rends compte de ce que tu as fait ? T'es infirmière bordel !
Et puis une après-midi complète d'attente, à moitié comateuse, groguie. Qui on prévient ? On est pas obligé de dire ce qui s'est passé, ce serait mieux pour toi tout de même.
Une infirmière psy passe me voir et fait les questions réponses. Elle m'agace, ne comprend rien. J'abrége rapidement, elle ne m'aidera pas.
Mon ami vient après son poste de travail : elle a fait un malaise. Il rentre dans la chambre et là je lui dit tout : j'ai fait une overdose. Et lui : pardon ? Il est abasourdi perdu ... les discussions commencent...
Le lendemain je suis transférée en soins intensif cardio. Suspission d'endocardite. Re scop, perf...Mais cette fois des infirmières super. J'ai eu le droit aux urgences au pire. Le médecin de garde qui m'a littéralement traitée de merde et que je faisais chier, les infirmiers inexistants, ... Les soins intensifs c'est autre chose. Les infirmières me font verbaliser, m'écoutent, ne me jugent pas. Et puis l'interne en cardio me considère comme une personne aussi.
le psy de garde pas top : il vous faut une substitution ?Moi : Non je ne pense pas.
Vous avez déjà été en cure ? Il vous ont prescrit quoi ? Combien ? Je vous mets la même?
Non non et renon !!! Plus de sub bon sang écoutez ce que je viens de vous raconter. J'ai fait un sevrage suivi d'une intoxication sévére. Bon alors du valium et des neuroleptiques ? Non non et renon ...
Je pense qu'il a fait sa petite prescription. Il est parti sans avoir pris la peine de m'entendre. Plus tard je négocie avec le jeune interne de cardio, lui ré_explique tout. Il m'entends et comprends. Prenez juste le valium, on est en soins intensif et même si vous pensez pouvoir gérer, disons que vous soyez débordée ça risque d'être le bordel dans le service. J'accepte. Valium 20 mg 4 fois par jour. Transformé en 10 mg 3 fois par jour parce qu'ils n'ont pas ce qu'il faut dans le service.
Alors je dors, je passe X examens, prise de sang sur prise de sang, je m'explique auprès de beaucoup de gens aussi. Ca y est mes amis très proches et quelques collègues sont au courrant et me soutienne. Certaines passent me voir. Mon patron aussi mais est furax que d'autres puissent être au courant et me jette sur la lit la photo de mes enfants sans même me dire bonjour...
Je suis sortie avant hier. Ils voulaient me transférer en psy mais un psychologue des urgences a lui aussi su m'entendre : vous avez fait les trois quart du travail. Faites vous suivre par votre addicto. C'est un accident de parcours qui devez être nécessaire. Si vous avez besoin nous sommes là . Apellez à toute heure du jour et de la nuit.
Depuis plusieurs personnes prennent soin de moi. Mon ami en premier. Il a du mal mais non, il ne m'abandonne pas et veux m'aider à m'en sortir. On parle, en fait je parle beaucoup et s'est déjà bien de ne plus lui mentir.
Mes amis sont là aussi. Pas tous bien sur, ce serait trop lourd de se répéter sans cesse et puis ils n'auraient pas tous la faculté de comprendre. Je vois tout à l'heure mon addicto. Que va-il devenir de moi?
Bordel j'avais lu les stats : tant de pourcents d'od suite à un sevrage. Mais je me croyais immortelle...
Je suis morte un peu le 1er mars 2013, me reste à renaître ....
Je ne savais pas s'il fallait rouvrir un nouveau post pour raconter mes dernières "aventures". Et puis je me suis dit, tout cela fait partie de ton histoire, tu as commencé à la raconter ici, c'est ici qu'elle continuera à s'inscrire.
Absente du forum depuis le 1er mars et pour cause. Je pars travailler ce fameux matin, et là je m'injecte beaucoup, énormément, trop d'oxycontin. Pas que j'en avais un besoin, juste qu'il fallait que je le fasse.
Je continue la journée, en forme, active et tout et tout. Et puis après 11h00 le néant. Je me réveille à 13h30 ligotée à une civière, des gens me crient dessus : qu'est-ce que t'as pris. Des personnes en bleu et blanc que je ne connais pas, que j'entends de loin, si loin ... Ils ont dans les mains les boîtes de produits vides. Ca fait combien de temps ? Qu'est-ce que tu t'es injecté ? Les questions se bousculent. Je pleure, je vois la situation défilée sous mes yeux. Mes enfants, ma famille ... Je répond tant bien que mal. Une de mes collègue me tient la main : ça va aller tu vas te faire soigner. Et moi : non jamais mon ami ne comprendra, mes enfants...
On m'emmêne sous les yeux abasourdis de ceux qui ne sont pas au courant... Les sirènes, la surveillance aux urgences. Une urgentiste très bien qui m'explique : arrêt cardio respiratoire. Ils ont eu du mal à me récupérer... va falloir se soigner maintenant. Non mais tu te rends compte de ce que tu as fait ? T'es infirmière bordel !
Et puis une après-midi complète d'attente, à moitié comateuse, groguie. Qui on prévient ? On est pas obligé de dire ce qui s'est passé, ce serait mieux pour toi tout de même.
Une infirmière psy passe me voir et fait les questions réponses. Elle m'agace, ne comprend rien. J'abrége rapidement, elle ne m'aidera pas.
Mon ami vient après son poste de travail : elle a fait un malaise. Il rentre dans la chambre et là je lui dit tout : j'ai fait une overdose. Et lui : pardon ? Il est abasourdi perdu ... les discussions commencent...
Le lendemain je suis transférée en soins intensif cardio. Suspission d'endocardite. Re scop, perf...Mais cette fois des infirmières super. J'ai eu le droit aux urgences au pire. Le médecin de garde qui m'a littéralement traitée de merde et que je faisais chier, les infirmiers inexistants, ... Les soins intensifs c'est autre chose. Les infirmières me font verbaliser, m'écoutent, ne me jugent pas. Et puis l'interne en cardio me considère comme une personne aussi.
le psy de garde pas top : il vous faut une substitution ?Moi : Non je ne pense pas.
Vous avez déjà été en cure ? Il vous ont prescrit quoi ? Combien ? Je vous mets la même?
Non non et renon !!! Plus de sub bon sang écoutez ce que je viens de vous raconter. J'ai fait un sevrage suivi d'une intoxication sévére. Bon alors du valium et des neuroleptiques ? Non non et renon ...
Je pense qu'il a fait sa petite prescription. Il est parti sans avoir pris la peine de m'entendre. Plus tard je négocie avec le jeune interne de cardio, lui ré_explique tout. Il m'entends et comprends. Prenez juste le valium, on est en soins intensif et même si vous pensez pouvoir gérer, disons que vous soyez débordée ça risque d'être le bordel dans le service. J'accepte. Valium 20 mg 4 fois par jour. Transformé en 10 mg 3 fois par jour parce qu'ils n'ont pas ce qu'il faut dans le service.
Alors je dors, je passe X examens, prise de sang sur prise de sang, je m'explique auprès de beaucoup de gens aussi. Ca y est mes amis très proches et quelques collègues sont au courrant et me soutienne. Certaines passent me voir. Mon patron aussi mais est furax que d'autres puissent être au courant et me jette sur la lit la photo de mes enfants sans même me dire bonjour...
Je suis sortie avant hier. Ils voulaient me transférer en psy mais un psychologue des urgences a lui aussi su m'entendre : vous avez fait les trois quart du travail. Faites vous suivre par votre addicto. C'est un accident de parcours qui devez être nécessaire. Si vous avez besoin nous sommes là . Apellez à toute heure du jour et de la nuit.
Depuis plusieurs personnes prennent soin de moi. Mon ami en premier. Il a du mal mais non, il ne m'abandonne pas et veux m'aider à m'en sortir. On parle, en fait je parle beaucoup et s'est déjà bien de ne plus lui mentir.
Mes amis sont là aussi. Pas tous bien sur, ce serait trop lourd de se répéter sans cesse et puis ils n'auraient pas tous la faculté de comprendre. Je vois tout à l'heure mon addicto. Que va-il devenir de moi?
Bordel j'avais lu les stats : tant de pourcents d'od suite à un sevrage. Mais je me croyais immortelle...
Je suis morte un peu le 1er mars 2013, me reste à renaître ....
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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- prescripteur
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- Inscrit le 22 Feb 2008
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Les grands découvreurs sont ceux qui savent profiter de la chance quand elle s'offre à eux.
Pierre Joliot
La Recherche passionnément
Amicalement
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Dernière modification par prescripteur (06 mars 2013 à 09:03)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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- mandraguore
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Merci prescripteur !
Paix et amour à toi aussi !
Paix et amour à toi aussi !
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- mandraguore
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- Inscrit le 19 Feb 2013
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Re bonjour tous et toutes !
Me voici à nouveau accrochée à mon clavier comme à un livre précieux dont la fin serait à écrire.
Mon addicto m'a parlé de passage à l'acte. Pas d'une tentative consciente de suicide, mais inconsciemment d'une OD comme essai de... et puis l'oxycontin pour soulager les fins de vie...
Beaucoup de phrase que je ne termine pas. Je pense que tout ceci n'est pas encore très clair dans ma tête, il me faut un grand trie !
Augmentation du traitement légére avec introduction de benzodiazépine. Et puis une très grande discussion. Je lui ai relaté le fait qu'on m'est demandé combien de subu je souhaitais à l'hôpital. A mon grand étonnement, il m'en a parlé comme d'un possible puis comme presque d'un nécessaire. Il m'a expliqué, le confort que pourrait m'apporter un tel traitement, les plus les moins. l'athipie de cette proposition mais aussi en quoi cette substitution pourrait-être nécessaire. Devant mon indécision il nous laisse la réflexion, celle du temps que demande l'AD pour induire ses effets, soit pour lui 28 jours. Au moindre craquage, à la moindre pulsion incontrôlable, l'appeler en urgence.
90 % de chance qu'on en arrive là dans votre cas, mais jouons un peu de votre volonté ...
