Bonjour,
Majoritairement un observateur silencieux de ce forum, je me permets un petit message afin d'obtenir des retours d’expériences et conseils sur ma situation. Si des cas similaires existe.
Pour le contexte, j'ai 31 ans, je consomme massivement depuis 4 ans de la
3-MMC, que j'ai toujours utilisée dans un but fonctionnel (ranger chez moi, assurer mes obligations, terminer mes tâches... des choses qui ont toujours été source de problèmes très envahissants chez moi , comme un combat ans fins)...
Pendant deux ans ça a plutôt bien fonctionné, puis on suivit deux années hors de contrôle, des consommations délirantes, croissantes, ingérable. (du genre des commandes de 25 grammes qui pouvaient y passer en 7-10 jours, incapable de m’arrêter tant qu'il reste quelque chose.) Je n'ai jamais eu de symptôme physique de manque uniquement un très fort manque psychologique.
Désireux de m'en sortir, Je me suis mis à consulter un addictologue qui a rapidement suspecté une "automédication" liée à un TDA , diagnostic ensuite confirmé par un psychiatre vers qui j'ai été redirigé. Ça a été une petite révélation pour moi, et ça apporte des réponses aux galères de toute une vie.
J'en suis aujourd'hui à 40 jours sans conso de
3MMC, et on m'a prescrit de la
ritaline pour le TDA. (actuellement 40mg LP + 20 mg LP)
Les premières prise on eu un effet "wahou!!" rangement, administratif, organisation, tout devient simple, efficace, et sans m’épuiser et me dissiper. j'ai presque cru entrevoir la fin de la
descente aux enfers ^^
Pour laisser ensuite place à plusieurs inquiétudes. Un effet clairement en baisse une gélule de 40mg en LP + 20 mg me laisse 1-2h d'effet positifs sans trop de difficulté, suite a quoi intervient un truc que je n'ai jamais connu.
Un
craving intense, physique et psychologique, quasi ingérable de
3-MMC. Une envie impérieuse, mais vraiment physique.
J'ai un peu l'impression que c'est tout mon corps qui réclame, et ça peut durer des heures. Seul moyen, le calmer a coup d'
alcool ou d'anxiolytiques. Sans la
ritaline, je ne connais pas cet aspect physique de manque de
3MMC.
Je ne trouve rien sur cette possibilité, d'un
craving croisé ou la
ritaline appellerait la consommation d'un autre produit. (c'est meme le sens contraire d'après mon psy)
Je considère aujourd'hui que sur le fond, la
ritaline par sont un mode d'action et la molécule qui m'aurait sauvé....avant. Mais aussi un peu que désormais c'est aussi ma dernière chance.
E fais donc appel a vos expériences.connaissez-vous des cas similaires? Et comment envisager de le gérer?
On parle souvent de tolérance croisée... Mais le
craving croisé, je ne trouve pas grand chose là-dessus. Si cela existe...?
Existe-t-il un espoir de pouvoir dompter ça, et retrouver les effets positifs de la
ritaline sans souffrir des heures durant d'un
craving d'une autre molécule?
En vous remerciant par avance, de tous les expériences et conseils que vous pourrez m'apporter.
Dernière modification par border_line (31 janvier 2024 à 15:37)