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- zzzrio
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- Inscrit le 09 May 2024
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salut à tous, j'écris ici car c'est le seul endroit ou je peux parler. c(est ma première fois
j'ai 28 ans, j'ai un taf, une copine, des amis, une vie plutot normale en soit... je consomme la c par le pif depuis longtemps mais en soirée, pas quotidiennement car j'en veux dès que je bois une bière (ceux qui savent savent)
j'ai conscience de tout ça, je suis raisonné, réfléchi, mais là une saloperie me bouffe de plus en plus chaque jour, et je sais pas quoi faire :
j'ai gouté au crack ya un an un couple de potes m'a fait essayer, j'ai toujours refusé je jugeais mes potes qui avaient testé etc... j'ai fini par dire oui (quelle erreur putain)
résultat, je consomme quotidiennement depuis 3/4mois, j'abuse completement je sens que je pars en vrille... j'ai pourtant envie de me faire suivre (addictologue, hypnotiseur), mais pour le moment je fais rien (procrastinateur depuis l'adolescence)
la coke me ronge, et le crack me détruit de l'intérieur... j'ai pourtant consommé plein de drogues et meme actuellement (toujours en soirée : taz, keta, speed, tucibi)
j'ai réussi à arreter le thc alors que je fumais depuis mes 14 ans (pas gros consommateur), mais j'ai limpression que c'est à cause de ça (remplacer une drogue par une autre), un avis sur ça?
je suis irritable, je suis relativement impulsif depuis toujours mais rien de grave, mais là tout m'insupporte, et particulièrement ma chérie, que j'aime plus que tout, je suis facilement agacé par elle... très compliqué à gérer vu que je cache tout
personne n'est au courant, ni ma copine, ni personne
je ne peux et veux pas en parler, car si ca se sait je n'ai plus rien
j'ai vraiment besoin d'avis extérieurs, ça commence vraiment à prendre dessus sur ma vie quotidienne ... je fais des sessions de +24h au moins 2fois/semaine (comme maintenant par exemple)... ça m'est déjà arrivé de pas dormir pendant 3 jours et de voir des gens et arriver bien bien à faire comme si de rien était, c'est terrible quand j'y pense.
que faire ? merci à vous
j'ai 28 ans, j'ai un taf, une copine, des amis, une vie plutot normale en soit... je consomme la c par le pif depuis longtemps mais en soirée, pas quotidiennement car j'en veux dès que je bois une bière (ceux qui savent savent)
j'ai conscience de tout ça, je suis raisonné, réfléchi, mais là une saloperie me bouffe de plus en plus chaque jour, et je sais pas quoi faire :
j'ai gouté au crack ya un an un couple de potes m'a fait essayer, j'ai toujours refusé je jugeais mes potes qui avaient testé etc... j'ai fini par dire oui (quelle erreur putain)
résultat, je consomme quotidiennement depuis 3/4mois, j'abuse completement je sens que je pars en vrille... j'ai pourtant envie de me faire suivre (addictologue, hypnotiseur), mais pour le moment je fais rien (procrastinateur depuis l'adolescence)
la coke me ronge, et le crack me détruit de l'intérieur... j'ai pourtant consommé plein de drogues et meme actuellement (toujours en soirée : taz, keta, speed, tucibi)
j'ai réussi à arreter le thc alors que je fumais depuis mes 14 ans (pas gros consommateur), mais j'ai limpression que c'est à cause de ça (remplacer une drogue par une autre), un avis sur ça?
je suis irritable, je suis relativement impulsif depuis toujours mais rien de grave, mais là tout m'insupporte, et particulièrement ma chérie, que j'aime plus que tout, je suis facilement agacé par elle... très compliqué à gérer vu que je cache tout
personne n'est au courant, ni ma copine, ni personne
je ne peux et veux pas en parler, car si ca se sait je n'ai plus rien
j'ai vraiment besoin d'avis extérieurs, ça commence vraiment à prendre dessus sur ma vie quotidienne ... je fais des sessions de +24h au moins 2fois/semaine (comme maintenant par exemple)... ça m'est déjà arrivé de pas dormir pendant 3 jours et de voir des gens et arriver bien bien à faire comme si de rien était, c'est terrible quand j'y pense.
que faire ? merci à vous
Dernière modification par zzzrio (09 mai 2024 à 06:14)
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- marnowi
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Hello zzzrio,
J'avais envie de répondre à ton message.