Il y a des phrases qui marquent, qui restent. Celle-ci en fera partie. Ca me rapelle un peu la discussion sur un autre fil de forum du quand on veut on peut ! Je veux mais est-ce que je peux ?
Pour en revenir à ta discussion Ziggy (décidément j'adore ce pseudo je suis fan de Bowie... Apartée qui ne coûte rien) il m'a belle et bien parlé de traitement de substitution à long terme comme médecine et non comme palliatif à la drogue. Votre psyché particulière, le besoin de combler un "vide" ...
Bref AD, benzo, somnifère, et qui sait bupré... Beau sevrage ?
Qu'en penser ? Y a-t-il des personnes qui pourraient me donner leur avis sur la question ? Car j'ai beau m'être libérée et avoir raconter de gros morceaux autour de moi, il y a des sujets que j'estime encore tabous à dévoiler...
Une petite bouteille à la mer !
Bonne après midi à toutes et tous !
Amicalement
Me voici à nouveau accrochée à mon clavier comme à un livre précieux dont la fin serait à écrire.
Mon addicto m'a parlé de passage à l'acte. Pas d'une tentative consciente de suicide, mais inconsciemment d'une OD comme essai de... et puis l'oxycontin pour soulager les fins de vie...
Beaucoup de phrase que je ne termine pas. Je pense que tout ceci n'est pas encore très clair dans ma tête, il me faut un grand trie !
Augmentation du traitement légére avec introduction de benzodiazépine. Et puis une très grande discussion. Je lui ai relaté le fait qu'on m'est demandé combien de subu je souhaitais à l'hôpital. A mon grand étonnement, il m'en a parlé comme d'un possible puis comme presque d'un nécessaire. Il m'a expliqué, le confort que pourrait m'apporter un tel traitement, les plus les moins. l'athipie de cette proposition mais aussi en quoi cette substitution pourrait-être nécessaire. Devant mon indécision il nous laisse la réflexion, celle du temps que demande l'AD pour induire ses effets, soit pour lui 28 jours. Au moindre craquage, à la moindre pulsion incontrôlable, l'appeler en urgence.
90 % de chance qu'on en arrive là dans votre cas, mais jouons un peu de votre volonté ...
Il y a des phrases qui marquent, qui restent. Celle-ci en fera partie. Ca me rapelle un peu la discussion sur un autre fil de forum du quand on veut on peut ! Je veux mais est-ce que je peux ?
Pour en revenir à ta discussion Ziggy (décidément j'adore ce pseudo je suis fan de Bowie... Apartée qui ne coûte rien) il m'a belle et bien parlé de traitement de substitution à long terme comme médecine et non comme palliatif à la drogue. Votre psyché particulière, le besoin de combler un "vide" ...
Bref AD, benzo, somnifère, et qui sait bupré... Beau sevrage ?
Qu'en penser ? Y a-t-il des personnes qui pourraient me donner leur avis sur la question ? Car j'ai beau m'être libérée et avoir raconter de gros morceaux autour de moi, il y a des sujets que j'estime encore tabous à dévoiler...
Une petite bouteille à la mer !
Bonne après midi à toutes et tous !
Amicalement
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- Toto
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- Inscrit le 07 Feb 2013
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Merde, merde, merde...
Mademoiselle X, si j'avais su, si j'étais repassée dans le coin... Bref, on va pas refaire l'histoire et surtout, il y a que toi qui peut l'écrire ton histoire.
Tu sais, pour la substitution la décision te revient dans tous les cas.
Je sais que t'as déjà essayé et que ça n'a pas marché, mais tu peux te laisser une seconde chance, faire les choses différemment, en baissant tout doucement cette fois ci, et surtout le faire pour toi et pas pour les autres.
Bref, à contexte différent, réponse différente et vécu différent.
Mais en effet, maintenant que c'est "officiel", il y a forcément l'autre qui rentre en compte.
Pour ma part, chaque sevrage s'est passé très différemment du précédent, il y en a jamais deux pareils, faut pas se dire que ce qui n'a pas marché une fois ne remarchera pas. Que tu choisisses ou pas de prendre une substitution, ça sera forcément différent de la fois précédente.
Faut que t'arrives à savoir comment t'en est arrivée là .
Est-ce que tu voulais vraiment te foutre en l'air ? J'en suis pas si sûre. Je crois pas au discours OD=volonté d'en finir. Enfin j'en sais rien. Peut-être que tu voulais juste aller mieux ? C'est là , en mon sens, deux choses bien distinctes.
L'oxycodin c'est pour les patients en fin de vie, certes, mais c'est pas pour autant que tu voulais la fin de ta vie. Je me faisais la même réflexion quand je prenais du skenan. Le but reste quand même la défonce/mieux-être, non ? Et il se trouve que ce qu'on donne aux patients en fin de vie ça défonce sacrément.
Dans tous les cas, OUI, il faut que tu trouves une solution pour que ça aille mieux.
L'HP, je comprends que t'en ai pas envie, mais t'as peut-être besoin de prendre du recul, de changer d'air, de pas faire face à ton compagnon et tes enfants. Il y a pas que l'HP pour s'échapper tu sais, il y a aussi les amis, la famille, les vacances au soleil. Bref, il y a d'autres possibilités. L'HP c'est bien si t'as peur de ce que tu pourrais faire, ça peut s'avérer rassurant vu que t'es surveillée H24. Bref, une fois de plus, je peux pas trouver une super solution toute faite qui marche à tous les coups, mais c'est pas l'envie qui m'en manque :)
Désespère pas en tout cas, il y a toujours une solution, même s'il faut du temps pour la trouver. Evidemment qu'elle ne va pas t'apparaître comme ça un beau matin, faut la chercher, faut essayer ce qui existe dans l'ensemble des possibles (et il y en a!).
Peut-être que tu devrais retenter de voir un psy, que l'addicto une fois toute les n semaines ou par semaine c'est pas suffisant et que tu devrais le voir plus souvent (j'ai l'impression que ça se passe plutôt bien avec lui, que t'arrives à lui parler).
Puis c'est peut-être un mal pour un bien cette rechute carabino-dangereuse. Ca peut déclencher des choses auquelles tu t'attendais pas. Pour le moment c'est tout frais, il te faut peut-être un peu plus de recul, t'as pas non plus besoin de trouver LA solution là , maintenant, tout de suite. L'objectif c'est que t'aille mieux pour le moment, chaque chose en son temps. Les AD devraient pas trop tarder à faire effet aussi si je ne m'abuse.
Bonne soirée, (et je reste dans le coin ce coup-ci!)
Mademoiselle X, si j'avais su, si j'étais repassée dans le coin... Bref, on va pas refaire l'histoire et surtout, il y a que toi qui peut l'écrire ton histoire.
Tu sais, pour la substitution la décision te revient dans tous les cas.
Je sais que t'as déjà essayé et que ça n'a pas marché, mais tu peux te laisser une seconde chance, faire les choses différemment, en baissant tout doucement cette fois ci, et surtout le faire pour toi et pas pour les autres.
Bref, à contexte différent, réponse différente et vécu différent.
Mais en effet, maintenant que c'est "officiel", il y a forcément l'autre qui rentre en compte.
Pour ma part, chaque sevrage s'est passé très différemment du précédent, il y en a jamais deux pareils, faut pas se dire que ce qui n'a pas marché une fois ne remarchera pas. Que tu choisisses ou pas de prendre une substitution, ça sera forcément différent de la fois précédente.
Faut que t'arrives à savoir comment t'en est arrivée là .
Est-ce que tu voulais vraiment te foutre en l'air ? J'en suis pas si sûre. Je crois pas au discours OD=volonté d'en finir. Enfin j'en sais rien. Peut-être que tu voulais juste aller mieux ? C'est là , en mon sens, deux choses bien distinctes.
L'oxycodin c'est pour les patients en fin de vie, certes, mais c'est pas pour autant que tu voulais la fin de ta vie. Je me faisais la même réflexion quand je prenais du skenan. Le but reste quand même la défonce/mieux-être, non ? Et il se trouve que ce qu'on donne aux patients en fin de vie ça défonce sacrément.
Dans tous les cas, OUI, il faut que tu trouves une solution pour que ça aille mieux.
L'HP, je comprends que t'en ai pas envie, mais t'as peut-être besoin de prendre du recul, de changer d'air, de pas faire face à ton compagnon et tes enfants. Il y a pas que l'HP pour s'échapper tu sais, il y a aussi les amis, la famille, les vacances au soleil. Bref, il y a d'autres possibilités. L'HP c'est bien si t'as peur de ce que tu pourrais faire, ça peut s'avérer rassurant vu que t'es surveillée H24. Bref, une fois de plus, je peux pas trouver une super solution toute faite qui marche à tous les coups, mais c'est pas l'envie qui m'en manque :)
Désespère pas en tout cas, il y a toujours une solution, même s'il faut du temps pour la trouver. Evidemment qu'elle ne va pas t'apparaître comme ça un beau matin, faut la chercher, faut essayer ce qui existe dans l'ensemble des possibles (et il y en a!).
Peut-être que tu devrais retenter de voir un psy, que l'addicto une fois toute les n semaines ou par semaine c'est pas suffisant et que tu devrais le voir plus souvent (j'ai l'impression que ça se passe plutôt bien avec lui, que t'arrives à lui parler).
Puis c'est peut-être un mal pour un bien cette rechute carabino-dangereuse. Ca peut déclencher des choses auquelles tu t'attendais pas. Pour le moment c'est tout frais, il te faut peut-être un peu plus de recul, t'as pas non plus besoin de trouver LA solution là , maintenant, tout de suite. L'objectif c'est que t'aille mieux pour le moment, chaque chose en son temps. Les AD devraient pas trop tarder à faire effet aussi si je ne m'abuse.
Bonne soirée, (et je reste dans le coin ce coup-ci!)
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- mandraguore
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Ah ma petite Toto!
Pas de regrets, tu serais passée dans le coin, le mal déjà me rongeais et ce dés le premier test... Et puis tu sais, même si tu passes moins souvent, je pense souvent à toi,à nos échanges formidables et cela me suffit à me dire que j'ai trouvé à travers tes mots une amie.
