Etes vous plus cannabis sativa ou cannabis indica.
Total : 440
Création du sondage : 23 novembre 2013 à 17:37
Dernière édition (04 septembre 2017 à 10:05)
Dernière modification par Porygon (20 juillet 2016 à 18:53)
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Dernière modification par Mister No (22 juillet 2016 à 11:29)
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je sais jamais exactement ce que je fume
Une seule solution ; autoprode powa. :)
si qulqu'un connait un moyen de reconnaitre a l'oeil ou à l'odeur ... Une beuh à forte dominance indica ? ça m'intérésserai
Impossible.
Tu cultives, tu sélectionnes ce que tu aimes et c'est marre. Au besoin, quand une plante te plait vraiment, tu en fais un pied mère que tu boutures. Tu peux conserver comme cela à moindre frais plusieurs variétés qui te conviennent pendant des années.
Dernière modification par Mister No (22 juillet 2016 à 13:02)
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il n'y a plus de vrai indica ou sativa tout son engloutie par des année d'ibridation
... les hybrides sont majoritaires bien entendu car on peut coupler plusieurs qualités ; le goût d'une mexicaine, avec la structure d'une thai, la densité et la resistance d'une afghane etc.... mais il existe beaucoup de pure indica/sativa sur le marché. Elles sont rares chez les hollandais oui eux c'est des mordus des hybrides;..
Ruderalis qui pousse a peut près partout et la quatrième les afghanie que l'on retrouve dans le croissant fertile.
une famille les afghanes? et pourquoi pas les sud américaines, les thai, les africaines etc? je sais pas je suis pas botaniste, il n'y a qu'un seul cannabis non? après c'est juste des mutations j'imagine..
j'imagine que si on prend une afghane et qu'on la cultive pendant un siècle en islande , elle va finir par tourner ruderalis je sais pas..
ben merci à eux ahah pour l'intégralité du cannabis mondial (ils sont si gentils, avec leurs graines hors de prix), c'est drôle que personne d'autre au monde n'ai récupéré des graines de cannabis, sachant que cette seedbank a commencé le business SEULEMENT en 1985...
plus sérieusement , quand on regarde le breeding californier ou canadien, on se rend bien compte qu'ils n'ont pas tous eu des rapports avec les génétiques de ce breeder... idem pour les espagnols parfois
Dernière modification par Viegroo Senior du turfu (06 septembre 2016 à 18:36)
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canna22 a écrit
Bonjour a tous,
. Déjà sativa ou indica n'agis pas plus que ça sur la défonce tous se passe au niveau des tricomes avec l'histoire de transparent pour effet nul, laiteu pour un effet plutôt hight et caramel ou brun pour stone
Je suis pas trop d'accord là dessus, un herbe tropicale ambrée sera toujours très high alors qu'une indica lourde transparente laiteuse te fera quand même avoir les paupières lourdes
A mon avis
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Cannabis Sativa vs. Indica
The most accepted way of distinguishing indica versus sativa is by appearance, or what scientists refer to as morphology. Sativa plants are tall, loosely branched and have long, narrow leaves. They are usually grown outdoors and can reach heights of up to 20 feet. Indica plants are short, densely branched and have wider leaves. They are better suited for growing indoors. However, no scientific study has confirmed these differences, and there is some doubt about their accuracy. In fact, history suggests a much simpler difference between indica and sativa. The original classification of Cannabis indica was made by French biologist Jean-Baptiste Lamarck in 1785. Lamarck observed that certain marijuana plants from India were intoxicating and could be made into hashish. But traditional hemp crops, which were more common in Europe, had no mind-altering effect. He came up with the name Cannabis indica to distinguish Indian cannabis from European hemp, which was known at the time as Cannabis sativa. Likewise, Cannabis indica was specifically recognized as a therapeutic in Western medicine during the 1800s. Scientists that have studied the differences between indica and sativa have come up with a number of theories based on genetics. The prevailing theory focuses on the genetic production of THC and CBD, which is why indica plants have high THC:CBD ratios and sativa plants have high CBD:THC ratios. Many strains produce varying amounts of both enzymes due to hybridization, or cross breeding, of the gene pools; this explains why some sativas are rich in THC and some indicas are not.
http://www.medicinalgenomics.com/cannabis-genome/
Dernière modification par Mister No (16 septembre 2016 à 10:44)
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ixtlan a écrit
petite question, si vous buvez du café arabica ou robusta vous êtes capable de faire la différence au niveau de l'effet ?
