Une légende urbaine est un récit bref, au contenu surprenant ou inhabituel, qui se répand généralement soit par le bouche à oreille, soit par d'autres moyens informels de communication (forums, messageries instantanées, réseaux sociaux, etc.).
La légende urbaine est racontée comme vraie et porte sur des événements qui ne sont pas vérifiables directement. Pour convaincre de sa véracité, celui qui la rapporte attribuera alors l'origine du récit à une source déterminée (« D'après la Police nationale, un stagiaire de l'Institut Pasteur, etc. ») ou indéterminée (« C'est arrivé à l'ami d'un ami », « Il paraît que »).
Contrairement aux légendes traditionnelles, les légendes urbaines mettent en scène des lieux (stations de métro, fast-food, etc.), des objets (automobiles, jouets « made in China », etc.) et des personnages emblématiques du monde moderne et urbain (junkies, baby-sitters, etc.) ; elles se déroulent par ailleurs dans un passé récent, ce qui les classe parmi les légendes contemporaines.
Les légendes urbaines sont apparentées aux lieux communs et aux idées reçues, en ce qu'elles sont partagées par de nombreuses personnes sans être vérifiées. Elles mêlent souvent le vrai, le faux et le douteux. Elles peuvent parfois être basées sur des faits réels qui auront été déformés.
Avec les drogues, comme nous ne savons presque rien sur leur composition, sur leur effets et mode d'action, les légendes urbaines sont légions mais elles font partie de la culture drogue.
J'en cite une qui a de nombreuses variantes (qui est aussi propre aux légendes urbaines). Les drogues qui vous font devenir zombies et cannibales ! Si si, je l'ai vu à la télé !
https://www.psychoactif.org/forum/t2901 … .html#divx
En avez vous d'autres qui vous viennent à l'idée ?
Pierre
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Dernière modification par Échec Scolaire (08 novembre 2023 à 13:21)
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Dernière modification par Stelli (08 novembre 2023 à 17:16)
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prescripteur a écrit
C’est possible exceptionnellement mais c’est plutôt rare. La plupart des personnes qui croient injecter en artériel injectent en veineux.
De plus les injections artérielles sont particulièrement risquées pour des avantages quasi nuls. Par contre par erreur ça arrive en effet, et en général on s’en mord les doigts tellement c’est douloureux!
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Doo-J a écrit
Une des plus répandus que j'ai entendu et qui m'a vraiment rendu fou c'est le fait qu'on puise soit-disant IV des benzos avec de l'eau, je parle bien de xanax, valium, lexo etc...
Donc clairement non c'est pas possible.
Bizarrement c'était toujours des "non mais je connais pleins de mec qui font ça et ils kiffent" comme pour étayer leur propos.
Mais j'ai vu une seule fois deux mecs se la mettre vraiment à ça car plus de coke.
Va expliquer le principe de biodisponibilité à un random surtout un random avec qui tu es en train de te défoncer et puis quel poids autant apprendre la langue des signes à un singe.
Sinon y'a la fameuse, l'inénarrable : "le mec qui est resté perché sous (insérer produit)".
D
ans la culture populaire c'est plutôt associé à la mdma, kétamine, LSD principalement de ce que j'ai apperçu et les champi, dans les milieux un peu plus "connaisseur en substance" c'est plutôt avec la dmt, le datura aussi beaucoup
mais je pense qu'on a tous entendu l'histoire du mec en HP depuis des années car jamais sorti de son trip et putain quel trip.
Je précise que je ne parle pas de mal réagir, développer une phobie, de l'anxiété, qu'un produit exacerbe une pathologie mentale sous-jacente ou autre, je parle vraiment du mec qui est jamais redescendu de son trip.
La question des benzos à l'eau c'est plutôt un problème de solubilité que de biodisponibilité non?
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Pikazepam a écrit
Doo-J a écrit
Une des plus répandus que j'ai entendu et qui m'a vraiment rendu fou c'est le fait qu'on puise soit-disant IV des benzos avec de l'eau, je parle bien de xanax, valium, lexo etc...
