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Dernière modification par Gaeshea (19 septembre 2024 à 11:49)
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Dernière modification par Naraval (21 septembre 2024 à 10:28)
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Gaeshea a écrit
Et pour les pré-requis du DU ça dépend des facs et des places disponibles mais officiellement il n'y a pas de diplôme préalable requis. Tant que tu payes ta formation ils s'en fichent car l'addicto n'est pas une spécialité de médecine mais une compétence. Donc sur le papier n'importe qui peut passer un DU addicto et le valider les doigts dans le pif, il suffit juste de poser la moula et de participer aux cours/faire tes devoirs.
Je me suis déjà renseignée pour savoir si avec mon profil je pouvais rentrer en formation pour le D.U addictologie.
J'ai une licence en psychologie. Il me faut le titre de psychologue pour y accéder donc valider un Master en psychopathologie clinique. Mais, si je pouvais éviter de me remettre dans ce cursus où les places sont très vites prisées, j'aimerais tout autant. (Ou bien je pars dans un autre master en psychologie? Mais lequel? )
Alors j'ai pensé à éducateur spécialisé (il faut que je me renseigne sur la formation). Il y aussi infirmière, assistante sociale mais pas vraiment intéressée.
J'ai demandé aussi pour patient expert. Apparemment c'est possible à condition de faire partie d'une association.
D'ailleurs, pourquoi pas ?
Après tout, quoi de mieux d'être aidé par une personne qui sait de quoi il parle? que ce soit via son vécu de dependant et via sa volonté de se cultiver dans ce domaine en faisant un D.U en addictologie.
Lydou a écrit
Par exemple, un préparateur en pharmacie peut-il y prétendre?
Bonne question ...
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Naraval a écrit
Salut,
Je ne suis pas tout à fait du même avis que Gaeshea.
Je suis schizo-toxico assumé et reconnu par mes collègues et usagers car je suis travailleur pair salarié en psychiatrie et en addictologie.
Je suis à l'interface entre ces deux monde en traducteur et vulgarisateur.
Comment les collègues arrivent-ils à déconstruire leurs pratiques et représentations sur les prod si personne ne leur explique d'égal à égal que je peux fumer le bédo avec les usagers (en dehors du temps de travail) sans que cela soit n'importnawak. Le monde du médico-social ets hypocrite acr nombreux sont les pros qui consomment de la coke, du chichon de la bière mais devant l'usager il font semblant de ne pas être concernés.
Mon boulot est de décloisonner car comment peux-t-on tcharer de beuh si je n'avoue pas que je me fait des oinj de temps en temps.
Au plaisir d'en discuter
Merci pour ton témoignage.
De mon côté je bosse en addicto en post cure, je suis consommateur occasionnel et plutôt adepte de "psychonautisme". Je ne pense pas que le soin que j'apporterai serait meilleur si je parlais de mes consos plutôt que de ne pas les divulguer. Après je comprends l'intérêt du travail avec des pairs. Mais en l'état actuel des choses je suis assez mitigé sur leur place en structure. Seulement certains arrivaient à lier leur expérience avec un regard plus collégial. Sur les recommandations, le fonctionnement chimique du cerveau, etc.
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