Ouiiiiiiiiiii le robusta casse la tête et speed le cœur, ça met trop maaaaaaal. Et ça pue. L'arabica c'est bon, doux et ça speed gentiment.
Toute ressemblance...
Le prof, Hors sujet
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gofix a écrit
Bonjour a tous et toutes.
j'ai envie de créer ce post sondage car j'aimerai savoir si les fumeurs de weed préfèrent celles a dominance sativa ou indica il y a aussi la rudéralis mais cette dernière titre très peu de THC (environ 2 a 3% maxi) mais les breeders l'utilise quand-même pour créer des variétés dites auto comme ces plantes auto sont croisées avec de très bonnes weed indica et sativa comme je pourrai citer la loryder1 et 2, auto moscow, auto jack ect...
du coup on peux fumer une variété qui aurai du mettre minimum 1 mois de plus pour être prête a cueillir et c'est l'avantage des autos.
perso je suis + attiré par les indicas mais sa ne veux pas dire que je n'aime les sativa pour autant.
quand je fait des soirée fumette avec deux ou trois potes nous prévoyons de la sativa pour le début soirée avec des boissons fraiches car comme c'est une weed qui a tendance a faire parler, a rigoler et puis au bout d'un moment nous avons tous la bouche super sèche donc nous buvons une bière desperados d'un demi-litre chacun et ça a chaque soirée fumette se n'est pas beaucoup d'alcool pour une soirée mais l'alcool c'est pas nôtre truc alors comme je l'ai citer dans un autre topic nous buvons de la limonade avec du sirop de citron vert pour nous désaltérer et c'est super bon avec le gout de la fumette.
en ce moment je suis plutôt content de la qualité car j'arrive a trouver car il y a de la weed poussée en indoor (critical+) a dominance sativa mais avec 40% indica quand même et de (l'orange bud poussée en outdoor qui a sécher dans d'excélentes condition pour avoir une saveur vraiment bonne.
tout ça me donne envie de trouver un appart pour remonter ma box et le reste du matériel pour que je revienne comme avant quand j'habitais seul sinon c'est pas bien grâve car mes potes qui font de l'indoor ont les mêmes gouts que moi pour la fumette en + nous achetons un hash qui n'est pas coupé super bon au gout et il démonte bien comme il faut c'est du Tabizla qui est un des meilleurs hash marocain avec le seum mais pour moi le meilleur marocain que j'ai tester c'est le king hassan2 a Amsterdam.
voilou.
alors vous êtes plutôt indica ou sativa?
Comme expliqué ci-dessus je pense que l'intérêt réside plus dans la richesse de ces deux variétés, c'est-à-dire leur qualités et spécificités plutôt qu'en faire un choix arbitraire, les particularités d'une Indica populaire comme une AK ou une Chronic se traduisent par un effet typique et un haut rendement (pour les cultivos), un résultat assez stone sur le plan physique, louable dans le cadre d'un soirée smouth ou traitement thérapeutique.
Pour les Sativa je laisse parole aux fins connaisseurs car subjectivement je penche pour les AfghanKush!
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joecap a écrit
Les effets sont indifférenciables pour la très grande majorité des fumeurs, je pense qu'il faut au moins passer par un demi-kilo dans les poumons pour sentir une réel différence (à partir du moment ou tu arrives à enchainer les purs et garder une parfaite lucidité en faite)
Ah ouais.... Quand même....
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j'allume mon vapo' puis c'est parti pour un bon moment de détente avant d'aller au dodo!
Ou avant d'aller au macdo
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Appellation Cannabis : le débat « indica / sativa »
Les noms communs pour les plantes et les animaux sont souvent utilisés à un niveau très local et peuvent ne rien vouloir dire en particulier, ou bien signifier une chose totalement différente pour des locuteurs étrangers. Les noms scientifiques, dérivés en partie du moins du latin et du grec ancien, ont été inventés de manière à ce que la personne intéressée par un organisme particulier, en effectuant une recherche dans sa propre langue ou une langue étrangère, puisse savoir si les autres individus font référence exactement à ce même organisme.
