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Dernière modification par drugstore cowboy (24 octobre 2013 à 13:08)
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lestat a écrit
Huhu merci encore à tous.
J'ai continué à parcourir le forum, à lire les témoignages, je comprend mieux la logique de baisser au maximum. Et comme quelqu'un l'a dit plus haut, effectivement je commence vraiment à en chier aujourd'hui ..
Plus qu'une logique, c'est plutôt un protocole qui a été testé sur des milliers de personnes qui fonctionnent et permet le sevrage, si celui-ci est possible. Et plus qu'au maximum, il faut entendre "jusqu'au bout". Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'en prenant un dosage homéopathique dégressif, ce n'est pas perdre du temps puisque ça aide partiellement la reconstitution et participe au travail qui aurait lieu après le 0 et ça réduit considérablement le post sevrage.
Dans mon cas, en descendant jusqu'a 1, je n'ai pratiquement pas eu de "période réfractaire". En arrêtant brutalement, j'en aurais pour autant de temps (sinon plus) avec en prime les symptômes de manque pendant des semaines.. depuis que j'ai expérimenté le bénéfice d'une lente dégression plus jamais je ne repasserai à la a casserole, non merci !
Quant à "en chier plus aujourd’hui", c'est normal puisque le sevrage ne commence vraiment qu'après 3-4 jours de vidange. Clairement dans le sevrage méthadone, le pic de souffrance se situe la deuxième semaine entre 7 et 15 jours suivant la dernière prise.
lestat a écrit
J'aimerais tenir jusqu’à demain après-midi, mais je ne vais pas avoir assez d'antalgique pour ça .. On va voir, faut que j'arrive à m'occuper, et occuper mes jambes surtout ....
Mais comme crackers le dit, même une fois à 0 il reste toujours du temps à galérer. Malgré tout, je dois être borné, je vais essayer de m'accrocher le maximum, j'en ai vraiment plein le cul de la métha. J'en suis pas à penser à des choses morbides, au contraire j'ai tout à côté pour être heureux, mais je n'y arrive pas.
Hier j'ai ressentis un truc bizard, en fait juste l'impression d'être dans un état "normal", de voir d'un coup plus net et plus clair, de respirer avec plus de facilité, une euphorie qui n'a pas durée, mais l'impression d'avoir touché du doigt le but de tout ça.
Je te comprends à 1000% et ça me parait aussi le principal but d’arrêter totalement les opiacés. Ce qu'il t'est arrivé est plus que normal, ça s’appelle même le "dégel" - ces instants étranges où l'on a un sentiment de netteté accru, le voile opiacé est levé et ça veut bien dire qu'il n'y a plus aucune anesthésie affective et donc que tu as éliminé toute méthadone active.. pour le meilleur comme pour le pire.
Ce qu'il faut savoir c'est qu'en diminuant ton dosage, ça le ferait aussi mais plus doucement et c'est pas un mal car souvent ça explose au visage et d'un coup plein de sentiments qui avaient disparu refont surface... ça peut être super, comme atroce. On dit souvent qu'un quotidien qui était très bien accepté sous TSO peut littéralement voler en éclat à l’arrêt. Souvent quand je dégèle, je me retourne et je n'arrive pas à comprendre comment je faisais pour faire ou ne pas faire çi ou ça, accepter ci ou ça... J'ai basé mon ex, exactement dans un moment de reveil affectif. D'un coup le fait de plus l'aimer m'a accaparé alors que sous tso, j'arrivais à me mentir sur la nature de la relation... donc pour moi aussi, je gagne en clarté à l'arret de l'effet opiode. Ca va meme assez loin ce ressenti, un peu comme si retrouvais la vue ou comme si la vie était de nouveau en couleur alors que sous opiacé, j'étais en noir et blanc sans m'en rendre compte ni m'en soucier..
Si déjà "tenir jusqu'a demain midi" te semble être une mission, sachant que tu n'es pas vraiment à vide (prises d'opium par la lamaline) et que le sevrage n'a même pas vraiment commencé, cela indique clairement qu'il te faut faire un pallier... A quoi bon tenir jusqu’à demain midi ?? car si c'est pour en reprendre alors autant ne pas attendre plutôt que de s'infliger des souffrances... inutiles. A moins d'aimer ça ou de vouloir se faire payer quelque chose !
