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Dernière modification par Dragonsec88 (06 juin 2024 à 14:50)
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Strunk a écrit
Il est IMPOSSIBLE pour moi d'imaginer une vie sans alcool.
c'est toujours compliquer de consommer tel ou tel produit et du jour au lendemain lui tourner le dos, j'étais un peu pareil avec le cannabis mais j'ai quand même du arrêter après quelques années de réflexion et un mauvais délire avec choc post traumatique et sevrage a sec compliquer
parfois il faux un déclic
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Dernière modification par Sziget (24 juillet 2024 à 20:26)
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Dragonsec88 a écrit
Ainsi pour toi et aux yeux de tes proches tu avance et tu ne fais pas « n’importe quoi » tout en continuant a avoir cette consommation récréative, qui de plus réduirais lentement mais surement se qui te ferais du bien a toi aussi. Le but n’est pas forcément d’arreter totalement mais ne serait-ce que en arriver a boire les week end mais pas en semaine d’ici 6 mois ou plus ?
Tout à fait, c'est très difficile de me raisonner puisqu'une fois que je commence à boire je n'arrive plus à mettre un stop. Ca enclenche toujours une répétition sur plusieurs jours où chaque fois une nouvelle excuse est trouvée pour remettre l'abstinence au lendemain. Maintenant, j'essaye d'étendre les intervalles entre 2 consommations et quand j'arrive à passer les 2 premiers jours, j'ai beaucoup plus de force pour garder ce self contrôle. En revanche dès que je rebois ne serais ce qu'un demi de bière, c'est la dégringolade à nouveau.
cependant a écrit
Pour certaines personnes, des traitements tels que le baclofene semblent être des solutions encourageantes pour retrouver une conso sans perte de contrôle, t'en as déjà parlé à un médecin ?
Je n'ai pas demandé de traitement particulier à mon médecin, il ne m'en a d'ailleurs pas proposé non plus.
Pour l'instant (et je sais que c'est stupide) ma crainte est de passer pour un pleurnichard à retourner le voir pour un nouveau sénario addictif. On avait pas mal travaillé avec mon TSO pour me sortir de ma rechute d'hero et même s'il m'a questionné sur ma consommation d'alcool au début, on a vite foutu ça sous le tapis et ça n'est jamais ressorti. Maintenant je ne suis pas bête, je sais qu'il est là pour m'aider mais ça me tracasse... Ceci dit je note le nom de Baclofène, il faut vraiment que je fasses des recherches dessus. Merci d'avoir planté cette graine dans ma tête, peut être germera t elle à un moment stratégique pour moi!
Sziget a écrit
[......] et une fois que tu es catalogué alcoolo c'est vraiment chaud et c'est pour la vie, tu te prendras des regards, des soupçons et des réflexions en permanence, car ça arrange bien les gens d'avoir un bouc émissaire sur qui fixer les regards, alors qu'ils se la collent eux-mêmes plus que de raison mais plus discrètement, parole de vieux briscard!
Merci Sziget pour ton retour. Je me permets de rebondir sur ce passage puisqu'effectivement je connais des gens dans mon entourage qui se permettent de critiquer (toujours dans le dos de la personne) une amie à eux qu'ils jugent d'alcoolique, sauf que ce sont les premiers à aller chez elle 3/4jours par semaine a s'enquiller du vin jusqu'à 2h du matin.
J'ai l'impression qu'il y a une forme d'hypocrisie. Certes l'alcoolique a toujours été mal vu en société, mais ça me fait mal de penser qu'on puisse potentiellement dire la même chose de moi quand je ne suis pas là. J'aimerai autant qu'on me le dise en face. Un proche qui te prend à perti pour te dire que tu as un problème c'est pas facile à encaisser mais ça a le mérite de pouvoir faire bouger les choses, peut être...
En tout cas pour revenir sur ces 2 mois sans réponses de ma part :
Le fait de ne plus travailler pour le moment me fait cogiter un max. Une petite voix dans ma tête me dis "arrête complètement". Je sais que je peux tenir sans une goutte si je ne bois rien sur plusieurs jours. Ca enclenche une sorte de dynamique où je me sens mieux et j'arrive a ne plus tourner en rond chez moi a me dire "bon allez, je descend acheter une bouteille ou pas? Et si je le fais, demain j'en prend pas par contre, mais en même temps j'peux essayer de la boir sur 2 jours? nan, tu sais que tu vas la boire là, c'est pas raisonnable... Mais bon, une dernière, après on arrête..." Le problème étant qu'il est bien trop facile de transgresser aux règles et que pour le moment je ne me vois pas dire à mes proches "je ne bois plus du tout, c'est terminé".
Pour 2 raisons, déjà pour éviter toutes les questions mal placées, et ensuite parce que ça me mettrait une pression de dingo.
Je suis assez content puisque j'ai passé 2 entretiens d'embauche pour retrouver un taff après mon licenciement économique, et j'ai réussi à y aller sans avoir bu un petit verre pour me donner du courage. C'est bête mais j'ai trouvé ça bien et je suis content de moi.
Après, j'arrive plus vraiment a prendre du fun avec la boisson, et les dernières fois où j'ai bu ça m'a donné de la fievre, un mal de crane épouventable, des frissons. Du coup... Fianlement, je l'ai ma réponse.
Petite question ceci dit, y a t il d'autres outils médicaux pour ralentir?
Enfin, pour conclure, puisqu'aucun psychiatre ni médecin ne m'a proposé de traitement, je m'engage à au moins poser la question quand j'en aurais le courage. Je pensais sincèrement que soit il n'y avait rien à faire, soit l'initiative viendrait d'eux.
Voilà, connaitre 2/3 noms de medicaments ça pourrait m'aider à engager la conversation
Merci à tous encore une fois!
Dernière modification par Strunk (19 septembre 2024 à 18:12)
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