La Loi sur le narcotraffic est liberticide !

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pierre
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Bonjour,

la loi qui va etre votée sur le "narcotraffic" le 17/03 est liberticide et pourrait limiter la RDR et ses dispositifs ! Nos collègues de Psychonaut viennent de faire un article pour expliquer pourquoi et lance un appel à la mobilisation ! Voici les principaux extraits :

https://www.psychonaut.fr/threads/mobil … fic.36424/

Psychonaut a écrit

À partir du 17 Mars sera discuté à l’Assemblée française un texte de loi proposé par le Sénat et intitulé : « Sortir la France du piège du narcotrafic », ou plus sobrement : « loi narcotrafic ». Cette proposition de loi, qui fait l’objet d’une procédure accélérée, est conçue pour s’attaquer au trafic de stupéfiant, en le mettant sur le même plan que le terrorisme au plan de la sûreté de l’État. Ses répercussions ne se limiteront pourtant pas au grand banditisme : elles toucheront aussi les usagers de drogues, ainsi que la société toute entière.

Bien sûr, Psychonaut est en faveur d’une société moins violente, sans mafia et sans règlements de compte. Mais cet objectif d’une société meilleure à vivre n’est pas compatible avec la réduction des droits humains et des libertés fondamentales. Dans une société démocratique, il ne suffit pas de déclarer qu’une problématique est à l'égal du terrorisme pour prendre des mesure liberticides en procédure accélérée. C’est pourquoi l’association Psychonaut se positionne contre la loi sur les points suivants de la « loi narcotrafic » :

    La censure des contenus en ligne « relatifs à la cession ou à l’offre » via la plate-forme Pharos (article 12). Pharos propose déjà de signaler un contenu pour trafic de stupéfiant (cf. rapport N°974). Cette nouvelle loi est trop floue et trop large : elle ne fait pas de distinction d’auteur, d’objectif et de ton. Il arrive que des contenus humoristiques, informatifs, artistiques ou de réduction des risques soient relatifs à la cession ou à l’offre. Nous voulons que cet article soit restreint aux contenus « ayant pour objectif la cession ou l’offre », afin qu’il s’applique uniquement aux contenus de vendeurs.
    De plus, avant d’être amendé en commission des lois, cet article concernait tout contenu relatif au trafic en général, l’acheteur étant mis sur le même plan que le grand bandit. Nous insistons pour que cet article demeure restreint à la seule cession/offre.

    L’utilisation de techniques algorithmiques sur les « boîtes noires » des fournisseurs d’accès à Internet (article 8). Plus concrètement, il s’agirait de capter les flux d’informations échangés en ligne (par exemple, l'adresse des sites consultés), et de les soumettre à de la reconnaissance automatisée de comportements afin de repérer les comportements suspects.
    Psychonaut se positionne clairement contre cette mesure, qui relève de la surveillance de masse. Les techniques algorithmiques ne concernaient à l’origine que les menaces terroristes. Puis elles ont été étendues aux « ingérences étrangères ». Maintenant, elles veulent s’étendre à la criminalité organisée. Avant de passer en commission des lois, la proposition comprenait aussi la « délinquance ». Où s’arrêtera-t-on ? Il faut poser une limite claire à l’extension de la surveillance de masse.

    L’interdiction (prononcée par le préfet de police) de paraître en certains lieux lorsqu’il y a des « raisons sérieuses » de penser qu’une personne participe à des activités de trafic sur la voie publique (article 24).
    Psychonaut est contre ce court-circuitage de l’autorité judiciaire. Il reviendrait à la police de juger d’une entrave à la liberté de circulation, qui est pourtant un droit fondamental. Des recours sont possibles, mais ils ne sont pas suspensifs (l’interdiction continue tant que le recours n’a pas abouti) et de plus, tout le monde n’a pas les moyens de déposer un recours devant la justice. Cette mesure pose des risques graves de marginalisation de populations déjà stigmatisées par la police (comme le statuait déjà, à propos du contrôle au faciès, la Commission Nationale Consultative pour les Droits de l’Homme en 2016. De plus cela ouvre un précédent légal, avec le risque que les interdictions à paraître finissent par s’appliquer à d’autres motifs : par exemple la répression des mouvements sociaux, comme c’est déjà le cas pour l’assignation à résidence.

    Dans l’ensemble, la proposition de loi ne tient pas compte de la différence entre transport/possession pour usage personnel, et transport/possession pour trafic. Les simples consommateurs risquent d’être pénalisés par cette loi : surveillance, interdictions de paraître, censure... Nous voulons que des amendements soient introduits pour distinguer les trafiquants et les consommateurs.

