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bonjour, je crois être plutôt tolérante ; chacun a le droit de vivre comme il l'entend tant qu'il ne nuit à personne.
J'ai voulu aider une personne de mon entourage qui prend des médicaments, de l'alcool, du subutex...
Je ne suis pas une sainte, je ne demande pas de reconnaissance, ni de louanges,je n'ai pas besoin d'aider les autres pour me sentir exister, ni que des personnes dépendent de moi. Je l'ai aidé parce qu'elle est chère à mon coeur et qu'elle est jeune et que j'aimerai qu'elle soit heureuse, qu'elle est un avenir autre que le bourbier qu'elle se prépare et qu'elle ait de l'espoir.
Je vis seule depuis 18ans avec mes 3 enfants, je travaille.
Ma vie n'a pas été un long fleuve tranquille mais bon, il faut relativiser, il y a largement pire. J'ai vécu des moments très douloureux à cause de mon mal de vivre et de mes faiblesses affectives. Plusieurs grosses dépressions depuis l'adolescence et tentatives de suicide. La dernière date d'il y a 2ans et je dis bien la dernière car je me suis tellement remise en question, j'ai tellement réfléchis, tellement mis en place de changements dans ma vie que jamais de mon existence je me suis sentie aussi sereine que maintenant.
Durant ces périodes noires, j'ai beaucoup bu, fumé, pris des médicaments. Toujours quand mes enfants étaient chez leurs pères. Sauf la dernière où mes 2 aînés m'ont vu dans le plus profond désespoir.
C'est de famille ce mal être. Un médecin à qui j'ai posé la question m'a dit que c'est pour une part génétique, pour l'autre l'éducation. Plusieurs membres de la famille ont eu à faire à l'héroïne, à l'alcool.
Je veux briser ce leg générationnel.
C'est la deuxième fois que j'essaie de l'aider car elle dit vouloir décrocher.
Je l'aide à mettre des projets en route, à mettre un pied dans le travail et à se faire de nouvelles connaissances par le biais de bénévolat associatif pour que ça ne soit pas trop contraignant ni fatiguant. Je lui accorde beaucoup de temps à discuter, à l'écouter, à la remotiver, à l'entourer pour qu'elle soit consciente qu'elle fait partie d'une famille sur laquelle elle peut compter mais qui peut compter sur elle aussi.
Et c'est la deuxième fois qu'au bout de même pas 15 jours, dès que les projets vont se mettre en place et qu'elle reçoit son argent, qu'elle met les voiles chez sa mère pour un week-end et qu'elle n'en revient pas. Hors sa mère ne veut pas qu'elle reste chez elle ; elles s’entre tueraient (effet miroir).
Elle m' a dit qu'elle a passé un très bon week-end, que sa mère était détendue, qu'elle a passé la nuit avec son copain (ils sont ensemble depuis 1 semaine 15 jours).
Bien sur, elle n'a pas tout dit : elle a bu et a pris de l'héro.
Pas de sa faute : une démarche extrèmement angoissante à faire lundi ; qu'elle n'a pas faite.
Puis elle décide de partir chez ma mère. Je sais qu'elle n'y restera pas. Malgré tout l'amour et les faiblesse de ma mère (facile de l'embobiner) il y aura des règles à respecter et un gros manque d'argent. Elle n'y restera pas. J'espère juste qu'elle ne blessera pas ma mère, qu'elle n'essaiera pas de lui soutirer l'argent qu'elle n'a pas, qu'elle n'ira pas mettre là -bas plus de tristesse et de difficultés qu'il n'y en a déjà .
Mais moi je ne veux plus l'accueillir car je pense que lorsqu'elle fait des projets c'est virtuel, elle ne compte pas les accomplir. Et je ne veux pas l'aider à se détruire en la nourrissant et l'hébergeant ce qui lui permet d'avoir plus d'argent pour se défoncer. Si elle veut se droguer c'est son choix de vie mais il faut qu'elle l'assume toute seule pas qu'elle en fasse supporter les conséquences morales et financières à sa famille. La famille n'est pas là pour ramasser la merde de certains de ses membres.
Je ne voudrai pas la rejeter mais je ne veux pas me faire bouffer.
J'ai voulu aider une personne de mon entourage qui prend des médicaments, de l'alcool, du subutex...
Je ne suis pas une sainte, je ne demande pas de reconnaissance, ni de louanges,je n'ai pas besoin d'aider les autres pour me sentir exister, ni que des personnes dépendent de moi. Je l'ai aidé parce qu'elle est chère à mon coeur et qu'elle est jeune et que j'aimerai qu'elle soit heureuse, qu'elle est un avenir autre que le bourbier qu'elle se prépare et qu'elle ait de l'espoir.
