[ Usage & détention ]

Les flics interpellent devant le distribox hopital delafontaine (93)

Bonjour.

Ce que je lis sur ce fil (si ce ne sont pas des rumeurs) est inacceptable et intolérable.
C'est criminel a la limite avec mise de la vie d’autrui en danger par l'intermédiaire d'un représentant de la lois.

C'est le genre de fait qu'ils faut traquer. Le testing si il le faut, mais ce n'est pas soutenable.
C'est dégueulasse pour celui qui se fait choper et dangereux pour celui qui n'ira pas changer son matériel.

Les pharmacies, j'ai du mal a y croire, mais ce serait un scandale et une faute déontologique et d'éthique.

Rico...

Dernière modification par Ricoson (23 avril 2013 à  19:42)

J'ai coupé le fil en deux pour que cela soit plus clair.
Je fais remonter à  la DGS et autre. C'est inadmissible !

Ajout AW : je venais d'en parler ici http://mobile.psychoactif.fr/forum/t732 … ml#p116257

Et ce n'est pas valable que pour le 93...

Dernière modification par Alain Will (24 avril 2013 à  14:53)

Une réalité cette distribox... interpellé la bas avec une barrette de shit. Quel boulet puis je être !!!

Merci Fil,

Plus d'ennui que de mal ! Et quel con, je relisais la veille les messages des forumers qui disaient à  juste titre de prendre la précaution minimale d'aller aux machines sans être chargé et c'est exactement ce que j'étais en train de faire, la machine d'abord le plan ensuite... manque de fion, j'avais oublié le bout de teuteu qui gisait au fond de ma poche arrière. Et puis la bas ils sont pas tendres, bref que de la merde !



maintenant je peux témoigner hyper précisément de comment ils procèdent..

ps : ils m'ont carrément contrôlé non pas aux abors mais carrément sur la machine. J'étais en train de récupérer un jeton je me retourne et je vois 3 têtes de civils qui me fixent depuis leur voiture grise banalisée.

Dernière modification par ziggy (07 juillet 2013 à  21:31)

Bien sûr.
Pour info je suis en contact avec le caarud qui bosse a proximité et dont ils ont besoin d'informations eux aussi (à  savoir - heure du contrôle- et description des agents -). Pour être précis, je peux l'être, évidemment. Le mieux étant peut être qu'on prenne contact sur la question ? en tout cas, je vais contacter le caarud de Montreuil qui bosse 3 jours par semaine en camion mobile.

En fait, c'est plutôt simple.

Les circonstances permettent d'établir qu'ils étaient "en veille active" avec la distribox comme hameçon. Je suis donc sorti de l'A86 et j'ai directement tourné vers l'hôpital.

Il était 17h30, faisait beau et une chaleur écrasante, environnement très calme.

J'arrive sur la machine - ça semble désert, pas un bruit - je racle mes poches pour trouver une pompe à  échanger, ramasse même un bouchon orange pour mieux insérer : et bang pas de jetons !! les boules...

Le temps de me dire quoi faire je détourne ma tête vers la gauche et là  - dans une voiture grise métallisée  à  deux mètres à  peine- 3 têtes qui me regardent fixement.

D'où sortent ils ? Je ne les ai même pas entendu s'approcher... il est évident qu'ils étaient en attente.

Le contrôle commence. Je n'ai pas mes papiers, merde. Outre l'habituel ton de "rigueur" ils sont vraiment certains que j'ai de l'hero, ils sont à  bloc.

Tout se déroule comme un contrôle bana l- jusqu'à  l'instant où ils trouvent mon bout de teush, là  c'est parti. Ils retourent le scooter, me farfouillent bien comme il faut et forcément comme j'ai rien, ils ne trouvent rien : ils ont l'air emmerdés... et même pensifs. C'est bizarre des flic qui pensent, on dirait qu'ils ont du mal, que ca pas vite la dedans... puis avec la chaleur, faut pas trop en demander... le chef de groupe qui pense et repense finit par s'interloquer et me refouille comme pour essayer un dernier coup, menaçant et marmonnant "je sais que t'en as", il s'énerve et puis siffle la récré. Il me regarde : "Ca va être à  poil, mon gars".

Direction le commissariat.

Menotté à  l'arrière et hop hop gros girophare, le mec conduit comme un malade mental, il monte sur les voies trams, prend les sens interdits, grillent tous les feux de toute la ville. Arrivant au poste, fouille à  corps à  poil - à  trois dans le box - séquence d'humiliation classique, accroupis toi et "tousse" "tousse"... rien... et là  déçus de ne pas récolter les 0.2 grammes de came dont ils rêvent, ils retournent chaque millimètre, chaque couture de mes vêtements... rien de rien... et là  ils avaient l'air encore bien emmerdés... bon heureusement, il avaient les bouts de shit - mais ça n'avait pas l'air d'être très intéressants.

Ils m'ont ensuite attaché à  l'entrée, sur le "fameux radiateur" du poste de stdenis (rendu célèbre par KoolShen dans "la fièvre" bref) à  me laissser en plan, à  attendre ma garde à  vue... je commençai à  suer sur ce banc... les minutes se sont éternisés...  début de manque... j'ai demandé ce qu'il se passait : "c'est chacun son tour, tu attends qu'on s'occupe de toi". "Je peux appeler quelqu'un? Tu verras quand l'inspecteur va s'occuper de toi"... le temps s'écoule doucement...