Déjà, toute mon empathie pour ce que tu vis. J'espère que tu as pu te poser un peu depuis ton message.
Ta consommation a effectivement l'air d'être envahissante dans ton quotidien, et assumer une double-vie, c'est beaucoup de pression.
Tu dis que ta conso te bouffe et c'est sûrement vrai, mais il me semble que le poids du secret doit vachement te bouffer aussi, non? Les mensonges, les esquives, la trouille de se faire griller, et derrière de tout perdre.
Tu dis que tu as une copine, des amis et un taf. Personne ne consomme dans ces 3 sphères?
Tu vis avec ta copine? Je t'avoue que j'ai du mal à imaginer comment on peut cacher des sessions de 24h de base 2 fois par semaine à la personne avec qui on vit?! Aucun jugement de ma part hein, juste un tas de questions "logistiques"! ;-)
Dans ton récit tu disais juger assez sévèrement "ceux qui testaient le crack" avant de tester toi-même. Pourquoi? Est-ce que c'est cette peur du jugement qui t'empêche d'en parler à tes proches? Qu'est-ce qui te fait penser que leur jugement serait aussi sévère que le tien?
C'est toute une partie de toi que tu caches, est-ce qu'il n'y a pas un proche qui pourrait écouter et accueillir?
En tous cas, tu sembles en avoir assez de toutes ces consos, et généralement c'est une condition nécessaire pour amorcer un changement.
Peut-être que ça pourrait être intéressant de faire un bilan à 2 colonnes, avec dans une tout le positif que tes consos t'ont amené, les besoins auxquels elles ont répondu (et auxquels elles continuent peut-être de répondre), et dans l'autre les désagréments, les problèmes et tout ce dont tu ne veux plus?
Est-ce que tu as déjà essayé de faire des pauses, et qu'est-ce que ça a donné?
Tu parles d'impulsivité et de procrastination. Est-ce que ça impacte ta vie quotidienne? Et est-ce qu'à un moment certaines consos t'ont donné l'impression de "soulager" ces 2 aspects de ton fonctionnement?
Je ne sais pas où tu habites, mais je crois que si j'étais toi (ce qui n'est pas le cas donc ça n'engage que moi bien sûr), je commencerais par appeler le CSAPA le plus proche de chez moi pour prendre un rendez-vous (2 petites tâches seulement: appeler et aller au rendez-vous!) et faire un point sur mes consos et ma situation. Tous les CSAPA ne se valent pas et peut-être que le 1er ne sera pas le bon, mais globalement, ça reste un des seuls endroits où tu peux rencontrer une équipe pluri-disciplinaire selon tes besoins (addicto, infirmier, travailleur social, psy....) et faire le point sur tes consos et addictions.
Courage, tu te sens sûrement seul au monde en ce moment, tu es dans le dur, mais en vrai on est plein à devoir composer avec nos addictions. Et je pense que tu trouveras des gens ici avec qui échanger dès que tu en ressens le besoin.
A bientôt!
Marine
J'avais envie de répondre à ton message.
Déjà, toute mon empathie pour ce que tu vis. J'espère que tu as pu te poser un peu depuis ton message.
Ta consommation a effectivement l'air d'être envahissante dans ton quotidien, et assumer une double-vie, c'est beaucoup de pression.
Tu dis que ta conso te bouffe et c'est sûrement vrai, mais il me semble que le poids du secret doit vachement te bouffer aussi, non? Les mensonges, les esquives, la trouille de se faire griller, et derrière de tout perdre.