Je vis seule depuis 18ans avec mes 3 enfants, je travaille.
Ma vie n'a pas été un long fleuve tranquille mais bon, il faut relativiser, il y a largement pire. J'ai vécu des moments très douloureux à cause de mon mal de vivre et de mes faiblesses affectives. Plusieurs grosses dépressions depuis l'adolescence et tentatives de suicide. La dernière date d'il y a 2ans et je dis bien la dernière car je me suis tellement remise en question, j'ai tellement réfléchis, tellement mis en place de changements dans ma vie que jamais de mon existence je me suis sentie aussi sereine que maintenant.
Durant ces périodes noires, j'ai beaucoup bu, fumé, pris des médicaments. Toujours quand mes enfants étaient chez leurs pères. Sauf la dernière où mes 2 aînés m'ont vu dans le plus profond désespoir.
C'est de famille ce mal être. Un médecin à qui j'ai posé la question m'a dit que c'est pour une part génétique, pour l'autre l'éducation. Plusieurs membres de la famille ont eu à faire à l'héroïne, à l'alcool.
Je veux briser ce leg générationnel.
C'est la deuxième fois que j'essaie de l'aider car elle dit vouloir décrocher.
Je l'aide à mettre des projets en route, à mettre un pied dans le travail et à se faire de nouvelles connaissances par le biais de bénévolat associatif pour que ça ne soit pas trop contraignant ni fatiguant. Je lui accorde beaucoup de temps à discuter, à l'écouter, à la remotiver, à l'entourer pour qu'elle soit consciente qu'elle fait partie d'une famille sur laquelle elle peut compter mais qui peut compter sur elle aussi.
Et c'est la deuxième fois qu'au bout de même pas 15 jours, dès que les projets vont se mettre en place et qu'elle reçoit son argent, qu'elle met les voiles chez sa mère pour un week-end et qu'elle n'en revient pas. Hors sa mère ne veut pas qu'elle reste chez elle ; elles s’entre tueraient (effet miroir).
Elle m' a dit qu'elle a passé un très bon week-end, que sa mère était détendue, qu'elle a passé la nuit avec son copain (ils sont ensemble depuis 1 semaine 15 jours).
Bien sur, elle n'a pas tout dit : elle a bu et a pris de l'héro.
Pas de sa faute : une démarche extrèmement angoissante à faire lundi ; qu'elle n'a pas faite.
Puis elle décide de partir chez ma mère. Je sais qu'elle n'y restera pas. Malgré tout l'amour et les faiblesse de ma mère (facile de l'embobiner) il y aura des règles à respecter et un gros manque d'argent. Elle n'y restera pas. J'espère juste qu'elle ne blessera pas ma mère, qu'elle n'essaiera pas de lui soutirer l'argent qu'elle n'a pas, qu'elle n'ira pas mettre là -bas plus de tristesse et de difficultés qu'il n'y en a déjà .
Mais moi je ne veux plus l'accueillir car je pense que lorsqu'elle fait des projets c'est virtuel, elle ne compte pas les accomplir. Et je ne veux pas l'aider à se détruire en la nourrissant et l'hébergeant ce qui lui permet d'avoir plus d'argent pour se défoncer. Si elle veut se droguer c'est son choix de vie mais il faut qu'elle l'assume toute seule pas qu'elle en fasse supporter les conséquences morales et financières à sa famille. La famille n'est pas là pour ramasser la merde de certains de ses membres.
Je ne voudrai pas la rejeter mais je ne veux pas me faire bouffer.
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- PtiDav
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Salut why. Déjà bienvenue sur le fofo :)
C'est louable ce que tu essaie de faire. Tout le monde n'a pas l'empathie nécessaire pour le faire.
Ce qui est dur dans ces cas-là , c'est de se trouver face à un mur qui ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre que tu l'aides.
Si la personne que tu veux aider ne sent pas prête au fond d'elle même, tu ne pourra rien faire. Il est dur de faire changer les gens, malgré toute l'énergie que tu peux y mettre, si elle ne ressent pas cette envie de s'en sortir, rien n'y fera. Il faut que ca vienne d'elle, et qu'à ce moment la, tu sois la. Mais "l'obliger" ou insister aura souvent l'effet inverse.