    Psychonaut s’inquiète de l’extension des moyens administratifs alloués à la lutte contre la criminalité organisée, notamment via la création d'un parquet spécialisé (article 1). En soi, cette extension devrait être une bonne chose. Mais le régime de la « criminalité organisée » lui-même nous semble trop mal encadré, et trop élargi au fil des années. Nous n'avons pas assez de garanties que de tels moyens de renseignements ne se retourneraient pas contre des citoyens menant des actions légitimes, notamment des mouvements sociaux. D'autres articles de la proposition de loi (par exemple, l’article 12 tel que proposé par le Sénat) montrent clairement que le consommateur est lui-même assimilé à un trafiquant, ou du moins jugé aussi dangereux. Nous n'avons pas assez de garanties que les consommateurs eux-mêmes ne finiraient pas par être soumis à ce régime de criminalité organisée, ce qui irait à l'encontre des politiques de santé publique.

    Enfin, certaines mesures liberticides ont été retirées en commission des lois : c’est le cas de l’introduction de failles de sécurité dans les messageries chiffrées, de l’activation à distance des objets connectés à des fins de surveillance, et des dossier-coffres afin de soustraire aux avocats certains détails de l’enquête. Nous voulons que l’Assemblée porte une attention spéciale à ce que ces mesures ne soient pas réintroduites sous forme d’amendements pendant les débats, et qu’en cas de navette législative, toute réintroduction de la part du Sénat soit à nouveau retirée.

Cette proposition de loi prétend répondre au trafic de stupéfiants avec des moyens uniquement répressifs, sans considération envers la santé et la liberté des citoyens qu’elle prétend protéger. Il n'y a pas de réflexion autour des causes du trafic de stupéfiants et de sa place dans notre société, non plus autour du coût social de la répression. De nombreuses disposition relèvent d'un affaiblissement du pouvoir judiciaire en faveur du pouvoir policier, ce qui entache le caractère démocratique de notre société. Elles risquent de renforcer les inégalités en ciblant d'abord les populations marginalisées. Leur mise en place réclamerait des moyens qui ne seront pas alloués à l'éducation et à la santé. Jusqu’ici, la prohibition des drogues n’a pas fait ses preuves pour réduire les violences liées aux trafics. Dans le même temps, la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme a établi que la prohibition des drogues participe à la réduction des droits humains et entraîne un coût social démesuré.

Pour « sortir du piège » du trafic de stupéfiants, d’autres voies sont possibles et doivent être explorées. C'est la démarche empruntée par les députés Ludovic Mendès (Renaissance) et Antoine Léaument (LFI), qui ont rendu le 17 Février 2025 un rapport d'information (n°974) visant à évaluer l'efficacité de la politique de lutte contre les trafics de stupéfiants. Les recommandations de ce rapport appellent à agir sur plusieurs fronts :

- un meilleur financement de l'existant (au lieu de retirer des droits aux citoyens),
- un renforcement des politiques sociales territoriales (pour réinvestir les quartiers touchés par le trafic),
- une réorientation des pratiques policières, de la chasse aux consommateurs vers la lutte contre le trafic,
- un renforcement de l'éducation et de la prévention aux drogues,
- moins de stigmatisation des consommateurs et davantage de politiques de santé...
- surtout, le rapport appelle à une dépénalisation de toutes les drogues (au moins pour les petites quantités) et à la légalisation du cannabis - ou à défaut, à un débat national participatif sur son encadrement.


Plutôt que des lois liberticides en procédure accélérées, nous voulons que la réforme des lois relatives au trafic de drogues se base sur un tel travail complet, complexe et intégrant un regard systémique. Il n'est pas logique de la part du Sénat de tenter de faire passer dans la précipitation une loi répressive, en sachant qu'un rapport parlementaire sur l'efficacité de la répression était en cours de rédaction. Nous espérons une révision complète de la loi dite "Narcotrafic" au regard des conclusions du rapport n° 974.

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James Cole homme
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Et bé ça promet avec nos derniers ministres de l'intérieur et de la justice on se croirait revenu à la war on drugs de Reagan bientôt un siècle de retour en arrière en France
Ceci dit l'état du traffic et des réseaux de trafiquants en France n'aide en rien pour avoir un débat serein et réfléchis sur le problème
Le tout couplé aux nouvelles techno de surveillance ça risque de devenir de la réal tv à grande échelle
On sait que notre chère république aimerait surveiller tout les citoyens si elle le pouvait,et il ne reste plus que l'état de droit pour la stopper dans sa fuite en avant autoritaire mais l'assimilation au terrorisme de tout ce qui ne peuvent contrôler leur permettra de faire sauter les derniers verrous..
Franchement nous sommes pas prêts de voir les choses évoluer dans le bon sens pour les UD et ce texte de loi est affligeant même s'il ne m'étonne pas du tout