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Skinchol a écrit
En fait je ne sais plus quoi dire tellement j'ai de choses à dire, je comprends ton "plein le cul de la métha" et j'écris aujourd'hui pour t'encourager et te féliciter
Merci Skinchol pour ton intervention, bravo aussi pour ton parcours, de 180 à 0 en une pige, ça n'a pas du être marrant tous les jours... sans insister plus que ça plusieurs petites choses à dire :
-"le plein cul du traitement" c'est positif, c'est bon signe et ça peut être une motivation surlaquelle s'appuyer pour en finir - mais pour que ça le reste, il faut se méfier. C'est souvent ce sentiment qui conduit les personnes sous TSO à accélérer le mouvement là ou au contraire il faudrait pouvoir donner du temps au temps. C'est toujours pareil et c'est humain : plus on s'approche de la fin, plus on en a marre et plus on se presse et c'est valable pour toutes choses. C'est comme les accidents de la route lors des longs trajets automobiles qui la plupart surviennent sur les 10 derniers kilomètres : baisse de vigilance, nervosité accrue, excès de vitesse... Sous TSO, la casse a souvent lieu là . Ca m'est arrivé bon nombre de fois avec le subu.
- Et c'est toujours un peu la même histoire : une nouvelle rencontre, l'envie d'assurer un max au pieu, pas envie de devoir mentir et cacher son traitement. On finit par se dire qu'il vaut mieux arrêter, qu'il faut bien le faire un jour... on se lance là -dedans en misant sur la volonté et la patience, en espérant que ça dure pas trop longtemps. C'est parti. On commence à sombrer dans un état qu'on avait oublié et on se met à compter les jours. On va pas bien, on dort plus, le stress est à son maximum, c'est horrible au taff. Par dessus le marché impossible d'avoir du sexe satisfaisant, c'est l'éjaculation précoce qui prend le dessus. Ca éreinte et les envies endormies depuis belle lurette refont surface. Il faut lutter contre... pour s'apercevoir au fil des jours qu'on va pas mieux, que ça progresse très - trop - lentement. On se questionne sur l'utilité de cette démarche. La pression s'accumule au fil des semaines et finit par éclater... Pour moi, ça se solde toujours par pire à l'arrivée : congés maladie au taff et reproche de l'employeur, la relation qui bat de l'aile et des consos anarchiques d'alcool, de coke puis finalement de came quand même... 3 mois, retour à la consultation case départ à 80 de meth... avec un sentiment d'échec exacerbé et l'impression de jamais en sortir.
Mais il y a aucune fatalité, aucune impossibilité à rester coincer sous traitement ad-vitam : il eut suffit de pas rompre l'équilibre et le confort acquis et continuer son marathon...
et lors du prochain, au lieu de se mettre à courir à pleine foulée lors du 20eme km en espérant en finir plus vite et terminer essoufflé pour tomber raide KO au 24ème km, il faudra garder son rythme de croisière en se disant qu'après 15 mg, il y a d'abord 14 avant d'arriver à 13, qu'une fois après avoir dépassé le 12, on arrive sereinement au 11ème et garder la rythmique pour franchir la ligne d'arrivée en pleine forme et avoir les réserves eton la sérenité pour commencer à apprendre à vivre sans forcément s'infliger des... marathons !!!
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Dernière modification par lestat (02 novembre 2013 à 11:37)
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Dernière modification par lestat (13 novembre 2013 à 17:19)
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Dernière modification par salah@neuf.fr (13 novembre 2013 à 20:54)
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crakeurs a écrit
salut Lestat un grand bravo a toi , 3 semaine que tu ne lache rien ! et que tu a a peu prèt trouver un bon rythme de croisière avec le Catapressan et le Lamaline que je connais pas , mes ci ca te convient tan mieux ... et que tu t'aide d'un peu de métha de temps en temps quand vraiment il faux ces cool si tu gère comme ca ..
cool de ta par de donner des new , je me demandais ou tu en était ...
encore quelques semaine et tu serra sorti de la galaire et le coter psyco serra le cape a passer , mes comme tu nait pas seul ( famille et amies ) ca t'aide a donf , et que comme tu dit tu va bientot re profite des sortie et soirée clean , car tu le dit trés bien ! il faut ètre un rock psychologiquement ! et avec ta dédermination tu doit en étre un de rock !!
encore bravo et au plaisir de te relire
Merci bcp !!