Par contre je trouve que tu as raison de ne plus l’accueillir, car faut dire ce qui est, après avoir fait tant d'effort pour rien, si la personne n'est pas reconnaissante, vaut mieux arrêter les frais, plutôt que de te rendre malade pour ca. Et qui sait peut-être qu'à force de voir que plus personne ne voudra la soutenir, ca la fera réagir (en tout cas ca a eu cet effet sur moi).
Je me suis permis de réagir car la facon dont tu en parles, ca me fait penser à mon comportement quand j'étais jeunot. J'ai souvent rejeté l'aide de ma famille, alors ils ont arrêté. Et de les voir baisser les bras m'a un peu ouvert les yeux en sachant que j'avais plus de parachute pour me retenir en cas de chute. Du coup ca m'a forcé à me prendre en main et je ne m'en porte que mieux maintenant.
En tout cas, j'espère que ca va s'arranger pour elle, et pour toi aussi.
Bonne soirée
C'est louable ce que tu essaie de faire. Tout le monde n'a pas l'empathie nécessaire pour le faire.
Ce qui est dur dans ces cas-là , c'est de se trouver face à un mur qui ne comprend pas, ou ne veut pas comprendre que tu l'aides.
Si la personne que tu veux aider ne sent pas prête au fond d'elle même, tu ne pourra rien faire. Il est dur de faire changer les gens, malgré toute l'énergie que tu peux y mettre, si elle ne ressent pas cette envie de s'en sortir, rien n'y fera. Il faut que ca vienne d'elle, et qu'à ce moment la, tu sois la. Mais "l'obliger" ou insister aura souvent l'effet inverse.
Par contre je trouve que tu as raison de ne plus l’accueillir, car faut dire ce qui est, après avoir fait tant d'effort pour rien, si la personne n'est pas reconnaissante, vaut mieux arrêter les frais, plutôt que de te rendre malade pour ca. Et qui sait peut-être qu'à force de voir que plus personne ne voudra la soutenir, ca la fera réagir (en tout cas ca a eu cet effet sur moi).
Je me suis permis de réagir car la facon dont tu en parles, ca me fait penser à mon comportement quand j'étais jeunot. J'ai souvent rejeté l'aide de ma famille, alors ils ont arrêté. Et de les voir baisser les bras m'a un peu ouvert les yeux en sachant que j'avais plus de parachute pour me retenir en cas de chute. Du coup ca m'a forcé à me prendre en main et je ne m'en porte que mieux maintenant.
En tout cas, j'espère que ca va s'arranger pour elle, et pour toi aussi.
Bonne soirée
"Le sage cherche la vérité tandis que l'imbécile l'a déjà trouvée..." (B.W)
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Merci PtiDav, mais c'est elle qui m'a dit qu'elle voulait arrêter, qu'elle attend une cure de désintox (confirmé par son médecin).
Peut être qu'elle dit qu'elle veut décrocher parce qu'elle sait que c'est ce qu'on attend d'elle. Elle est jeune et elle réagit souvent comme une petite fille face aux désirs des autres : elle dit oui même si ce n'est pas ce qu'elle veut.
Ce qui m'inquiète, c'est que même à la rue, je ne suis pas sûre qu'elle arrête pour autant.
Elle n'a pas eu une enfance normale.
D'un côté elle a vécu parmi des gens qui se droguaient devant elle, qui lui racontaient à quel point c'était géant. Toute petite elle s'occupait de son père ivre.
A côté de ça, elle était fille unique, son père lui passait tous ses caprices et sa mère ne lui laissait prendre aucune initiative et lui racontait tout un tas de théories vaseuses (elle est devenue hyper parano et mythomane, sa mère) sur la vie, les autres, la famille...
Jusqu'à l'âge de 12-13 ans elle venait souvent chez moi (elle a le même âge que ma fille) et puis avec tous ce que sa mère lui a dit sur la famille, elle s'est éloignée pour se rapprocher de la famille de son père (100% alcool et drogue) et a mis de nombreuses années à nous faire à nouveau confiance.
Elle n'a jamais vraiment travaillé, n'est vraiment pas motivée pour s'y mettre (elle touche une pension), n'a aucun centre d’intérêt autre que les hommes et la défonce.
Pour quelles raisons elle arrêterait? Qu'est ce qui pourrait la motiver?
C'est ça que j'essayais de faire, la faire réfléchir a ce qu'elle aimerait faire, aux envies qu'elle pourrait avoir.
J'ai aussi essayé de lui expliquer que les seuls hommes qu'elle intéresse actuellement ce sont des cinglés ou des prédateurs à la recherche d'un coup facile, qui voit en elle leur victime idéale.