D'ailleurs ne te force pas à traîner trop souvent sur le site. Je te sent forte dans tes paroles, mais ton sevrage est si frais et les promenades sur les pages du site laissent si souvent songeuses, rêveuses...
Ziggy le formule très bien. L'idée d'une conso bien pensée, contrôlée est idyllique. Et trop souvent on tombe en se promenant sur le site sur des posts qui tentent autant que résonnent. Non, rien n'est parfait dans le monde des toxicos. Et on a beau mentaliser comme on veut, consommer s'est se consumer à petit feu. Donc soit prudente Toto. Pas d'imprudence pour une mademoiselle X qui va je m'en persuade trouver son chemin.
J'ai eu plus de détail sur mon OD aujourd'hui. Mon patron est venu me soutenir et m'a parlé de quelques détails. Les secours m'on "perdu" à troi reprise. Choc, massage, narcan, ça repart et s'arrête. Re choc, massage ... troi fois... Et putain, je me souviens de rien, il y avait rein au bout. Pas d'histoire de lumière, personne qui m'attendait ... Bref faites pas les cons car je suis pas certaine qu'on se retrouve tous tout heureux et en paix à la fin.
Plus je repense à cette conso inconsidérée, plus je me dis je voulais parler, il fallait que ça se sache. Plus possible de porter tout cela. il y avait d'autres moyens c'est sur, moi j'en ai choisi un radical. Je ne réécrierai pas l'histoire, mais est envie d'une évolution heureuse à celle ci. Je découvre des ressources incroyables en mon compagnon. Je ne sais pas encore par quel bout gérer le problème, si je vais choisir la facilité de la substitution... Je verrais . Pour l'instant mon corps à pris une sacré claque et il faut qu'il se remette doucement; Ca me laisse du temps pour penser, et puis pour prendre tout simplement le temps de sourire à la vision d'un chevreuil qui a détalé devant moi ce matin par exemple.
Je suis vivante et ce n'est pas déjà ça, mais c'est ça : je vis bordel !
Je t'embrasse bien fort ma petite Toto !
Gaffe à vous toutes et tous. Les produits sont toujours plus fort que nous !
Amicalement.
Pas de regrets, tu serais passée dans le coin, le mal déjà me rongeais et ce dés le premier test... Et puis tu sais, même si tu passes moins souvent, je pense souvent à toi,à nos échanges formidables et cela me suffit à me dire que j'ai trouvé à travers tes mots une amie.
D'ailleurs ne te force pas à traîner trop souvent sur le site. Je te sent forte dans tes paroles, mais ton sevrage est si frais et les promenades sur les pages du site laissent si souvent songeuses, rêveuses...
Ziggy le formule très bien. L'idée d'une conso bien pensée, contrôlée est idyllique. Et trop souvent on tombe en se promenant sur le site sur des posts qui tentent autant que résonnent. Non, rien n'est parfait dans le monde des toxicos. Et on a beau mentaliser comme on veut, consommer s'est se consumer à petit feu. Donc soit prudente Toto. Pas d'imprudence pour une mademoiselle X qui va je m'en persuade trouver son chemin.
J'ai eu plus de détail sur mon OD aujourd'hui. Mon patron est venu me soutenir et m'a parlé de quelques détails. Les secours m'on "perdu" à troi reprise. Choc, massage, narcan, ça repart et s'arrête. Re choc, massage ... troi fois... Et putain, je me souviens de rien, il y avait rein au bout. Pas d'histoire de lumière, personne qui m'attendait ... Bref faites pas les cons car je suis pas certaine qu'on se retrouve tous tout heureux et en paix à la fin.
Plus je repense à cette conso inconsidérée, plus je me dis je voulais parler, il fallait que ça se sache. Plus possible de porter tout cela. il y avait d'autres moyens c'est sur, moi j'en ai choisi un radical. Je ne réécrierai pas l'histoire, mais est envie d'une évolution heureuse à celle ci. Je découvre des ressources incroyables en mon compagnon. Je ne sais pas encore par quel bout gérer le problème, si je vais choisir la facilité de la substitution... Je verrais . Pour l'instant mon corps à pris une sacré claque et il faut qu'il se remette doucement; Ca me laisse du temps pour penser, et puis pour prendre tout simplement le temps de sourire à la vision d'un chevreuil qui a détalé devant moi ce matin par exemple.
Je suis vivante et ce n'est pas déjà ça, mais c'est ça : je vis bordel !
Je t'embrasse bien fort ma petite Toto !
Gaffe à vous toutes et tous. Les produits sont toujours plus fort que nous !
Amicalement.
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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- Toto
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- Inscrit le 07 Feb 2013
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Bordel oui, tu vis! Perdue à trois reprises, t'es pas passée loin...
Après avoir écrit mon post je me suis dit que c'était peut-être pas pour rien que ça t'était arrivé au taff: le meilleur endroit pour se faire sauver quand on est infirmière après tout, non ? Puis ton boulot c'est à la fois ton soutien et ton dealer, relation bien ambivalente.
J'arrête la psychanalyse de comptoir!
Au moins, fini une partie des non-dits, et ça, j'imagine que ça doit te soulager: comme si ton corps avait décidé pour toi qu'il était temps que ça se sache. Sentir ton mec proche de toi, là pour toi, c'est essentiel. Hé oui ma petite wonderwoman, on a besoin de soutien et d'amour pour avancer, surtout qu'on est bien seul face à la came.
Je crois que les opiacés c'est vraiment la drogue des solitaires, elle laisse pas de place à l'autre, elle aide beaucoup dans sa relation à soi et assez peu dans sa relation aux autres. Plaisir et destruction très narcissiques dans le fond.
Alors oui, laisser sa place à l'autre, accepter l'autre dans ce binôme infernal, c'est un pas de géant.
Facilité de la substitution ? Pas tant que ça, moi ça me parait même plus compliqué que les sevrages "à la dure". Apprendre à gérer sa consommation peut s'avérer plus dur que de ne pas consommer.
Quand j'ai commencé à diminuer ma conso de codéine c'est ce que je me suis dit en tout cas. Certes, c'est une béquille, mais se tenir à cette béquille mais pas plus, c'est difficile. Je sais bien que t'as vraiment eu une mauvaise expérience avec le sub, mais, t'as pensé à la métha ? Tu pourrais peut-être essayer. En tout cas, te ferme pas toutes les portes tout de suite.
Je vais pas me mettre à te conseiller la substitution à tout prix, mais sois indulgente avec toi! Si c'est l'impression que c'est une solution facilité qui te retient, c'est pas un bon argument parce que c'est pas si facile. Voilà c'est dit!
Tu sais j'ai bien galéré à me stabiliser, à pas succomber au premier petit ou gros coup de mou. C'est une autre bataille que le sevrage, mais c'est une bataille quand même.
Le problème est que c'est une bataille qui doit se terminer par une seconde bataille, ça je suis d'accord que c'est gênant. Mais deux batailles de prévues, c'est une vraie guerre de déclarée. Je m'égare dans les métaphores guerrières, mais merde, c'est une vraie lutte contre soi tout ce bordel.
De mon côté, oui, mon sevrage est encore bien frais, t'as raison....
Mais, tu sais je me force pas à venir ici, je me suis attachée à toi moi aussi, alors oui, je reviens
T'es là dans un petit coin de ma tête et quand ça va pas je repense à nos échanges et ça me fait du bien. Je lis pas les autres posts et puis voilà .
Je me suis réveillée complètement sourde d'une oreille la semaine dernière. J'ai flippé à mort, grosse crise d'angoisse, j'ai cru que mon cerveau allait exploser. J'ai appelé SOS médecin, c'était même pas envisageable pour moi de sortir: nada, même pas une otite. J'ai eu droit à des gouttes à la cortisone pour le nez, j'avais mal au pif à force d'éternuer. C'est passé: ouf je suis pas sourde, juste allergique.
Je me fais difficilement à mon "nouveau" corps. Dès qu'il y a un truc qui cloche, ça me met dans un état de dingue... Je reconnais plus les "petites" douleurs, le mal de tête devient une tumeur au cerveau, mes règles qui durent depuis 6 jours une hémorragie...
Je suis devenue bien hypocondriaque. Je dois réapprendre à vivre avec mon corps et ses petits maux.
Je m'attendais pas à ça du tout. La déprime, l'angoisse oui, mais avoir l'impression qu'on m'a refilé un corps de merde, c'était pas prévu au programme.
Je reste patiente, je sais que le processus est long, mais c'est pas facile tous les jours. Mes sevrages précédents c'était de la gnognotte par rapport à celui-là . En 15 jours c'était torché, et en un mois max j'avais rechuté...
Là c'est plus dur mais je tiens plus bon, paradoxalement.
A vrai dire j'anticipe à mort le retour à la vraie vie, trouver du taff, apprendre de nouvelles choses, tout ça m'angoisse terriblement. J'ai pas envie de retaper mais j'ai vraiment du mal à me faire à la vie sans drogue pour le moment.
Au début chaque jour était une petite victoire, je me disais que ça irait mieux demain, et bilan, oui, ça va un peu mieux, mais pas "vraiment" mieux.
La longue route du sevrage n'est donc pas finie. 3 mois ? 6 mois ? Piouf, je croise les doigts pour ça passe vite et surtout pour que j'arrive à vivre normalement dans ce corps que j'ai pas encore réussi à me réapproprier.
Puis je dors toujours pas bien, je me réveille encore plusieurs fois par nuit et j'ai un mal fou à me rendormir. Ce qui n'arrange à mon avis rien...
Je t'embrasse ma petite X et je nous souhaite tout plein de chevreuils à sourire à toutes les deux :)
Après avoir écrit mon post je me suis dit que c'était peut-être pas pour rien que ça t'était arrivé au taff: le meilleur endroit pour se faire sauver quand on est infirmière après tout, non ? Puis ton boulot c'est à la fois ton soutien et ton dealer, relation bien ambivalente.
J'arrête la psychanalyse de comptoir!