Donc clairement non c'est pas possible.
Bizarrement c'était toujours des "non mais je connais pleins de mec qui font ça et ils kiffent" comme pour étayer leur propos.
Mais j'ai vu une seule fois deux mecs se la mettre vraiment à ça car plus de coke.
Va expliquer le principe de biodisponibilité à un random surtout un random avec qui tu es en train de te défoncer et puis quel poids autant apprendre la langue des signes à un singe.
Sinon y'a la fameuse, l'inénarrable : "le mec qui est resté perché sous (insérer produit)".
D
ans la culture populaire c'est plutôt associé à la mdma, kétamine, LSD principalement de ce que j'ai apperçu et les champi, dans les milieux un peu plus "connaisseur en substance" c'est plutôt avec la dmt, le datura aussi beaucoup
mais je pense qu'on a tous entendu l'histoire du mec en HP depuis des années car jamais sorti de son trip et putain quel trip.
Je précise que je ne parle pas de mal réagir, développer une phobie, de l'anxiété, qu'un produit exacerbe une pathologie mentale sous-jacente ou autre, je parle vraiment du mec qui est jamais redescendu de son trip.La question des benzos à l'eau c'est plutôt un problème de solubilité que de biodisponibilité non?
Oui tu as raison, ce que je voulais dire c'est que dans l'eau en IV la biodisponibilité est proche de 0. Mais en effet le phénomène de dilution dans l'eau c'est un problème de solubilité et pas de biodisponibilité. Les deux sont liés tout de même.
Sinon oui les "les phéromones des gens défoncés peuvent defoncer les chiens attention" au tout début je me disais "en vrai c'est pas impossible" mais malheureusement c'est faux en effet.
J'y avais même pas pensé mais évidement je plussoie.
Par contre ce qui est pas une légende c'est les Chiens toxicomanes en Afghanistan et ça c'est vraiment moche lol.
Cordialement.
Dernière modification par Doo-J (08 novembre 2023 à 22:06)
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pixierevival a écrit
Le remontées d'acide???
Par exemple t'as consommé de la MDMA ou du L, et quelques temps plus tard t'as vécu un nouveau trip sans rien consommer?
Genre je connaissais qqn qui me disait que c'était arrivé à un daron alors qu'il avait pas conso depuis 30ans, dsl mais jme suis retenue de rire.
Mais sinon j'ai jamais su si c'était vrai, ayant testé les deux j'ai jamais rien ressenti de tel.
D'expérience il est occasionnellement possible d'éprouver sans aucun produit psychoactif un ensemble d'impressions physiques et psychologiques qui rappellent plus ou moins fidèlement l'action de certaines substances, souvent sous l'empire d'émotions ou de circonstances exceptionnelles (ou, dans de plus rares cas, entièrement ordinaires).
Euphorie et empathie digne d'une dose de MDMA pour un ami qui, il y a quelques années, a appris son admission au sein d'un cursus de formation idéal pour lui, ce qui n'était pas gagné d'avance. La combinaison d'incertitude, d'expectative, puis de joie et de soulagement soudains peut semble-t-il exercer un effet inattendu sur l'état d'esprit d'une personne (pour des raisons probablement liées à la chimie cérébrale comme à d'autres mécanismes plus dérivés).
Le même genre d'aventure cérébrale m'arriva un jour au volant d'un camion de retour d'un chantier, au début de ma vie active, sans aucun signe précurseur ni élément déclencheur identifiable. Événement éphémère plutôt empreint de stimulation et d'euphorie qu'amour universel, peut-être dû à la sensation nouvelle qu'octroyait la liberté entrevue, à l'ouverture des possibilités que je commençais à concevoir à ce moment de ma vie...
Pour le LSD par contre, je ne saurais pas te donner d'exemple !
Pour répondre au sujet du topic, m'irrite affreusement le danger supposé de la prise de psychédéliques, censés simuler la folie voire la déclencher de façon permanente (chez l'individu lambda non prédisposé ET avec une forte probabilité), l'hypothèse surréaliste que leur effet serait provoqué par des effusions de sang intracérébrales, que leur prise fait perdre toute conscience de soi et systématiquement remiser l'instinct de conservation au rang de superstition dérisoire...