Parce qu'évidemment elle ne tombe que sur des mecs qui ne font que la meurtrir davantage, la faire s'enfoncer encore plus dans les moins au niveau de l'estime d'elle-même.
Elle souffre de cela mais en même temps elle a une attirance terrible pour tout ce qui est noire, cauchemardesque et malsain. Comme s'il fallait qu'elle se fasse encore plus mal. Pour exister? Comme si être heureux s'était ennuyeux. Pour être comme sa mère peut être? Elle m'a dit que quand elle était petite s'était son idole, elle collait des photos d'elle partout et elle les montrait à ses copines en leur disant que c'était la plus belle.
J'aimerai être psy pour comprendre pourquoi et pouvoir la mettre sur la voie.
Parce que les psy s'est super pour vider son sac mais on peut faire des années de suivi et ne toujours rien comprendre et être toujours aussi mal.
Il parait qu'il faut comprendre par soi-même pour changer mais dans ce cas là , à quoi ils servent s'ils ne guident pas un minimum? Je ne parle pas de dire ce qu'il faut faire mais mettre le patient sur des pistes.
Depuis son adolescence elle passe sa vie d’hôpitaux en hôpitaux, ce n'est pas une vie, ce n'est pas la vie. Comment elle pourrait apprendre le bonheur à l'hôpital? Pour la libérer de ses addictions, ils l'ont rendu dépendante aux médicaments.
Bah, tout ça c'est du blabla. Je ne peux m'empêcher de croire que peut être je trouverai une idée...
Peut être qu'elle dit qu'elle veut décrocher parce qu'elle sait que c'est ce qu'on attend d'elle. Elle est jeune et elle réagit souvent comme une petite fille face aux désirs des autres : elle dit oui même si ce n'est pas ce qu'elle veut.
Ce qui m'inquiète, c'est que même à la rue, je ne suis pas sûre qu'elle arrête pour autant.
Elle n'a pas eu une enfance normale.
D'un côté elle a vécu parmi des gens qui se droguaient devant elle, qui lui racontaient à quel point c'était géant. Toute petite elle s'occupait de son père ivre.
A côté de ça, elle était fille unique, son père lui passait tous ses caprices et sa mère ne lui laissait prendre aucune initiative et lui racontait tout un tas de théories vaseuses (elle est devenue hyper parano et mythomane, sa mère) sur la vie, les autres, la famille...
Jusqu'à l'âge de 12-13 ans elle venait souvent chez moi (elle a le même âge que ma fille) et puis avec tous ce que sa mère lui a dit sur la famille, elle s'est éloignée pour se rapprocher de la famille de son père (100% alcool et drogue) et a mis de nombreuses années à nous faire à nouveau confiance.
Elle n'a jamais vraiment travaillé, n'est vraiment pas motivée pour s'y mettre (elle touche une pension), n'a aucun centre d’intérêt autre que les hommes et la défonce.
Pour quelles raisons elle arrêterait? Qu'est ce qui pourrait la motiver?
C'est ça que j'essayais de faire, la faire réfléchir a ce qu'elle aimerait faire, aux envies qu'elle pourrait avoir.
J'ai aussi essayé de lui expliquer que les seuls hommes qu'elle intéresse actuellement ce sont des cinglés ou des prédateurs à la recherche d'un coup facile, qui voit en elle leur victime idéale.
Parce qu'évidemment elle ne tombe que sur des mecs qui ne font que la meurtrir davantage, la faire s'enfoncer encore plus dans les moins au niveau de l'estime d'elle-même.
Elle souffre de cela mais en même temps elle a une attirance terrible pour tout ce qui est noire, cauchemardesque et malsain. Comme s'il fallait qu'elle se fasse encore plus mal. Pour exister? Comme si être heureux s'était ennuyeux. Pour être comme sa mère peut être? Elle m'a dit que quand elle était petite s'était son idole, elle collait des photos d'elle partout et elle les montrait à ses copines en leur disant que c'était la plus belle.
J'aimerai être psy pour comprendre pourquoi et pouvoir la mettre sur la voie.
Parce que les psy s'est super pour vider son sac mais on peut faire des années de suivi et ne toujours rien comprendre et être toujours aussi mal.
Il parait qu'il faut comprendre par soi-même pour changer mais dans ce cas là , à quoi ils servent s'ils ne guident pas un minimum? Je ne parle pas de dire ce qu'il faut faire mais mettre le patient sur des pistes.
Depuis son adolescence elle passe sa vie d’hôpitaux en hôpitaux, ce n'est pas une vie, ce n'est pas la vie. Comment elle pourrait apprendre le bonheur à l'hôpital? Pour la libérer de ses addictions, ils l'ont rendu dépendante aux médicaments.