Parfois, les langues utilisent le nom scientifique en guise de nom commun, comme par exemple l’emploi dans l’anglais britannique du mot « cannabis » pour désigner la drogue qui est dérivée de la plante appelée cannabis. Les consommateurs de marihuana contemporains décrivent de manière générale les variétés hybrides de cannabis comme étant « plus indica » ou « plus sativa », employant ainsi des termes issus d’appellations scientifiques avérées. En procédant de cette manière, ils veulent généralement dire qu’une variété produit plus d’effets physiques ou plus d’effets cérébraux.
En règle générale, les « indicas » sont plus propices pour se relaxer sur le canapé, alors que les « sativas » conviennent davantage aux activités plus cérébrales telles que les jeux vidéo, l’écriture ou la musique. Quelle est l’origine de ces termes ? Comment ont-ils été associés aux diverses variétés de cannabis ? Est-ce qu’une meilleure compréhension des noms de cannabis peut nous fournir des renseignements directs sur son évolution complexe et souligner notre appréciation de la diversité profonde constatée de nos jours dans le cannabis ?
Les origines de Cannabis sativa
Le nom scientifique Cannabis sativa a été publié pour la première fois en 1753 par le botaniste suédois Carl Linnaeus considéré de nos jours comme le père de la taxonomie moderne, la science des lois de la classification des organismes. Le terme sativa signifie simplement « cultivé » et décrit la plante de chanvre commune largement cultivée à l’époque en Europe. C. sativa est originaire de l’Europe et de l’Eurasie occidentale où il a été cultivé depuis des millénaires pour ses fibres et ses graines, et a été introduit dans le Nouveau Monde durant la colonisation européenne.
En gros, nous portons des vêtements en fibres de C. sativa et mangeons des graines et de l’huile de C. sativa, mais nous ne fumons pas de C. sativa parce qu’il ne produit qu’une petite quantité de cannabinoïde delta-9 tétrahydrocannabinol, ou THC, le composant psychoactif primaire et aux propriétés thérapeutiques présent dans le cannabis.
Par ailleurs, comparativement à l’huile essentielle des variétés C. indica, C. sativa produit une quantité moins élevée et moins variée de terpènes, composés auxquels on accorde de plus en plus d’importance vis-à-vis de l’efficacité des médicaments à base de cannabis. C. sativa représente une très petite portion de la diversité génétique de cannabis constatée tout autour de la planète et n’est pas divisé en sous-espèces sur la base d’origines et d’applications différentes comme dans le cas de C. indica. Linnaeus n’avait très certainement jamais vu de cannabis, et il est incorrect d’utiliser le terme « sativa » pour décrire des variétés de drogues.
Les origines de Cannabis indica
Plus de 30 années plus tard, en 1785, le naturaliste français Jean-Baptiste Lamarck a décrit et nommé une espèce secondaire, Cannabis indica, qui signifie « Cannabis d’Inde», pays dont étaient originaires les premiers échantillon de la plante retrouvés en Europe. C. indica vient d’Eurasie orientale et a été distribué par les hommes dans le monde entier essentiellement pour son THC psychoactif. C. indica est utilisé pour la production de marijuana et de haschisch, mais est, dans de nombreuses régions de l’Asie de l’est, cultivé depuis très longtemps pour ses fibres solides et ses graines nutritives.
En bref, non seulement nous portons des vêtements en fibres C. indica et mangeons des graines et de l’huile de C. indica, mais nous consommons également C. indica pour ses précieuses propriétés récréatives et thérapeutiques. C. indica regroupe la vaste majorité des variétés de Cannabis existantes de nos jours et est divisé en différentes sous-espèces aux origines et applications diverses.
Le débat autour du Cannabis
Depuis les années 1960, les taxinomistes se sont faits les champions de plusieurs systèmes d’appellation différents. Beaucoup d’entre eux ont préféré le concept de trois espèces en reconnaissant C. ruderalis en tant qu’espèce sauvage probablement antérieure aux deux C. sativa et C. indica. D’autres ont choisi de réduire C. indica et C. ruderalis aux sous-espèces ou aux variétés d’une seule espèce, C. sativa.