Au moins, fini une partie des non-dits, et ça, j'imagine que ça doit te soulager: comme si ton corps avait décidé pour toi qu'il était temps que ça se sache. Sentir ton mec proche de toi, là pour toi, c'est essentiel. Hé oui ma petite wonderwoman, on a besoin de soutien et d'amour pour avancer, surtout qu'on est bien seul face à la came.
Je crois que les opiacés c'est vraiment la drogue des solitaires, elle laisse pas de place à l'autre, elle aide beaucoup dans sa relation à soi et assez peu dans sa relation aux autres. Plaisir et destruction très narcissiques dans le fond.
Alors oui, laisser sa place à l'autre, accepter l'autre dans ce binôme infernal, c'est un pas de géant.
Facilité de la substitution ? Pas tant que ça, moi ça me parait même plus compliqué que les sevrages "à la dure". Apprendre à gérer sa consommation peut s'avérer plus dur que de ne pas consommer.
Quand j'ai commencé à diminuer ma conso de codéine c'est ce que je me suis dit en tout cas. Certes, c'est une béquille, mais se tenir à cette béquille mais pas plus, c'est difficile. Je sais bien que t'as vraiment eu une mauvaise expérience avec le sub, mais, t'as pensé à la métha ? Tu pourrais peut-être essayer. En tout cas, te ferme pas toutes les portes tout de suite.
Je vais pas me mettre à te conseiller la substitution à tout prix, mais sois indulgente avec toi! Si c'est l'impression que c'est une solution facilité qui te retient, c'est pas un bon argument parce que c'est pas si facile. Voilà c'est dit!
Tu sais j'ai bien galéré à me stabiliser, à pas succomber au premier petit ou gros coup de mou. C'est une autre bataille que le sevrage, mais c'est une bataille quand même.
Le problème est que c'est une bataille qui doit se terminer par une seconde bataille, ça je suis d'accord que c'est gênant. Mais deux batailles de prévues, c'est une vraie guerre de déclarée. Je m'égare dans les métaphores guerrières, mais merde, c'est une vraie lutte contre soi tout ce bordel.
De mon côté, oui, mon sevrage est encore bien frais, t'as raison....
Mais, tu sais je me force pas à venir ici, je me suis attachée à toi moi aussi, alors oui, je reviens
T'es là dans un petit coin de ma tête et quand ça va pas je repense à nos échanges et ça me fait du bien. Je lis pas les autres posts et puis voilà . Je me suis réveillée complètement sourde d'une oreille la semaine dernière. J'ai flippé à mort, grosse crise d'angoisse, j'ai cru que mon cerveau allait exploser. J'ai appelé SOS médecin, c'était même pas envisageable pour moi de sortir: nada, même pas une otite. J'ai eu droit à des gouttes à la cortisone pour le nez, j'avais mal au pif à force d'éternuer. C'est passé: ouf je suis pas sourde, juste allergique.
Je me fais difficilement à mon "nouveau" corps. Dès qu'il y a un truc qui cloche, ça me met dans un état de dingue... Je reconnais plus les "petites" douleurs, le mal de tête devient une tumeur au cerveau, mes règles qui durent depuis 6 jours une hémorragie...
Je suis devenue bien hypocondriaque. Je dois réapprendre à vivre avec mon corps et ses petits maux.
Je m'attendais pas à ça du tout. La déprime, l'angoisse oui, mais avoir l'impression qu'on m'a refilé un corps de merde, c'était pas prévu au programme.
Je reste patiente, je sais que le processus est long, mais c'est pas facile tous les jours. Mes sevrages précédents c'était de la gnognotte par rapport à celui-là . En 15 jours c'était torché, et en un mois max j'avais rechuté...
Là c'est plus dur mais je tiens plus bon, paradoxalement.
A vrai dire j'anticipe à mort le retour à la vraie vie, trouver du taff, apprendre de nouvelles choses, tout ça m'angoisse terriblement. J'ai pas envie de retaper mais j'ai vraiment du mal à me faire à la vie sans drogue pour le moment.
Au début chaque jour était une petite victoire, je me disais que ça irait mieux demain, et bilan, oui, ça va un peu mieux, mais pas "vraiment" mieux.
La longue route du sevrage n'est donc pas finie. 3 mois ? 6 mois ? Piouf, je croise les doigts pour ça passe vite et surtout pour que j'arrive à vivre normalement dans ce corps que j'ai pas encore réussi à me réapproprier.
Puis je dors toujours pas bien, je me réveille encore plusieurs fois par nuit et j'ai un mal fou à me rendormir. Ce qui n'arrange à mon avis rien...
Je t'embrasse ma petite X et je nous souhaite tout plein de chevreuils à sourire à toutes les deux :)
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- mandraguore
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Bonjour à toutes et tous! Bonjour ma petite Toto
Heureuse de ta présence ma belle ! Mais pas de forcing promets le moi !
Ton état actuel me fait penser à la fin du film trainspotting ou tu vois le narrateur courir dans la rue " et maintenant bien venu dans la vraie vie. Travailler, payer ses factures, gérer ses emmerdes ... " Bien longtemps que j'ai vu ce film donc pas une citation mais juste quelques souvenirs. Mais voilà tu en es là , à avoir tous les possibles, juste avec toi et toi seule ...
Je continue le post plus tard ma petite pépette est levée et va me braquer mon PC !!!
Ah les joies de la maternité lol !
Heureuse de ta présence ma belle ! Mais pas de forcing promets le moi !
Ton état actuel me fait penser à la fin du film trainspotting ou tu vois le narrateur courir dans la rue " et maintenant bien venu dans la vraie vie. Travailler, payer ses factures, gérer ses emmerdes ... " Bien longtemps que j'ai vu ce film donc pas une citation mais juste quelques souvenirs. Mais voilà tu en es là , à avoir tous les possibles, juste avec toi et toi seule ...
Je continue le post plus tard ma petite pépette est levée et va me braquer mon PC !!!
Ah les joies de la maternité lol !
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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- mandraguore
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Re tout le monde a déjeuner et les jeux se sont mis en place. Pour le ménage, plus tard !
Nous en étions donc au retour à la vraie vie... Celle faites des petits mots de tous les jours qui, comme plus noyées d'antalgiques, peuvent se révéler omnubilants.
Mais le grand progrés dans tout cela n'est pas tant de tourner à l'hypochondrie ( je pense que ça va passer c'est une histoire de chimie !), c'est d'avoir de vraies peurs, pas des angoisses sans objets. Peur de se relancer dans la vie active, apprendre de nouvelles choses, fréquenter et s'adapter à de nouvelles personnes. C'est du concret tout cela et c'est fait pour être mobilisateur, pour se protéger aussi. Tout ça c'était de côté si longtemps !
Alors oui tu as le droit de flipper et c'est bien. A un moment il y aura une autre étape, un peu comme dans un deuil, résignation ou acceptation et puis tu seras libre...
C'est trés réducteur comme concept, mais tout cela pour te redire combien je suis fière de te voir avancer ainsi et combien ta réussite m'encourage !
Aujourd'hui c'est très bizarre pour moi. Premier jour toute seule avec les enfants, premier jour depuis 1 semaine. Une semaine ou je n'avais pas à m'occuper de leur confort, du quotidien. Un peu d'appréhension mais rien d'insurmontable. Mon compagnon flippe de me savoir seule, m'encourage à voir des gens, mais aujourd'hui pas envie. Juste besoin d'être avec les miens et de me rendre compte combien c'est important de profiter du train train quotidien. Mon Boss m'a dit un truc très vrai hier. Il me relatait X ou Y chose et en voyant mon expression il m'a dit : "c'est derrière maintenant, vous n'avez pas le droit de faire cette tête défaitiste et pitoyable. Levez la tête et avancez !" J'ai de la chance, il ne me dénonce pas à l'ordre infirmier. Donc un gros poids en moins ...
Que dire ? J'ai tout pour réussire, soutien écoute et tout et tout et pourtant je suis encore toute perdue ce jour...
Chaque jour un pas ...
Je t'embrasse bien fort ma petite Toto !
Bonne journée à toutes et tous
"Oh no love! you're not alone
You're watching yourself but you're too unfair
You got your head all tangled up but if I could only
make you care
Oh no love! you're not alone
No matter what or who you've been
No matter when or where you've seen
All the knives seem to lacerate your brain
I've had my share, I'll help you with the pain
You're not alone
Just turn on with me and you're not alone
Let's turn on with me and you're not alone (wonderful)
Gimme your hands cause you're wonderful (wonderful)
Gimme your hands cause you're wonderful (wonderful)
Oh gimme your hands. "
Rock 'N' Roll Suicide David Bowie
Nous en étions donc au retour à la vraie vie... Celle faites des petits mots de tous les jours qui, comme plus noyées d'antalgiques, peuvent se révéler omnubilants.
Mais le grand progrés dans tout cela n'est pas tant de tourner à l'hypochondrie ( je pense que ça va passer c'est une histoire de chimie !), c'est d'avoir de vraies peurs, pas des angoisses sans objets. Peur de se relancer dans la vie active, apprendre de nouvelles choses, fréquenter et s'adapter à de nouvelles personnes. C'est du concret tout cela et c'est fait pour être mobilisateur, pour se protéger aussi. Tout ça c'était de côté si longtemps !
Alors oui tu as le droit de flipper et c'est bien. A un moment il y aura une autre étape, un peu comme dans un deuil, résignation ou acceptation et puis tu seras libre...
C'est trés réducteur comme concept, mais tout cela pour te redire combien je suis fière de te voir avancer ainsi et combien ta réussite m'encourage !
Aujourd'hui c'est très bizarre pour moi. Premier jour toute seule avec les enfants, premier jour depuis 1 semaine. Une semaine ou je n'avais pas à m'occuper de leur confort, du quotidien. Un peu d'appréhension mais rien d'insurmontable. Mon compagnon flippe de me savoir seule, m'encourage à voir des gens, mais aujourd'hui pas envie. Juste besoin d'être avec les miens et de me rendre compte combien c'est important de profiter du train train quotidien. Mon Boss m'a dit un truc très vrai hier. Il me relatait X ou Y chose et en voyant mon expression il m'a dit : "c'est derrière maintenant, vous n'avez pas le droit de faire cette tête défaitiste et pitoyable. Levez la tête et avancez !" J'ai de la chance, il ne me dénonce pas à l'ordre infirmier. Donc un gros poids en moins ...