Bah, tout ça c'est du blabla. Je ne peux m'empêcher de croire que peut être je trouverai une idée...
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- Snoop'
- Modératrice à la retraite
- Inscrit le 09 Jul 2012
- 2280 messages
salut why,
a premiere vue tu l'aime beaucoup, et ca, c'est tres bien...
j'aime beaucoup ton pseudo "pourquoi", et je penses que c'est peut etre la reponse, la clé du mystere, le fameux "pourquoi"?
tu dis qu'elle voit un psy, suit des therapies, oui ca, c'est la premiere etape, il faut que le psy trouve le moyen pour qu'elle se dise elle meme pourquoi je fais ca?
c'est seulement apres ca qu'il pourra la mettre sur des psites, mais pas avant....un pas apres l'autre....
mais comme dit ptidav, faut pas non plus trop tirer sur la corde, elle fait des choix, et elle doit assurer derriere, si elle ne le veux pas vraiment, bah, tu pourra rien y changer.....
rester en "garde fou", c'est bien, mais il faut parfois savoir aussi reussir a garder une certaine distance emotionnelle, pour ne pas trop morfler quand meme.....tres dur a faire j'avoue.....
bref, essayes quand meme de creuser la piste du "pourquoi", parce que moi c'est ce pourquoi qui a ete declic, et a tout changé.... enfin, peu de gens etaient encore là quand j'ai refais surface tellement je les ai fait morfler, que jpeux comprendre son comportement et la perte des liens c'est pour ca que je veux te dire bravo pour ce que tu fais pour elle, mais fais gaffe quand meme de pas perdre trop de plumes.....
bon courage!!
a premiere vue tu l'aime beaucoup, et ca, c'est tres bien...
j'aime beaucoup ton pseudo "pourquoi", et je penses que c'est peut etre la reponse, la clé du mystere, le fameux "pourquoi"?
tu dis qu'elle voit un psy, suit des therapies, oui ca, c'est la premiere etape, il faut que le psy trouve le moyen pour qu'elle se dise elle meme pourquoi je fais ca?
c'est seulement apres ca qu'il pourra la mettre sur des psites, mais pas avant....un pas apres l'autre....
mais comme dit ptidav, faut pas non plus trop tirer sur la corde, elle fait des choix, et elle doit assurer derriere, si elle ne le veux pas vraiment, bah, tu pourra rien y changer.....
rester en "garde fou", c'est bien, mais il faut parfois savoir aussi reussir a garder une certaine distance emotionnelle, pour ne pas trop morfler quand meme.....tres dur a faire j'avoue.....
bref, essayes quand meme de creuser la piste du "pourquoi", parce que moi c'est ce pourquoi qui a ete declic, et a tout changé.... enfin, peu de gens etaient encore là quand j'ai refais surface tellement je les ai fait morfler, que jpeux comprendre son comportement et la perte des liens c'est pour ca que je veux te dire bravo pour ce que tu fais pour elle, mais fais gaffe quand meme de pas perdre trop de plumes.....
bon courage!!
Born by accident, Bastard by choice, just...Bad seed...
"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"
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- why
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Je voulais rajouter que, en venant sur ce site, j'ai bien vu que beaucoup de toxico consomment et vivent normalement (c'est vraiment possible?!).
Ce qui dans ce cas ne me poserait pas de problème. Mais là , ce n'est pas le cas. Elle est incapable de mener une vie normale actuellement.
Soit elle boit, et alors elle titube, elle saoûle tant elle parle, elle coupe la parole sans arrêt, parle hyper fort, ou alors elle fume et est à moitié endormie, et toujours ses médicaments qui la rende plus ou moins vaseuse. Pour l'héro, je ne sais pas, je n'ai rien vu de particulier. Mais vu son état habituel, un peu plus ou un peu moins...
Rien que physiquement on peut voir qu'il y a un problème, à ses attitudes, sa façon de s'habiller, son maquillage qui coule sans qu'elle s'en préoccupe et tout un tas d'autres trucs.
Je ne connais pas ce milieu, je l'ai toujours fui. Mais ce que j'ai vu pour sa mère, la famille de son père et un autre membre de ma famille très proche, c'est une dégringolade faramineuse. Travail, argent, vie sociale, néant. Violence, suicides, maladies, histoires glauques, solitude, désespoir. Tout ça pour ça!!!
