Salut
Si j'ai bien compris, tu veux dire que la personne, se prépare tout comme pour une injection, rempli la pompe, mais au lieu de se l'injecter en
IV : elle emboite (surement) la seringue a un tube qu'elle s'enfonce dans l'estomac et s'injecte le tout ?
Franchement, je doute de l'utilité ...
Et effectivement je doute qu'il y a plus d'effet qu'en per os ... Et puis surtout c'est pas un acte anodin, s'intuber comme cela, je doute que ce soit très conseillé
Après y a surement le facteur "psychologique" qui joue un peu ... Le fait de faire la popote etc mais hélas ne pas pouvoir se l'injecter, et la personne doit surement se dire qu'en
sniff cela serai du gaspillage ...
Après niveau biodisponibilité je pense qu'il y aurai plus d'effet a la sniffer, que l'avaler.
Il me semble que per os l'´héroïne subit un effet de premier passage hépatique qui réduit sa biodisponibilité.
(bien que dans un but de substitution en Suisse il y a eu un programme d'administration d’héroïne par voix orale) mais le constat était sensiblement le même, dans un but de recherche d'effet maximum, et vu que per os la monté est plus lente, je pense que pour la personne il vaudrai mieux la sniffer ou la fumer je pense, cela éviterai de s'entuber ...
Perso c'est la première fois que j'entends parler de ce genre de pratique.
PS : concernant le facteur "psychologique" j'ai connu quelqu'un qui prenais ses doliprane en
sniff quand il avais des maux de tête
(un doliprane entier écrasé, ça fait une sacré belle poutre ... bonjour les sinus) et il était absolument convaincu que si il l'avalerai son maux de tête aller mettre trop de temps a partir voir ne pas partir ...
LLoigor