Tu dis que tu as une copine, des amis et un taf. Personne ne consomme dans ces 3 sphères?
Tu vis avec ta copine? Je t'avoue que j'ai du mal à imaginer comment on peut cacher des sessions de 24h de base 2 fois par semaine à la personne avec qui on vit?! Aucun jugement de ma part hein, juste un tas de questions "logistiques"! ;-)
Dans ton récit tu disais juger assez sévèrement "ceux qui testaient le crack" avant de tester toi-même. Pourquoi? Est-ce que c'est cette peur du jugement qui t'empêche d'en parler à tes proches? Qu'est-ce qui te fait penser que leur jugement serait aussi sévère que le tien?
C'est toute une partie de toi que tu caches, est-ce qu'il n'y a pas un proche qui pourrait écouter et accueillir?
En tous cas, tu sembles en avoir assez de toutes ces consos, et généralement c'est une condition nécessaire pour amorcer un changement.
Peut-être que ça pourrait être intéressant de faire un bilan à 2 colonnes, avec dans une tout le positif que tes consos t'ont amené, les besoins auxquels elles ont répondu (et auxquels elles continuent peut-être de répondre), et dans l'autre les désagréments, les problèmes et tout ce dont tu ne veux plus?
Est-ce que tu as déjà essayé de faire des pauses, et qu'est-ce que ça a donné?
Tu parles d'impulsivité et de procrastination. Est-ce que ça impacte ta vie quotidienne? Et est-ce qu'à un moment certaines consos t'ont donné l'impression de "soulager" ces 2 aspects de ton fonctionnement?
Je ne sais pas où tu habites, mais je crois que si j'étais toi (ce qui n'est pas le cas donc ça n'engage que moi bien sûr), je commencerais par appeler le CSAPA le plus proche de chez moi pour prendre un rendez-vous (2 petites tâches seulement: appeler et aller au rendez-vous!) et faire un point sur mes consos et ma situation. Tous les CSAPA ne se valent pas et peut-être que le 1er ne sera pas le bon, mais globalement, ça reste un des seuls endroits où tu peux rencontrer une équipe pluri-disciplinaire selon tes besoins (addicto, infirmier, travailleur social, psy....) et faire le point sur tes consos et addictions.
Courage, tu te sens sûrement seul au monde en ce moment, tu es dans le dur, mais en vrai on est plein à devoir composer avec nos addictions. Et je pense que tu trouveras des gens ici avec qui échanger dès que tu en ressens le besoin.
A bientôt!
Marine
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- zzzrio
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Hello, déjà merci de ta réponse, ca fait chaud au coeur, et c'est rassurant de se sentir compris !
pour répondre à tes questions : tout mon entourage consomme, je vis dans une région proche de l'espagne ou la drogue est partout, vraiment partout
c'est plus facile chez moi de trouver de la pelic que de la beuh pour tout te dire.
tous mes potes tapent, ma chérie (le weekend), j'ai un entourage assez nocif par rapport à tout ça (coke kéta exta) sans parler de ma douce
Non on vit pas ensemble, mais on passe beaucoup de temps ensemble, elle a besoin de beaucoup d'attention etc mais cest pas le sujet
Pour le jugement, auparavant je m'étais juré de jamais y toucher (ne jamais dire jamais), à mes 20/25 ans plein de potes ont essayé mais sans +, je diabolisais ce truc ce qui est normal plus ou moins
évidemment que j'ai peur du jugement de mes proches, c'est double tranchant, soit ils m'aident, soit ils m'abandonnent. mais dans tous les cas c'est la merde
j'ai un proche à qui j'ai tout dit, mais il m'a trahi il en a parlé mais c'est pas sorti au grand jour donc. Je pensais pouvoir faire confiance mais non
Pour l'impulsivité j'ai pas cette sensation non ou alors je m'en rends pas compte
Et oui je compte aller voir la caarud assez vite, mais j'ai limpression que si on me pousse pas au cul j'irai jamais...