Je lâche pas (de toute façon je peu pas!); Par contre j'ai parlé trop vite, j'ai encore mal aux jambes, beaucoup beaucoup moins, mais me faut quand même 2-3 antalgiques par jours (bon c'est beaucoup mieux qu'une boite/jour .. :p)
salah@neuf.fr a écrit
salu lesta,c est salah je suis comme toi en se moment jai décider d arreter mon traitement métha depuis 3
semaines car mes parents sont trés agées et habite aux pays en ALGERIE et la bas la metha et prohiber donc ma motivation et de fer je tiens a voir mais parents avant qu il arrive quelque choses,jai commencer mon traitement y 2 ans a 120mg par jour et la j en était a 50mg jour mais comme dans 1 a 2 mois je vais aller voir mes parents je serai en formes.La premiére semaine était un peu hard donc je prenait 10mg de metha quand méme la deuxième j ai décider de rien prendre a par un peu de benzos jai 43
ans 20 pige de conso héro cc jai pris du sub pendant plus de 15ans mais j avais jamais arriver a arreter héro aprés jai vu un addicto qui ma mis sous metha sa ma superbe bien aider pendant c est 2 ans mais la arrivé a 50mg jai décider d aller aux pays voir mais parents et mais 2 fréres qui habite aussi la bas mais je ve y aller clean just un peu de benzo en cas de craving les 2 premières semaines assez hard et la 3
éme sa commence a aller mieux mais jai u de grosse envie de consommé mais jai pris femme et enfants jai fai 80 euros de courses a la place d aller m acheter 5g de pépéte que j aurai niké en 2 jours et sa ma fait plaisirs j en ai parler avec ma femme aussi car elle ne connait pas du tou ce monde donc j arrive a gerer mes cravings ,donc 3
èmèsemaine en étant clean je suis méme contant pour moi mais ma motivation et de fer je pouvai pas rentrer voir mes parens en ALGERIE complétement malades donc je pense a eux tout les jours et chaque jour et une victoire donc je pense savoir se que tu ressant et j en ai marre d aller tout les 14 jours a hosto pour une ordonnance sa fait plus de 20 ans que sa dure et la c est le ralebol franchement mon fils a 16ans ma fille 8ans donc sa me prend la téte ;mais pour l instant je vais toujours le voir histoire de me faire un stock car on c est jamais se que la vie nous reserve il m arrive de faire un extra de temps en temps mais trés rare ,donc la ma 3
ème semaine je prend just 3 seresta 50mg et atarax25mg pour l angoisse mais pareils je ne m habitu pas trop car aprés je vais courir dérrière des cachous dans 1 a 2 mois je pars donc aux pays et j éspère étre en forme pour voir ma famille ,mais si la métha était autoriser en ALGERIE j aurai jamais arreter donc ma motivation et forte et je pense pas lacher l affaires du moins je l éspèr,donc c est aussi pour ma famille ici et surtout envis de voir mais parents que je n est pas vu depuis 4 ans donc voilla lestat je te souhaite beaucoup de courage et énormément de volonter a bientot a tous et toutes ,salah.
Merci à toi ! Tu as un parcours beaucoup plus long que le miens, ce doit être encore beaucoup plus dur d'arrêter. Mais tu as l'air motivé !
3eme semaine, et du coup, tu as encore mal aux jambes/dos ou ça commence à passer ?
Courage en tous cas ! C'est un bel objectif que tu as aussi! Pense au retour également, que tu auras une meilleur vie, et que tu seras plus heureux à terme sans les prod.
Big up !
Dernière modification par lestat (15 novembre 2013 à 16:19)
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lestat a écrit
Petit up pour donner des news :)
Malgré les moment ou ça va un peu moins bien (mais c'est RIEN comparé à il y a quelques semaines), je ne me suis JAMAIS sentis aussi bien dans ma peau de toute ma vie.
Courage à tout les frero qui sont dans la même galère, j'vous souhaite tous de trouver la force d'avancer, qu'est-ce qu'on est mieux sans ..!
Merci Lestat pour ton témoignage. Je prends 120 mg de méthadone par jour et en prends depuis 13 ans. Depuis 5 ans que je suis modérateur sur ce forum, j'ai surtout lu les complaintes de personnes qui ne supportaient pas l'arrêt de leur méthadone parce que le sevrage était soit précoce, soit pour de fausses raisons.
Je me suis donc auto-persuadé qu'il valait mieux pour moi garder la méthadone à vie que de devoir affronter une fois de plus à 60 ans le affres d'un sevrage (le précédent m'avait mis hors service pendant plusieurs années). Je ne dis pas que ton témoignage va me décider à diminuer, mais au moins, je vivrai avec bien moins de peur de devoir arrêter le produit un jour par nécessité.