Que dire ? J'ai tout pour réussire, soutien écoute et tout et tout et pourtant je suis encore toute perdue ce jour...
Chaque jour un pas ...
Je t'embrasse bien fort ma petite Toto !
Bonne journée à toutes et tous
"Oh no love! you're not alone
You're watching yourself but you're too unfair
You got your head all tangled up but if I could only
make you care
Oh no love! you're not alone
No matter what or who you've been
No matter when or where you've seen
All the knives seem to lacerate your brain
I've had my share, I'll help you with the pain
You're not alone
Just turn on with me and you're not alone
Let's turn on with me and you're not alone (wonderful)
Gimme your hands cause you're wonderful (wonderful)
Gimme your hands cause you're wonderful (wonderful)
Oh gimme your hands. "
Rock 'N' Roll Suicide David Bowie
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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- ziggy
- Michel HAmBurger avec nous
- Inscrit le 21 Jul 2008
- 1935 messages
Hello ici, bonjour TOTO, bonjour Mandra et les autres au passage...
c'est con cette affaire d'OD , surtout qu'on l'a évoqué ici juste avant que cela ne t'arrive, quelques jours avant... l'oxycontin - c'est un des rares que je n'ai pas encore essayé - mais réputé pour être plus potent que la morphine, ce n'est donc pas un jouet....
heureux que ca se termine pas si mal, car des "décès" dans le genre - ca arrive vraiment...
sans vouloir tourner le couteau dans la plaie, je voulais savoir si tu étais prête - pour la sécurité de tous - à nous en dire plus... sur ta reconso. Tu étais donc sevrée et bien sevrée, on sait bien comment "une sale idée" peut arriver de n'importe ou, n'importe comment et faire vaciller la raison en quelques minutes et pour peu qu'il y ait des opiacés à proximité (un plan ou une armoire à pharmacie blindée) et ca y est, la compulsion est en marche.
Tu dis avoir shooté, trop shooté d'oxy. Serais tu nous dire environ combien et quel dosage ?
Tu témoignes d'une matinée plein de pêche (effet normal quand on fait un extra clean) et puis d'un blackout terrible à 11H (effet moins normal!!!). Tu venais juste de te shooter ? t'es tu endormie ? As tu ressenti quelque chose ?
Je pose ces questions parce qu'il m'est arrivé des truc bizarres avec l'hero ces derniers temps et je me suis toujours demandé si j'étais au bord d'une OD ou pas. Par ex, le shoot un peu trop fort, qui me fait taper le cœur super fort, la tête qui tourne, et impression de malaise imminent, souffle coupé... généralement ca arrive de suite (trente secondes après l'injection). une ou deux fois, j'ai eu ces symptômes une heure après mon dernier shoot - j'étais en voiture et je fumais ma premiere cigarette de la journée et à la moitié de la clope, je commence à avoir "la montée" de malaise que je connais bien maintenant.
c'est con cette affaire d'OD , surtout qu'on l'a évoqué ici juste avant que cela ne t'arrive, quelques jours avant... l'oxycontin - c'est un des rares que je n'ai pas encore essayé - mais réputé pour être plus potent que la morphine, ce n'est donc pas un jouet....
heureux que ca se termine pas si mal, car des "décès" dans le genre - ca arrive vraiment...
sans vouloir tourner le couteau dans la plaie, je voulais savoir si tu étais prête - pour la sécurité de tous - à nous en dire plus... sur ta reconso. Tu étais donc sevrée et bien sevrée, on sait bien comment "une sale idée" peut arriver de n'importe ou, n'importe comment et faire vaciller la raison en quelques minutes et pour peu qu'il y ait des opiacés à proximité (un plan ou une armoire à pharmacie blindée) et ca y est, la compulsion est en marche.
Tu dis avoir shooté, trop shooté d'oxy. Serais tu nous dire environ combien et quel dosage ?
Tu témoignes d'une matinée plein de pêche (effet normal quand on fait un extra clean) et puis d'un blackout terrible à 11H (effet moins normal!!!). Tu venais juste de te shooter ? t'es tu endormie ? As tu ressenti quelque chose ?
Je pose ces questions parce qu'il m'est arrivé des truc bizarres avec l'hero ces derniers temps et je me suis toujours demandé si j'étais au bord d'une OD ou pas. Par ex, le shoot un peu trop fort, qui me fait taper le cœur super fort, la tête qui tourne, et impression de malaise imminent, souffle coupé... généralement ca arrive de suite (trente secondes après l'injection). une ou deux fois, j'ai eu ces symptômes une heure après mon dernier shoot - j'étais en voiture et je fumais ma premiere cigarette de la journée et à la moitié de la clope, je commence à avoir "la montée" de malaise que je connais bien maintenant.
Life on Mars ..........................................
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- mandraguore
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- Inscrit le 19 Feb 2013
- 40 messages
Re bonjour tous et toutes !
Pas de pb pour te donner plus de détails Ziggy, si l'expérience peut servir... En fait si mes souvenirs sont bons ( parce qu'en pleine dérive médicamenteuse on est pas toujours au plus clair ) après X jours de sevrage un stock d'oxicontin 10mg LP ainsi que d'oxynorm 10 mg s'est offert à moi ... si je puis dire ainsi.
En quatres jours j'ai du me taper 4 boîtes d'LP (28 cp X 4) et le même nombre de boîte d'oxynorm (14cp X4).
C'est l'accumulation qui a du m'être fatale en fait, ou le mélange car le jour fatidique étant à la fin du stock d'oxy, je n'ai rien trouvé de mieux que de me mâchouiller un patch de durogésic 75 microgrammes par 24 heure ( 3 jours d'efficacité ). En fait j'avais commencé à l'instant à compter les doses ingérées, mais me rendant compte de l'absurdité de telles ingestions, j'ai de suite arrêté.
Donc en fait je n'étais plus en extra clean le jour dit, et le chewing gum de morphine n'a pas du passé (forme LP encore donc effet retard aussi je pense...) Je disais super forme le matin, mais quelques temps 'trés peu je dirais quelques minutes) avant de tomber c'était tout de même pas la panacée à savoir : voix lointaines, sueurs, tachycardie, difficulté respi minime et puis après ... et bien arrêt cardio respi. Du moins pas de suite car la collégue qui m'a trouvé m'a prise en pleine crise d'épilepsie et bleue comme un schtrumph ...
Alors oui tes malaises post shoot me font penser à ce que j'ai vécu, un border line... Attention à toi Ziggy, je suis vraiment passée très prés tu sais... Utilises tu toi aussi des formes LP (cf les malaises quelques temps après en voiture ?) Est-ce que tu filtres bien tes préparations ? (pour ma part je pense m'être injecté tellement de poussières dans ma vie que je ne sais pas encore comment je n'ai pas fait une quelconque embolie !!!)
Pour plus de détail, je m'injectais les oxy par trois ou quatre à plusieurs reprises dans le journée, le plus absurde étant que seule la première injection m'a offerte une montée...
Pas de pb pour te donner plus de détails Ziggy, si l'expérience peut servir... En fait si mes souvenirs sont bons ( parce qu'en pleine dérive médicamenteuse on est pas toujours au plus clair ) après X jours de sevrage un stock d'oxicontin 10mg LP ainsi que d'oxynorm 10 mg s'est offert à moi ... si je puis dire ainsi.
En quatres jours j'ai du me taper 4 boîtes d'LP (28 cp X 4) et le même nombre de boîte d'oxynorm (14cp X4).
C'est l'accumulation qui a du m'être fatale en fait, ou le mélange car le jour fatidique étant à la fin du stock d'oxy, je n'ai rien trouvé de mieux que de me mâchouiller un patch de durogésic 75 microgrammes par 24 heure ( 3 jours d'efficacité ). En fait j'avais commencé à l'instant à compter les doses ingérées, mais me rendant compte de l'absurdité de telles ingestions, j'ai de suite arrêté.
Donc en fait je n'étais plus en extra clean le jour dit, et le chewing gum de morphine n'a pas du passé (forme LP encore donc effet retard aussi je pense...) Je disais super forme le matin, mais quelques temps 'trés peu je dirais quelques minutes) avant de tomber c'était tout de même pas la panacée à savoir : voix lointaines, sueurs, tachycardie, difficulté respi minime et puis après ... et bien arrêt cardio respi. Du moins pas de suite car la collégue qui m'a trouvé m'a prise en pleine crise d'épilepsie et bleue comme un schtrumph ...
Alors oui tes malaises post shoot me font penser à ce que j'ai vécu, un border line... Attention à toi Ziggy, je suis vraiment passée très prés tu sais... Utilises tu toi aussi des formes LP (cf les malaises quelques temps après en voiture ?) Est-ce que tu filtres bien tes préparations ? (pour ma part je pense m'être injecté tellement de poussières dans ma vie que je ne sais pas encore comment je n'ai pas fait une quelconque embolie !!!)
Pour plus de détail, je m'injectais les oxy par trois ou quatre à plusieurs reprises dans le journée, le plus absurde étant que seule la première injection m'a offerte une montée...
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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- mandraguore
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Je me contente d'une explication très mathématique de ce qui s'est passé, peut-être qu'une fois ma réflexion autour de ce qui s'est passé aura murie, j'arriverai à parler de la part psychologique du truc... bien que comme tu le dis Ziggy "la compulsion une fois en marche ..." Il n'y a peut-être rien d'autres à dire !
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- Toto
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Coucou tout le monde, coucou Ziggy, coucou Mademoiselle X,
Bonne question à Mandra Ziggy.
Faut se méfier des LP visiblement, je pensais que tu venais de shooter quand t'es "presque" partie moi...
Comme quoi, on est bien en RDR aussi!
Ziggy, le mélange galette/rabla, c'est peut-être ça aussi qui génère ces sensations de malaise non ? Enfin j'en sais rien, mais la seule fois où j'ai tapé du speedball, j'ai ressenti ce que tu décris. En même temps tu parles pas de galette dans ton précédent post.
