tu as raison pour la différence d'âge, je suis encore une p'tite jeunette ^^!
mais c'est vraiment pas évident de couper les ponts... d'ailleurs je t'avoue que même si ma
substitution se passe bien (bôkou mieux qu'avec le sub à cause des injections et surtout des nombreux "à -côtés"), je craque 3 ou 4 fois pas mois!
en réalité j'ai peur de ne jamais arrêter, de ne pas tenir sans
substitution, de me faire du mal!
mais s'un autre côté je n'ai pas envie d'arrêter totalement..
je suis tellement paradoxale et en dillétante sur ce sujet que j'ai l'impression de ne pas avoir de repères!
" 5 heures de l'aprèem, même pas levée que j'ai déjà la flemme,
mais je commence à trembler et à transpirer,
fais chier, faut que j'aille en chercher!
En poche mon
steribox,
panoplie obligatoire du tox,
j'pars chercher mon matos,
comme un chien court après son os,
je cours à en perdre galaine,
toujours la même rengaine,
un court instant je me fait de la peine,
mais j'me dit que bientôt elle coulera dans mes veines,
évanouie la haine,
bonjour la pleine plénitude,
mauvaise habitude, c'est ça mon attitude!
Hérïne, ma copine, tu déssine sur mon être, un bien-être, certes traître,
mais vibrante, transcendante, tu me hantes et me tentes vers une pente alléchante.
Héroïne, assassine, tu envenimes mon âme, me désarme et m'enflamme,
tant de rage je décharge tel un oiseau en cage, jamais je ne me dégage de ton image.
Dans le rue de la ville je continue ma course,
sone-per peut comprendre la force qui me pousse,
les démons que j'ai à mes trousses,
ça pourrait foutre la frousse à certains,
c'est certain j'ai la tête dans le ravin,
mais me tendez pas la main,
à part "ça", envie de rien, besoin de rien,
j'prend ça pour le destin,
enfin une tête familière,
suis moi là derrière,
et me regarde pas avec cet air,
comme si t'étais fier de me refourguer ta de-mer,
si j'étais pas en galère,
j'te dirais d'aller crever en enfer,
mais pour l'instant ça fera l'affaire!
Premier kebab je m'arrête,
sourire et demande les toilettes,
je m'apprête à répéter les mêmes gestes,
à ce moment là qu'est-ce que j'ai dans la tête?
Ma foi, pas grand chose,
les yeux rivés sur ma dose,
qui de la cuillère à la pompe,
poursuit sa métamorphose!
ça y'est j'atteint l'osmose,
dans mon corps elle s'impose et j'explose!
Héroïne, la maligne, je m'incline devant toi, dictes-moi toutes tes lois!
J'entre dans la ronde, descend dans ton monde,
plus la brêche est profonde et plus tu m'inondes!
Héroïne, insuline, citadine, tu réveilles le soleil, mille merveilles,
je t'attends, je t'entends, je te sens, m'invitant à un pur moment d'enchantement!
Encore une journée passée à se défoncer,
ne pas penser que je suis en train de me bousiller,
à m'injecter sans regrets le pire poison que la terre ait porté,
il est plus de minuit,
et seule dans mon lit,
j'rêve d'une vie sans soucis, sans ennuis,
pleine d'envie, envie de faire le pari,
que je suis pas totalement foutue,
que tout n'est pas perdu,
qu'il y a peut-être une issue,
dehors c'est déjà l'aurore,
en fermant les yeux sur mon sort, je m'endors!
Héroïne, assassine, tu décimes, tous mes frères, nous enterre, on se perd,
mais je kiffe ce doux rêve, pour moi y a pas de trêve, le cerveau en eternelle grève ,
et rien à foutre si j'en crève!!!"
BANDITA