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Dernière modification par prescripteur (01 février 2025 à 09:41)
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Hc69x a écrit
jai pas d'idée suicidaire a part ce soucis psycho, jai les deux pieds sur terre
Tu peux aussi t’autoriser de planer, de t'évader, et de n'en ressentir aucune honte. Si la C n'est plus un prod qu'il te faut, trouve une molécule qui pourra te permettre l'apaisement. Hé quoi ? Nous avons le droit d'expérimenter, et nous nous en sortirons vivants de toutes façons. "L'évasion n'est pas un crime", c'est mon leitmotiv depuis deux ans. Le plus dur reste toujours de se savoir absolument libre mais de ne jamais savoir quoi faire de cette liberté.
Le CSAPA est en mesure de t'aider, c'est la seule chose dont je suis sûr. Mais ne joue pas à la fable de la grenouille et du scorpion avec l'équipe soignante, dis leur clairement et sans retenue le cauchemar que tu vis... ne dissimule pas tes intentions, et sois certain que ce ne sont pas tes intentions qui te conditionnent. Avec cette p**** d’incertitude au cœur, le plus dur ça reste et restera tjrs de faire le premier pas...
Hold-on dude...
(ça ce sont les (très/trop) vieilles instru et ziques que j'écoutais en boucle pendant le décrochage sec à la métha... j'aimerais qu'elle puisse te donner du baume au cœur, mais je sais que ça ne marche pas comme cela...)
Dernière modification par Nils1984 (01 février 2025 à 16:25)
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Dernière modification par Hc69x (01 février 2025 à 15:42)
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Hc69x a écrit
jai besoin d'aide mon cerveau nest plus câblé correctement
Re... je vais sans doute m'éparpiller, mais cette phrase me fait tiquer, me fait tilter, impossible pour moi de l'ignorer tant elle me parle...
C'est peut-être le contraire en fait, tu es surement comme beaucoup d'entre-nous "sur-câblé" (tu me diras, mieux vaut ça que l'inverse). Et le fait d'être en permanence "sur-câblé" empêche de nous déconnecter, de tenter une déconnexion de ce réel parfois/souvent abject, et à contrario de nous reconnecter les uns et les autres, et pas face à un écran mais bien en I.R.L. Nous sommes autant rongé par l'hyper-consommation que par l'hyper-câblage, et plus j'observe ce monde plus j'ai l'impression que le désert ne cesse de s'accroitre et de s’approfondir (ref. à "l'insurrection qui vient"). Il y a le vide, le néant, et il y a le Vide : on a besoin plus que jamais de retisser des liens entre nous tous et toutes. "le Vide qui Lie" (ce genre de concept assez fascinant développé dans le Cycle d'Hypérion de Dan Simmons). A savoir, 4 étapes :
- Apprendre le langage des morts
- Apprendre le langage des vivants
- Écouter la musique des sphères
- Faire le premier pas
Tout ceci peut sans doute te paraitre dérisoire et obscur, mais l'art sauve... je ne connais pas d'épreuves plus difficiles que de lire et de relire un livre qu'on aime quand on est en état de manque ou en permanence pourchassés par le craving.
C'est une injonction de mon p'tit book MétaPhrén : "déconnecte-toi, espèce de sur-câblé" ! (cette injonction je l'ai écrite pour moi, uniquement pour moi, convaincu que les écrans m'ont bouffé le crâne, qu'internet est devenu mon seul horizon... le "cyber-punk" c'est finito, le flot d'informations dans lequel nous sommes baigné en permanence a largement dépassé tous ce que les auteurs de S.F ont pu imaginer, et même, n'ont pas su voir... Même les Cypherpunks ont été pris de court...)
Une autre injonction : "mieux vaut être critiqué par deux esprits brillants qu'être ovationné par une foule de crétins" XD (0O ? Heu... quel rapport ?)
Et une dernière : "les derniers ne seront jamais les premiers, mais les premiers, un jour, le feront une queue de poisson" (0O ? WTF !)
Rire de sa souffrance, de sa douleur, c'est de l'ordre du surhomme. Et je ne crois pas au surhomme. "Rire" tout court, et s'essayer à l'auto-dérision, ça c'est possible, un humour-noir bien dosé, ça c'est un tue-la-mort :). Le problème avec le manque, le sevrage hardcore, c'est qu'il est impossible de comprendre la souffrance qu'elle occasionne, ni de la saisir, ni de la renvoyer dans les cordes. Elle est partout et nulle-part, c'est le seul véritable cauchemar...
Mais bon pour revenir à l'essentiel :
La méthadone est un parfait régulateur d'humeur. Si tu te sens si down, c'est peut-être parce que ce que tu tentes de faire avec la métha (soit d'en sortir) n'est pas une bonne solution à court ou à long terme...
Amicalement :)
Dernière modification par Nils1984 (01 février 2025 à 17:20)
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Hc69x a écrit
Putain de craving comme un demon merci pour la reponse je me reconnais dans ton post, en parallèle je tente de me séparer de la metha jetais a 70 je suis a 5 et par rapport a ça, ça va cest stable dans un mois ou deux je descend a 1 il y a quand meme des choses positives , cool les sons
Salut,
Il y a quelques personnes qui ont témoigné sur le forum que la metha haut dosage les aidait à gérer les cravings de C.
Lloigor par exemple avait eu une induction à la metha pour gérer le crack. Et ça avait plutôt bien marché !!
Si toi tu es en train de drastiquement réduire la métha, ça ne m'étonnerait pas que le craving de C reprenne le dessous.
Réfléchi-y et parles en à ton prescripteur éventuellement...
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