À la fin des années 1970, des variétés de haschisch nettement différentes ont été introduites à l’ouest de l’Afghanistan. Considérées par certains comme étant le véritable C. indica, d’autres estimaient qu’il s’agissait là d’une quatrième espèce C. afghanica, toutes les autres variétés de drogues étant quant à elles considérées comme des membres de la famille C. sativa, conformément au modèle d’espèce unique. À la veille du nouveau millénaire, la confusion et la mésentente étaient à son paroxysme mais, au final, c’est la science la plus érudite qui a gagné.
Réconciliation grâce aux regroupements taxonomiques
Karl Hillig de l’Indiana University (publication 2004, 2005) a mené une étude sur la diversité de Cannabis en caractérisant les contenus chimiques des plantes présentant une large étendue d’origines géographiques et d’applications et a proposé des regroupements taxonomiques (sous-espèces) qui réconciliaient à la fois les systèmes d’appellation précédents et qui s’intégraient bien dans un modèle hypothétique d’évolution du cannabis. La recherche effectuée par Hillig rejoint le concept original des deux espèces de Cannabis —C. sativa Linnaeus et C. indica Lamarck—C. indica étant bien plus varié génétiquement que C. sativa.
Hillig a reconnu également que les Européens ont cultivé des sous-espèces telles que C. sativa ssp. sativa. En raison de ses feuilles typiquement étroites et du fait qu’elle est utilisée pour la production de fibres et de graines, il l’a nommée « chanvre à feuilles étroites » (ou « NLH » en anglais). Il a également identifié comme C. sativa ssp. spontanea des populations se développant spontanément à l’état sauvage, ou sauvages, préalablement nommées C. ruderalis, qu’il a nommées « ancêtre putatif » ou « PA », et auxquelles je me réfère en terme d’ancêtre du chanvre aux feuilles étroites, ou « NLHA » en anglais.
Quatre sous-espèces C. indica
Hillig a regroupé les variétés C. indica en quatre sous-espèces — trois se basant sur leurs traits biochimiques et morphologiques divers, et une autre largement caractérisée par leur disposition à pousser spontanément.
Sous-espèces indica
Les variétés C. indica ssp. indica sont dispersées sur le sous-continent indien, de l’Asie du Sud-Est à l’Inde du Sud, et en Afrique. C’est ce que Lamarck a décrit sous le terme de C. indica ou de cannabis indien. Les populations de sous-espèces indica se caractérisent par un fort contenu en THC et une faible quantité, voire quantité inexistante, en cannabidiol ou CBD— le second cannabinoïde le plus courant, qui n’a pas d’effet psychoactif et dont on a démontré l’efficacité thérapeutique. Ces variétés de cannabis sont arrivées au 19e siècle dans la région des Caraïbes du Nouveau Monde, se sont régulièrement répandues à travers l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, avant d’être exportées dans les années 1960 vers l’Europe et l’Amérique du Nord et finir par former le premier pool génétique de la marijuana « sin semilla ».
Les consommateurs de marijuana les appelle communément « sativas » parce que leurs petites feuilles sont relativement étroites, particulièrement si on les compare avec les variétés afghanes ou « indicas » introduites ultérieurement, et qui du coup affichent une ressemblance superficielle avec le chanvre européen aux feuilles étroites C. sativa ou NLH (« Narrow-Leaf Hemp »). Cependant, cette dénomination est erronée dans la mesure où les plantes C. sativa produisent peu voire absolument pas de THC. Si nous nous basons sur l’étude de Hillig, nous appelons désormais les membres de C. indica ssp. indica les variétés à feuilles étroites ou NLD, parce qu’elles produisent du THC en dépit de leurs feuilles étroites et sont de cette manière des variétés de drogue.
Sous-espèces afghanica
Les sous-espèces afghanica viennent à l’origine de l’Afghanistan et du Pakistan voisin, deux pays où les plants étaient traditionnellement cultivés pour la production de haschisch tamisé. À partir de 1974, lorsque le cannabis afghan a été décrit en anglais par le professeur de Harvard Richard Schultes, il est devenu de plus en plus évident qu’il s’agissait d’un cannabis jusqu’alors inconnu des occidentaux. Son port robuste et large et ses feuilles vert foncé le distinguaient des variétés NLD plus grandes, vert plus clair et moins ramifiées.
