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prescripteur a écrit
Souvent dans les addictions aux opiacés faibles (codeine etc..) le pb vient de la dose excessive de paracetamol. Ce n'est pas le cas pour toi puisque tu prends du Tramadol pur. Je dirais, à vue de nez, que si tu n'augmente pas encore (et encore) il n'y a pas urgence.
Donc premier but, ne pas déraper encore.
Deuxieme but = ne pas s'enfermer dans une conso eternelle. Je crois qu'il ne faut pas précipiter les choses mais essayer de trouver des sources de serenité alternatives (c'est surtout sur cela que tu devrais te concentrer) et se détacher doucement du produit, plutot par indifference croissante (de nombreux "addicts" ont cru que cela ne serait jamais possible jusqu'à ce que, avec le temps...) que par "volonté" (source de resistance et de souffrance).
Amicalement
merci prescripteur pour ta réponse, tu es toujours de bon conseils.
Je suis d'accord avec les gens qui disent qu'un sevrage dois aller de paire avec la reconstruction d'une vie, d'un entourage, de centre d'intérêts, car si rien ne nous accroche dans le quotidien, on a bien vite fait de rechuter.
Tu parles de trouver des sources alternatives de sérénité pour palier ce besoin d'opiacé. Mais je ne sais pas ou les chercher compte tenue de ce que j'ai déjà dans ma vie. J'ai déjà reconstruis une vie qui est loin de mon passé. Même si je suis toujours un peu fragile, aujourd'hui je suis musicien, je fais des concerts, j'ai une femme merveilleuse qui as une petite fille de 2ans, je fais du sport et je finis mon master d´anthropologie avec un sujet qui me passionne. Alors comment trouver ces alternatives dont tu parles...
J'ai de la chance d'avoir tout ça alors que les 20 premières années chaotiques de ma vie m'avaient plutôt destiné à une vie de "zonar".
C'est dure d'imaginer d´arrêter quand je suis profondément convaincu par expérience que ces 400-500mg de tramadol me permette de fonctionner au meilleur de moi-même.
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Dernière modification par prescripteur (19 septembre 2012 à 20:03)
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Dernière modification par SOS (19 septembre 2012 à 21:25)
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Dernière modification par prescripteur (23 septembre 2012 à 16:04)
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Dernière modification par ziggy (26 septembre 2012 à 11:15)
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SOS a écrit
Merci , je suis à j+6 (.....) Est ce normal? Je dois voir mon doc demain et devrai reprendre le boulot mais je vous avouerai que j'ai très peur ... .
D'être en carafe à J+6 "mentalement" est évidemment "le grand classique". Pour moi (et beaucoup d'amis aussi) la dimension la plus difficile du sevrage opiacé n'est pas forcément l'état de fébrilité physique mais l'état dépressif qui l'accompagne. Et dans ton cas, ce sera surement le cas puisque ta dépendance est plutôt mineure; A mesure que les jours avancent, on a l'impression que "le sevrage" s'intensifie mentalement alors que pourtant ca va mieux physiquement. Ca "tape" sur le système et il y a une "usure" mentale à mesure que le sevrage perdure. C'est la raison principale qui rend les sevrages de substituts particulièrement coriaces, on n'en voit plus le bout. Pourtant chaque jour est un progrès.
Ensuite il y a le dégel... Après avoir passé des mois dans la douceur opiacé, le réveil est parfois douloureux; des pensées (souvent de merde) - qui étaient restés sagement tapies dans l'ombre opiacé - semblent ressurgir d'un passé lointain et on a l'impression d'avoir aucun moyen pour les "freiner"... finalement, quand on (je) guérit du manque physique, c'est comme si cela n'avait plus aucune importance - (je) on s'attendait pas à ça, on (je) s'aperçoit vraiment de ce que signifie le mot "sevrage" et de ce que cela implique concrètement sur le plan psychique. Ca ne ressemble pas forcément à ce que (je) l'on espérait (redevenir normal et ne pas avoir à prendre un produit chaque jour) (je) on se retrouve "autre", "différent" , perso ca me donne toujours l'impression de "regresser" et de revenir à une forme de "moyen age psychique" où tout est laborieux, où chaque pas est lent et pénible... finalement, je finis forcément par comparer et me demander "mieux avant ou mieux maintenant ?" et à tout point de vue il est évident que la dépendance l'emporte haut la main en terme de confort et qualité de vie.
Donc je crois pas faux de dire que finalement se sevrer revient à réduire sa qualité de vie et son confort de vie : on a beau attendre des semaines et des semaines, la "grosse pêche" d'etre clean ne vient jamais, et finalement tout se réduit à une lutte de l'abstinence pour l'abstinence. Ne rien prendre parce qu'il ne faut rien prendre, mais au fond, ca n'améliore queudal. La libido est toujours en berne, la dépression a augmenté, et on se sent pas franchement libérer de quoi que ce soit... Et en réfléchissant deux secondes, on constate que peut etre au fond finalement la vie avec un produit n'est pas forcément tant un mal que ça, d'ailleurs l'expérience quotidienne nous prouve qu'avec un peu de gestion, ca peut même être mieux que la vie grisâtre et tristounette de l'abstinent qui s'impose l'abstinence jusqu'à en oublier de vivre.
Dernière modification par ziggy (26 septembre 2012 à 11:41)
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