Bref..
Je sais que mon commentaire n'amène pas grand chose et puis psychoactif n'est pas la pour faire de la politique donc je garderais pour moi ce que j'en pense et le contente d'un constant navré et navrant

Take care
James

-L espèce humaine mérite peut être d être exterminée
-Exterminer l'espèce humaine c'est une idée géniale ça

Jim et Jeffrey L armée des 12 singes

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prescripteur homme
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champi vert54champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, il faut aussi citer la Commission Globale sur la politique des drogues qui est composée d'une grande variete d'ex dirigeants du monde.

https://www.globalcommissionondrugs.org … 024_FR.pdf

https://www.globalcommissionondrugs.org … 20_web.pdf

Il faut noter qu'une minorité de catholiques integristes (100 000 environ)  cherche à imposer sa vision de la société à plus de 6 millions de consommateurs de produits illicites. Et dans un pays où l'alcool et le tabac coutent à la société 220 milliards par an (contre 30 pour "les drogues").

https://www.nouvelobs.com/politique/pre … illon.html

Il faut croire qu'il a sauté les enseignements du Christ sur la tolérance et la charité.


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (12 mars 2025 à  09:20)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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KOBUZ
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour,

J'aimerais tempérer le propos.

Tout d'abord, petite précision juridique :

-> C'est une PROPOSITION de loi ( donc l'impulsion provient directement du Parlement / Sénat = pouvoir législatif ). C'est donc à différencier d'un PROJET de loi ( qui émane du gouvernement = pouvoir exécutif ).

-> De plus, le Sénat est à tendance conservatrice ( du moins plus que le Parlement ).

Ainsi, sans rentrer dans de la politique, l'ANE ( Assemblée Nationale ) tempérera IMMÉDIATEMENT ( si elle ne la rejette pas directement ) cette proposition de loi.

Les partis, fidèles au clientélisme, ne peuvent se permettre de se mettre à dos une partie de leur électorat.

Bref, affaire à suivre. ( Sinon, dans le pire des cas, le cryptage en PGP prendra de l'ampleur, ce qui compliquera encore plus la traque des criminels... ).

Je vous souhaite de passer une excellente journée !


KOBUZ

Dernière modification par KOBUZ (12 mars 2025 à  10:28)

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Tridi non binaire
Nouveau membre
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 16 Sep 2022
3 messages
Bonjour Pierre, bonjour Psychoactif, merci d'avoir relayé notre prise de position !

Le projet de loi sera débattu à partir du 17 Mars, donc lundi. D'ici-là, nous encourageons les personnes qui comme nous s'inquiètent de cette loi, de passer des appels à des députés afin de les convaincre de se rendre au vote s'ils partagent notre avis, et les faire douter s'ils ne le partagent pas.

Le topic cité contient un mode d'emploi pour passer à l'action, je le remets ici :

----

Que peux-tu faire ?

- Appeler les députés au téléphone nous semble la technique la plus efficace. Si tu te demandes comment passer à l’acte, n’hésite pas à lire notre mode d’emploi ci-dessous.
- On ne sait pas si l’interpellation par d’autres moyens (mail, réseaux sociaux) peut avoir un impact. Mais si tu manques de temps, c’est toujours ça de pris.
- Diffuser cette prise de position et cet appel à mobilisation sont toujours de bonnes choses. Mais vu comme le calendrier est réduit, il ne faut pas perdre ton énergie à diffuser pour la beauté du geste : le but n’est pas de faire connaître la cause, mais de déclencher des actes concrets d’interpellation des députés.

------

Comment se mobiliser au téléphone ?

1. Dégager du temps

Tu vas devoir t’y reprendre à plusieurs fois pour avoir quelqu’un au bout du fil. Il vaut mieux donc t’y mettre tôt et prévoir plusieurs moments dans la journée. Par exemple, si tu travailles, tu peux essayer avant le déjeuner et après le déjeuner, ainsi qu’aux pauses.

2. Sélectionner un député et attraper son contact

Pour cela, tu peux utiliser l’outil de la Quadrature du Net, qui fait moteur de recherche + annuaire.
https://parlementairesjs.eu.org/demo.html

Stratégiquement, quels députés cibler ?