Je me sens oui seul au monde, pris au piège, dans un engrenage horrible, je sais que je dois arreter, mais bon, quand je suis seul je n'y pense plus..
pour répondre à tes questions : tout mon entourage consomme, je vis dans une région proche de l'espagne ou la drogue est partout, vraiment partout
c'est plus facile chez moi de trouver de la pelic que de la beuh pour tout te dire.
tous mes potes tapent, ma chérie (le weekend), j'ai un entourage assez nocif par rapport à tout ça (coke kéta exta) sans parler de ma douce
Non on vit pas ensemble, mais on passe beaucoup de temps ensemble, elle a besoin de beaucoup d'attention etc mais cest pas le sujet
Pour le jugement, auparavant je m'étais juré de jamais y toucher (ne jamais dire jamais), à mes 20/25 ans plein de potes ont essayé mais sans +, je diabolisais ce truc ce qui est normal plus ou moins
évidemment que j'ai peur du jugement de mes proches, c'est double tranchant, soit ils m'aident, soit ils m'abandonnent. mais dans tous les cas c'est la merde
j'ai un proche à qui j'ai tout dit, mais il m'a trahi il en a parlé mais c'est pas sorti au grand jour donc. Je pensais pouvoir faire confiance mais non
Pour l'impulsivité j'ai pas cette sensation non ou alors je m'en rends pas compte
Et oui je compte aller voir la caarud assez vite, mais j'ai limpression que si on me pousse pas au cul j'irai jamais...
Je me sens oui seul au monde, pris au piège, dans un engrenage horrible, je sais que je dois arreter, mais bon, quand je suis seul je n'y pense plus..
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Bonjour un CSAPA (Centre de soins) et pas un CAARUD (Centre d'accueil).
Tu peux aller voir un CSAPA juste pour discuter et voir ce qu'ils te proposent.
Amicalement
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S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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Ah le pays Basque, une vraie galère. Mais la coke là-bas c'est de la balle.
"Petit, Cucul la praline me piquait ma chocolatine à la récré"
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UPDATE :
j'ai enfin commencé mes démarches pour arrêter la c
rdv pris avec un hypnothérapeute!
puis rdv a la csapa de mon secteur!
le mois prochain car je ne veux pas entamer ça en plein milieu de mois, cest surement psychologique
le mental est présent, mais l'aide est importante! je vous tiendrai au jus
j'ai enfin commencé mes démarches pour arrêter la c
rdv pris avec un hypnothérapeute!
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Hello à tous, petite avancée de mon premier post : Je cache mon addiction
J'ai fait le pas, j'ai parlé à un ami de tout ça, j'ai quand même un peu minimisé le problème mais j'ai parlé
J'ai également prévu des thérapies pour arrêter la c, j'en ai l'envie (le mental aussi j'espère), début mois prochain. J'ai envie d'y croire, l'avenir le dira
J'ai fait le pas, j'ai parlé à un ami de tout ça, j'ai quand même un peu minimisé le problème mais j'ai parlé
J'ai également prévu des thérapies pour arrêter la c, j'en ai l'envie (le mental aussi j'espère), début mois prochain. J'ai envie d'y croire, l'avenir le dira
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- Mynight
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Je suis tombée sur ton topic en passant et il m'a beaucoup touchée.
J'ai vraiment ressenti la peur, ton sentiment de perte de contrôle, cette sensation d'être enfermé dans une spirale infernale, sans pouvoir trouver la moindre issue, je l'ai connue.
Pas avec la C, mais un opiacé également.
J'ai enfin appris l'existence des CSAPA en début d'année (aucun médecin ni psychiatre au courant de mon problème n'a jugé utile de m'en parler, ni de m'orienter, bref...