C'est probablement la catégorie de substances à laquelle s'attache le plus grand foisonnement d'idées préconçues.
Ah, et aussi la conviction que la désomorphine provoque des nécroses cutanées et musculaires (alors que ce sont les hydrocarbures, impuretés, phosphore, bactéries et produits divers utilisés dans le processus de synthèse qui en sont responsables). Ce qui rejoint le préjugé évoqué plus haut sur la forte toxicité intrinsèque des opiacés.
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Lady Eppendorf a écrit
Un truc qui s'est dit prés de mes oreilles et m'a filé l'envie d'arracher les langues fautives:
"Dans les salles de shoot, on donne aux drogués le matériel, même la drogue et en plus, le personnel qui y est employé, shootent le produit aux drogués qui n'y parviennent pas! C'est un scandale-gneu-mes-impots"
Vous n'avez jamais entendu/lu ce genre de merdes?
Y a aussi l'histoire des décalcomanies au lsd pour empoisonner les pauvres petits enfants.
j'ai entendue parler des décalcomanie, c'était une manie dans les années 80 de dire entres mome qu'un mec en vent à la sortie des écoles, c'est une confusion tres ignar sur le lsd qui se met sous la langue.
pour le reste je veux bien en arracher aussi!
j'ai entendue un truc du genre, bientôt on vas leurs fournire la drogue!
c'est "un peu" de la faute de "certain" "média" et de "certain" "homme au pouvoir", si on en est là!!! y'a des sales de shoot mais perssonne n'explique pourquoi comment, sauf 1 ou 2 emissions au debut quand c'est sortie!
c'est un peu comme les decenie de désinformation sur le cannabis!
Dernière modification par Cub3000 (09 novembre 2023 à 19:17)
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marvin rouge a écrit
Une autre légende urbaine ala vie dure
La drogue c'est mal ^^
Vous voyez le niveau de bêtise ??
:-)
(Pour cub, j'ai déjà touché et analyse une MDMA qui sortait positif aux opiacés (morph/héro), tous ce lot de MDMA rouge (année 2006-2007), était pareil
Je connais 2personnes qui, en ayant consommé, etaient positives aux opi au tel s pasalivaire ou sanguin. Et ce n'étais pas , de source sûre , des consommateurs d'opiace.
Donc là sur ce coup là, c'est l'exception qui contredit la rumeur
C'est pourtant tellement improbable, et pourtant c'était le cas, plusieurs analyses ont été faites, même résultats..
La droge c'est bien, gniark gniark
Yep je ne dis pas que c'est impossible en effet, c'est surtout que dans les 90's une légende urbaine a circulé notamment dans les milieux techno, disant que la majorité des taz étaient coupés à l'héro. L'argument massue était de dire que les petites tâches brunes qu'on pouvait voir sur les cachets (qui à l'époque étaient presque tous blancs) prouvaient la présence d'héroïne (je pense que c'étaient en réalité soit des impuretés, soit des cristaux de MDMA).
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psychodi a écrit
Propos entendu récemment : "les cigarettes, ils mettent des médicaments dedans pour qu'on reste accro" ...avec plusieurs personnes autour qui approuvent sans discuter
A mon avis la confusion vient du fait que dans la fumée de tabac (j'ai bien dis la FUMEE, autrement dit on rajoute rien au tabac c'est "integré" dedans) il y ait des molécules IMAO proches de l'harmine/harmaline, même si le fait qu'il y en ait des quantités significatives soit certainement pas très vrai mais bref il y en a, et du coup le mélange nicotine + IMAO est synergique et pourrait du coup augmenter l'appétence envers le tabac comparé à si le tabac ne dégageait pas ça comme fumée, mais je rappelle qu'on rajoute rien, c'est la fumée de tabac pur non modifié qui produit des IMAO.