À la fin des années 1970, les graines des variétés de haschisch afghan ont été introduites en Europe et en Amérique du Nord, et distribuées rapidement dans le cercle des producteurs de marijuana. À cette époque, toutes les variétés de cannabis étaient considérées comme étant des membres de C. sativa, et les variétés de marijuana NLD populaires étaient appelées « sativas » pour les différencier de celles nouvellement introduites et à l’allure quelque peu différente, appelées « indicas ».
Hillig a nommé les variétés de haschisch afghan C. indica ssp. afghanica et je les appelle cannabis à feuilles larges ou variétés BLD (« Broad Leaf Drug ») pour les différencier des variétés dites NLD. Les populations BLD peuvent présenter des niveaux de CBD équivalents aux niveaux de THC. Les deux sous-espèces indica et afghanica produisent un large éventail de composants aromatiques qui jouent un rôle important pour en déterminer les effets cérébraux et physiques.
Sous-espèces chinensis
Le troisième groupe déterminé par Hillig dans l’espèce C. indica est la sous-espèce chinensis qui regroupe les cultivars traditionnels de fibre et de graines d’Asie orientale appelés chanvre à feuilles larges ou « BLH ». Comme les autres sous-espèces de C. indica, les variétés chinensis renferment des gènes qui permettent la production de THC psychoactif. Néanmoins, les contraintes culturelles d’Asie orientale ont encouragé la sélection de ces variétés pour la valeur commerciale de leurs fibres et graines, et non pas pour leur potentiel psychotrope. Les cultures européennes et asiatiques utilisent de manière très similaire les graines et fibres de chanvre.
Sous-espèces kafiristanica
La quatrième sous-espèce C. indica ssp. kafiristanica recouvre les populations sauvages ou qui poussent de manière spontanée, et Hillig a fait l’hypothèse qu’il pourrait s’agir de l’ancêtre du cannabis à feuilles étroites ou NLD.
Le débat autour du ruderalis
Certains chercheurs ont également suggéré qu’une troisième espèce C. ruderalis pourrait être l’ancêtre des deux C. sativa et C. indica. La théorie de l’évolution présume que les deux espèces modernes ont dû avoir à un moment donné un ancêtre commun de type ruderalis, mais qu’il a très certainement fini par disparaître, et que les regroupements proposés NLHA et NLDA représentent les populations sauvages de NLH et NLD plutôt que leurs ancêtres.
C. sativa NLH trouve très certainement son origine en Eurasie occidentale — probablement aux pieds des montagnes du Caucase — et a pour ancêtre putatif un chanvre (« PHA ») qui ne renfermait pas le potentiel biosynthétique de produire du THC.
C. indica vient très certainement de la chaîne montagneuse de Hengduan —de nos jours située dans le Xinan —et a pour ancêtre putatif une drogue (« PDA ») qui a développé la possibilité de produire du THC. Propagé par les hommes dans des régions géographiques différentes, ce PDA a pu ensuite se diversifier et évoluer pour devenir des sous-espèces NLD, BLD et BLH, offrant ainsi des combinaisons complexes de terpènes aromatiques et de THC.
Ces sous-espèces de C. indica se trouvent à l’origine de tous les types de cannabis psychoactif existants de nos jours. Du coup, lorsque l’on parle de cannabis psychoactif, on veut dire C.indica, dans la mesure où les variétés de drogues « sativa » n’existent pas : ce que les gens appellent communément « sativas » sont en fait des C. indica ssp. indica qui devraient être appelées pour un souci de commodité « variétés NLD » ou « cannabis à feuilles étroites ». En outre, ce que l’on appelle généralement « indicas » sont en réalité des C. indica ssp. afghanica à feuilles larges ou simplement des variétés BLD.