Je ne sais pas quel effet ça fait, mais même si c'est géniale je préfère ne pas essayer. Pour m'envoyer en l'air un pétard me suffit, ou une partie de jambes en l'air. C'est peut être petit pour certain mais quand on n'a jamais essayé plus fort c'est suffisant et super.
Ce qui dans ce cas ne me poserait pas de problème. Mais là , ce n'est pas le cas. Elle est incapable de mener une vie normale actuellement.
Soit elle boit, et alors elle titube, elle saoûle tant elle parle, elle coupe la parole sans arrêt, parle hyper fort, ou alors elle fume et est à moitié endormie, et toujours ses médicaments qui la rende plus ou moins vaseuse. Pour l'héro, je ne sais pas, je n'ai rien vu de particulier. Mais vu son état habituel, un peu plus ou un peu moins...
Rien que physiquement on peut voir qu'il y a un problème, à ses attitudes, sa façon de s'habiller, son maquillage qui coule sans qu'elle s'en préoccupe et tout un tas d'autres trucs.
Je ne connais pas ce milieu, je l'ai toujours fui. Mais ce que j'ai vu pour sa mère, la famille de son père et un autre membre de ma famille très proche, c'est une dégringolade faramineuse. Travail, argent, vie sociale, néant. Violence, suicides, maladies, histoires glauques, solitude, désespoir. Tout ça pour ça!!!
Je ne sais pas quel effet ça fait, mais même si c'est géniale je préfère ne pas essayer. Pour m'envoyer en l'air un pétard me suffit, ou une partie de jambes en l'air. C'est peut être petit pour certain mais quand on n'a jamais essayé plus fort c'est suffisant et super.
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Merci Snoopy, je ne perds pas espoir. Passé le choc de voir qu'elle avait replongé grâce à mon aide, je suis pleine d'énergie et vais foncer à distance (puisqu'elle est partie) dans le pourquoi.
J'ai bien compris qu'il peut y avoir beaucoup de parce que, mais si vous me disiez vos parce que à vous, ça m'aiderait à trouver des hypothèses pour ses parce que à elle.
J'ai bien compris qu'il peut y avoir beaucoup de parce que, mais si vous me disiez vos parce que à vous, ça m'aiderait à trouver des hypothèses pour ses parce que à elle.
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- Snoop'
- Modératrice à la retraite
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c'est a elle de s'interroger, et meme inconsciement, elle le sait au fond d'elle, toi tu peux juste "etre là ", "rester là ", et c'est deja enorme crois moi!!
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"Si chaque personne savait ce que les uns disaient sur les autres, il n'y aurait pas deux amis au monde"
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- PtiDav
- Adhérent PsychoACTIF
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Salut why, oui certaines personnes savent bien gérer leur dépendance et mener une vie (presque) normale. Mais je pense que c'est surtout une question de maturité. Le fait d'être jeune ET dépendant, c'est pas facile, vraiment. En plus, d'après ce que tu dis, elle en a bavé étant jeune.
Le pourquoi, je pourrais pas te dire, je sais même pas vraiment pourquoi moi j'en suis arrivé là . Une question de choix je pense, influencé par le vécu, l'entourage... Bref, une multitude de raisons possibles.
Tu dis qu'à part les hommes et la drogue, elle n'a vraiment rien d'autre en tête? N'a t-elle pas des passions, ou même seulement des interets? Ca peut être d'une grande aide, comme un échappatoire.
Tu parles de psy, ca pourrait être un moyen pour qu'elle aille mieux, je sais pas si elle a dejà essayé, mais sait-on jamais?
Le pourquoi, je pourrais pas te dire, je sais même pas vraiment pourquoi moi j'en suis arrivé là . Une question de choix je pense, influencé par le vécu, l'entourage... Bref, une multitude de raisons possibles.
Tu dis qu'à part les hommes et la drogue, elle n'a vraiment rien d'autre en tête? N'a t-elle pas des passions, ou même seulement des interets? Ca peut être d'une grande aide, comme un échappatoire.
Tu parles de psy, ca pourrait être un moyen pour qu'elle aille mieux, je sais pas si elle a dejà essayé, mais sait-on jamais?
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- why
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J ai lu un peu vos parcours. Il y a la solitude qui ressort. Il y a aussi la vie : centres d'intérêts, buts, sens de la vie, à quoi je sers?..... C'est vrai que les pourquoi peuvent être multiples et hyper différents. Pour ce qui est de la solitude et du sens à la vie, on peut les ressentir et ne pas prendre de drogue pour autant (je parle de drogues pas légales, parce que pour ce qui est des médicaments....).