Et vu qu'on connait pas trop les IMAO bah on associe ça aux antidépresseurs IMAO, et donc aux médicaments, j'imagine que cette histoire de "médocs rajoutés pour qu'on soit + accrocs" vient de là, pas mal de fois j'ai vu passer cette histoire de "le tabac indus contient des antidepresseurs pour augmenter l'appétance envers la clope, etc..."
(Et aussi du fait qu'on rajoute des additifs pour modifier le goût, et donc par conséquent l'appétence envers la clope, mais voilà c'est du goût quoi c'est pas des synergies d'effets psychoactifs, même si ça augmente effectivement l'appétence, mais ça l'augmente chez certains bien plus que chez d'autres, beaucoup se moquent de ces différences.
Dernière modification par L'Apoticaire (16 novembre 2023 à 18:44)
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L'Apoticaire a écrit
A mon avis la confusion vient du fait que dans la fumée de tabac (j'ai bien dis la FUMEE, autrement dit on rajoute rien au tabac c'est "integré" dedans) il y ait des molécules IMAO proches de l'harmine/harmaline, même si le fait qu'il y en ait des quantités significatives soit certainement pas très vrai…
Il y a en effet cette théorie des IMAO, défendue notamment par le neuro biologiste Jean-Pol Tassin. A lire sa tribune fort intéressante (https://www.slate.fr/tribune/69679/depe … otine?amp)
Cette théorie supplante une autre, à savoir que c’est l’ajout d’ammoniaque par les cigarettiers dans leurs clopes (Marlboro en premier dans les années 60, suivi ensuite par ses concurrents) qui favorise l’accrochage biologique de la nicotine dans le cerveau.
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L'Apoticaire a écrit
psychodi a écrit
Propos entendu récemment : "les cigarettes, ils mettent des médicaments dedans pour qu'on reste accro" ...avec plusieurs personnes autour qui approuvent sans discuter
A mon avis la confusion vient du fait que dans la fumée de tabac (j'ai bien dis la FUMEE, autrement dit on rajoute rien au tabac c'est "integré" dedans) il y ait des molécules IMAO proches de l'harmine/harmaline, même si le fait qu'il y en ait des quantités significatives soit certainement pas très vrai mais bref il y en a, et du coup le mélange nicotine + IMAO est synergique et pourrait du coup augmenter l'appétence envers le tabac comparé à si le tabac ne dégageait pas ça comme fumée, mais je rappelle qu'on rajoute rien, c'est la fumée de tabac pur non modifié qui produit des IMAO.
Et vu qu'on connait pas trop les IMAO bah on associe ça aux antidépresseurs IMAO, et donc aux médicaments, j'imagine que cette histoire de "médocs rajoutés pour qu'on soit + accrocs" vient de là, pas mal de fois j'ai vu passer cette histoire de "le tabac indus contient des antidepresseurs pour augmenter l'appétance envers la clope, etc..."
(Et aussi du fait qu'on rajoute des additifs pour modifier le goût, et donc par conséquent l'appétence envers la clope, mais voilà c'est du goût quoi c'est pas des synergies d'effets psychoactifs, même si ça augmente effectivement l'appétence, mais ça l'augmente chez certains bien plus que chez d'autres, beaucoup se moquent de ces différences.
Ola !
Pour ce qui est des cigarettes, ce n'est pas une légende que le plus grand producteur de tabac (philip Morris) qui possède Marboro et la moitié des marques de cigarettes (l'autre étant Camel)
Qui a réussi à prouver en 1994 lors d'un procès à leurs encontre que, la nicotine, est en fait...
Non addictive... viva la corruption
Pour en revenir au sujet, ils n'y ajoutent pas de IMAO, mais des sels de nicotine dans les additifs,
D'une part pour que l'effet soit plus immédiat et doc intense, suivi d'un craving plus important.
(Comme le crack cocaine en gros)
De ce fait, cela aussi augmente la teneur en nicotine dans une cigarette.
Et empêche légèrement les filtres à retenir la nicotine en les saturants de composés gras et apolaires (dissimuler parmis les milliers de composé identifiers)
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