Finalement, sans rien me dire, le flic de l'accueil me détache et me dit de partir. J'échappe donc à  la paperasserie, à  la nuit dans le box et à  une éventuelle injonction thérapeutique.  Sans chercher à  comprendre, je me tire au plus vite car je suis pas bien, faut que je me dépêche, j'ai passé toute la fin de journée dans leur locaux et il va être tard les plans sont fermés. Je retourne à  la machine pour récupérer mon scooter, resté devant.

Sur la suite, je pense probable qu'ils aient maladroitement tenté de me piéger en me filaturant à  ce moment là ... je ne peux être sur de rien - parano ou coïncidence étrange - le fait est qu'en arrivant et attendant au plan (en cité à  quelques centaines de mètres plus loin) les petits qui guettent à  proximité ont repéré quelque chose et ont lancé un signal indiquant la présence de civils dans le périmètre... J'appelle mon gars qui me confirme "casse toi y a les chtars...".

J'ai filé... goutte aux fronts. Heureusement que ma méta m'attendait bien au chaud.

PS : je m'explique pas clairement pourquoi j'ai échappé à  l'audition et au reste. Il me semble clair qu'ils étaient persuadés que j'avais déjà  pécho l'héro d'où la fouille à  corps... ensuite soit je n'avais plus aucun intérêt pour eux soit au contraire, ils ont attendu que je commence à  être malade pour me suivre et me sauter pour de bon... et vu comment ça s'est passé au plan, j'opte pour le 2 version foireuse pour eux...

Dernière modification par ziggy (08 juillet 2013 à  19:36)

C'était quoi comme Police ? Les stups, la police nationale, la BAC ?

Par ailleurs, je tiens à  préciser que mon cas n'est pas unique - on avait commencé cette discussion - j'ai été témoin moi même il y a quelques semaines d'un contrôle d'un UD aux abords de la machine, et le CAARUD qui vient 3 fois par semaine sur place connait les autres personnes qui s'en sont plaintes... dans le milieu, je rencontre souvent des gens qui ne vont plus à  delafontaine car "trop serré" et il n'est pas rare d'entendre quelqu'un s'être fait pincer là  bas ; et quel con suis-je, en connaissant le bordel, d'être aller la bas en oubliant que j'avais mon teushi !

D'après ce que j'ai compris, ces "interpellations" à  l'ancienne auraient commencé à  partir du nouveau truc de dispositif sur zone prioritaire à  sécurité renforcée (ou un truc dans le genre..).

Cela a lieu souvent le week-end, dans des moments ou il y a assez peu de monde et que les rues adjacentes sont très calmes.

La police prend soin de ne jamais faire cela quand les associations sont présentes, ce qui prouve qu'ils sont conscients du caractère abusé de cette démarche.

Maintenant, une fois qu'ils saisissent un produit illicite, qui est le plus en tort : l'usager qui passe ainsi sous le coup de la loi ou l'inspecteur qui contrôle sur un point qu'ils qualifieront de sensbiles ?

En tout cas, c'est comme ça qu'ils chopent des gens quand ils ont rien d'autre à  foutre...

Oui dans mon malheur j'ai eu la chance de ne perdre qu'un après midi et d'avoir pu sortir sans me faire ressauter derrière... à  moins qu'ils aient trouvé une proie plus intéressante entre temps et qu'après 2h30 de radiateur, c'était soit lancer la procédure soit l'abandonner... Mais ou est passé mon hakik :)))) ?

Ca m'est arrivé en 2012 de me faire chier par 3 keufs  au distribox au coin de Delafontaine a ST denis,ils etaient super agressifs,nous ont dit qu'ils allaient nous défoncer la gueule,et ce genre de conneries.
ON était 3,tous chargés mais ils étaient tellement cons que ils ont rien trouvé sur personne,
Ca a 1 petit cerveau les poulets.
Lus a tous,
      NOIBé

Hi Psychoheads
Turbulent,
Ils parlent (NoiBé et Ziggy) des connards de flics de merde de Saint Denis...ils ne généralisent pas.
J'ai eu aussi affaire à  ces connards en sortant de la cité Allendé il y a maintenant quelques années , j'étais beuré et cassé (+ avec du matos planqué sous ma langue)mais j'assurais ( vois savez ce que c'est les Bros...l'habitude) et j'ai eu le pot de réussir à  les embrouiller...mais bon ça marche pas à  tous les coups hein ?
Bonne soirée Psychoheads
AWAY
"je n'mets pas d'eau dans mon vin mais du Sprite dans ma codéine ".
Dr Knut

DC

Quand on entend un chef de police du 93 (commissaire?) dire que le problème de la drogue, c'est de la faute des tox, parceque c'est évident "si il n'y a plus de demande il n'y aura plus l'offre".
Ben du coup je comprend mieux ce que je lis ici...

Il y aurait un jolis testing a faire sur ce distribox, avec une caméra bien placé et un micro de James bond.

Inadmissible!! C'est comme si les flics faisaient une descente dans un CAARUD...Trop facile! Et surtout anti RDR! ça n'est pas écrit texto dans la loi mais normalement un accord de principe est passé : la police ne doit pas contrôler dans ces zones, ni à  la sortie des CAARUD/CSAPA...Cet accord devrait être respecté partout en France!
Encore mieux je me suis fait contrôler en venant de remplir un de ces totems!! j'ai eu un mal fou à  leur expliquer que je bossais pour une asso, l'intérêt d'un tel dispositif...No comment:thinking:

Niglo