Quand vous prenez des drogues la vie n'est plus ennuyeuse, plate (enfin il me semble d'après ce que j'ai lu, je peux faire totalement fausse route?), pourtant elle ne change pas, les choses et les gens autour de vous ne changent pas. C'est donc la perception que vous en avez qui change ou la perception que vous avez de vous-même.
On est très nombreux sur terre. Pourtant il y énormément de solitude.
Il y a des millions de choses à faire. Pourtant on s'ennuie.
Je pense que c'est la peur. Peur des autres, de ce qu'ils pensent, de leurs jugements, de leurs attitudes à notre égard.
Peur des choses, de ne pas être à la hauteur, de ne pas y arriver.
Il y a des blessures d'enfant, des petites vexations qui sont anodines pour les adultes mais qui pour un enfant deviennent terribles parce qu'il se sent différent et nul.
J'ai 3 enfants. 2 jeunes adultes et un petit. J'ai moi-même un passé dans ma tête qui n'est pas joyeux.
Je ne suis ni très bavarde, ni très sociable (moi aussi j'ai peur des autres, de leur jugement hâtif, de leur langues de vipère et de leur hypocrisie) donc j'observe beaucoup.
Ma nièce a eu beaucoup de vexations lorsqu'elle était petite.
Elle a eu des périodes où elle était rondouillarde et où les gamins à l'école se moquaient d'elle sans que ses cons d'instit n'interviennent.
Qu'est ce qu'il peut se passer dans la tête d'un enfant? "C'est vrai que je suis différente de ces maigrichons, ça doit être laid puisque les autres se moquent et que les adultes laissent faire".
Tout ça renforcé par les regards (méprisants, outrés...) des gens dans la rue lorsqu'elle ramenait son père totalement bourré à la maison.
Quand elle était petite, je me souviens qu'elle "répondait" à sa mère quand elle trouvait que ce que celle-ci lui disait n'était pas justifié ; elle ne se laissait pas faire.
Là c'est un peu pareil. "Vous vous moquez de moi à cause de mon physique? Et bien je vais vous donner des raisons de le faire". Elle est dans la totale provoc au niveau comportement et vestimentaire.
Lorsque moi-même j'étais enfant, je détestais l'idée que ma famille soit différente des autres.
Je vivais dans un milieu assez bourgeois, protégé, et je me rendais déjà compte que mes parents n'étaient pas tout à fait comme les parents de mes copines.
En apparence ils étaient comme tout le monde mais ils avaient des idées, des conversations, des comportements que je ne voyais pas chez les autres adultes (ils étaient progressistes, soixante huitards dans un monde de collet monter).
Avec le recul je me dis que j'aurais dû en être fière mais l'enfant que j'étais n'aimait pas cette différence.
Hors ma nièce a vécu dans des familles (père et mère) vraiment différentes. Son père buvait, sa mère se droguait. Et elle a toujours été très protectrice envers ses parents. Elle m'a dit qu'il y avait des gamins qui s'étaient moqués de sa mère et qu'elle en avait pleuré.
C'est normal qu'elle ait peur des autres et qu'elle ne veuille pas faire parti d'eux, de leur groupe.
Comment lui prouver qu'elle est bien mieux qu'eux? Mais qu'il y a aussi des gens bien.
Quand vous prenez des drogues la vie n'est plus ennuyeuse, plate (enfin il me semble d'après ce que j'ai lu, je peux faire totalement fausse route?), pourtant elle ne change pas, les choses et les gens autour de vous ne changent pas. C'est donc la perception que vous en avez qui change ou la perception que vous avez de vous-même.
On est très nombreux sur terre. Pourtant il y énormément de solitude.
Il y a des millions de choses à faire. Pourtant on s'ennuie.
Je pense que c'est la peur. Peur des autres, de ce qu'ils pensent, de leurs jugements, de leurs attitudes à notre égard.
Peur des choses, de ne pas être à la hauteur, de ne pas y arriver.
Il y a des blessures d'enfant, des petites vexations qui sont anodines pour les adultes mais qui pour un enfant deviennent terribles parce qu'il se sent différent et nul.
J'ai 3 enfants. 2 jeunes adultes et un petit. J'ai moi-même un passé dans ma tête qui n'est pas joyeux.
Je ne suis ni très bavarde, ni très sociable (moi aussi j'ai peur des autres, de leur jugement hâtif, de leur langues de vipère et de leur hypocrisie) donc j'observe beaucoup.
Ma nièce a eu beaucoup de vexations lorsqu'elle était petite.
Elle a eu des périodes où elle était rondouillarde et où les gamins à l'école se moquaient d'elle sans que ses cons d'instit n'interviennent.