-    Appeler les députés LFI peut sembler inutile, car ce groupe parlementaire s’est opposé aux articles que nous dénonçons, et a déposé des amendements compatibles avec notre position. Mais les députés en général ont tendance à l’absentéisme, alors ça peut faire basculer un scrutin que de leur rappeler de se rendre aux votes.
-   Les autres forces politiques de gauche (socialistes, écologistes…) sont de bonnes cibles : soit ils sont déjà opposés et alors il faut les convaincre de participer aux votes, soit ils hésitent (voire sont favorables) et alors il faut les retourner.
-   Les macronistes (Ensemble pour la République) ne sont pas les meilleurs défenseurs de la liberté. Pourtant, l’un d’eux est co-auteur du rapport n° 974 (voir la fin de notre prise de position). Peut-être certains députés macronistes peuvent-ils être retournés ; et s’ils ne sont pas retournables, peut-être peut-on les pousser à l’absentéisme.
-   Les députés de droite (Républicains de Droite, Horizons) et d’extrême droite (RN) se sont opposés à tous les amendements auxquels nous sommes favorables. Le sujet étant technique, il est néanmoins peut-être possible de les pousser à l’absentéisme ou à l’abstention.
-    Les députés sont plus sensibles aux voix qui peuvent leur donner des voix, donc aux citoyens de leurs circonscriptions.
-   Si ça t'angoisse de sauter le pas, tu peux commencer par une cible "facile" (genre quelqu'un de LFI) et/ou par un député de ta circonscription,

Tu peux te faire une liste de plusieurs députés à appeler à la suite, ça augmentera les chances d’avoir quelqu’un au bout du fil à chaque fois.

3. Préparer ce que tu vas dire

-   Si tu n'es pas sûr·e de toi, relis la prise de position de Psychonaut.
-   Tu peux personnaliser ton argumentaire pour qu’il diverge des arguments théoriques et standardisés, auxquels les députés sont déjà confrontés dans l’hémicycle. Par exemple, tu peux parler de comment tu te sens touché·e personnellement.
-   Prévois un argumentaire accordé au bord politique de ton député. Ceux de droite seront plus sensibles à des arguments sur l’ordre et l'économie. Ceux de gauche seront plus sensibles à des arguments sur les inégalités sociales. Ça peut valoir le coup de rappeler aux macronistes que cette proposition de loi est contradictoire avec le rapport n°974 sur l'efficacité de la répression, récemment déposé par un député de leur groupe.
-    Tu parleras à un assistant parlementaire, qui transmettra ton message mais probablement pas l’ensemble de tes arguments. Prévoie donc un message court, qui va à l’essentiel.
-    Les députés vont discuter et voter les articles un par un. Sois précis·e sur l'attitude que tu attends : une position trop vague risque d'être perdue en route.
-    Tu peux mentionner que tu votes dans la circonscription. Tu peux aussi mettre en avant une identité compatible avec l’image que ta cible a de son électorat : techno/start-up pour les macronistes et les droitards, éduc/militant pour les gauchistes.

4. Appeler

Vraisemblablement, tu devras t’y reprendre à plusieurs fois et ça risque d’être frustrant. Mais en persévérant, tu devrais parvenir à avoir quelqu’un ! Ton interlocuteur sera un·e assistant·e, et n'engagera pas de discussion de fond : c'est normal, ne sois pas déçu·e. Sois poli et transmet clairement ton message.

5. (facultatif) Insister avec une interpellation écrite

Pourquoi ne pas en rajouter une couche avec une interpellation par mail ou sur les réseaux sociaux ? Ces coordonnées-là sont disponibles avec le même outil mis à disposition par la Quadrature du Net (https://parlementairesjs.eu.org/demo.html).

Tu peux te mobiliser de ton côté. Mais pour échanger du soutien et des tips, n’hésite pas à rejoindre notre serveur Discord (https://discord.gg/rmyE3Rhw). Chaque jour à partir de 11h, on lancera une action collective d’interpellations (pour une fois que ce sont les drogués qui interpellent big_smile), et chaque soir, on fera un bilan des actions réalisées.

Dernière modification par Tridi (12 mars 2025 à  13:04)

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Vinzz35 homme
Psycho junior
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 07 Dec 2018
224 messages
Bonjour,

Je profite pour vous mettre une analyse sur le sujet pertinente !

https://www.laquadrature.net/narcotraficotage/

Bonne lecture !

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prescripteur homme
Modérateur
champi vert54champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 22 Feb 2008
12443 messages
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Merci. Je retiens notamment

La police pourra durcir sa politique de censure de contenus sur Internet en l’étendant aux publications en lien avec l’usage et la vente de drogues. Les risques d’abus pour la liberté d’expression sont donc amplifiés.
Mise à jour : le champ d’application de cette mesure a été réduit par la commission des lois.

qui pourrait etre utilisée contre PA. Le champ est reduit mais de combien ? Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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