)
Je ne vais pas polluer en rentrant dans les détails de mon histoire, mais en gros, j'ai terminé récemment l'induction de mon tso, après un premier rdv au CSAPA proche de chez moi le 14 Mars (je me souviendrai toujours de cette date), j'ai été mise sous Méthadone, puis le dosage a été adapté progressivement, avec une visite par semaine au CSAPA
Actuellement, mon médecin peut me la prescrire, et je peux aller la retirer en pharmacie.
Ces trois mois d'induction ont suscités de très gros changements pour moi, un sentiment d'être sortie de l'enfer.
Même si évidemment il me reste des choses à régler (c'est pour cela que je suis en thérapie avec un psychiatre), même si ce n'est pas magique, c'est quand même une aide énorme. Un changement immense.
Justement comme si j'avais trouvé l'interrupteur qui arrête la spirale infernale et vicieuse dont je te parlais plus haut.
Comme si j'avais trouvé, enfin, une porte de sortie.
Je me sens réellement mieux et je parviens même à esquisser des projets, entamer des démarches, choses que je ne parvenais pas du tout à faire avant.
Alors un pas après l'autre évidemment à chaque jour sa peine je voudrais parvenir à aller plus vite dans tout ce que j'ai envie/prévu de faire, mais je suis obligée de ne pas aller trop vite. Je me connais.
Et tu as donc updaté en montrant cette détermination pour entrer en lutte contre ton addiction, ta volonté, et tu as mis visiblement des choses en place.
Où en es-tu, presque 1 mois jour pour jour depuis ton dernier message?
Je croise fort les doigts pour que tu aies pu commencer quelque-chose, que tu aies trouvé de l'aide.
Et je t'envoie tout mon courage dans cette entreprise qui ne pourra t'apporter que du positif.
Myna
J'ai vraiment ressenti la peur, ton sentiment de perte de contrôle, cette sensation d'être enfermé dans une spirale infernale, sans pouvoir trouver la moindre issue, je l'ai connue.
Pas avec la C, mais un opiacé également.
J'ai enfin appris l'existence des CSAPA en début d'année (aucun médecin ni psychiatre au courant de mon problème n'a jugé utile de m'en parler, ni de m'orienter, bref...
)Je ne vais pas polluer en rentrant dans les détails de mon histoire, mais en gros, j'ai terminé récemment l'induction de mon tso, après un premier rdv au CSAPA proche de chez moi le 14 Mars (je me souviendrai toujours de cette date), j'ai été mise sous Méthadone, puis le dosage a été adapté progressivement, avec une visite par semaine au CSAPA
Actuellement, mon médecin peut me la prescrire, et je peux aller la retirer en pharmacie.
Ces trois mois d'induction ont suscités de très gros changements pour moi, un sentiment d'être sortie de l'enfer.
Même si évidemment il me reste des choses à régler (c'est pour cela que je suis en thérapie avec un psychiatre), même si ce n'est pas magique, c'est quand même une aide énorme. Un changement immense.
Justement comme si j'avais trouvé l'interrupteur qui arrête la spirale infernale et vicieuse dont je te parlais plus haut.
Comme si j'avais trouvé, enfin, une porte de sortie.
Je me sens réellement mieux et je parviens même à esquisser des projets, entamer des démarches, choses que je ne parvenais pas du tout à faire avant.
Alors un pas après l'autre évidemment à chaque jour sa peine je voudrais parvenir à aller plus vite dans tout ce que j'ai envie/prévu de faire, mais je suis obligée de ne pas aller trop vite. Je me connais.
Et tu as donc updaté en montrant cette détermination pour entrer en lutte contre ton addiction, ta volonté, et tu as mis visiblement des choses en place.
Où en es-tu, presque 1 mois jour pour jour depuis ton dernier message?
Je croise fort les doigts pour que tu aies pu commencer quelque-chose, que tu aies trouvé de l'aide.
Et je t'envoie tout mon courage dans cette entreprise qui ne pourra t'apporter que du positif.
Myna
°•✨️If you can't handle me at my worst, then U sure as hell don't deserve me at my best.✨️•°
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