Qu'est ce qu'il peut se passer dans la tête d'un enfant? "C'est vrai que je suis différente de ces maigrichons, ça doit être laid puisque les autres se moquent et que les adultes laissent faire".
Tout ça renforcé par les regards (méprisants, outrés...) des gens dans la rue lorsqu'elle ramenait son père totalement bourré à la maison.
Quand elle était petite, je me souviens qu'elle "répondait" à sa mère quand elle trouvait que ce que celle-ci lui disait n'était pas justifié ; elle ne se laissait pas faire.
Là c'est un peu pareil. "Vous vous moquez de moi à cause de mon physique? Et bien je vais vous donner des raisons de le faire". Elle est dans la totale provoc au niveau comportement et vestimentaire.
Lorsque moi-même j'étais enfant, je détestais l'idée que ma famille soit différente des autres.
Je vivais dans un milieu assez bourgeois, protégé, et je me rendais déjà compte que mes parents n'étaient pas tout à fait comme les parents de mes copines.
En apparence ils étaient comme tout le monde mais ils avaient des idées, des conversations, des comportements que je ne voyais pas chez les autres adultes (ils étaient progressistes, soixante huitards dans un monde de collet monter).
Avec le recul je me dis que j'aurais dû en être fière mais l'enfant que j'étais n'aimait pas cette différence.
Hors ma nièce a vécu dans des familles (père et mère) vraiment différentes. Son père buvait, sa mère se droguait. Et elle a toujours été très protectrice envers ses parents. Elle m'a dit qu'il y avait des gamins qui s'étaient moqués de sa mère et qu'elle en avait pleuré.
C'est normal qu'elle ait peur des autres et qu'elle ne veuille pas faire parti d'eux, de leur groupe.
Comment lui prouver qu'elle est bien mieux qu'eux? Mais qu'il y a aussi des gens bien.
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- Ricoson
- Adhérent PsychoACTIF
- Inscrit le 28 Jun 2012
- 1820 messages
Bonjour.
De retour de vacances, je lis ce sujet récent et bien rédigé dans sa description.
De retour de vacances, je lis ce sujet récent et bien rédigé dans sa description.
Ce passage me gène un peu, et je trouve que le Médecin va un peu vite et d'une façon trop simpliste dans sa façon de résumer une situation complexe.
Le pourquoi ne peut pas se résumer ainsi, et JE pense que les réponses sont infinis, tout en partageant parfois quelques points communs.
La recherche du Pourquoi ne devrait pas être dissocié du Comment, ni du Quand et il n'y aura, de mon avis, jamais les mêmes réponses....
Ce qui n’empêche bien sur pas de chercher et de trouver.
Mais, le résumé du Médecin ne va pas chercher très loin et n'apporte aucune réponse tangible.
La substitution accompagnée par ces questions peut permettre de faire une pause et entamer la reconstruction de son MOI, et je peux assurer que cela fonctionne a merveille pour "mon cas".
RicoSon.
Soyons réalistes, exigeons l'impossible !!
La majorité des imbéciles reste invincible et satisfaite en toute circonstance. La terreur provoquée par leur tyrannie se dissipe simplement par leur divertissement et leur inconséquence.
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- why
- Nouveau membre
- Inscrit le 10 Sep 2013
- 6 messages
oui, je vais trop vite et je me stress toute seule.
Elle a déjà fait beaucoup de chemin. Elle a trouvé un bon psy. Pour l’instant elle est à peu près en sécurité.
Tout ce que chaque membre de la famille ou amis (vrais) pourra lui apporter finira par l'aider.
Je garde très bon espoir et merci à tous.
Elle a déjà fait beaucoup de chemin. Elle a trouvé un bon psy. Pour l’instant elle est à peu près en sécurité.
Tout ce que chaque membre de la famille ou amis (vrais) pourra lui apporter finira par l'aider.
Je garde très bon espoir et merci à tous.
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- Ricoson
- Adhérent PsychoACTIF
- Inscrit le 28 Jun 2012
- 1820 messages
Je vais faire MON Lao Tseu.
Si tu vois quelqu'un se noyer, et que tu ne sais pas nager, et bien si tu plonges a l'eau, au lieux d'un noyé, tu en auras deux.
Ca c'est pour savoir prendre aussi ses distances........
Si tu vois quelqu'un se noyer, et que tu ne sais pas nager, et bien si tu plonges a l'eau, au lieux d'un noyé, tu en auras deux.
Ca c'est pour savoir prendre aussi ses distances........
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