Cultivars de race régionale à valeur patrimoniale
Les variétés de plantes cultivées sont appelées cultivars, et lorsque les cultivars sont cultivés et entretenus par des paysans locaux, nous les désignons sous le nom de cultivar de race régionale ou races régionales (landraces). Les races régionales évoluent en fonction de l’équilibre qui s’établit entre les pressions de sélection naturelle exercées par l’environnement local — qui privilégie la survie de la race — et les sélections humaines qui privilégient la capacité du cultivar à se développer artificiellement (culture) et à produire des produits finaux spécifiques qui répondent aux préférences culturelles.
Les hommes ont diffusé pendant des millénaires le cannabis au rythme de leurs mouvements migratoires et ont sélectionné, à chaque fois qu’ils entraient sur un nouveau territoire, les graines de plantes des variétés locales de qualité supérieure, adaptées à leurs utilisations individuelles et à leurs méthodes de transformation. En semant les graines des plantes les plus favorables, les paysans traditionnels ont développé et maintenu des races régionales de haute qualité qui ont permis à l’industrie de la culture « maison » de se construire.
Les races régionales sinsemilla traditionnelles de pays d’Asie lointains comme l’Inde, le Népal, la Thaïlande, le Cambodge et le Viêt Nam ; les races régionales d’Afrique d’Afrique du Sud, du Malawi, du Zimbabwe etc., ainsi que les races régionales du nouveau monde venant de Colombie, du Panama, de Jamaïque et du Mexique sont toutes des variétés NLD. Les hybrides des variétés NLD de races régionales ont constitué le génome central de la marijuana produite au niveau domestique en Amérique du Nord et en Europe, avant que les races régionales BLD d’Afghanistan ne soient introduites à la fin des années 1970.
Cannabis contemporain
À l’heure actuelle, pratiquement toutes les variétés de Cannabis sont des hybrides de deux sous-espèces C. indica : la sous-espèce indica, qui représente les variétés de marihuana de race régionale NLD traditionnelles et largement répandues géographiquement, et la sous-espèce afghanica, qui représente les races régionales de haschisch afghan BLD dont la diffusion est géographiquement limitée. C’est en combinant les races régionales de populations aussi géographiquement isolées et génétiquement diverses que l’immense éventail de variétés de cannabis médical et de cannabis hybride pour usage récréatif a pu s’épanouir.
Malheureusement, il est à présent impossible de retourner dans les régions auparavant connues pour leur cannabis exquis en espérant y retrouver les mêmes races régionales qui y poussaient des dizaines d’années auparavant. Le cannabis étant pollinisé naturellement et les fleurs mâles et femelles poussant sur des plants différents, il faut généralement disposer de deux plants pour obtenir des graines. Les combinaisons aléatoires d’allèles et les variations qui y sont associées sont normales.
Les variétés de races régionales sont des organismes en constante évolution. Elles sont maintenues par la sélection humaine et naturelle répétée in situ — sélection naturelle pour la perpétuation et sélection humaine pour les propriétés bénéfiques — et sans cette sélection persistante et cette préservation humaine, elles retournent à leur niveau d’atavisme, de sélection de survie naturelle.
Préserver l’héritage
L’occident s’est tourné vers la marihuana et le haschisch importé dans les années 1960. À l’époque, toutes ces merveilleuses variétés importées étaient des races régionales préservées de manière traditionnelle. En l’espace d’une dizaine d’années, la demande en cannabis de qualité a excédé les productions traditionnelles et, en absence de sélection, la production de masse est devenue la règle. Plutôt que de ne planter que des graines sélectionnées, les paysans ont commencé à planter toutes leurs graines pour essayer de répondre à la demande du marché, et la qualité du cannabis disponible dans le commerce a commencé à chuter.
Cette perte qualitative a été exacerbée par la pression exercée sur la production de Cannabis et le recours à l’échelle mondiale d’organes de répression. Les races régionales (landraces) ne peuvent plus être remplacées ; elles peuvent simplement être préservées. Les quelques variétés de races régionales pures existantes de nos jours, maintenues en vie depuis les années 1970 et 1980, constituent la clé de voûte pour les développements futurs en matière de multiplication et d’évolution du cannabis. Il serait véritablement honteux de perdre les meilleurs résultats obtenus grâce aux sélections effectuées par les paysans locaux depuis des centaines d’années. Après tout, notre rôle, en tant que gardiens, est de préserver l’héritage des paysans traditionnels pour les générations futures.