Bref, pour le shoot trop chargé, faut pas chercher plus loin, mais pour le "une heure après en fumant une clope", c'est peut-être du à l'effet nicotine/rabla, qui fais clairement une petite "remontée".
Je sais pas trop comment les deux interagissent, mais, il me semble, qu'il y a clairement quelque chose qui se passe quand on fume une clope en étant bien défoncé à la rabla...
Mandra (il me plait ton surnom! Moi j'aurai du me prendre un autre pseudo toto=nom de variable quand on sait pas comment l'appeler en informatique), je suis bien contente que t'ai pas été dénoncée à l'ordre des infirmiers, il manquait plus que ça. Vu la réaction première de ton boss, je l'aurais pas cru capable de ça. Comme quoi, on a aussi des soutiens inattendus...
Je suis pas sûre que ce soit encore ma chimie qui déconne. A vrai dire j'espère que c'est ça et que c'est pas juste moi sans la drogue. Parce que si c'est ça, il va falloir s'y faire et là ça va être rude.
Pour le reste, t'as raison, saines angoisses que les miennes, qui sont j'en conviens, tout à fait rationnelles. Fallait juste me le rappeler...
Bonne soirée vous tous :)
Bonne question à Mandra Ziggy.
Faut se méfier des LP visiblement, je pensais que tu venais de shooter quand t'es "presque" partie moi...
Comme quoi, on est bien en RDR aussi!
Ziggy, le mélange galette/rabla, c'est peut-être ça aussi qui génère ces sensations de malaise non ? Enfin j'en sais rien, mais la seule fois où j'ai tapé du speedball, j'ai ressenti ce que tu décris. En même temps tu parles pas de galette dans ton précédent post.
Bref, pour le shoot trop chargé, faut pas chercher plus loin, mais pour le "une heure après en fumant une clope", c'est peut-être du à l'effet nicotine/rabla, qui fais clairement une petite "remontée".
Je sais pas trop comment les deux interagissent, mais, il me semble, qu'il y a clairement quelque chose qui se passe quand on fume une clope en étant bien défoncé à la rabla...
Mandra (il me plait ton surnom! Moi j'aurai du me prendre un autre pseudo toto=nom de variable quand on sait pas comment l'appeler en informatique), je suis bien contente que t'ai pas été dénoncée à l'ordre des infirmiers, il manquait plus que ça. Vu la réaction première de ton boss, je l'aurais pas cru capable de ça. Comme quoi, on a aussi des soutiens inattendus...
Je suis pas sûre que ce soit encore ma chimie qui déconne. A vrai dire j'espère que c'est ça et que c'est pas juste moi sans la drogue. Parce que si c'est ça, il va falloir s'y faire et là ça va être rude.
Pour le reste, t'as raison, saines angoisses que les miennes, qui sont j'en conviens, tout à fait rationnelles. Fallait juste me le rappeler...
Bonne soirée vous tous :)
Dernière modification par Toto (07 mars 2013 à 23:53)
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- mandraguore
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Bonjour très matinal tous et toutes, bonjour ma chère Toto, bonjour aussi cher Ziggy qui a toujours un bon mot !
Ma petite Toto, sans parler de chimie qui déconne, depuis combien de temps tu n'étais plus écoutée, parce que même à dose minime tu as vécu un bail d'abord avec la dope puis avec la codeïne et ça met tout le reste en stand bye ... Peut être juste un réapprentissage de ton corps serait nécessaire.
Pour gérer ce côté corporel mais aussi psy du pb, j'ai pris rdv avec un ami professionnel d'arts martiaux et de shiatsu. Réequilibrage énergétique du corps... J'avais déjà travaillé un peu de manière similaire (sur le corps) avec une psychomotricienne et je sais que cela m'avais apaisée. Je vous dirais ce qu'il en ressort. A nouveau j'ai de la chance car de telles pratiques ont d'une part un coup non négligeable (va pas me falloir qu'une séance pour me sentir mieux) et que d'autre part je connais la bonne personne, les médecines parallèles étant un monde impitoyable de pseudo-professionnels.
Ziggy je lis et relie ton post du 27/02 et ne cesse d'y penser. Une vision bien réelle de ce qu'il en est. Tu ne cesses de nous soutenir mais dans ton post je ressent un grand désespoire. Quand est-il pour toi ? Si toi aussi tu es prêt à nous en dire plus ...
Je vous souhaite une bonne journée et ai hâte déjà de vous relire.
Amicalement.
Ma petite Toto, sans parler de chimie qui déconne, depuis combien de temps tu n'étais plus écoutée, parce que même à dose minime tu as vécu un bail d'abord avec la dope puis avec la codeïne et ça met tout le reste en stand bye ... Peut être juste un réapprentissage de ton corps serait nécessaire.
Pour gérer ce côté corporel mais aussi psy du pb, j'ai pris rdv avec un ami professionnel d'arts martiaux et de shiatsu. Réequilibrage énergétique du corps... J'avais déjà travaillé un peu de manière similaire (sur le corps) avec une psychomotricienne et je sais que cela m'avais apaisée. Je vous dirais ce qu'il en ressort. A nouveau j'ai de la chance car de telles pratiques ont d'une part un coup non négligeable (va pas me falloir qu'une séance pour me sentir mieux) et que d'autre part je connais la bonne personne, les médecines parallèles étant un monde impitoyable de pseudo-professionnels.
Ziggy je lis et relie ton post du 27/02 et ne cesse d'y penser. Une vision bien réelle de ce qu'il en est. Tu ne cesses de nous soutenir mais dans ton post je ressent un grand désespoire. Quand est-il pour toi ? Si toi aussi tu es prêt à nous en dire plus ...
Je vous souhaite une bonne journée et ai hâte déjà de vous relire.
Amicalement.
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- mandraguore
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Un petit ps d'après midi. Après fouille sur le site, j'ai suivi le fil de ton histoire Ziggy... Donc la question serai plutôt et aujourd'hui, où en es-tu ?
Pleins de bonnes pensées à toutes et tous !
Pleins de bonnes pensées à toutes et tous !
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- mandraguore
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- Inscrit le 19 Feb 2013
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Bonjour à toutes et tous !
Je te rassures de suite sur ma situation ma petite Toto, je vais étrangement mieux. Même l'impression d'aller trop bien en ce samedi matin. Bizarre non ? Pas de réelles syndrômes de manque, pas trop angoissée (bon je prends scrupuleusement mon traitement donc le lexo doit m'aider)... Mais je suis prudente, presque sur mes gardes car c'est un tel état qui a laissé la place à mes excès récents... Disons que j'en suis consciente et que cette fois je ne me retrouverai pas avec une seringue à la main dans un tel contexte.
Après j'ai tout de même une sacrée sensation de "vide". Comme si les sentiments se barraient en courant et que je n'étais qu'une enveloppe vide. C'est pas si désagréable que ça, cela repose, mais ça pourra pas durer éternellement parce qu'il faut bien ressentir les choses pour savoir qu'on existe !
D'ailleurs PB tout de même, je fond littéralement à vue d'oeuil car n'arrive plus du tout à m'alimenter en journée. J'y arrive le soir avec ma famille, mais matin, midi c'est le calvaire !!! J'ai déjà connu des problème de comportement alimentaire et j'ai bien peur de retomber dedans ... Drogue ou pb de bouffe ... Aller à moindre mal j'ai un peu de réserve donc acceptons que la bouffe ne soit pas la panacée pour l'instant !
Sinon au programme ce week réunion familiale. Tous à part mon homme et mon beauf pensent que j'ai fait un malaise cardiaque. .. Va falloir encaisser à nouveau de mentir, mais entre les Pb de mon beauf et le fait que je sois une adulte, et bien ils n'ont plus leur place dans cette histoire !
Voili voilou !
Je vous embrasse bien fort et vous souhaite une douce journée !
Amicalement !
Je te rassures de suite sur ma situation ma petite Toto, je vais étrangement mieux. Même l'impression d'aller trop bien en ce samedi matin. Bizarre non ? Pas de réelles syndrômes de manque, pas trop angoissée (bon je prends scrupuleusement mon traitement donc le lexo doit m'aider)... Mais je suis prudente, presque sur mes gardes car c'est un tel état qui a laissé la place à mes excès récents... Disons que j'en suis consciente et que cette fois je ne me retrouverai pas avec une seringue à la main dans un tel contexte.
Après j'ai tout de même une sacrée sensation de "vide". Comme si les sentiments se barraient en courant et que je n'étais qu'une enveloppe vide. C'est pas si désagréable que ça, cela repose, mais ça pourra pas durer éternellement parce qu'il faut bien ressentir les choses pour savoir qu'on existe !
D'ailleurs PB tout de même, je fond littéralement à vue d'oeuil car n'arrive plus du tout à m'alimenter en journée. J'y arrive le soir avec ma famille, mais matin, midi c'est le calvaire !!! J'ai déjà connu des problème de comportement alimentaire et j'ai bien peur de retomber dedans ... Drogue ou pb de bouffe ... Aller à moindre mal j'ai un peu de réserve donc acceptons que la bouffe ne soit pas la panacée pour l'instant !
Sinon au programme ce week réunion familiale. Tous à part mon homme et mon beauf pensent que j'ai fait un malaise cardiaque. .. Va falloir encaisser à nouveau de mentir, mais entre les Pb de mon beauf et le fait que je sois une adulte, et bien ils n'ont plus leur place dans cette histoire !
Voili voilou !
Je vous embrasse bien fort et vous souhaite une douce journée !
Amicalement !
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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- Toto
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- Inscrit le 07 Feb 2013
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Coucou tout le monde,
Contente de voir que tu te sens plutôt bien aujourd'hui.
Je sais bien que c'est ces jours là qu'on a tendance à rechuter. J'ai toujours arrêté mes sevrages pour retomber quand ça allait mieux, c'est bien vrai...
C'est le bon vieux yoyo qui fait des siennes.
Puis comme tu le disais, les AD commencent à agir, les lexos font effet.