Toi, comme salah, vous êtes de vrais "ouvertures" vers autre chose pour bien des gens. Pas que cela cautionne l'idée de sevrage comme seule alternative, mais au moins vous ouvrez un peu plus le choix disponible.
Amicalement
Fil
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lestat a écrit
Mais globalement, comment dire ... J'AI UNE DE CES PATATE !!!!!
J'crois que je vais saouler mes proches tellement je parle (surtout comparé à avant). Puis j'ai de l'énergie, l'envie de bouger, de faire des choses pas de glander.
Malgré les moment ou ça va un peu moins bien (mais c'est RIEN comparé à il y a quelques semaines), je ne me suis JAMAIS sentis aussi bien dans ma peau de toute ma vie.
Salut à toi Lestat,
alors si je fais le bilan ici pour toi, en gros t'as fait un bon mois sans metha en lâchant a 15 mg? :) en tout cas c'est bien parti, faut s'accrocher et ne rien lâcher maintenant... Un mois !! C'est une date anniversaire quand même ca se fête ! Un mois sans aucun opiacé c'est déjà énorme au regard de la dépendance physique et du lien d'accroche... c'est déjà assez pour une totale réduction de la tolérance !!! Mais un mois, c'est quoi à l'échelle d'une opiodépendance qui dure depuis des décennies ?? Donc oui, un mois c'est pas mal, c'est un bon début bien qu' il paraisse encore bien tôt pour les hugs, pour les bravos, pour les plans sur la comète et pour refourguer la peau de l'ours...
Quant à espérer pouvoir faire l'économie du post-sevrage cela me parait utopique après plusieurs années d'imprégnation methadone , on sait d'après des centaines de milliers de témoignages qu'il faut au minimum de 3-4 mois pour commencer à peine à se rétablir.
Tu excuseras mon scepticisme, mais ce qui me tilte à te lire, ou plutôt à lire entre tes lignes Lestat, c'est tout cette énergie débordante voire explosante car quand je lis "l'emphase" (et le mot est faible) avec laquelle tu décris ton état, cela me fait plutôt penser aux classiques phases de speed et d'excitation maniaque que l'on traverse forcément à certains moments du sevrage - épisode maniaque toujours suivi hélas de phase d'abattement dépressif absolu qui contraste cruellement...
et tes mots me donnent le sentiment que tu traverses plutôt ce type d'épisode, donc attention à ne pas se méprendre sur la "pêche retrouvée" qui peut facilement se confondre avec une phase de décompensation maniaque. C'est effectivement bien traitre parce que ça donne l'impression d'avoir enfin récupérer alors que finalement NON et le contraste entre le haut et le bas est épuisant, cyclique, érintant... pour moi, il n'y a pas un seul sevrage opiacé ou cela n'a pas tangué entre des phases UP et des phases DOWN pendant plusieurs semaines...
Il faut s'accrocher et gaffe au craving, qui lui, prépare toujours ses munitions dans la pénombre...
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filousky a écrit
vous êtes de vrais "ouvertures" vers autre chose pour bien des gens. Pas que cela cautionne l'idée de sevrage comme seule alternative, mais au moins vous ouvrez un peu plus le choix disponible.
Je ne vois vraiment pas en quoi le parcours de Lestat apporte autre chose pour bien des gens ? Je ne vois pas en quoi, car au contraire même, Lestat me semble parfaitement symboliser le bonne élève bouchara-recordati, à savoir un traitement méthadone apparemment sans faute et pile poile dans les sentiers du protocole, TSO sur 7 années avec stabilisation par dosage de saturation puis lente dégression progressive jusqu' au faible dosage palier biologique de 15mg - dosage a partir duquel diminuer devient désagréable car il y aura forcement manque - puis sevrage ambulatoire avec catapressan...
Donc le sevrage de Lestat ne semble pas du tout apporter autre chose que la validation du protocole dont on sait déjà depuis pas mal d'années qu'il est... validé et qu'il marche parfaitement ! Et si "l'ouverture" c'est réussir son sevrage, c'est pas un scoop ! Des centaines d'usagers arrêtent la méthadone chaque année, sans problème, sans aucune douleur ni éprouvé de "manque". Pour cela, il suffit de suivre et faire des palliers comme indiqué et c'est dans la poche.
Par contre, il est évident que lâcher la metha à 15 mg comme l'a fait Lestat induit forcément un épisode de sevrage physique, pour certains c'est tout à fait endurable, pour d'autres il vaut mieux continuer la baisse jusqu'au zéro absolu.
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Dernière modification par ziggy (29 novembre 2013 à 01:41)
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