Extrait du livre " Cannabis: evolution and ethnobotany " de Robert Connell Clarke
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Par Docteur Ethan Russo
Les consommateurs de cannabis ont souvent indiqué que les différentes variétés de cannabis produisent des effets variables, que se soit concernant les effets psychoactifs ou les bénéfices thérapeutiques. Les variétés sont généralement désignées comme étant soit Sativa, soit Indica, soit hybrides. Or, ces noms, d’un point de vue commercial, prêtent à confusion. Pour cette raison, la communauté scientifique s’est concentrée sur le Tétrahydrocannabinol (THC) qu’elle considérait comme la principale variable et la seule d’importance. En parallèle, jusqu’à très récemment, les croisements sélectifs des variétés de cannabis, destiné à l’usage récréatif ou à l’usage thérapeutique, étaient destinés à produire des plantes à haute teneur en THC au dépens des autres cannabinoïdes. De plus, quelques chercheurs ont aussi montré l’importance d’autres composés comme les terpénoïdes. Ces composés aromatiques du cannabis, comme les autres cannabinoïdes produits dans les trichomes, agissent comme d’importants modulateurs des effets du cannabis (McPartland & Russo, 2001, Russo 2011).
Quels sont les autres cannabinoïdes du cannabis?
Le phytocannabinoïde le plus courant, après le THC, est le cannabidiol (CBD). On le trouvait dans les plantes issues de terres de culture traditionnelle, comme en Afghanistan et au Maroc. Avec le temps, le CBD a disparu de la composition du cannabis à usage récréatif. Il est aussi présent dans la tige et dans les graines, mais titré faiblement. En médecine, le CBD a reçu une attention croissante grâce à ses nombreuses qualités médicinales, incluant ses effets antalgiques et anti-inflammatoires sans intoxication ou sédation. Il réduit aussi les effets secondaires du THC lors de l’administration conjointe, spécialement en cas de tachycardie et d’anxiété. Pris ensemble, le THC et le CBD présentent une synergie dans de nombreuses applications.
Un autre composé intéressant présent dans le cannabis est le tétrahydrocannabivarin (THCV), que l’on trouvait en petites quantités dans les variétés de cannabis d’Afrique du Sud. Ce composé est actuellement étudié comme traitement possible du syndrome métabolique, souvent présent au début du développement d’un diabète de type II.
Les autres phytocannabinoïdes étudiés sont le cannabigérol (CBG), pour le cancer de la prostate et le cannabidivarin (CBDV) contre l’épilepsie et pour d’autres pathologies.
Et les terpénoïdes?
Plusieurs preuves indiquent que ces composés, faiblement concentrés, contribuent aux effets des phytocannabinoïdes, soit grâce à leurs propres effets thérapeutiques, soit en réduisant les effets secondaires du THC. Par exemple, le limonène présente des qualités antidépresseur, le pinène atténue les troubles de la mémoire à court terme dus au THC, le myrcène est sédatif et le bêta- caryophyllène stimule les récepteurs CB2 non psychoactif et produit des effets anti-inflammatoires et analgésiques. D’autres études de recherche devraient montrer l’importance relative de ces agents dans les préparations à base de cannabis.
A propos de l’auteur:
Le Dr. Ethan Russo est neurologue et conseiller médical auprès de la compagnie GW Pharmaceuticals. Il est également Président du conseil d’administration de l’Association Internationale pour les Cannabinoïdes en Médecine (IACM), ainsi que Président de l’International Cannabinoids Research Society (ICRS).
Lectures complémentaires:
Fischedick, J. T., Hazekamp, A., Erkelens, T., Choi, Y. H. & Verpoorte, R. (2010). Metabolic fingerprinting of Cannabis sativa L., cannabinoids and terpenoids for chemotaxonomic and drug standardization purposes. Phytochemistry, 71, 2058-73.
Izzo, A. A., Borrelli, F., Capasso, R., Di Marzo, V. & Mechoulam, R. (2009). Non-psychotropic plant cannabinoids: new therapeutic opportunities from an ancient herb. Trends Pharmacol Sci, 30, 515-27.
Russo, E. B. (2007). History of cannabis and its preparations in saga, science and sobriquet. Chemistry & Biodiversity, 4, 2624-2648.
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