Alors profite de ce mieux, t'as bien le droit à un peu de repos et te pourrie pas ton mieux en te rappelant que c'est là que ça a recommencé à partir à vrille... Mais garde-le dans un coin de ta tête quand même :)
Mandra, pour la bouffe, c'est normal... Enfin je crois.
J'ai pas de troubles de l'alimentation, une petite tendance à m'empiffrer quand ça va pas, mais rien de grave.
Par contre, il m'a fallu au moins un mois pour recommencer à manger "normalement". Et encore, je mange toujours pas beaucoup, et je me force.
Plus de sensation d'appétit du tout le mois dernier pour ma part, comme si mon corps ne connaissait plus la faim. Quand je dis plus du tout, c'est vraiment plus du tout: jamais faim, même en passant toute la journée sans avaler quoi que ce soit.
J'imagine que ça rentre dans le cadre de la chimie déglinguée. Donc no panic, c'est pas le retour des problèmes avec la bouffe à mon avis.
Mais faut que tu te forces, ton corps en a besoin pour reprendre du poil de la bête. J'ai manqé que des féculents le midi pendant un mois en me disant qu'il fallait "manger" utile. Je pouvais avaler que deux cuillères de nourriture par repas alors autant que ce soit quelque chose qui tient au corps.
Je me suis fixée des heures pour manger à midi... Le matin j'ai jamais rien pu avaler. Mais tous les jours à 12h-13h je me faisais un truc...
Il te faut des forces et au cas où l'hypocondrie te guetterait comme moi, faut pas comprendre hypoglycémie et angoisse.
Le soir, c'était soupe, les liquides c'est plus simple pour moi que le solide.
Bref pour résumer: au moins un mois pour que j'ai re-envie de manger et que la diarrhée s'arrête. Et encore, il y a des journées où ça recommence...
Hier, dîner au resto avec mes parents... Début de crise d'angoisse à l'arrivée. Je dis rien, je prends sur moi, j'essaye de penser à autre chose. Pour la première fois depuis le début, j'ai réussi à calmer la crise!
La dernière crise, quand j'ai eu les oreilles bouchées, obligée de sortir courir dehors pendant une heure, jusqu'à épuisement total pour aller dormir. Là je suis restée stoïque. J'espère que ça va continuer.
Je prends toujours mes euphytoses à la con. Et ce qui m'arrive me fait bien rire de moi: j'en prends deux fois par jour: le matin et le soir, deux cps à chaque fois. J'en suis rendue à ce que je prenais comme codéine à la fin. Et je n'arrive pas à baisser, mais je m'en fous. Sacré tête quand même :)
Je suis tombée sur un post en page d'accueil avec un mec qui demandait notre historique de drogué, j'ai pas répondu, mais je me suis dit qu'il serait peut-être temps de se faire un bilan de toutes les consos depuis le début, du pourquoi on a commencé. Peut-être que ça pourrait nous faire du bien.
Ca sera pas pour aujourd'hui, mais un de ces jours je viendrai le poster sur notre petit fil.
Bon week-end!
Contente de voir que tu te sens plutôt bien aujourd'hui.
Je sais bien que c'est ces jours là qu'on a tendance à rechuter. J'ai toujours arrêté mes sevrages pour retomber quand ça allait mieux, c'est bien vrai...
C'est le bon vieux yoyo qui fait des siennes.
Puis comme tu le disais, les AD commencent à agir, les lexos font effet.
Alors profite de ce mieux, t'as bien le droit à un peu de repos et te pourrie pas ton mieux en te rappelant que c'est là que ça a recommencé à partir à vrille... Mais garde-le dans un coin de ta tête quand même :)
Mandra, pour la bouffe, c'est normal... Enfin je crois.
J'ai pas de troubles de l'alimentation, une petite tendance à m'empiffrer quand ça va pas, mais rien de grave.
Par contre, il m'a fallu au moins un mois pour recommencer à manger "normalement". Et encore, je mange toujours pas beaucoup, et je me force.
Plus de sensation d'appétit du tout le mois dernier pour ma part, comme si mon corps ne connaissait plus la faim. Quand je dis plus du tout, c'est vraiment plus du tout: jamais faim, même en passant toute la journée sans avaler quoi que ce soit.
J'imagine que ça rentre dans le cadre de la chimie déglinguée. Donc no panic, c'est pas le retour des problèmes avec la bouffe à mon avis.
Mais faut que tu te forces, ton corps en a besoin pour reprendre du poil de la bête. J'ai manqé que des féculents le midi pendant un mois en me disant qu'il fallait "manger" utile. Je pouvais avaler que deux cuillères de nourriture par repas alors autant que ce soit quelque chose qui tient au corps.
Je me suis fixée des heures pour manger à midi... Le matin j'ai jamais rien pu avaler. Mais tous les jours à 12h-13h je me faisais un truc...
Il te faut des forces et au cas où l'hypocondrie te guetterait comme moi, faut pas comprendre hypoglycémie et angoisse.
Le soir, c'était soupe, les liquides c'est plus simple pour moi que le solide.
Bref pour résumer: au moins un mois pour que j'ai re-envie de manger et que la diarrhée s'arrête. Et encore, il y a des journées où ça recommence...
Hier, dîner au resto avec mes parents... Début de crise d'angoisse à l'arrivée. Je dis rien, je prends sur moi, j'essaye de penser à autre chose. Pour la première fois depuis le début, j'ai réussi à calmer la crise!
La dernière crise, quand j'ai eu les oreilles bouchées, obligée de sortir courir dehors pendant une heure, jusqu'à épuisement total pour aller dormir. Là je suis restée stoïque. J'espère que ça va continuer.
Je prends toujours mes euphytoses à la con. Et ce qui m'arrive me fait bien rire de moi: j'en prends deux fois par jour: le matin et le soir, deux cps à chaque fois. J'en suis rendue à ce que je prenais comme codéine à la fin. Et je n'arrive pas à baisser, mais je m'en fous. Sacré tête quand même :)
Je suis tombée sur un post en page d'accueil avec un mec qui demandait notre historique de drogué, j'ai pas répondu, mais je me suis dit qu'il serait peut-être temps de se faire un bilan de toutes les consos depuis le début, du pourquoi on a commencé. Peut-être que ça pourrait nous faire du bien.
Ca sera pas pour aujourd'hui, mais un de ces jours je viendrai le poster sur notre petit fil.
Bon week-end!
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- mandraguore
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Bonsoir très chère Toto, bonsoir toutes et tous !
C'est vraiment bien d'arriver à gérer tes angoisses ( cf le resto avec tes parents ) même s'il te faut encore faire des efforts t'y arrives. Un truc aussi que je t'envie, le sport ... Courir pour se vider l'esprit... J'aimerai y arriver mais pour l'instant n'en ai vraiment pas la force ! J'ai fait pas mal de sport dans ma vie, mais là , je n'arrive pas à m'y remettre. Et puis mon corps a du en prendre un sacré coup! Entre mes consos et l'OD je me sent complétement à plat. Je me force à une sortie par jour depuis la sortie de l'hosto (bon pas encore pomponnée et fringuée mais ça viendra...) histoire de ne pas tourner en rond et de rester dans la réalité. Je suis en arrêt jusqu'à la fin du mois et je ne tiens pas entre les médocs et l'inactivité professionnelle à me déconnecter du monde comme cela m'est déjà arrivé, car se serai pour moi l'excuse de la rechute assurée !! Mais bon ce n'est pas facile car physiquement et psychologiquement il faut que je prenne sur moi ... surtout quand je me rends dans des lieux hautement publics style super marché. Horrible la pression que cela me mets et du coup je me retrouve avec le quart dans le caddie de ce que j'étais venu cherché . Mais bon pas grave, mon homme m'a promis de reprendre les rennes niveau course !
Mon homme ... Incroyable à quel point les discussions avec lui se rèvelent vraies et enrichissantes. Je ne me pensais pas capable de tout pouvoir partager avec lui et pourtant... Tout à l'heure on se retrouve à table à entendre des critiques sur mon beauf... sur son incapacité à se sevrer. Ma mère (réunion parents des 2 côtés ) qui en rajoute : seul moyen pour toi de faire soigner ton fils sans son accord c'est qu'il te fasse une OD et se retrouve hospitalisé...Holala ... Montée de rage, de colère. Mais foutez lui la paix (dans ma tête j'ai pas osé la gueulante à table) ! Et la mon homme : viens on sort on fume une clope. On discute de ce qu'il vient de se dire à table. J'en arrive à parler de mon addicto, et de fil en aiguille de notre première rencontre ou il m'avait dit : vous ne fumez pas de marijuana ? C'est dommage ça nous aurait aidé. Et la sur le cul mon homme de me dire : si tu en a besoin pas de problème je te ramène ce qu'il te faut... J'étais restée bloquée sur ma première cure où il m'avait promis une fois pas deux ... Je le lui ai confié l'autre jour. Lui de me répondre : alors on va dire deux fois pas trois ça te va ? Je redécouvre une réelle complicité entre nous. Du coup il faut vraiment que je tente le coup sans substitution parce que s'il serait capable d'accepter la fumette, je ne sais s'il serait aussi facile pour lui de ma savoir substituée... Mais la encore ce ne sont que des hypothèses car je n'ai pas abordé ce possible avec lui !
Tu as raison Toto en parlant des opiacés comme drogue du solitaire. Trop souvent je mettais mes problèmes de couple sur l'inertie affective de mon compagnon. Mais n'est-est ce pas moi la personne inerte en fait dans le couple ??
Pour la question de l'historique du drogué, en effet cela peut s'avérer très intêressant ! Va falloir qu'on se raconte tout cela un jour histoire d'un debrief concret !
Pas ce soir pour moi aussi en effet car la journée m'a énormément fatiguée... Mais promis, pour notre bien et peut aussi pour le bien d'autres personnes, un de ces jours on se dit tout !
Je te souhaite un bon week de doux rêves et du bonheur tout plein. Je t'embrasse Toto !
Bonne nuit aussi à toutes et tous !
C'est vraiment bien d'arriver à gérer tes angoisses ( cf le resto avec tes parents ) même s'il te faut encore faire des efforts t'y arrives. Un truc aussi que je t'envie, le sport ... Courir pour se vider l'esprit... J'aimerai y arriver mais pour l'instant n'en ai vraiment pas la force ! J'ai fait pas mal de sport dans ma vie, mais là , je n'arrive pas à m'y remettre. Et puis mon corps a du en prendre un sacré coup! Entre mes consos et l'OD je me sent complétement à plat. Je me force à une sortie par jour depuis la sortie de l'hosto (bon pas encore pomponnée et fringuée mais ça viendra...) histoire de ne pas tourner en rond et de rester dans la réalité. Je suis en arrêt jusqu'à la fin du mois et je ne tiens pas entre les médocs et l'inactivité professionnelle à me déconnecter du monde comme cela m'est déjà arrivé, car se serai pour moi l'excuse de la rechute assurée !! Mais bon ce n'est pas facile car physiquement et psychologiquement il faut que je prenne sur moi ... surtout quand je me rends dans des lieux hautement publics style super marché. Horrible la pression que cela me mets et du coup je me retrouve avec le quart dans le caddie de ce que j'étais venu cherché . Mais bon pas grave, mon homme m'a promis de reprendre les rennes niveau course !
Mon homme ... Incroyable à quel point les discussions avec lui se rèvelent vraies et enrichissantes. Je ne me pensais pas capable de tout pouvoir partager avec lui et pourtant... Tout à l'heure on se retrouve à table à entendre des critiques sur mon beauf... sur son incapacité à se sevrer. Ma mère (réunion parents des 2 côtés ) qui en rajoute : seul moyen pour toi de faire soigner ton fils sans son accord c'est qu'il te fasse une OD et se retrouve hospitalisé...Holala ... Montée de rage, de colère. Mais foutez lui la paix (dans ma tête j'ai pas osé la gueulante à table) ! Et la mon homme : viens on sort on fume une clope. On discute de ce qu'il vient de se dire à table. J'en arrive à parler de mon addicto, et de fil en aiguille de notre première rencontre ou il m'avait dit : vous ne fumez pas de marijuana ? C'est dommage ça nous aurait aidé. Et la sur le cul mon homme de me dire : si tu en a besoin pas de problème je te ramène ce qu'il te faut... J'étais restée bloquée sur ma première cure où il m'avait promis une fois pas deux ... Je le lui ai confié l'autre jour. Lui de me répondre : alors on va dire deux fois pas trois ça te va ? Je redécouvre une réelle complicité entre nous. Du coup il faut vraiment que je tente le coup sans substitution parce que s'il serait capable d'accepter la fumette, je ne sais s'il serait aussi facile pour lui de ma savoir substituée... Mais la encore ce ne sont que des hypothèses car je n'ai pas abordé ce possible avec lui !
Tu as raison Toto en parlant des opiacés comme drogue du solitaire. Trop souvent je mettais mes problèmes de couple sur l'inertie affective de mon compagnon. Mais n'est-est ce pas moi la personne inerte en fait dans le couple ??
Pour la question de l'historique du drogué, en effet cela peut s'avérer très intêressant ! Va falloir qu'on se raconte tout cela un jour histoire d'un debrief concret !
Pas ce soir pour moi aussi en effet car la journée m'a énormément fatiguée... Mais promis, pour notre bien et peut aussi pour le bien d'autres personnes, un de ces jours on se dit tout !
Je te souhaite un bon week de doux rêves et du bonheur tout plein. Je t'embrasse Toto !
Bonne nuit aussi à toutes et tous !
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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- mandraguore
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Bonsoir et presque bonne nuit à toutes et tous !
Besoin de mon petit laius du jour, à défaut de consommer faut se vider. Et le terme se vider est bien le bon !
Impression de coquille vide, de machinalisme dans les gestes quotidiens, d'absence de ressentiments profonds ou même de sentiments tout court ... et puis le corps meurtri comme passé sous un rouleau compresseur. Je me suis réjoui un peu vite de l'absence de symptômes de manque. En fait, j'ai eu tant d'arrêt dans ma vie que je pense que celui-ci passe quasi inaperçu tant j'ai pris le plis ces derniers temps des phases conso et abstinence. Par contre, l'expérience de la réanimation c'est nouveau, et je ressent bien les contre coups de la crise épileptique,et de tout ce que j'ai pu subir dans la tentative des soignants de me sauver...
Il m'a fallut tout à l'heure me coucher au milieu du repas faignant une fatigue incontrôlable afin de gérer une angoisse monstrueuse et ce malgré le traitement et un climat serein. Chercher les causes déclenchantes aux situations anxiogènes ? Y'en a pas, du moins pas que j'ai réussi à identifier pour l'instant ! Ca va, ca vient, sans prévenir et ça monte sournoisement ...
Bref fatiguant, c'est le qualificatif qui convient le mieux à mon état actuel !
Juste un petit post du soir pour un peu décharger ...
Amicalement.
Besoin de mon petit laius du jour, à défaut de consommer faut se vider. Et le terme se vider est bien le bon !
Impression de coquille vide, de machinalisme dans les gestes quotidiens, d'absence de ressentiments profonds ou même de sentiments tout court ... et puis le corps meurtri comme passé sous un rouleau compresseur. Je me suis réjoui un peu vite de l'absence de symptômes de manque. En fait, j'ai eu tant d'arrêt dans ma vie que je pense que celui-ci passe quasi inaperçu tant j'ai pris le plis ces derniers temps des phases conso et abstinence. Par contre, l'expérience de la réanimation c'est nouveau, et je ressent bien les contre coups de la crise épileptique,et de tout ce que j'ai pu subir dans la tentative des soignants de me sauver...
Il m'a fallut tout à l'heure me coucher au milieu du repas faignant une fatigue incontrôlable afin de gérer une angoisse monstrueuse et ce malgré le traitement et un climat serein. Chercher les causes déclenchantes aux situations anxiogènes ? Y'en a pas, du moins pas que j'ai réussi à identifier pour l'instant ! Ca va, ca vient, sans prévenir et ça monte sournoisement ...
Bref fatiguant, c'est le qualificatif qui convient le mieux à mon état actuel !
Juste un petit post du soir pour un peu décharger ...
Amicalement.
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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- mandraguore
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Bonjour toutes et tous !
Plusieurs fois que je me promène aujourd'hui sur le site, et je me décide enfin à poster.
Merde merde et remerde !
Alors que physiquement ça va, alors que je suis entourée, bref alors que tout devrait rouler, je n'ai qu'une idée fixe celle de consommer !!! Comment ôter de sa tête cette obsession ?
Je m'occupe, essaie de penser à autre chose ... et me retrouve inlassablement soit sur le site à la recherche de témoignages, soit à tourner en rond avec mes sales idées !
A votre avis un traitement substitutif m'aiderait-il à élimer ces compulsions ?
Amicalement.
Plusieurs fois que je me promène aujourd'hui sur le site, et je me décide enfin à poster.
Merde merde et remerde !
Alors que physiquement ça va, alors que je suis entourée, bref alors que tout devrait rouler, je n'ai qu'une idée fixe celle de consommer !!! Comment ôter de sa tête cette obsession ?
Je m'occupe, essaie de penser à autre chose ... et me retrouve inlassablement soit sur le site à la recherche de témoignages, soit à tourner en rond avec mes sales idées !
A votre avis un traitement substitutif m'aiderait-il à élimer ces compulsions ?
Amicalement.
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- mikykeupon
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mandraguore a écrit
A votre avis un traitement substitutif m'aiderait-il à élimer ces compulsions ?
C'est le principe des TSO
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- mandraguore
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RE bonsoir !
Pour moi mon seul sevrage sous TSO a été un calvaire. Un mois de prise approximativement pour passer d'un dosage de 16 mg à domicile à 0 quatre semaine plus tard à la sortie d'une hospit psy pas d'office mais imposée indirectement tout de même !
Donc j'ai du mal à envisager le TSO à long terme comme l'a envisagé mon addicto. Et puis est-ce ma volonté qui parle lorsque je pense TSO ou celle d'un "aimable" toubib qui m'a mis une ID en tête, ID qui me mets en état quasi de manque physique .... Mais le manque physique au bout de 11 jours ne peut-il pas être encore réel suite à une OD après prise massive de morphinique ? Ce soir je me pose la question car mal aux reins, au crâne, chaud, froid... rien d'insupportable bien sur, mais désagréable tout de même.
Bref galère...
Après tout ça doit faire parti du processus de soins aussi. Première introspection profonde et réelle face à ma situation, car certes si les sevrages se sont enchaînés c'est bien la première fois que je suis honnête avec moi même et les autres !
Les autres c'est vous tous aussi et je vous remercie d'être là ...
Bonne nuit !
Amicalement.
Pour moi mon seul sevrage sous TSO a été un calvaire. Un mois de prise approximativement pour passer d'un dosage de 16 mg à domicile à 0 quatre semaine plus tard à la sortie d'une hospit psy pas d'office mais imposée indirectement tout de même !
Donc j'ai du mal à envisager le TSO à long terme comme l'a envisagé mon addicto. Et puis est-ce ma volonté qui parle lorsque je pense TSO ou celle d'un "aimable" toubib qui m'a mis une ID en tête, ID qui me mets en état quasi de manque physique .... Mais le manque physique au bout de 11 jours ne peut-il pas être encore réel suite à une OD après prise massive de morphinique ? Ce soir je me pose la question car mal aux reins, au crâne, chaud, froid... rien d'insupportable bien sur, mais désagréable tout de même.
Bref galère...
Après tout ça doit faire parti du processus de soins aussi. Première introspection profonde et réelle face à ma situation, car certes si les sevrages se sont enchaînés c'est bien la première fois que je suis honnête avec moi même et les autres !
Les autres c'est vous tous aussi et je vous remercie d'être là ...
Bonne nuit !
Amicalement.
Utopistes que nous sommes, comme on doit nous trouver fous ! Vouloir le bonheur des hommes, mais de quoi nous mêlons nous ? Eugène Pottier.
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